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HAIGH — IIIUT

rendant les puerres do 1864, 1866 ec 1870, à litat-major du prince Kràdéric-Charles. Colonel en 1873, il commanda un i-i^cimcut de hussards, fui nommé en 187a chef de la section historique du grand état-major, et pr.t une part mar- .niantc à là rédaction du grand ouvrage ofliciel de la guerre franco-allemande do 1870. Général do brigade en 1881 eénéral d<- division en 1880, il fut nommé sous-chef du cran 1 ctat-major on 1889, puis commandant en chef du I6’ corps darméo iV -Metz. Il y acnuit un grand renom par ses niiuliiés d entraîneur et d éducateur, son esprit do iustico envers les soldats, ses exigences envers les ofhciers cl lit do son corps d’armée une troupe délite. Nommé feld-maréchal on 1903, il se démit de son commandement actif.

HaiGH (.Vrthur Elam), professeur et critique anglais, né à Leeds en 1855, mort à O.vl’ord en 1905. Après avoir été un brillant élève du Corpus Christi Collège, Â 0.ford, il devint un dos professeurs les plus remarqués do l’Université. Il a laissé doux ouvrages d’érudition, dont le premier, surtout, est tout do suite devenu classique : lliè Alite Théâtre (1889) et the Tragic Drama of Ihe Creeks (1896).

HAKATISTES (do H K T, initiales des noms des trois fondateurs : llausomann, Kenuemaun ot Tiedemann) n. pi. Nom donné au. membres d’un groupe fondé en 1894 par trois grands propriétaires terriens du gouvernement de Poscu sous le nom de : Union pour favoriser la ge)-manisiilion de la Marche orientale (H K T-union). — Un, une

U VKATISTR.

— Encycl. I-es kakatistes sp proposent d© faire pénôtror U culture gfrinaniquo ilaos les régions polonaises (io l’empir©, c’esl-à-diro les contins du Posen, de la Prusse-Orientale et de la Ilaute-Silêsie et de faire accepter la domination prussienne par ces populations, si rebelles jusqu’ici à toute influence germanique. Ils sont au nombre d’environ lO.OOO, et possùdent un organe mensuel : lu Marche orientale. Les moyens préconisés sont : le dcveloppement de rinstructio’n. les conférences, la revendication de mesures législatives et administratives en faveur dos Polonais allemands.

Haix (Edward Evorett), pasteur congrégationaliste et écrivain américain, né à Boston (Massachusetts) en 1822. Après avoir pris ses grades universitaires à Harvard, à DartmoutU et à Williamstown, il entra dans les ordres à W’orcester (Massachusetts) [isie], où il resta dix ans pasteur de l’E^’lise unitarienoe, puis on l’appela, en la mémo qualilé, à Boston [1856-1S99), et il fut nommé chapelain du Sénat des Etats-Unis. 11 occupa en même temps la chaire d’anglais à Union-University, à Schenectady Albany, dans lEtat de New- York. li a écrit beaucoup de livres de mérites divers, et particulièrement des nouvelles et des romans à ihése remarquables, ceux-ci comme celles-là, par la vérité des caractères et des situations. Nous citerons : the Man without a Country (1863) ; If, Yes and Perhaps, recueil de nouvelles (186S) ; Ten Times one is Ten (1870) ; In his ?iame, épisode de la guerre des vaudois (1873) ; Ups and Doiciis (1873) ; Franklin in France (1886) ; Air Tangier’s Vacation (1888) ; East and West, scènes do la vie des premiers colons do rOhio( !892) ; Susan’s Ebcort et autres récits (lS9s) : /. Hussell Lovel et ses amis (1899) ; Memories of a Hundred Years (1902) ; We, the People (1903) ; Ballades de la Nouvelle- Angleterre (1903). Haie dirige un périodique qui porte ce titre bizarre : • Old and newand Lcnd a Hand Record », et il est président de l’Union des clubs de l’Aide mutuelle [Lend a Hand Clubs) à Boston,

