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arc du monde entier. Ce viaduc métallique, remarquable par la hardiesse de sa construction, la légèreté et l’élégance de ses formes, mesure 460 mètres de longueur, 220 mètres d’ouverture et 110 mètres de hauteur. Il fut la premiùro application (1807-1902) du système dit « à cantilever », qui a valu à Bodin, en 1903, le prix Montyon de mécanique de l’Académie des sciences.

BODLEY (John Howard Courtenay), historien anglais, ni à Shelton en 1853. Il termina ses études à Oxford, fut inscrit au barreau de Londres en 1874, devint, en 1882 secrétaire particulier du président du Local Government Board, en 1881 secrétaire de la Commission du travail et eut une part importante au fameux rapport sur la situation des classes ouvrières. Après avoir accompli un grand voyage d’études en Europe, en Afrique et aux Etats-Ums {1885-1891), il séjourna presque exclusivement en France pour s’y consacrer aux travaux préparatoires de l’œuvre qui a consacré sa réputation : France (1898), remarquable essai sur l’histoire et le fonctionnement des institutions politiques en France. Citons encore de lui : the Catholic Democracy of America (1890) ; l’Anglomanie et les Traditions françaises (1899).

BODO n. m. Petit animal microscopique unicellulaire du groupe des flagellates, sans membrane, ovoïde ou fusiforme, qui vit dans les eaux douces ou salées. Bodon ou Leudin (saint), éveque de Toul, mort vers l’an 675. Issu d’une famille illustre établie sur le territoire de Toul, il était frère de sainte Salaberge. Marié, il entra dans un monastère d’hommes à Laon, pendant que sa femme entrait dans un monastère de femmes, après avoir renoncé comme lui ;’i ses grands biens. Sa lillo ’l'Iietberge dirigea plus tard un monastère, qu’il fonda quand il eut été élevé sur le siège opiscojial de Toul. Ses reliques furent transférées à Laon et réunies à celles de sainte Salaberge. — Fêté le 11 septembre.

Bœckingen, villo d’Allemagne (Wurtemberg [cercle du .Norkarj) : 3.000 bah.

  • Bœcklin (Arnold), peintre suisse, né à Bâle en 1827. —

Fixé depuis plusieurs années à Fiesole, il y est mort en 1901.

  • Bœgh (Erik), écrivain dramatique danois, né à Copenhague

en 1822. — Il y est mort en 1899.

  • Bœhle, villo de Prusse (prov. do ’Westphalio ^présid.

d’Arnsbergj), non loin de la Kuhr, afHuentdu Rliiii ; 3.000 bail. Filatures.

Boëllmann (Léon), organiste et compositeur français, né à Ensisheim (Alsace) en 1862, mort à Paris en 1897. Il fut élève à l’Ecole do musique classique dirigée par Gustave Lefèvre, dont il devint le gendre. Il était à peine âgé de dix-huit ans lorsqu’il fut nommé organiste à Saint-Vincent-de-Paul, où il ne tarda pas à se faire remarquer non seulement par son talent d exécutant, mais par son habileté d’improvisateur et par des compositions qui se distinguaient à la fois par leur charme mélodique et par l’élégance et la solidité de leur forme. Cet artiste, mort prématurément à l’âge do trente-cinq ans, n’a pas laissé moins de 68 compositions publiées, dont plusieurs d’une grande importance. Nous nous bornerons à indiquer : Symphonie en fa ; Variations symphoniques pour violoncelle-solo et orchestre ; Héroàe, scène lyrique avec orchestre ; un quatuor et un trio avec piano, qui lui firent décerner par l’Académie des beaux-arts le prix Chartier pour la musique de chambre ; Suite pour violoncelle et piano ; Fantaisie dialoguée pour orgue et orchestre ; Fantaisie sur des airs hongrois ; Scènes du moyen âge ; Suite gothique ; puis des motets, dont un surtout, Veni Creator, est d’un très bel accent ; des mélodies vocales d’un charme exquis, un recueil de pièces d’orgue et d’autres pièces détacliéos, des morceaux do piano, etc.

