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IIUTÏON — ION

iiiUi^pt’ndautes on malioros scieiuififiues, litli*pairos ot artisti’jucs ", coiUiiiuait r^ollornent, avor j-lus d’ampii’ur et de ni6lliodc, la n-vm* - la SociéKÎ nouvcllo -, fondée OD 1S8I à BruxelL ;», j-ar Fornaiid Hroucz. Kilo fia la preniiC-ro à publier en France des t^crits do Gorki, d’Andreieff. de Kropoïkine.

Une seconde séri« de 1* - Ilumamtu nouvelle ■• a commença A paraître eu IfOO à Gand, avec Ilcyman comme propriôuiire oi dirocieur, et un comittJ de rédaction dont llamun et plusieurs collaborateurs do raucioouo revue fout partie.

HUTTON .Richard Holtl, publicisto et théologien anglais, né i Lcods en I8-.'f>. mort à Twickenham eu 1897. Il dirigea pendant plus de trente aus. depuis 18G1, le ■ Speclator ■ et act|uii la réputation d’un remarquablo journaliste. II a publié, entre autres ouvrages : dos Essais théoloiiiijues et litt-raires {1871), où il expose les raisons qui l’ont i^ait passer do l’unilarisme à l’Eglise anglicane, et des itlxuies parlementaires, où l’on trouve un magistral norlraii de lord Urougham ; une Vie de Scott {iSlS}, une Vie (te Xi’umau {18yi).

HYVENODONTIDÉS n. m. pi. Paléont. Famille de mammifères carnassiers, renfermant les genres hyxnodon, thereutherium, apterodou, pscudopterodon, pterodoii, etc.

— L’n HY.ENOnONTIllK.

— Encycl. Les animaux do cette familloont tous vécu à l’époque ternaire sur ruémispliêre nord. Parleur crâne, leur dentition surtout, ils se rapprochent beaucoup des marsupiaux, en mémo temps qu’ils rappellent les hyènes par la structure carnassière de leurs molaires. Aussi les a-t-on souvent rauj^és parmi les marsupiaux.

HYLINE n. f. Genre d’amaryllidacées-narcissées, comprenant de petites herbes du Brésil, à tieurs blanches, dont les pièces linéaires sont très allongées et la couronne réduite.

BYOTHERIUM ité-ri-om’) n. m. Genre de mammifères artiodactyles pachydermes, de la famille des suidés, comptant cinq espèces, fossiles dans le tertiaire de l’Europe et de l’Asie.

— Enxycl. Le genre hyotherium est le type d’une sousfamillo dite des /ii/ottiériinés, qui comprend aussi les paléochères, cébochères, chéropotames et autres formes plus ou moins voisines des porcins actuels.

HYPERTENSION {tan — du gr. hnper, au-dessus, et de /e»siofi) d. f. Augmentation de la teosion sanguine normale.

I

ICARD (Honoré), sculpteur français, né à Tourtouse (Ariôge) on 1843. Il reçut les leçons de Dumont et d’Aimé Millet, et débuta au Salon de 1875. On voit, de lui, au musée Galliéra : Protection et avenir, marbre ; l’Araignée, marbre (musée de Quimper) ; David devant Saiil (musée de Pauj ; Gilliatt vainqueur de la pieuvre (musée de Cahors) ; Saint Jérôme (musée de Foix) ; les Droits de l’homme (cimetière de Saint-Mihiel). sur la tombe du philanthrope Dufiupsnoy. — M"" Icard (Francine Dccbot), née à Pont-dc-Vaux en 1845, élève de son mari, a exposé sous son nom do jeune fille en 1891 une statue en marbre, Bûcheron, qui lui valut une récompense, et en 1894, Martyr, plâtre, honoré d’une médaille. M"»" Icard, qui collabore aux travaux de son mari, a pris part à I Exposition de 1900 avec les Vierges folles, bas-rcliei signé des doux artistes.

