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HOENSBROECH (Paul, Comte de), polômisto allomanil, n(S au château doHaag{Gueldro [Hollaudojjon lâôï.Elôvo dos jésuites, il étudia lo droit à Bonn ot i Li6go, entra dans l’ordre des jôsuitos, fut leur avocat d’oftko et dôfondit leur cause ot colle de l’Eglise romaine dans de nombreuses publications, où il se révéla écrivain brillant et polémiste vigoureux. En 1893, il quitta l’ordre, dont les règles, déclara-t-il, étouffaient la conscience individuelle ot le sentiment national, et en I89ô, passa au protestantisme à Berlin. Il attaqua l’Eglise romaine et les jésuites avec la même vigueur c|u’il avait mise à les défendre, détermina un mouvement contre eux en Allemagne et eut dos polémiques retentissantes avec dos chefs catholiques. Ses ouvrages se divisent eu doux parties : 1» pour l’Eglise : les Etats du saint-siège et leur importance historique et dogmatique (18S9) ; Pourquoi les Jésuites ne retourneraient-ils pas en Allemagne ? {ISW) ; l’ Esprit de saint F}-aucois-Xavicr {ISQlj ; les Annales pj’ussiennes, le Professeur Harnuck et les Jésuites (1801) ; le Professeur Tscliackert et les Statuts authentiques de l’ordre des Jésuites {imi) ; Chrétien et antichré.- /(’en (1892) ; etc. ; 2<* coutro l’Eglise ; Ma sortie de l’ordre des Jésuites (1893) ; Hauts faits ultramontains (l^Oô) ; la Question romaine (1895) ; les Jésuites allemands contemporains et la Paix religieuse (1890) ; Religion ou superstition (1806) ; V UUramontanisme, son essence et la lutte contre lui (1897).

Hœrnle (Auguste-Frédéric-Kodolphe), orientaliste allemand, né à Secandra, prés d’Agra (Indes orientales) en 1841. Son père était un ocelésiastiiiiie au service du gouvernement anglais. Elevé en Allemagne, dans le Wurtemberg, il étudia à Bâio, puis à Londres, la iihilosopliio et le sanscrit, partit pour l’Inde, et devint directeur de l’universit*^ mahométano de Calcutta. C’est l’un des savants les plus versés dans la connaissance dos langues indo-européounes modernes de l’Inde. Il a publié : Grammaire comparée des langues néo-hindoues (1880) ; Dictionnaire comparatif du Bihari (avec Griorson, 1885) ; Pritiraj Rasau, épopée écrite en hindi ancien ; Uvasagadasao ot Pràkrita Lakshanam, deux œuvres prâkrites (ces trois derniers ouvrages dans la Bibliotheca Indica de Calcutta).

HœtzenDORF (Fran2 Conrad de) , général autrichien, né à Ponzing, près de Vienuo, on 1852. Fils d’un colonel d’origine allemande, il fut lui-même élévo à récolo des cadets de Hambourg, puis à l’école militaire de Wiener Neustadt, enfin de l’école de guerre autrichienne, d’où il sortit dans les chasseurs à pied. Officier d’étatmajor, il se distingua dans la campagne de Bosnie-Herzégovine, en 1876, puis professa un cours de tactique à l’école de guerre autrichienne on 1888. Colonel en 1892, général major trois ans plus tard, il remplit différents commandements aux confins do la frontière italienne avant d’être appelé au poste do chef d’état-major de l’arméo autrichienne, en remplacement du comte do Beck. On lui doit un certain nombre d’ouvrages réputés d’histoire et do tacti ([Uo militaires.

HOFFBAUER (Charles), peintre français, né à Paris en 1875. Elève do Gustave Moreau, Fr. Flameng et Cormon, il débuta, au Salon de 1S98, par sa Réunion de bourgeois ^ qui lui valut une mention honorable. Il obtint, dès l’année suivante, une seconde médaille avec les Gueux (musée de Rouen), dont la valeur archéologique égalait les qualités de composition et do couleur. Ce mémo tableau lui valut une médaille do bronze à l’Exposition universelle de 1900. Prix Rosa-Bonhcur et bourse de voyage en 1902, année où il exposa Hévolte de Flamands (musée de Philadelphie). Eu 1904, le Coin de bataille (musée du Luxembourg) fut une des meilleures peintures de ces dernières années. On a vu de lui, en 19n5, Sur les toits (musée de Sydney), curieuse recherche de colorations motivée par la présence sur une terrasse, par une chaude nuit étoilée, d’élégants et de mondaines dont les somptueuses toilettes se devin nt à travers le halo produit par les mille lumières do a ville qui s’étend autour de leur asile. Il obtint le prix national en 1906, pour son Triomphe d’un condottiere.