HalLAUX (Victor -Ernest), publiciste belge, né a Marche-les-Dames, près de Namur, en Ï833, mort à Bruxelles on 1H96. Fondateur du Crocodile, de X’Uylentpieijel, collaborateur de 1’ « Etoile belge • et de 1" « Indépendance belge », il publia en 1851. à la suite du coup d’Etat du 2-Décombre, un article très violent contre Napoléon m. Poursuivi et condamne à la demande du gouvernement français, il acquit une grande popularité. En 1873, il fonda la C/iroNi^ue, journal libéral quotidien très sympathique à la Franco, et où il combattit avec ardeur les tendances flamandes iju’il jugeait excessives. 11 a usé du pseudonyme de Vutob de La Hesuaye. Il a laissé : A S’aples, notes familières (1890).

BALOSAUROPSZS sô-ro-psiss) a. m. Espèce de poisson des profondeurs océaninues, vivant dans les fonds de 1.500 mètres environ. (De la taille d’un maquereau, allongé, fusiformo, il est remarquable par l’appareil phosphorescent qu’il possède, formé d’une double rangée do chromatophores [v. ce mot], qu’il peut à volonté obturer au moyen do véritables paupières, de façon à se rendre invisible.)

HalstEAD (Murât), littérateur et journaliste américain, né ù Koss lOhio) en 1829. Il était en 1853 rédacteur au « Cincinnati commercial », dont il devint coproprétairc et rédacteur en chef. Depuis, il a dirigé le " Brooklyn Standard-Union •, collaboré aux magazines, et pris part à la campagne aux Philippines, pendant la guerre d’Esnagno, comme correspondant militaire. Il a publié en volumes : the Convendon of 1860 ; our Countnj in War ; Ihc Great Century ; the Ciaheiton T’rayerfy ; l’histoire de Cuba. dos Philippines, do l’expansion américaine ; des relations do la guerre avec l’Espagne, de la guerre des Boors, de la guerre russo-japonatso ; des vies uo William Mac Kiu-Icy ot Je l’amiral Dewey, etc.

Hanrar (Paul^, architecte et décorateur belge, né en 1800, mort À Bruxelles en 1901. Elève do Buyacrt, il eut a lexomplo do son maître la volonté d’échapper ù la routine et s’affirma dès ses débuts, vers 1888, comme un novateur Mjucieux do substituer aux bâtisses conçues selon des formules surannées des constructions bien modernes, en rapport avec les besoins actuels et pour lesquelles étaient utilisés les matériaux nouveaux : fer, verre, céramique. Il avait participé avec éclat aux travaux de ^Expo^îltion internationale do Bruxelles ot spécialement ù la section de ïoruercn (Exposition colonialej. Son activité s’est surtout manifestée dans la construction d’habitations privées et dos aménagements do magasins. La partie purement décorative des constructions et aménacemenis do Paul Ilankar est généralement due à son collaborateur Adolphe Crespin, peintre belge, né à Bruxelles on 1859, élève do l’Académie de Bruxelles et de Bonnat, décorateur original, aujourd’hui professeur d’art décoratif A I école do Scliaorbook.

HaRNACK Théodore), professeur et théologien allemand, né à .Saint-Pétersbourg en 1817, mort à Dorpat en 1K89. 11 fut pasteur dans les provinces baltiques russes, cl chargé d un cours de théologie pratique (1843). Profeslesseur titulaire (1848) à l’université do Dorpat, il eut la mémo chaire à celle d’Erlangen en 1853, retourna à Dorpat en 18Gf> et prit sa retraite en 1879. 11 a publié des ouvrages appréciés sur les dogmes luthériens ot sur l’Eglise protestante dans les provinces baltiques russes. Les principaux sont : l’Idée du sermon d’après le culte protestant (1814) ; les Croyances fondamentales de l’Eglise luthérienne (l«45j ; le Culte de l’Eglise chrétienne dans tes trois premiers siècles (1854) ; l’Eglise luthérienne de Livonie et la Communauté des Frères moraves (1860) ; la Théologie de Luther dans ses rapports avec sa doctrine de l’expiation et de la rédemption (1862-1886) ; l’Eglise, son ministère, son gouvernement (1862) ; Théologie pratique (1877-1878) ; Art catéchètique et commentaire du petit cati^~ chisme de Luther (1882J ; le Canon et les inspirations de l’Ecriture sttinte {iU’Ab,. II eut pour tils Adolphe, Axel et Otio Ilarnack. (V. supplément.)