Ikeno (Seiitiro), botaniste japonais, né à Tokio en 1867. Docteur es sciences, professeur de botanique à l’université de Tokio depuis 1891. Ce savant a été rendu justement célèbre par ses Recherches sur les spennatozoïde » de cycas (1896). On lui doit aussi des Mémoires sur la formation des spores dans les taphrina, sur la spcrmatogénèse de marchanfia polymorpha, et un traité en japonais sur la philogénio des plantes.

^IMMANENCE n. f. — Philos. relig. Méthode apologétique de l’immanence. Méthode qui consiste à établir la vérité religieuse par les aspirations, les exigences et les énergies propres à l’âme humaine.

— Encycl. A la fin du xix’ siècle ot au commencement du XX’, dos philosophes ot des écrivains catholiques ont

Créconisé une méthode nouvelle dans l’enseignement et i défense de la religion. Un professeur do philosophie do l’Université, Maurice Blondel, inaugura le mouvement dans son livre sur V Action (1893). Il précisa ses idées dans sa Lettre sur les exigences de la pensée contemporaine en matière d’apologétiuue (1896). La doctrine fut défendue ensuite par l’abbé Denis, dans les Annales de philosophie chrétienne, ainsi que par Kd. Le Roy dans son article (Ju’est-ce qu’un dogme ? et lo P. Laberthonnièro dans fies Essais de philosophie religieuse (1903) et son livre le Hifalisme chrétien et l’Idéalisme grec (1004).

La méthode apologétique actuellement employée est la méthode historique. Elle consiste, pour les apologistes, & établir d’abord lo fait divin do la révélation et à proposer ensuite & l’esprit les vérités révélées, prouvées ainsi, non en elles-mêmes, mais indirectement, par lo caractère divin, et dès lors infaillible, do l’autorité qui les enseigne. C’est une doctrine que la démonstration verso en nous, pour ainsi dire, du dehors. La nouvelle méthode veut que l’on parte non d’un fait extérieur, mais do l’état mémo do l’âmo, de ses aspirations, ii> ses besoins, et que l’on s’etTorro do montrer comment les dogmes sont appelés, ou postulés, par cet état, et s’y ajustent do tello roaniôro (|uo. si elle sait bien voir en elle-même, l’âme peut les y découvrir d’avance, dans ce qu’elle est, co qu’elle doîl être, ou du moins qu’aussitôt qu’on lui propose ces doctrines ello y outre spontanément, s en pénètre ^, se les assimile par sa propre énergie et les fait siennes. Si tous les partisans de la théorie admettent au moins ces principes, plusieurs les dépassent dans l’ensemble de leurs idées, et il n’en est guère qui n’aillent plus loin, çà et là, dans quelques assertions.

Un point commun ù tous, c’est qu’ils exposent et défendent leur tlortrino dans le dessein do se conformer à A^f^ fontomporaine. Pour eux. en ctTel. le principe général de limmanonce est une conquête définitive de la philosophie moderne, t Qui refuse do l’admettre, écrit hardimeot Lo Roy, no compte plus désormais au nombro

des philosophes ; qui ne parvient pas k l’entendre marque ainsi qu’il n’a point lo sons philosophique. Et voici, <Iii-il, en quoi consiste co principe. La réalité n’est pas* laite de pièces distinctes juxtaposées ; tout est intérieur à tout ; dans le moindre détail dv la nature ou de la science, l’analyse retrouve toute la science et toute la nature ; chacun de nos états et de nos actes enveloppe notre âme entière et la totalité de ses puissances... Aucune vérité n’entre jamais en nous que postulée par ce qui la précède à litre de complément plus ou moins nécessaire, comme un aliment qui, pour devenir nourriture effective, suppose chez celui qui le reçoit dos dispositions et des préjiarations préalables, à savoir, l’appel do la faim et 1 aptitude à digérer. »

On applique co principe aux vérités surnaturelles, et les plus hardis vont même jusqu’à voir dans tout dogme, jirouvo par la méthode indirecte et extrinsèque, une limite aux droits de la pensée, une entrave et uno restriction imposées du dehors à la liberté do la recherche ; toutes choses contraires, d’après eux, à la vie mémo de l’esprit, i son besoin d’autonomie, qui exige qu’il conquière la vérité par son énergie propre, ses forces intérieures, immanentes.

