Page:Nouvelle Encyclopédie poétique, tome XVIII, 1819.djvu/76

Cette page a été validée par deux contributeurs.

D’amitié, de cousinage,
Se fait certain tripotage.
· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ·
On demeure sans support :
Les malheurs du mariage
Troublent l’esprit le plus fort.

De l’envoyer au village,
De lui donner passeport,
Jamais tel pélerinage
N’apporte que du dommage ;
Il faut finir ce transport :
En un mot, en tout langage,
Les malheurs du mariage
Troublent l’esprit le plus fort.

L’espérance du veuvage,
Dit un très-grand personnage,
Quelquefois nous encourage ;
Mais c’est un bien long ouvrage,
Quand il finit par la mort.
Répétons donc cet adage :

Les malheurs du mariage
Troublent l’esprit le plus fort ;
Chacun sent, et fol et sage,
Les malheurs du mariage.

François Maynard.