Page:Nouveau syllabaire ingenieux, composé des fables d'Esope, tirées du Labyrinthe de Versailles.djvu/74

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LXIII



FABLE VINGT-SEPTIÉME.

Le Singe et le Perroquet.



LE Perroquet eut beau, par ſon
caquet
Imiter l’homme, il fut un Perroquet.
Et, s’habillant en homme, ſous le linge,
Le Singe auſſi ne paſſa, que pour Singe.


En vain on ſe déguiſe. Un homme, eſt il
né ſot,
Il le ſera toujours. Un geſte, un ris, un mot,
Sa démarche, ſon air, tout le fait reconnoître.
Il faut ne l’être, point pour ne le pas paroître.