» Rien ne peut entrer dans l’homme, dit Blondel, qui ne corresponde enquekjuo façon à un besoin d’expansion... il n’y a pour lui vérité qui compte ni précepte admissible sans être de quelque manière autonome et autochtone. •> Pour Blondel, *( le progrès de notre volonté nous contraint à l’aveu de notre insuffisance, nous conduit au besoin senti d’un surcroît (qui est lo surnaturel), nous donne l’aptitude, non â le produire et à le définir, mais à le reconnaître et à le rerevoir >■.

Le p. Labcrthouuière, e.vpliquant et développant cette pensée, ajoute que tout homme est appelé en fait à la vie surnaturelle, qui est l’union intime avec Dieu ot la participation à sa vie ; il s’ensuit, dit-il, que Dieu agit par sa grâce sur tous les cœurs : ainsi l’action de l’homme est imprégnée de l’action de Dieu, qui l’informe, et, dès lors, eu suivant l’expansion et le développement de l’action humaine, c’est-à-dire en regardant en soi, on doit voir apparaître et s’épanouir ce que notre action recèle en son fond, par conséquent. Dieu et le surnaturel.

Seulement cette découverte, ou plutôt cette sorte d’ascension intérieure vers la partie supérieure de notre être, jusqu’à l’infini qui y réside, devient d’autant plus facile et plus efficace que notre conduite est meilleure : l’action joue un rôle considérable ici, et l’on peut dire que la vérité morale et religieuse est une fonction de la vie : vivez le bien, vivez Dieu, ce sera le moyen de connaître le bien et Dieu ; cette connaissance grandira même à mesure que vous vous élèverez davantage dans l’ordro moral.

Telle est la théorie.

Bien qu’elle soit fuyante, souvent vaporeuse et assez difficilement saisissable, pour que ses défenseurs puissent reprocher presque toujours à leurs adversaires de l’entendre inexactement, beaucoup reconnaissent qu’elle n’est point sans noblesse ; il y a, déclarent-ils, chez certains de ses partisans des pagos mystiques d’une véritable élévation, ot c’est un bien, sauf l’excès, d’avoir insi.sté plus que d’autres, après Pascal et conformément à l’Evangile, sur l’influence de la volonté et de la conduite dans la conquête de la vérité.

Mais l’ensemble de la doctrine n’en mérite pas moins, à leurs yeux, un certain nombre de reproches. C’est d’abord, selon eux, s’imposer une sujétion imprudente que de se mettre volontairement à la remorque dune philosophie à la mode, la mode étant sujette à passer en philosophie comme en tout le reste.

De plus, ils soutiennent que ce que la doctrine a de bon est ancien et que ce qu’elle a de nouveau est mauvais. Ainsi, disent-ils, l’influence des dispositions morales dans la connaissance de la vérité religieuse est connue et enseignée depuis longtemps ; ce qui est récent, c’est de leur attribuer la part principale, presque tout, dans l’acte de foi, en oubliant que la toi est eu elle-même une adhésion do l’esprit. On n ignorait pas non plus qu’une assertion doit être perçue comme vraie par l’âme, pour que l’adhésion qu’on y donne soit un acte humain ; ce qui est nouveau et ine.vact, c’est do prétendre que l’âme ne peut se rendre compte de la vérité d’une assertion autrement qu’en la percevant directement et dans son fond, et jamais en se réclamant d’un témoin autorisé qui la garantisse, exigence injuste et dantrereuse, qui supprimerait la valeur du témoignage, même tlans les choses naturelles, et rendrait inipossiole la foi aux mystères. C’est enfin, ajoutet-on, une vieille doctrine qu’il existe en nous certaines tendances confuses, des besoins intellectuels et moraux, qui appellent, en guelgue manière, la vérité chrétienne et que cotte vérité satisfa’it ; c’est ce que TertuUien nommait déjà le témoignage d’une âme naturellement chrétienne ; ce qui est nouveau, mais ce qui est, en même temps, un simple rêve, c’est de croire qu’on est capable do percevoir Dieu et les vérités surnaturelles en regardant au fontl do soi, en suivant le développement de ses propres actions dans lesquelles Dieu se cacherait et pourrait être aperçu.