Bœllon, ville d’AustroHongrie (Transylvanie [distr. de Haromszek]), sur l’Aluta, affluent du Danube ; 3.000 hab. Gisements de cuivre et de sel gemme.

Bœlsche (Guillaume), écrivain et critique allemand, né à Cologne en 1861. Il fit ses études au lycée do sa ville natale, oii son jière fut rédacteur de la « Gazette de Cologne ». Après un séjour on Italie, il étudia la philologie et l’histoire de l’art ù l’université de Bonn, puis les sciences naturelles à Paris et se fixa, en 18S7, à Berlin. Bœlsche est devenu le directeur do la reviio le Théâtre libre, publication d’avant-garde. Esprit souple et fécond, il s’est occupé do sciences naturelles, a écrit des romans et s’est adonne à la critique littéraire. Ses principales publications relatives à l’histoire naturelle sont : Histoire de l’évolution de la nature (1S94-189.>), œuvre do vulgarisation ; l’Amour dans la nature (1898-1900) ; Du bacille à l’aittbropoide (1900) ; l’Origine de l’homme (1901) ; le Triomphe de la vie (l905) ; le Secret de la nature (1905). Il s’est également intéressé au spiritisme et a tiré parti de ses études sur ce domaine dans la Déesse du Midi (1891), où l’un des principaux éléments d’intérêt est lo charme dos descriptions dont la grande ville et le pittorresquo Spreewald lui ont fourni les éléments. Paul (1885), qui est un roman liistorique du temps do Marc-Aurèle, n’a pas la valeur de l’œuvre précédente, non plus que lo roman humoristiiiue le Charme du 7-oi ArjyuS-(isai). En 1887, il avait pulilié une sorte do manifeste esthétique, aux tendances naturalistes, et ou se reconnaît l’influence do Zola : les Assises de la poésie diaprés les sciertces naturelles. Une série d’essais ingénieux parus en 1902 : Derrière la ville cosmopolite a eu un légitime succès, ainsi qu’un livre plein d’aperçus intéressants : Gœthe au xx’ siècle {V éd. 1903). Bœlsche s’est récemment occupé de Noralis, à qui il a consacré une étude dans la « Revue allemande • [Deulsclie Ilundschnu, 26), et dont il a préfacé une édition des œuvres choisies ( 1903) et de Henri d’Oftcrdinijen (1901). BœmeLBURG (Théodore), homme politique allemand, né à West-Œnnen (Westphalie) en 1863. Il resta à l’écolo primaire jusqu’en 1876, apprit le métier de maçon et travailla comme ouvrier dans la région industrielle du Rhin, puis ; partir de 1887 ù Hambourg. Elu en 1894 président do 1 Union des syndicats des ouvriers maçons de l’Alleinagne, à appointements fixes, et maintenu tous les ans dans ses fonctions, il parcourut toute l’Allemagne, forma et développa partout les syndicats des maçons et y réunit plus de 100.000 ouvriers. Il dirigea plusieurs grandes grèves, devint un des principaux chefs des syndicats socialistes allomauds, présida plusieurs fois leurs congrès, prit en même temps une part prépondérante â l’artion politique du parti socialiste et fut élu député au Rciclistag en 1903, où il s’est distingué comme orateur politique. SU PPL.

