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PÈQUEGNOT — PRESEANCE

de 18S9. il fut prùsidem «le 1 Ktat de MiDas-Gcracs, puis gouverneur <lc la Bauquo do la république. îSéualour on isyl, vice-pri^sidcnt do la Uepubliquo CD même tcn :ps quo Rodriguoz Alvùs è(ait élu

président, ri ipso facto, pré-

sident du Sénat, il lut désigné,

en mars iyi’6, comme prési-

dent do la Képubliquo par le

suÂfrago universel dos vingt

Etats, pour succéder, le 15 no-

vembre, à Kodriguez Alvés. Il

appariionl au parti modéré.

PèQUÈGNOT (Auguste),

graveur ot peintre français,

né a Versailles eu 1819, morl

en 1878. Klévo de Ciceri pure,

il a exposé aux Salons, dès 1849,

des peintures : liaraque à Itunen

(1849) ; Ferme aux environs de

Pari» ^1843) ; Four à brii/ufs à

Montfnucon (1849) ; Vieux mou-

Un près Punt-A%-mée[0^t3ibQ)

Fabrique en ruines près des car-

rières de la Villette (1S50) ; Vue ’ Pcnna de la Bièvre à Paris (1868) ; —

des aquarelles : Marine [u :>’é) Coup de vent sur les bords de l’Oise (1874) ; IfS Bords de la Bièvre à la Glacière (1879) ; un Coin de Porl-en-Bessin (1879) ; — des eaux-fortes : Vue de la Bièvre à Paris (1859) ; Palais romain, daprès Ribenia

il863) ; Vase, d’après Meissonier (1866) ; C’aHmîe», d’après jO Parmesan (1866) ; Pestes du palais de Saint-Louis : les Cuisines (1879). U a publié des recueils gravés intéressants : Ornements, vases et décorations ; Vieilles décorations depuis la Benaissatice jusqu’à Louis AT/ ; Mobilier du XVI» au xvii* siècle ; Figures de femmes, amours et sujets d’après Boucher, Eisen, Parizeau, etc. ; Vues de l’ancien Paris. On lui doit encore : l’Indispensable ou Nouveau conducteur des étrangers dans Paris (1841) : Anatomie ou description des formes de /Viomme (1846) ; Géométrie des arts (1853’ ; Leçons de perspective (1873).

  • PERMISSION n. f. — Kncycl. Milit. Le régime des

permissions a été tixé par la loi de deux ans de telle manière ((ue les militaires accomplissant la durée légale du service ne puissent, en dehors des jours fériés et des dimanches, obloiiir plus de trente jours de permission. Ne sont pas comprises dans le calcul de ces trente jours les permissions accordées à titre de convalescence aux hommes sortant do l’hôpital ou de l’intirmerie. Mais la

firolongation de ces permissions entre au contraire en igue de compte. Les permissions accordées pour les travaux agricoles sont également comprises dans les trente jours légaux ; elles ue doivent pas dépasser quinze iours par an. Les cas exceptionnels pouvant motiver l’octroi d’uno permission : décès ou mariage d un ascendant direct, d’un frère ou d’une sœur, etc.. sont laissés à l’appréciation des chefs de corps. U est tenu compte des permissions accordées aux militaires au moyen d’un feuillet spécial introduit à cet etTet dans le livret matricule. Cette limitation du nombre de jours de permission à accorder n’est pas applicable aux engagés volontaires ni rengagés à partir do leur troisième année de service.