Hoffmann -FALLERSLEBEN (François), peintre paysagiste allemand, né à ’eimar en 1855. Elève de l’académie de Dusseldorf et de l’école des beaux-arts de sa ville natale, où il eut Th. Hagen comme professeur et connut Fr. Preller, il est fils du poète et germaniste H. de Hoffmann. (V. t. V.) Il a habité successivement Dusseldorf, puis Weimar, et enfin Berlin, où il est clabli depuis 188S. On cite, parmi ses œuvres : UJI Tombeau hun (1877) ; Après la tempête (1878) ; le Château enchanté (1879) ; un Rois sacré de l’ancienne Allemagne 1880) ; Sur le Ktjffhàuser (1882) [musée de Breslau) ; une Tempête sur la Baltique ; la Dernière Neige, Abandonné (musée de Berlin) ; Château eu forêt (musée de Weimar) ; etc. Il a gravé aussi des eauxfortes originales.

  • HOHENLOHE-WALDENBOURG-SCHILLINGSFURST

(prince Clovis-Chartes-Victur uk). — Les Méniutrts du prince de Hohenlohe parurent au mois d’octobre it’Oiî et causèrent dès leur a]>paritiou une vivo émotion dans les milieux politiques allemands. L’empereur Guillaume II manifesta très éuergiquement sa désapprobation. L’ancien chancelier avait noté au jour le jour, en de brefs récits, précis et secs comme des procès-verhaux, les événements auxquels il assistait en témoin silencieux, mais attentif. Les anecdotes y abondent : les personnages officiels du gouvernement mipérial, l’empereur lui-même, y sont pemts avec une fidélité minutieuse, exempte de flatterie et souvent même de bienveillance. Les passages les plus intéressants sont ceux où le prince note l’attitude du futur Guillaume II, alors simple lils du kronprinz Frédéric, avec son père, ses premiers démêlés avec le tout-puissant chancelier de fer, el la rupture. A cet égard, des renseignements sensationnels sont à. retenir pour l’histoire de la politique. La rupture du prince de Bismarck avec Guillaume II apparaît, causée non seulement par une réelle antipathie de caractère, et un égal souci d’autoritarisme, mais surtout par une divergence de vues fondamentale sur l’orientation à donner à la politique allemande. Le prince de Bismarck, tout en faisant de la triple alliance le pivot do la politique allemande, ne pensait pas qu’elle fût exclusive de loute autre combinaison ’européenne, et notamment d’une entente sérieuse avec la Russie. Guillaume II au contraire (et le journal du prince de Hohenlohe contient à cet égard des témoignages décisifs), inclinait plutôt du côté de l’Autriche. L’éloignement de Bismarck a marqué l’inauguration d’une politique beaucoup plus étroite, et plutôt hostile à la Russie.

IIOENSIUIOECII - HUMANITÉ

HOJER (Magnus Maurice,, historien suédoin, né à Norrbaerko (Kopparberg) en ïmo. Docteur do i’universiK^ dUpsal, il a fait toute sa carrière à Stockholm dans renseignement secondaire. On lui doit do nombreux travaux. relatifs à l’histoire de la .Suède (xtr 9. ;, el surtout une œuvre considérable intitulée ; le Royaume de Suéde, description tojfogruphique et statistique avec note» hiëtorinues (4 vol., 1875-1883). Elu membre do la seconde Chambre du Riksdag par la ville de Stockholm (1890 ;, il a siégé dans les rangs du parti radical démocratique.

