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RÉPONSE.


Mon doux ami, adieu jusqu’au revoir ;
Qu’Amour bientost devers moi vous ramaine !
Pour vous ferai loyaument mon devoir.
Mon doux ami, adieu jusqu’au revoir ;
Qu’Amour bientost devers moi vous ramaine !

Si souhaiter pouvoit estre veoir,
Vous me verriez trente fois la semaine :
Mais puisqu’ainsi il n’est en mon pouvoir,
Mon doux ami, adieu jusqu’au revoir ;
Qu’Amour bientost devers moi vous ramaine !


Jean Froissard[1].
  1. On remarquera que ces deux rondels n’ont pas besoin de notes pour être compris. Ce serait étonnant pour le temps où ils furent faits, si l’on ne savait qu’ils ont été retouchés par le président Fauchet.