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à leurs livres sacrés, n’avait pas l’importance du dogme de l’unité de Dieu et de ses attributs, celui-ci, ayant été grossièrement aperçu par cette nation charnelle, et celui-là demandant à être cherché, et exigeant par conséquent encore des préparations accompagnées de l’emploi d’allusions et d’indications, jamais la croyance à l’immortalité de l’âme ne put devenir la croyance du peuple entier : elle fut et demeura le partage d’une simple secte.

44. J’appelle préparation au dogme de l’immortalité de l’âme la menace divine, par exemple, de punir les méfaits du père dans la personne de ses enfants jusqu’à la troisième et quatrième génération. Les pères s’habituaient ainsi à vivre par la pensée avec leurs rejetons les plus éloignés, et à ressentir d’avance les malheurs qu’ils attiraient sur ces têtes innocentes.

45. J’appelle allusion ce qui avait pour but d’exciter seulement la curiosité, et de faire faire une question ; comme, par exemple, la