  • Boers, colons hollandais de l’Afrique du sud. — Depuis

le jour où ils ont fait leur soumission au gouvcrnoment britannique (31 mai 1902), les Boers, suivant l’exemple que leur donnent leurs chefs, les Botha, les de Wet, etc.. n’ont cessé de se comporter en loyaux sujets de l’Angleterre. Ils se sont montrés uniquement préoccupés de reprendre leur genre de vie habituel, de relever leurs fermes détruites, de reconstituer leurs troupeaux anéantis pendant la guerre de 1899-1902, et ont, lorsqu’ils lent jugé nécessaire, transmis leurs réilamaiions au ministère anglais de la manière la plus correcte et la plus modérée. Cependant l’occupation militaire n’a pas encore cesse d’exister sur le territoire des anciennes républiques sud-africaines, qui sont actuellement des colonies de la couronne, où le gouvernement civil fonctionnera dès qu’il sera possible. L’Angleterre, qui s’est attachée (sans le déclarer officiellement) à ne faire peser sur eux aucun tribut de guerre, laisse les Boers libres do faire apprendre à leurs enfants le hollandais, s’ils le désirent, et a eu soin, en introduisant la main-d’œuvre asiatique dans l’Afrique australe, de la réglementer de telle sorte qu’aucun danger d’invasion jauno ne put se produire. Mais les rancunes des glorieux vaincus d’hier sont naturellement loin d’avoir disparu ; et, en dépit de leur nouvelle étiquette britannique, les Boers n’en continuent pas moins de former une nationalité très fortement caractérisée, gardant précieusement ses idées, ses traditions et ses mœurs particulières, et ayant le souci de conserver son individualité. Pour l’histoire politique, voir Orange et Transvaal,

— Une émigration assez importante de Boers a eu lieu au Mexique, à la suite des désastres causés dans les deux républiques sud-africaines par l’invasion anglaise ; elle a été facilitée par le gouvernement mexicain, qui a mis à. la disposition des émigrants une grande suporlicio do terres, dans l’Etat de Tamaulipas notamment, en mémo temps que les instruments nécessaires pour les cultiver, et de grandes facilités de crédit. De mémo, do nombreux colons se sont établis dans l’Etat de Cliiliuahua. {{sc|BOETTE 11. f. V. BolTTIi, t. II.

Bogdanovitch (Modeste Ivanovitch), historien russe, né en 1805, mort à Oranienbaum en 1SS2. Il embrassa la carrière militaire et fut professeur ù l’Académio de guerre de Saint-Pétersbourg. Il a écrit de nombreux ouvrages, dont les plus estimés sont : la Campame de Bonapane en Italie (1860) ; VHisto’ire de la guerre patriotique de ISIi ( 1860) ; ; Histoire du régne de l’empereur Alexandre !" ( 187 1 ), qui fut couronnée par l’Académie do Saint-Pétersbourgl’Histoire de la guerre d’Orient (1878). La plupart do ses ouvrages ont été traduits en allemand et eu français. BogENSE, ville du Danemark (île de Fionie), sur la Baltique ; 3.011Û hab. Port de pèche et de cabotage.

  • Bogino (Frédéric -Louis), statuaire français, né à

Paris en 1831. — Cet artiste qui, outre ses monuments dun caractère historique, a signé un certain nombre de bustes remarqués, notamment celui de . !/»• Jules Janin, est mort à Paris en 1899.

Bognor, villo d’Angleterre (comté do Sussex), sur la Manche : 2.900 hab. Petit port de pèche ; bains de mer.

Bogoliepov (Nicolas Pavlovitch), homme d’Etat russe, né a s.r|M)iikhMV en 1840, mort à Saint-Pétersbourg en 1001. l’n.less.-ur do droit romain à Moscou, il devint curateur du Cercle académique de Moscou. Remarqué par l’empereur, il fut appelé en 1898 au ministère de l’instruction publique- Il organisa la section russe de l’instruction publique à l’Exposition de 1900 (Paris). Il fut assassiné lo 2 (15) mars 1901, à Saint-Pétersbourg, par un étudiant. "’BoGORODSK, ville do Russie (gouv. de Moscou), ch.-l. do district, sur la Kliazma, aflluent du Volga ; 3.000 hab. Inijiortanto iiiantifactiire do draps.

  • BOGOSLOVSK, ville de Russie

hab. Métallurgie du cuivre.

