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DU RONDEL ET DU RONDEAU.


Le rondel, très en vogue au quinzième siècle, se composait de deux strophes dont la première était quelquefois de huit, et la seconde de six vers ; mais plus souvent de six et de quatre. Dans l’un et l’autre cas, les deux premiers vers étaient répétés à la fin de chaque strophe. On y traitait toutes sortes de sujets comme dans le rondeau, qui lui a succédé, et auquel les poetes du grand siècle ont conservé les règles prescrites par Clément Marot, qui, non content d’avoir posé les premières bases de l’épigramme,

À des refrains réglés, asservit les rondeaux.

En voici un qui contient quelques avis sages, et qui peut encore servir de modèle :

En un rondeau sur le commencement,
Un vocatif, comme maistre Clément,