HarpER (William Rainey), érudit américain, né à Non Concord (Ohio) en 1856. fl acheva ses études à Yale-Univorsity. Principal du collège maçonnique de Maçon (Tennessee) [1875-1876], il fut, l’année suivante, répétiteur à l’école préparatoire de Denison-University, dont il devint principal en 1879. De 1879 à 1886, il profe’ssa les langues sémitiques au séminaire théologique de l’Union baptisio et, en 1885, fut nommé principal du collège des arts libéraux de Chautauqua. Depuis 1886, il enseignait les langues sémitiques à Yale University. où il occupa la chaire do littérature biblique de IS89 à 1891. U fut alors misa la tête de la section des langues et des littératures sémitiques à l’université de Chicago, dont il devint président et où il professa l’exégèse du Vieux Testament. Il a publié un grand nombre d’éditions critiques de classiques latins et anglais, des exercices grecs sur le texte du Nouveau Testament, des grammaires hébra’iques, et des travaux sur les livres d’Amos et d’Osée. On lui doit, en outre : the Priestley Elément in the Old Testament ; Religion and the Higher Life, et the Trend in higher éducation. 11 est un des directeurs de 1’ •’ American Journal of theologj’ ", du « Biblical World >■ et des « Hebraica » .

Harris (Frank), romancier et journaliste anglais, né en 1856. Après avoir terminé son éducation en suivant des cours d’université aux Etats-Unis et en Allemagne, il fonda et édita pendant quelque temps un périodique intitulé the Ca}idid Friend il «Ami impartial ")■ P"’s i ! publia une série de romans : Eldei’ ; the Man William Shakspeare (1898), qui prétend faire revivre avec son caractère complexe le grand dramaturge dont la biographie est si peu connue ; Montes the Matador (1900). Cette même année, il donna une pièce do théâtre, Mr nnd Mrs. Daventnj. Frank Harris à également édité la » Saturday Review ^ .

HavermAN (Henri-Jean), peintre néerlandais, né à Amsterdam en 1848. Elève d’AUebé et de Charles Variât, c’est un portraitiste pénétrant. Parmi ses plus beaux portraits, on cite celui du professeur Rosenstein et dune vieille dame, exposés à La Haye. Il fournit toute une collection de portraits à la plume des hommes marquants de la Hollande.

HearST (W. R.). homme politique américain, né à San Francisco en 1S63. Fils d un mineur illettré, mais d’une extraordinaire perspicacité dans la découverte des filons aurifères, et qui devint plus tard milliardaire et sénateur, il fit lui-même ses études à l’université de Har’ard, puis prit, à San Francisco, la direction du journal 11 the Examiner", que son père avait jadis acheté pour les besoins de son élection, et s’y révéla polémiste de talent. Il eu fit un des organes lès plus redoutés de la démocratie révolutionnaire américaine. Quelques années plus tard, il achetait de même, à New-York, une feuille presque tombée. " the Journal i, puis d’autres organes auxquels il infusait, au profil de la cause démocratique, une vie nouvelle. En 1902, il était élu membre du congrès, grâce au .Boss de Tamniany Hall. Bientôt, ses journaux posaient sa candidature, au nom du parti démocratique, à la présidence. Mais W. R. Hearst ne réussit pas à enlever à Mac-Clellan, représentant du parti de Tammany, la mairie de New-York. En 1906, il posa de nouveau sa candidature au poste de gouverneur de l’Etat, contre Hughes, et il fallut l’intervention personnelle du président Hoosevelt puur assurer le succès de ce dernier.