PETK0V(J.), homme d’Etat bulgare, né en lS.ï6. Il prit part de très bonne iieure aux mouvements nationalistes bulgares, s’cn^jagoa au moment de la guerre gréco-iurquc, et fut atteint ae trois balles à l’assaut du détilo de Chipka. On dut lui amputer le bras gauche. Entré ensuiie dans la vie politique, il a siégé sans interruption à la Chambre des députés depuis 1880, et il s’y est fait une réputation incontestée d’orateur et d’homme d’atfaires. Il occupa dans le ministère Stamboulov le poste de ministre des travaux publics, et eut à diriger, en cette qualité, les grands travaux d’assainissement et de voirie exécutés à SoÛa. Après la chute du ministère Stamboulov, il ât partie comme député ot comme journaliste de ro[)position constitutionnelle, sans cesser do jouir pourtant de la faveur personnelle du prince Ferdinand. Il fut président de la Chambre dos députés en 1899 et devint, en 1903, ministre de l’intérieur. Il n’a pas quitté ce poste jusqu’en 1906. Dans le cabinet Poirov, notamment, il a négocié une série d’accords commerciaux ou postaux avec la Serbie et la Roumanie, et il s’est olforcé de maintenir la paix, au travers de grandes difficultés, avec l’empire turc. Au mois de novembre 1906, Petrov ayant abandonné le pouvoir, il fut chargé de reconstituer ce ministère, et il fit appel pour cela à do nouveaux éléments stamboulovistes.

PHLÉBORRAGIQUE adj. Qui tient à la pliléborragie (v. au (. VI ,

♦photographie n. f. — Encycl. Photographie de la parole. Deux savants do Budapest, Pollak ot Virag, imaginèrent, en 1899, un télégraphe électrique augmentant do notable façon la vitesse de transmission dune dépêche. Le principe do cotto invoniion peut se résumer do la façon suivante : on émet dans l’appareil transmetteur dos courants positifs ou négaiKs, selon les signaux à télégraphier, et ces émissions successives actionnent la plaque vibrante d’un récepteur téléphonique. Les vibrations de la plaque vont se poindre sur un rouleau enregistreur photographique ot 11 n’y aura plus qu’à les uéchilfror. Toutefois les électriciens lionirrois durent perfectionner leur système qui, dans sa forme actuelle (1906 permet d’expédier 40.000 mots à l’houro alors qu’il eût fallu 30 heures H un télégraphiste cxpérimoniô pour effectuer la même besogne avec un un appareil Hughes ou 10 heures avec celui de Baudot.

Au poste transmetteur du télégraphe Pollak et Virag, se trouve un cylindre relié à la ligne. Ce cylindre entraSne ’^ûns son ii.oiiv.Miïont rotatif une bande do papier étroite proalableiii.Mt trouée do perforations inégales ropréseni. iu A Iransmoitro. Deux longs balais ap-’ i’iride perforée ot établissent le contact, iiosition et la dimension des trous, - positifs ou négatifs do durée plus poste enregistreur, les émissions

t i une plaque téIéphoni(|ue qui

-^, pour augmenter l’amplitude des Morniéro, on v a adapté un miroir, que les . ..ur.iurs envoyés par le transmetteur font dévier ùoruonialennntctvonicalomont. Le tracé lumineux vient improssionii.’r un papier sensible photographique enroulé sur un cylindre. Afln do faciliter les opérations du dévo-

tant les

puiout sur

en sorte

•■irculoiit

ou moins

transmisi

entre en -.

oscillatiui.

loppemont , le papier impressionné passe en se déroulant dans un premier bain révélateur, )iuis dans un second bain do fixage. Le traitement [diotographique n’exige que trois minutes et on peut ensuite lire la dépêche.

Kn modifiant légèrement le dispositif des éleetriciens hongrois, le D’ Marage parvint à photographier la parole idée, lyuti). Il supprima la bande de papier intermédiaire entre le réci’ptour et le transmetteur et, la remplaçant par un microphone, il put noter les vibrations de la voix correspondantes à chaque son musical. Lô microphone enregistre, sous forme de lignes sinueuses, les vibrations qui so transmettent par le fil au miroir enregistreur l’t viennent se peindre sur le papier sensible. Cet luslrumont permet de contrôler la justesse des notes émises par un chanteur et trouvera sans doute son application dans renseignement du chaut.

