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du peuple juif ; et l’un d’eux, après avoir très bien montré l’insuffisance de ces diverses explications, finit par en donner pour véritable cause, selon lui, l’accomplissement manifeste des prophéties orales et écrites relatives à la captivité de Babylone et au rétablissement postérieur des Juifs en Judée. Mais cette cause elle-même ne peut être la véritable qu’au tant qu’elle suppose l’épuration, et l’épuration toute récente des idées juives sur la Divinité. Les Juifs avaient dû reconnaître seulement alors que les miracles et les prophéties n’appartiennent qu’à Dieu, tandis qu’auparavant ils accordaient également aux faux dieux ce pouvoir ; et aussi les miracles et les prédictions ne faisaient sur eux qu’une impression faible et passagère.

42. Sans aucun doute, les Juifs apprirent chez les Chaldéens et chez les Perses à mieux connaître l’immortalité de l’âme. Elle leur devint plus familière dans les écoles des philosophes grecs en Égypte.

43. Néanmoins, comme ce dogme, relativement