    • HedensTIERNA ( Charles- Joseph - Alfred ) , écrivain

suédois, plus connu sous le pseudonyme de Sigurd, né à Skeda en 1852. — II est mort à StocUholm en 1906.

HEMlBUNGARUS(AoN-r//j«-n«5) n. m. Genre de reptiles ophidiens, de la famille des colubridés, comptant quatre espèces propres à 1 Asie orientale.

— EscYCL. hes hemibungarus appartiennent à la sousfamille dos élapinés ; ce sont des serpents venimeux à této non distincte du cou ; leur taille varie de 50 centimètres à l°,25. Le plus grand est Vhemibungarus nigiescens, commun dans les montagnes, do Bombay au Travancoro.

Henry ! Pierre-Charles), général et ingénieur français, né à Marseille on 1827. Il entra à l’Ecole polytechnique en 1847 et à l’Ecole d’application de Metz, comme souslieutenant élève du génie, en 1819. Lieutenant en 1851, capitaine en 1855, il fut aide de camp du général Chauvin, commandant supérieur du génie en Algérie et. promu chef de bataillon en 1869. il fut désigné pour commander ù Montpellier un bataillon du 2’ régiment. C’est dans ces conditions (ju’il prit part à la campagne de 1870, où sa conduite lui valut la croix d’officier de la Légion d’honneur, qu’il reçut Jo 24 septembre. Après la guerre, le commandant Henry fut attaché au dépAt des fortifications do Paris, où il commmcuça les études qui devaient le conduire à établir le système de ponts métalliques démontables et transportables qui portent son nom.(v. ponts MILITAIRES.) Lieutenant-colonel en 1875, colonel en 1880, il fit breveter cette mémo année son système do ponts ; puis on 1882, il retournait à Paris comme secrétaire du comité du génie et sous-directeur du Dépôt des fortifications. Ciéuéral de brigade en 1886, il commanda l’artillerie du U’ corps d’armée, fut gouverneur de Hriançon ot quitta ce dernier poste pour devenir, en 1888, commandant de rEolo polytechnique. C’est la qu’on 1889 il fut atteint par la limite d’àgo.

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HeRMANSON (Robert-Fredericj, juriste et homme politique îinlandais, né â L’ieaborg en 1848. Professeur tlH84j à la faculté de droit d’Hclsingfors, il publia divers écrits pour défendre les droits de la Finlande contre les tentatives de russification, notamment : ta Situation de la Finlande au point de vue du droit public (I892j. Il représenta la faculté do droit aux assemnlées du clergé de 1866 et 1893, et le clergé d’Abo au Landtag en 1897.

HerRING (George), financier et philanthrope anglais, né vers 1837, mort en 1906. De naissance très obscure, il fut employé à l’âge de douzo ans chez un traiteur de Ludgate HiU, faubourg ouvrier, puis devint commis de bookmaker, enfin bookmaker lui-même, et le plus riche et le plus considéré de sa corporation. La droiture et la probité qu’il montra dans l’exercice d’une profession d’un genre un peu spécial forcèrent l’estime. Un moment (1874) [iropriétaire dune écurie de courses, il abandonna bientôt le turf pour les .spéculations financières, où il montra des facultés incomparables de calculateur, et réalisa une fortune d’une cinquantaine de millions, dont il devait faire dans la dernière partie de sa vie le plus généreux emploi. Il stimula la charité privée en s’engageant à payer chaque année de ses deniers le quart de la ^omme recueillie dans les quêtes des églises au profit du <■•■ Metropolitan hôpital » de Londres. Il fonda à Maidenhcad une maison de retraite pour les vieillards, à Camden Town un hôpital, etc. En 1905, il mettait â la disposition du général de l’armée du Salut une somme do 2.500.000 francs pour acheter des terres au profit des ouvriers sans travail, et leur fournir ainsi un moyen de gagner honnêtement leur vie.