Pic ou PiTSCH (Joseph Ladislav), publicisle etarchéologue tchèiiue, né en 18i7. Professeur dans un gymnase de Prague, puis à 1 Université tchèque, il a publié en tchèque, en russe et en allemand, un certain nombre de travaux relatifs aux tiuestions slaves et particulièrement aux antiquités de la liobéme. Le plus consi’iérable est intitulé la Bohême préhistorique, dont la première partie a paru en 1899. Il a entrepris en Bohème des fouilles qui ont amené d’importantes découvertes.

PIPE-UNE [pa-ip’-la-in’ — m. angl., de pipe, tuyau, et Une, ligne) n. m. Nom donné aux Etats-Unis aux ’tuyaux et canaux souterraiiis par les(|uels passent les pétroles au sortir des puits pour se rendre jusqu’aux réservoirs des entrepôts ou des usines de raffinage ; Le réseau de pipelines des Etats-Unis dépasse 15.000 kilomètres.

  • PLEIN n. m. — Mar. Battre son plein, Se dit de la marée

qui, montée à sa plus grande hauteur, demeure un instant stationnairo avant de commencer à baisser, il Fig. et faut. Se dit d’une réunion mondaine, au moment où elle présente le plus d’éclat, d’animation : Arriver au moment où

la fête BAT SON PLEIN.

PODBICLSKI (Victor de), homme d’Etat prussien, né à Frauclort-sur-lOder en 1844. Fils du général Théophile de Podbielski, qui se distingua pendant la campagne franco-allemande (1870-1871), il fut d’abord destiné à la carrière miUtaire, et envoyé à l’Ecole des cadets, d’où il sortit comme lieutenant de cavalerie. Il passa ensuite par l’académie de guerre, servit en 1866 à létat-major de la 6» division, et, en 1870- !871. comme officier d’ordonnance du général commandant le 10’ corps. Il poursuivit ensuite sa carrière miUtaire, fut nommé colonel en 1888, général de brigade de cavalerie en lS9o. L’année suivante, il quittait l’armée dans le grade de général major, pour exploiter ses vastes domaines do Delmin. Nommé député au Keichslag en 1893, il siégea dans les rangs du parti conservateur, où il s’acquit une certaine influence par sa parole hautaine et cassante. Au mois de juin 1897, il fut appelé par l’empereur à prendre la succession difficile de Stephan comme secrétaire d’Etat des postes de l’empire, et il fit valoir dans ce poste de sérieuses qualités d’administrateur. En 1901, il échangea ce poste contre le ministère prussien de l’agriculture et des domaines. Il se montra prooccupé de donner aux agraricus toutes les satisfactions que permettait la politioue mondiale de l’empereur Guillaume II. Il se trouva d ailleurs assez souvent en conflit avec le chancelier de Bulow, représentant les intérêts de l’empire, et ce conflit prit une forme aiguë en 1906, lorsque Podbielski fut convaincu d’avoir, malgré sa situation officielle, participé à des affaires d’industrie et de banque. Devant le scandale qui en résulta, le chancelier demanda la retraite du ministre de l’agriculture prussien ; mais celle-ci n’eut lieu (ju’à la fin de 1906, et fut officiellement motivée par des raisons de santé.

    • POLAIRE adj. — Encycl. Explorations polaires. Au

mois de septembre 1906 s’est réuni à Bruxelles, au palais des académies, un important congrès international pour l’étude des régions polaires. Il a eu pour principal objet la constitution d’une association internationale pour l’étude des régions polaires, destinée à établir entre les différents explorateurs dos relations scientifiques étroites, il’assurer la coordination des observations et des méthodes de recherche usitées, en laissant à l’initiative individuelle l’organisation et la direction des expéditions. Les pays dont les nationaux ont dirigé ou participé à des expéditions polaires auront le droit d’être représentés dans la commission. Celle-ci sera appelée à se réunir chaque année dans la capitale de l’Etat auquel appartiendra le président, élu et non rééligible. Le congrès était présidé par Beernaort ; les plus connus parmi les explorateurs d’Europe et d’Amérique en faisaient partie, notamment NordeuskjOld, Charcot, Arctovski, Van Drygalski, etc.