HOLDER (Alfred), philologue allemand, d6 & Vienne en 1840. Il fit ses premières études à Rastatt. Il fui ODsuito élève des universités do Hoidelborg et de Bonn, où il so consacra à la philologie classique el gormaniquo et alla à Paris suivre les cours de la Bibliothèque impériale (1858-1862). De 1863 à 1867, il enseigna dans de8gvmDa.se8 do Bade et de Hollande. Il obtint alors une place" à Carlsruho, à la bibliothèque de la cour, dont il devint bibliothécaire en 1870. Ilapublié des éditions d’Horace, en collaboration avec O. Relier (1864-1870 ; 2* édit., 1899} ; du Waltharius avec J. V. von Scheffel (1874) ; de la Germanie do Tacite (1878) ; de la Loi salique (1879-1880 ;; de Jordanes (1881) ; do Beda, Biatoria ecclesiaslica 1882) ; do la Vita Karoli imperatoris d’Einhart (1882) ; de Nilbard (1882) ; do César, Guerre des Gaules (1882) : d’Avienus (l887j ; /nventio sanctx crucis (1889) ; des Scholies anciennes tur Horace, avec O. Keller (1894) ; du Deowulf{’i* et 3» édit., 1K95-1899) ; do Saxo Grammaticus (189G) ; Guerre civile (1898) ; etc. U est également l’auteur duo Vocabulaire de l’ancien celtique (1896).

HOLGAN (Michael), poète populaire irlandais, mort à Limerick (Munster) en 1899. Fils d’un pauvre ouvrier charron, à dix ans il cessa d’aller à l’école et fut mis en apprentissage chez un meunier. Il y resta vingt ans. amusant ses rares heures de loisir à chansonoer ses camarades et à compléter sou éducation par des lectures. Peu à peu ses satires, ses -.hants patriotiques, ses ballades et ses lais d’amour, insérés dans les journaux do Dublin ou publiés en brochures à Limerick, lui acquirent une grande popularité. Il n’en était pas moins fort nesogneux et, en 1889, la municipalité do Limerick créa pour lui les fonctions de « garde des rives du Shannon », au salaire d’une livre sterling par semaine. L’année suivante, les éditeurs Gill et Fils, de Dublin, publièrent, sous le titre de Lays and Legends of Thomondj un choix de ses meilleures pièces. Ou l’avait surnommé le ■ barde de "Thomond n, d’après l’ancien nom du comté do Clare, dans le Muuster, où il était né.

HOME FLEET (mots angl., signif. flotte de la maison) n. f. Nuni que donnent les Anglais à la flotte qui, en cas de guerre internationale, serait chargée do la proiection imniédiato do la métropole. Elle a pour port d’attache Portsmouth.

HOMÉOTROPE fdu gr. homoios, semblable, et trepein, tourner) n. m. Nom donné à l’ensemble des iustrumcnts ù l’aide desquels se pratique l’homéotropie.

— Encycl. L’honiéotrope comprend une burette comptegouttes (B) portée par la branche d’un support (S) et qui contient le liqui-

de à analyser((i),

puis un vase (V)

rontenant le se-

cond liûuide (6),

ot dans lequel on

fait tomber lo

premier goutte

par goutte.

  • HOMÉOTR0-

PIE n. f. — E.-

cYCL. Cette mé-

thode d’analy.so,

duo à Emile Gos-

sart, est fondée

sur les trois prin-

cipes suivants :

Si les deux li-

(piidcs A et B

sont identiques,

toutes les gout-

tes roulent ; s’ils

sont do composi-

tion dilféronte,

toutes les gout-

tes plongent ; si

leur composition

est voisine do

1 identité, on observe dos alternatives do plongeons et de roulements.

On conçoit aisément qu’il est possible, par cotte méthode, de rechercher et de doser une impureté dans un liquide lorsqu’on a à sa disposition le liquide et l’impureté soupçonnée, chimiquement purs. Cette méthode a déjà fourni d’excellents résultais dans l’analyse des liquides alcooliques et dans celle des essences, au point do vue do leurs falsifications.

HOMOCHROMIE (du gr. homoios. semblable, et chroma, couleur) n. f. Pouvoir que possèdent certains poissons ot animaux marins do prendre la couleur exacte du milieu qu’ils habitent, et quelquefois même la forme des objets qui les environnent.