BODLEY — BOHÊME

fiToupo qui cnglolta peu à peu tous les adversaîres fîo lansiocratio ot do la grande pronrH-t.-. Aux ok-ftions de 1885, CCS derniers rt-ussirent à laire passer riuclMiics députés qui siépcrcnt à f ::iuclio. au Keichsratli. a rôii.- -ic l «pposiiton allemande. Kti iSKg, ils conquirent quatre noui, ’0uv. do Pcrm) ; 3.000

BOGOSLOVSKITE [goss-hvss) n. f. Silicate naturel do cuivre.

Bogutschütz, ville de Prusse (prov. do Silésie) ; G.(M)o hall. Métallurgie du fer et du zinc ; houille.

  • Bohême. — Histoire. La Bohême de 1848 à 1879.

Les Tchèques n’avaient rien gagné au mouvement de 1848, et ce no fut guère que vingt ans après que leur parti s’organisa. Lo gouvernement autrichien qui, en 1)<G7, avait conclu un accord avec la Hongrie, n’avait rien fait pour la Bohême. En 1868, les Tchèques rédigèrent une déclaration qui est devenue la hase de leurs revendications autonomistes. En 1871, ils touchèrent presque au but ; sous le ministère Tlohenwarh, l’empereur d’Autriche avait promis de se faire couronner roi de Bohème ; mais les protestations des Magyars, qui redoutaient d’èîre amoindris par une extension du dualisme, firent abandonner ce projet.

Do 1871 à 1874, sous le ministère du comte Auerspere, qui se rejeta dans la germanisation et le centralisme, les Tchèques adoptèrent une politique abstentionniste, ne voulant pas siéger au Reichsrath comme représentants de simples circonscriptions électorales. Après Palacky, mort en 1876, ce fut son gendre, le ]> Rieger, qui prit la direction du parti.

Le ministère Taaffe, qui prit lo pouvoir en 1879, se résigna à un compromis assurant à la Bohème une autonomie relative. Dès lors, le Dr Rieger et ses amis se départiront de leur politique et rentrèrent au Reichsrath de Vienne, pour bénéricier de ces premières concessions et chercher à en obtenir d’autres.

Vieux-Tchèques et Jeunes-Tchèques. L’évolution acconiplie par Rieger n’avait pas rencontré nue unanime approbation. D’un côté, les amis de Rieger, unis contre les tendances révolutionnaires aux grands propriétaires cléricaux et féodaux, représentaient, sous le nom de Vieuar-Tchèowes, les idées conservatrices ; ils soutenaient le cabinet Taairo et siégeaient à droite. Mais, d’autre part, des nationalistes irréconciliables, <|ul eurent pour chefs Gregr et Herold, formèrent, sous le nom de Jeunes-Tchèques, liû veaux sièges. Leur campagne contre les Vieux-Tchèques devint dès lors do plus eu plus aciive et efficace. Lo renouvellement du Landwg do Bohème, en 1889, fut une nouvelle victoire pour les Jeunes-Tchèques et uno défaite du parti du Dr Rieger. La majorité ’les électeurs imputait aux complaisances des Vieux-Tchèques vis-àvis du ministère Taalfo le retard mis par l’empereur d’Autriche, déjà roi de Hongrie, à se faire couronuer roi de Bohème et à autoriser l’usago du tchèque comme langue d’Etat. Le cabinet cisleithan continua à soutenir les Vieux-Tchèques, qui, pour faire échec aux Jeunes-Tchèques, tentèrent une entente avec Ies.AHemands. L’essai de compromis tchèque-allemand. A la suite de pourparlers engagés à la fin do 1889, à 1 instillation du comte Taaffe, entre Vieux-Tchèques et Allemands, des conférences officielles souvrireni à Vienne en 1890 ; leà Jeunes-Tchèques n’y furent pas invités. Lo compromis fut signé le 19 janvier. Le îO février, les Jeunes-Tchèques publièrent un manifeste de protestation, invitant les Vieux-Tchèques à démissionner, c’est-à-dire à faire trancher lo différend par le peuple. Des conférences complémentaires eurent lieu entre Allemands et Vieux-Tchèques, en avril 1900, mais l’entente parut plutôt s’affaiblir que s’affirmer. Quand lo débat fut porté au Landtag de Bohème, au mois do mai, il donna lieu à uno grande agitation et à de vives discussions, mais Jeunes et Vieux-Tchèques s’unirent contre les Allemands dans un vote sur une question de langues, et Ja Diète fut prorogée au 3 janvier 1891, en raison de la .session du Reichsralb qui allait s’ouvrir, sans que lo compromis fût voté. Quand elle se réunit de nouveau eu janvier 1891, les Tchèques accompagnèrent leurs voles de tant do restrictions que les Allemands ,y virent de leur part un complet revirement. Par représailles, ceux-ci s’abstinrent de prendre part à l’Exposition internationale de Pra-^’ac, en 1891.