  • PÔLE n. ni. — Pôle Xord. Dans les premiers mois de

l’année 1906, l’explorateur américain Peary est parvenu ù s’élever jusque par 87"ô’ do latitude soptëntriouale, soit à environ 51 kilomètres plus au nord qu’aucun do ses prédécesseurs ; il est donc arrivé à 324 kilomètres du pôle lui-même.

Ponette fLx), comédie en quatre actes de Louis Artus et Paul Fiichs (Aihénéo. 29 nov. 1906). — La Ponette, c’est Blanche, la fille délurée, mais douce, bonne et encore honnête, du bookmaker Carpezat, boau-frèro do la rigide provinciale M""^ Martin. Cette dernière a un fils, Pierre, officier d’artillerie. Pierre, en congé chez sa mère, devient amoureux do sa cousine Blanche, qui prenait (|uelques vacances auprès de la tante Martin. Une brouille étant survenue entre celle-ci et Carpezat, Blanche repart pour Paris, Pierre court après elle malgré les supplications de M™* Martin, donne sa dénïission. joue aux courses avec une martingale • infaillible ■■ et perd tout son argent. M"" Martin accourt, cf. afin de .sauver son fils, demande pour lui la main de Blanriio. Carpezat refuse, car un très riche propriétaire veut aussi épouser la Ponette. Pierre fait un dernier etfort et joue une grosso somme sur un favori. Le favori est battu. En réalité, lo vainqueur n’est pas lo cheval sans valeur que l’on a cru voir courir, mais un animal de premier ordre par lequel Carpezat l’a frauduleusement remplacé. Ruiné, Pierre pense au suicide. Blanche l’en détourne en se donnant à lui. Et lorsque Carpezat furieux fait de la morale A sa fille, celle-ci lui riposte en montrant qu’elle est au courant de son escroquerie. Carpezat. touché tardivement de remords, ou peut-être craignant la police correctionnelle, promet do rem-

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bourser les parieurs ; Pierre épouse Blanche et voilà tout lo monde heureux.

Cette pièce, qui vaut surtout eomme étude pittoresque du monde des courses, a le double mérite, étanubien faite» d’amuser et d’émouvoir tour à tour.

Préférée (La), comédie en trois actes, de Lucien Descaves (Odéon, 25 oct. 1906). — M. Cliarlier. haut fon<-tionnaire de cinquante-deux ans, vit parfaitement heureux entre sa femme Thérèse, bonne, dévouée, un peu mélancolique, et ses deux filles, Isabelle et Cécile. Isabelle» vingt ans, est fiancée. La cadette eut une première enfance si maladive, causa de si vives inquiétudes à ses parents, qu’on l’a surnommée Souci ; mais c’est aujourd’hui une grande fillette de quinze ans, à la fois espiègle ot pleine de cœur, adorant son père, surtout adorée de lui. Et soudain, le bonheur de ces braves gens s’effondre sous le coup d’une révélation scandaleuse. Une dame Girod vient apporter à Cliarlier deux lettres qui établissent do façon irréfutable que seize années auparavant la pauvre Thérèse eut une heure de vertige, commit une faute, qu© Souci en fut le résultat, et que par conséquent elle n’est pas la fille de Charlier. Le malheureux, dans un premier accès do colère, accable sa femme de reproches, puis, désespéré, quitte le domicile conjugal. Us divorceront. En attendant, sous prétexte de voyage, de villégiature,. ils vivent séparés, Isabelle avec son père, Souci avec Mme Charlier. Et tous sont tristes profondément. Thérèse souffre du mal qu’elle cause à tous les siens ; Isabelle, qu’un hasard a instruite des événements et qui est un pea personnelle, pense surtout que son mariage va manquer ; Souci, à laquelle on fait accroire qu’une question d’intérêt cause la mésintelligence de ses parents, se désole de no plus voir son père ; et Charlier, lui, constate ^vec désespoir qu’il ne pourra jamais se passer de Souci, sa préférée. Après tout, n’est-on le pèro que de ceux que l’on a vraiment engendrés ?., (^uand on a veillé, pleuré près d’un berceau, quand on a élevé un enfant, quand on l’a formé à son image, tout cela ne crée-t-il pas une autre paternité, aussi douce, aussi forte que l’autre ?.. « Peutêtre que la famille, au fond, n’est qu’une habitude. " Eclairé par les conseils du bon avoué Monestier, ému par les confidences de Santonnet, rcscollent parrain de Souci, qui a essayé du divorce, et n’y a point trouvé le bonheur, succombant surtout aux assauts tle tendresse que lui livre sa préférée, Charlier finit par accorder le pardon à Thérèse. Ces époux qui ont près d’un siècle à eux deux ne se sépareront pas.

