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La ballade, comme le chant royal, n’a été en vogue que dans les 16.e et 17.e siècles ; elle existait cependant au 15.e, comme on le verra par celle que nous donnerons de Clotilde de Surville, et qui, comme toutes les poésies de cette femme célèbre, respire une grâce, un sentiment capables de faire oublier ces vers de Boileau :

La ballade asservie à ses vieilles maximes,
Souvent doit tout son lustre au caprice des rimes.

La matière des ballades est arbitraire ; elle est badine ou sérieuse.