L’œuvre patiente de Rieger se trouvait ainsi anéantie. Le parti des Vieux Tchèques subit une défaite complète aux élections au Reichsrath, en février-mars 1891. Rieor, ballotté au premier tour de scrutin, ne se représenta mémo pas au second.

Lo comte de Taaffe, ayant cherché alors une majorité dans la gaucho allemande, ne put trouver les termes dune entente avec les Jeunes-Tchè(jues pour faire aboutir le compromis. Lorsqu’on 1S92 ou reprit, à la Diète de Bohême, la suite de la discussion des projets formant la base du compromis, cette assemblée eu prononça, lo U mars, le rejet indéiini. Le gouvernement do Vienne voulut néanmoins réaliser, par voie d’ordonnance, les mesures prévues par cet acte, quoiijue non ratifié par la Diète locale, et il créa dans un district de la Bohême un tribunal purement allemand. Les Jeunes-Tchèques, contestant la légalité de cette mesure, demandèrent la mise en accusation du ministre de la justice, le comte Schœnborn, sans l’obtenir d’ailleurs.

La résistance des Jeunes-Tchèques. Le conflit des nationalités ne fit que s’envenimer. En août 1893, des désordres eurent lieu à Prague ot la ville fut déclarée en petit état de siège ; le droit do réunion et la liberté de la presse y furent suspendus. Le cabinet présidé par le prince Windischgrœiz qui, en novembre ls93. succéda au comte de Taaffe, fut un ministère de coalition contre le fédéralisme et notamment contre la Bohême. Ce fut désormais la guerre déclarée entre les Jeunes-Tchèques et l’empire ; il était regrettable pour la nation tchèque qu’elle eût repoussé les bases de la récôociliatioa que Rieger avait ménagées.

L’une des premières mesures du comte Badoni, dovenu président du conseil, fut, en octobre 1S9^, de lever le petit état de siègo établi à Prague ot d’accorder uno amnistie pour les délits politiques. Mais quelques semaines auparavant, le congrès des Jeunes-Tchèques avait décidé do continuer la résistance et renouvelé leur accord de 1S91, d’après lequel les bases dune ejiïtente, s’il en était proposé une, ne pourraient être discutées que }>ar le congrès du parti et non par ses députés ; on vouait éviter ainsi le retour do concessions semblables à celles jadis consenties par les Vieux-Tchèques cl qui avaient causé la ruino de leur parti.

En novembre 1895, les Jeunes-Tchèques emportèrent 90 sièges aux élections pour la Diète de Bohême. Ils réclamaient principalement l’usage ofiiciel des deux langues et combattaient la prétention du parti allemand d’obtenir une division administrative de la Bohême suivant la langue de la majorité.

Le comto Badeni publia, en avril 1S97, des ordonnances provisoires qui mettaient les deux langues sur un pied 10'