Page:Nouveau dictionnaire des origines, inventions et decouvertes - 1834 - 2.djvu/63

Cette page n’a pas encore été corrigée
ENC (490) ENC


gue cage en bamboux tressés, semblable à la cabane où les mariniers se mettent à l’abri de la pluie dans les bateaux. Elle doit avoir environ cent pieds de long. On la revêt à l’intérieur et à l’extérieur de feuilles de papier collé. Ce travail terminé, on pratique plusieurs cloisons percées de petits trous pour donner passage à la fumée. On garnit le sol de terre et de briques, et après avoir achevé le conduit qui doit faire arriver la fumée jusqu’à la dernière cloison, on brûle à l’entrée des morceaux de pin pendant plusieurs jours. Quand le feu est éteint on entre dans cette longue cage pour recueillir le noir de fumée. Dès que le feu est allumé, la fumée pénètre depuis la première cloison jusqu’à la dernière. Le noir de fumée qui s’attache aux parois de la première et de la seconde cloison (en commençant par la fin), est la plus légère et la plus déliée ; elle sert à faire la meilleure encre de noir de fumée de pin. Le noir de fumée de la cloison du milieu est très épaisse, on l’emploie a fabriquer l’encre commune. Quant à celle de la première et de la seconde cloison (en partant de l’entrée), on en fait du noir que l’on vend aux imprimeurs qui l’emploient après l’avoir broyé. Le résidu, qui n’a pu être réduit en poudre, sert aux vernisseurs et aux peintres de la dernière classe. Pour juger de la qualité de l’encre faite avec du noir de fumée de pin, il suffit de la laisser tremper dans l’eau pendant quelque temps ; elle est médiocre si elle surnage, et elle est d’autant meilleure, qu’elle s’enfonce davantage dans l’eau. Lorsque l’encre a été liée avec de la colle animale, et qu'elle est suffisamment sèche, on en casse un bâton avec un marteau, et l'on juge de son degré de dureté selon qu'elle se divise en plus ou moins de morceaux. Il y a des fabricans qui dorent l'encre et qui y mèlent du musc. Il est tout-à-fait indifférent de parfumer plus ou moins le noir de fumée de pin ou d'huile. Ces renseignemens sur la fabrication et l'emploi de l'encre de Chine ont été extraits et


traduits de l’Encyclopédie japonaise et du Tian-kong-kni-ice, par M.Stanislas Julien, membre de l’académie et professeur de chinois au collège de France, (Annales de chimie et de physique.)

ENDUIT. La plupart dés temples grecs, lorsqu’ils n’étaient pas construits en marbre, étaient couverts de plusieurs couches d’un enduit fait de pouzzalane et de chaux


couches d’un enduit fait de


geon dont la coj …*r.r>•1 ■, un revêlement seau d’eau un demi-kilogramme d’alun, et y délayant ensuite un seau de vend a uxînrpruueuis qui i L-mpioicni geon dont la composition la plus usitée commune, ynouv « ^..-w ~~ — t tier de chaux,se prépare en faisant fondre dans un et de chaux, et (Quelquefois d’un peu de l’huile sur le revêtement en plâtre. _ ’nale, ctqu’elle est suffisam— le meilleur badigeon à employer. c, o neu casseunbâton avecun

brique pilee. On voit encore aujourd’hui, sur les murs dés Thermes de Caayoi



»

arriver..


racalla, d eTitus, trois couches d’en duits très épais. La première couche, d’environ trois pouces d’épaisseur, se compose de gros sable, de recoupe de pierre et de chaux ; la seconde, de chaux et de sable ou de pouzzalane très mière e t<

mençantp…, , — L

de l amême manière que ceu

ciens. L’enduit dont on

murs des édifices est oïdina

en p lâtre, ou en mor , recouvert d’un badi

chaux éteinte, un demi-seau de sciure de pierre et de l’ocre de rue en quantité variable suivant l’intensité de la teinte

d’étendre tr’ois couches de peiu. 


arteau, et l’on juge de son degré de dureté selon qu’elle se an ise en plus ou moins de morceaux. Il y a des fabricans qui dorent l’encre et qui y mêlent du musc. Il est tout-à-fait indifférent de parfumer plus ou moins le noir de fil mée de pin ou d’huile. Ces renseifabrication et Femplo’

ENGRAIS. On comprend sous ce nom toutes les choses qui, répandues sur la terre, servent à la féconder, comme sont les fumiers