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celles des strophes suivantes, lesquelles doivent être les mêmes et dans le même ordre.

Les chants royaux les plus réguliers sont ceux qui ne comptent en tout que 62 vers, savoir, cinq strophes de chacune onze vers, et un envoi de sept.

Si l’on considère combien la liberté du poëte était gênée par toutes les difficultés que ce genre entraîne avec lui, on conviendra qu’un chant royal sans défaut devrait être regardé encore aujourd’hui sinon comme un effort du génie, au moins comme un modèle d’application et d’esprit.


DE LA BALLADE.


La ballade se rapporte au chant royal comme le triolet au rondeau ; elle n’a que trois couplets, et l’envoi, composé ordinairement de quatre ou six vers, selon que le couplet est un huitain ou un dixain. Il faut que les mêmes rimes régnent dans tous les couplets chacune à la place qui lui a été réglée dans le premier.