— Encycl. l/homochromie est, do môme quo lo mimétisme dont elle se rapproche à certains points de vue, un moyen de défense, particulièrement utilisé par les êtres marins. C’est ainsi que, d’après Joubin et Borget, ctîrtains mollusques, le glaucopsis par exemple, possèdent un dos blanc qui, vu par les poissons du fond, tranche à peine sur le fond du ciel, et un ventre bleu, dont la coloration se fond parfaitement avec la teinte de la surface de l’eau ; l’animal, qui flotte généralement lo dos tourné vers lo fond, est donc ainsi protégé contre ses différents ennemis. De même un turbot, placé dans un aquarium garni au fond do sable clair ou sombre, prend en quelques heures la teinte exacte de ce fond. Lo professeur Joubin a reconnu que l’animal disposait pour cela do cellules spéciales, répandues dans l’épaisseur de la peau, remplies d une matière colorante sombre, et qui peuvent être écrasées, de manière à reproduire, par la proximité des taches ainsi déterminées, l’aspect du fond. Le uirbot, ainsi dissimulé par cette identité de nuance avec le fond, échappe facilcmeut à la vue de ses ennemis.

Ilointïotroi

1. a

— luia

ufijitiago du

  • Honduras. — La répui

mois de juillet lyfJô, au .Sal-. : été éprouviM* j.ar une court’ ^

fin, le 22 juillet, la convention concluo e :,. ._ „

président Roosevelt, à lx>rd du croiseur le "S/arLl^head. V. GfATEMALA, et Salvador,

HOWE (Julia Ward, dame), femme écrivain et philanthrope américaine, uéo à New- York en I«19 Elle publia dés sa jeuncftse des poèaies et dcsac". l’uiues. En

H43, elle épousa le Ir Samuel G. )f . seconda

dans la publication du journal a :, -’© • tbo

Boston Commonweaith .. Kilo consaLia i^ vie k la défense de la causo féministe et â différentes quefttioos sociales, telles que la réforme des prisons, . t- l’arun sei leuvrcs poéliuues, nous citerons : /Mm<o/i ’ -4).

Word* for tfie I/our i :,6) ; Later lyr,- ; .^m

Snniet Itid’i'- ’ ÏH’-'.- . >-ju fi>,muede balw ,. .. pu-

blique es ! ro écrit : Sex and Education

(laUj ; M Life of Margaret FulUr, et

dintéressa . i.iiniscence», 1819-1890 11900).

HUARO (Charles), dessinateur et caricaturi-.to français, né à Paris en 1876. Ce talent original s/^t formé sans maître, par l’étudo continue de la as-

pects des villes. Iluard a beaucoup voya. au

cours do ses excursions en France, en , , en

liclgique, on Hollande, à Jersey, aux ELats-Lnii. et en Allemagne de nombreuses eaux-forte.s. Un certain nombre do ses eaux-fortes et dessins composent des recueils titrés : Province (1902) ; /c» Râteaux de Pari», en colIabAlation avec E. Béjot (1903) ; Paris- Procince-Etranfjer ’1906) ; New- York comme Je l’ai vu (1906). Il a illustré : le

Père Miton, do Guy de Maupassant (1903) ; Figurée oe Vendée, de Clemenceau (l903j ; iEcomifteur, do Jules Renard fl904) ; Bouvard et Pécuchet, de G. Flaubert (1904). Il a collaboré au * Rire >, au ■ SonrJro *, au * Jonrnai amusant «, à u l'Assiolte au beurre >, etc.

HUBBARD i6’i(«/ai-e-.doiphe., homme politique français, né à .Madrid en ixs». Fils du publicisto Nicolas-Gustave ïlubbard. qui s’était réfugié en Espagne lors du coup d’Etat du 2-Décemlire, 1] lit ses études de droit, fut inscrit au barreau de Paris, devint secrétaire de la commission du budget de la Chambre des députés, fut chef de cabinet de Blandin, sou.s-secréiaire d’Etat à la g-uerre dans lo ministère Gambetta (18>«I-I882I, fut élu conseiller municipal de Paris par le quartier du Montparnasse ;i884y et député do Seine-ct-Oise en 1885. Membre de l’extrême gaucho, il combattit vivemoDl le boulangismo. Réélu en 1889 et on 1893 par la première circonscription de Pdntoise, il no so représenta pas en 1898 ot se lit élire, lo 27 janvier 1901, par l’arrondissement de Slsteron (Basses-Alpes). U fut réélu en 1902. G. -A. Hubbard a publié : Sadi Carnet (1888) ; l’Ecole des belles -m ères . saynëta 1889) ; VEspion, drame (1889) ; l’Attentat {épisode delà vie de Hoche), dramo (1895).

