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par eux, n’ont pas donné une nouvelle impulsion à la raison humaine.

64. L’expérience du moins démontre clairement que les nouvelles Ecritures ont été et sont encore le meilleur livre élémentaire pour le second âge du genre humain.

65. Les nouvelles Ecritures ont, depuis dix-sept cents ans, occupé l’esprit humain plus que tous autres livres ; plus que tous autres livres elles l’ont éclairé, ne fût-ce même que par la lumière que l’esprit humain y a portée pour les contempler.

66. Il était de toute impossibilité qu’un autre livre quelconque devînt aussi généralement connu chez des peuples si divers ; et il a incontestablement mieux valu pour les progrès de l’esprit humain que ce livre, et ce livre seul, occupât des têtes si différemment organisées, que si chaque peuple avait eu pour lui son livre élémentaire particulier.

67. Il était aussi indispensable que tous les peuples considérassent ce livre pendant un