Page:Nouveau christianisme, 1832.djvu/325

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qui s’y rattache, des peines et des récompenses futures, y sont entièrement passés sous silence. Il n’y a là rien qui empêche les miracles et les prophéties de l’Ancien Testament d’être très authentiques. Mettons en effet que ces dogmes, non-seulement y soient omis, mais encore qu’ils soient dépourvus de vérité ; mettons que dans cette vie tout fût réellement fini pour l’homme, l’existence de Dieu en serait-elle moins prouvée ? en serait-il moins libre à Dieu, lui en siérait-il moins bien de s’intéresser en personne au sort temporel d’un peuple quelconque pris au sein de cette race périssable ? Les miracles que Dieu fit pour les Juifs, les prophéties qu’il les chargea d’écrire n’étaient pas seulement destinées au petit nombre des mortels juifs qui en furent contemporains : Dieu avait en vue tout le peuple juif, toute l’humanité, dont la durée sur la terre sera peut-être éternelle, quand bien même chaque juif, chaque homme en particulier mourrait pour toujours.

23. Encore une fois, l’absence de ces dogmes