HUEBSCHHANN (Henri), linguiste allemand, né à Erfurten 1818. 11 se fil recevoir docteur à Munich en 187*, et habiliter en 187S comme privaidocent à Leipzig, où il devint, en 1876, professeur extraordinaire. L’année suivante, il fut nomme professeur ordinaire de lînguistiqao comparée à Strasbourg. Ses travaux sur l’arménien cl les langues iraniennes sont très estimés. Citons do lui : Poésie zuroastrienne (1872) ; f^our servir à la théorie de* cas (1875) ; Pour servir à l histoire de l’Arménie (X875) : la Transcription des langues iraniennes (188i) ; Etudes arméniennes ( !’• partie : Eléments d’étymologie arménienne, 1883) ; le Système vocalique indo-germanique (1885 1 ; Etymologie et phonétique de la langue osséte (1887) ; Ètudeg persanes (1895) ; etc.

HUELSEN (Christian), philologue allemand, né à Cliarlottenbourg en 1858. Il fut, do 1882 à 1385, boursier à l’Institut archéologique allemand do Rome, et ..après avoir été, de 1885 à 1887^ professeur do lycée à C harl ot te n bourg et à Berlin, il fut nommé en 1887 secrétaire de l’Institut archéologique allemand de Rome. Il a publié, en collaboration avec Henzen el G.-B. de Rossi, les inscriptions do la ville do Rome, dans le Corpus inscripiionum laiinarum, et donné des éludes d’archéologie, de philologie latine et d’histoire romaine dans les • Communications do l’Institut archéologique allemand de Rome >, dans lo " Bollotino délie commissioue archeologica • et dans d’autres revues. Enfin, plusieurs autres ouvrages : Varronianx doctrinx quxnam in Ovidii fastis vestigia extent {%S6) ; le Sejitisonium de St-ptime-Sévère (1887) ; la Bataille d’Aïlia, éludo topographique, en collaboration avec Lindner [ 1890) ; Formx urbis Romx antiqux, en collaboration avec Kiepert (1896).

H0rz^REFLETS n. m. Fam. Chapeau de soie haut de forme si poli, si brillant, qu’on peut distinguer huit reflets sur lo fond : Cn élégant coiffé de son hlït-

REFLETS.

HULTZSCH 1 Eugène), sanscriiiste allemand, né à Dresde en 18Ô7. 11 fut privaidocent pour les langues orientales à l’université de Vienne. Il publiaà cette époque ses Pro/evomènes à VasantaràJaÇakuna (1879) et une édition du codo de Baudhàjana (1884) ! Sur les conseils de G. Bûhler. Il se consacra spécialement à l’étude de Icpî^raphic do l’Inde. En 1884-1885, il fit un voyage de six njois dans le nord de l’Indo et dans le Cachemire, et recueillit de nombreux manuscrits et documents épigraphiqucs. En I8SG, il fut nommé épigraphiste de la présidence de Madras, et, en même temps, examinateur de sanscrit à l’université do .Madras. Il a publié, depuis lors : Inscriptions de l’Inde méridionale ,1890 et suiv.), recueil d’inscriptions sanscrites et tamouics.

Humanité (l*), journal socialiste quotidien, fondé à Paris en 1904 pour soutenir les doctrines collectivistes et la politique du parti socialiste unifié. Il a pour directeur Jean Jaurès, et, parmi ses collaborateurs ordinaires, Jean Altemano et Gustave Rouanet.

Humanité nouvelle (l*), revue mensuelle internationale, fondée à Paris en mai 1897, par A. Hamon, Gabriel de La Salle, etc. La revue cessa de paraître en 1901 ; puis elle revint à lexistenco pour une année (1902-1903), avec A. Ilamon comme directeur scientifigue, et le Belge L. Dumont-Vildcn à la direction littéraire, remplaçant Emile Michelet, qui avaii occupé ce poste depuis 1J*9 ?. Cette revue, qui so proposait d’être « l’organe libre de la pensée humaine, des tendances les plus larges et les plus