Cette importance du sujet pensant, qui semble contenir lui-même son objet, a fait accuser les théoriciens de l’apologétique do l’immanence, bien qu’ils s’en défendent avec vigueur, do s’inspirer d’un principe kantien et do se mettre, malgré qu ils en aient, sur la route du subjociivisme, du panthéisme et de toutes les erreurs où ces principes peuvent conduire.

L’Eglise a toujours enseigné la valeur métaphysique do la raison et la transoendanco du Créateur à 1 égard do la créature : il la domine sans s’y confondre. Aussi la congrégation do l’Index a-l-elle condamné, en 1906. les doux ouvrages du P, Laberthonnièro que nous avons cités )dus haut.

INLASSABLE (do i», et /a£s< ?r) adj. Qui no se lasso pas, infatigable : Vne patience l’SL.KSSkBLE.

Institut agricole international de Rome. —

L’idée première de l’Institut agricole international qui vient d’être fondé à Rome est d’origine américaine. David Lubin, riche marchand du Colorado, -associé principal de la « Wojustock Lubin Company », avait été frappé de ce fait — surtout visible aux Etats-Unis — que les cultivateurs, on restant isolés, restent faibles et sans défense devant les agioteurs et les spéculateurs dos villes. De cotte idée à celle d’une vaste organisation de défense ot do protection des intérêts agricoles il n’y avait qu’un pas :

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notre négociant était trop do sa race, d’un esprit à la fois trop positif, trop ardent et trop peu spéculatif pour ne pas le franchir. Or. comme en un tel et si grandiose projet, il fallait, pour réunir un patronage hautement autorisé, un promoteur exceptionnel, Lubin. avec cet instinct divinatoire qui tient lieu, chez beaucoup d’inventeurs, d expérience et do raison, avait compris que Victor-Emmanuel serait le collaborateur dont il avait besoin. Il ne s’était pas trompé. Quelques semaines tout au plus après l’arrivée à Rome du voyageur américain, cesi-à-dire vers octobre-novembre r.>04, l’idée et son prophète avaient vaincu : le concours du roi leur était acquis. L’idée de Lubin, encore assez vague, fut presque aussitôt soumise à létude d’un spécialiste d’économie politique, Matfco Pantaleoni. Il en résulta un rapport extrêmement favorable, de nombreux colloques entre Victor-Enmianucl et ses ministres , ot linalement une Irttre adressée jiar le roi à Gioliiti et dans laquelle, selon l’heureuse expression du professeur et historien Guglielmo Ferrero, on a cherché à fondre, en un tout d’exécution immédiatement possible, la partie technique et la partie idéale du projet.

Cette lettre précisait la tâche que pouvait accomplir un institut international d’agriculture et démontrait brièvement l’utiUté manifeste d’une telle institution. Kn donnant â la classe agricole l’organisation centrale qui lui a manqué jusqu’alors, il n’était pas impossible de lutter efficacement, par une entente internationale, contre les maladies contagieuses du bétail, les maladies des plantes, et les ravages des insectes et des animaux nuisibles ; il n’était pas impossible non plus, en répartissant les risques et les assurances qui leur sont relatives sur de bien plus grandes surfaces, de diminuer, jusqu’à rendre presque infime le préjudice causé à la culture par la ^rêle, les inondations et les sinistres de toute nature ; dune manière générale en élargissant les bases de la mutualité et de la coopération agricole on en développerait d’autant mieux l’cnct utile ; on pourrait trouver encore les moyens les plus propres à prévenir l’ad ultération des matières alimentaires et ses déplorables effets ; il était également possible, d’autre part, do recueillir sur tous les points du globe les prix du marché suivant les lieux, la quantité et la qualité des récoltes, de telle sorte que les cultivateurs mieux renseignés pussent mieux régler leur production, et mieux se défendre aussi contre les trusts et les syndicats d’accaparement ; de même on pouvait recueillir et centraliser tous les renseignements d’ordre météorologique ; il était possible enfin en guidant les grands courants d’émigration, en appelant la main-d’œuvre où elle est vraiment nécessaire, d’éviter les surprises, les représailles brutales, les violences et les conflits.