La comédie sentimentale de Lucien Descaves présente quelques défauts à la fois dans le fond et dans la forme. De plus, le style manque parfois de simplicité. Maïs, aprèsces réserves,*il convient d’ajouter que lorsque l’auteur fait vivre au spectateur les angoisses du délicat problème par lui posé, il est ému, il émeut, il a de délicieuses trouvailles do mots vrais, et réunit ainsi un très remarquable ensemble de belles qualités dramatiques.

  • PRÉSÉANCE n. f. — Enctcl. Nous reproduisons ici,

pour compléter les indications données au Xouveau Larousse, et comme exemple d’une application très complète du protocole des préséances entre les autorités, le programme de la réception des corps constitués par le chef de l’Etat, le i" janvier 1907. Sauf les différences qui peuvent provenir de la présence à Paris de telles ou telles unités militaires, ce programme, inséré au Journal officiel, est à peu près immuable, l’ordre et l heure même des réceptions étant réglés par les décrets ou par une longue tradition :

A l’occasion de la nouvelle année, le président de la République recevra, mardi 1*^ janvier, dans la matinée,, à l’Elysée, MM. les sénateurs et MNL les députés.

Le même jour, dans l’après-midi, il recevra lesdéputations des corps de l’Etat, des administrations publiques et de l’armée.

A dix heures et quart. Le président de la Républifjue, ayant auprès de lui les ministres, les sous-SCT :rétaires d’Etat, le secrétaire général de la présidence, les officiers attachés à sa personne et le chef de son secrétariat particulier, recevra : le président du Sénat, les membres du bureau du Sénat et MM. les sénateurs.

A dix heures et demie. Le président de la Chambre des députés, les membres du bureau do la Chambre et MM. les députés.

.4, onze heures. Le président do la République, accompagné des ministres, des sous-secrétaires d’Etat, du secrétaire général de la Présidence, des officiers attachés à sa personne et du chef de son secrétariat particulier, se rendra au palais du Luxembourg, chez le président du Sénat.

A onze heures et demie. .u palais do la Chambre des députés, chez le président de la Chambre.

A deux heures. Lo président ayant auprès do lui les ministres, les sous-secrétaires d’EÎat, le grand chancelier de la Légion d’honneur, le général gouverneur militaire de Paris, le secrétaire général de la présidence, les officiers attachés à sa personne et le chef de son secrétariat particulier, recevra : le corps diplomatique ; les ambassadeurs et ministres plénipotentiaires français présents à Paris et ne remplissant point do fonctions leur assignant un autre rang dans les présentations officielles seront reçus avec le corps diplomatique étraiiger.

À deux heures et tiemie, La députation du conseQ d’Etat ;

La députation des grands-croix ot grands officiers de l’ordre de la Légion d’honneur et la députation du conseil de l’ordre ;

La députation de la Cour de cassation ;

La députation de la Cour des comptes :

La députation du conseil supérieur de l’instruction publi (|UO ;

Les députations de l’Institut ;

La députation do la cour d’appel ;

Le gouverneur et les sous-gouverneurs de la Banque do France ;

Le gouverneur et les sous-gouverneurs du Crédit foncier ;

La députation des secrétaires généraux, directeurs généraux, directeurs, sous-directeurs, chefs de division et administrateurs des ministères ot de la Légion d’honneur ;

Les délégués du conseil supérieur des colonies ;

Le préfet de la Seine ot le secrétaire général do la préfecture ;