Ce programme a paru pratique et réalisable aux délégués des principaux gouvernements (trente-huit Etats étaient représentés), qui, sur l’initiative de Iltalie, se réunirent à Rome, en un solennel congrès, au mois de mai de 1905, sous la présidence de Tittoni, ministre des affaires étrangères. La création de l’institut y fut décidée, et la définition qui en fut donnée répond point pour point aux vœux de Victor- Emmanuel. Le congrès décida en outre que l’institut serait permanent, qu’il aurait son siège à Rome, qu’il serait administré par un comité international, et qu’au sein de ce comité le nombre de voix dont les Etats disposeraient serait, pour chacun d’eux, proportionné à l’importance de son concours financier. A l’issue du congrès, le roi témoigna de son désir d’une contribution toute personnelle, et ce désir se traduisit en fait par une libéralité magnifique : la donation des produits en argent de deux domaines de la couronne, lesquels, totalisés, représentent un revenu annuel d’environ 300.000 francs.

Institut de chimie appliquée, école spéciale établie à la faculté des sciences oe Paris en 1896 et ayant pour but l’enseignement de la chimie ajtpliquée. Cet enseignement se fait en trois années, pendant lesquelles les élèves sont assujettis à suivre certains cours et conférences de la faculté, en même temps qu’ils sont soumis à trente heures de présence par semaine au laboratoire. A la fin de chaque année, il est délivré une médaille d’argent à l’élève qui s’est classé premier pour les travaux de laboratoire et une médaille de bronze à celui qui s’est classé second, chacun des autres élèves pouvant recevori un certificat, s’il en est jugé digue ; à la fin de la troisième année, les meilleurs élèves, possédant les trois certificats annuels, reçoivent un diplôme de chimiste. Les candidats à llnstitut de chimie sont soumis à un concours d’entrée, auquel ils ne peuvent se présenter s’ils ne sont pas âgés d’au moins dix-huit ans dans le cours de l’année d(> leur inscription. Le maximum des élèves admis chaquo année est de quarante.

  • ION n. m. — Phys. Théorie des ions. Conception récemment

imaginée par les Hollandais II.-A. Lorentz, Yan t’Hoff, P. Zeeman, le Suédois Svanle Arrhenius. et que de multiples recherches physiques ou chimiques sont venues développer et justifier.

— E>CYcL. Selon cette théorie, les ions constituent une espèce particulière d’atomes ou de molécules passagèromeni cliargés d’énergie électrique et mobiles. Lo lien cherché entre la matière inerte et l’éther transmetteur des radiations, serait précisément l’ion, centre électrisé mobile par rapport à l’éther. Le déplacement relatif des charges électriques, centres de diverpenco du ehamp, ot de l’éuier envisagé comme immobile, s étTectuo, du reste, sans modification de la grandeur des charges. En d’autres tormes, une surface qui se déplace dans l’éther avec ces dernières est traversée par un flux électrique complètement invariable. C’est le principe de la conservation de l’électricité qui absorbera sans doute le principe de la conser^’ation de la matière, si la matière n’existo pas sans électricité, comme le veulent certains physiciens. Cepoudant beaucoup de savants pensent encore, avec P. Langevin. que • 1 électricité seule ne suffit pas à construire la matière ». En tout cas, la théorie des tons ne se trouve jusqu’ici en contradiction avec aucun© donnée positive ; elle fut le point de départ do presque tous 1 os travaux récents on électricité ; grâce à elle, on put interpréter des faits connus (décharge disruptiye, conductibilité métallique, etc., demeurés sans explication rationnelle). Comme toute hypothèse scientifique, elle no saurait représenter la formule invariable de la vérité. mais n’est qu’an échafaudage dessinant l’aspect du mouvement défloitif, d’une façon plus ou moins vague. Toute-