  • HERSE n. f. — Herse nêphoscopif/ue .V . népboscope, t. VI.
  • Hertzen (Alexandre), physiologiste russe, né à Wladimir

en 1839. — Il est mort à Lausanne en 1906. Il était depuis 1881 professeur extraordinaire et. depuis 1898, professeur ordinaire à l’université de cette ville. A la liste de ses ouvrages il faut ajouter : Récits et nouvelles (1883) ; le Cerveau et l’Activité cérébrale (1887) ; Causeries physiologiques (1890) : l’Enseignement secondaire dans la Suisse romande (1886) ; Hygiène et moralité, brochure qui a eu de nombreuses éditions et qui a été traduite dans toutes les langues. Il avait traduit en français les Prolégomènes à la psychogénie moderne de Pierre Siciliani (1879), et la Physiologie de l’esprit, de Maudsley.

HerwerdEN (Henricus Van) philologue hollandais,

né à Beetsterzwaag (Frise) en 1831. 1 ! suivit à Leyde (1849-1855) les cours de Bako et de Cobet, voyagea de 1856 à 1859, pour collationner des manuscrits, en France. en Italie, en Espagne et en Allemagne, fut de 1860 à 1864 professeur de gymnase à Groningue et à La Haye et fut nommé en 1S64 professeur de langue grecque à Utrecht. Il a publié d’importants travaux de critique verbale, surtout sur les auteurs dramatiques grecs. Comme son maître Cobet, il montre une grande ingéniosité dans le maniement do la conjecture, mais dépasse trop souvent les bornes de la hardiesse permise. Citons de lui : Spicileginm Vaticanum (1860) ; des éditions des Lettres de Denys d’Halicarnasso (1861) ; de l’Œdipe roi de Sophocle (18661 ; de l’/o»i (1875) ; de Thucydide (1882) ; d’Hérodote (1884) ; Etudes critiques sur les épigrammes (grecques (1890) ; d’Antiphon (1890) ; de la. Constitution rf’A^/iénes d"Aristote(avec J. Van Leeuwen. 1891) ; de l’Hélène {iS9h) d’Euripide, de la Paix d’.Vristophane (1897) ; de Lysias (1899) : etc. Il a traduit en hollandais VŒdipe roi, l’Œdipe à Colone et l’Electre (trois tragédies de Sophocle. 1881) ; l’Antigone du même auteur (1890) et le Phédon de Platon (1898).

HedzEY (Juliette, dite Jules Philippe), femme de

lettres française, née au Havre en 1865. Son premier volume, un recueil de nouvelles intitulé les Actes de Diotime (1896j, fut présenté au public par Jules Lemaiire dans une préface, et couronné par l’Académie française. Elle a publié depuis un roman : Fils d’Abraham (1901), et une traduction de l’allemand, avec préface de Georç-es Goyau : un Couvent persécuté au temps de Luther, Mémoires de Charité Pirkheimer, abbesse de Nuremberg. J. Ph. Heuzey a collaboré à la <• Revue bleue •, à la * Quinzaine », au " Correspondant «. au ■■ Gaulois ».

Heyne (Maurice), professeur et philologue allemand, né àWeissenfels-sur-la-Saale (Prusse) en 1837, mort à (lœtlingue en 1906. Il fit ses études à l’université de Halle, où il fut ensuite privatdoccnt et professeur. En 1889, il fut appelé à la chaire de philologie allemande de l’université de Gœttinguo, où il dirigea le « Séminaire pour la philologie romane " faisant partie de l’Universitîets-Institut. U y fonda aussi une galerie d’antiquités nationales qui prit promptement une grande importance. H a donné des éditions savantes de Beoicuîf, de Hetiand, tVEl/ilas et d’autres vieux textes saxons. On lui doit aussi des traités remarquables sur les dialectes germaniques, sur les habitations, la nourriture, les vêtements des Allemands au moyen âge, et enfin un Deutsches Wœrterbuch {18961, qui jouit d’une grande réputation.

HiLLBBRANDT (Alfred), sanscritiste allemand, né à Grossnaîdlitz, prés do Breslau, en 1853. Il se fit habiliter en 1877 comme privatdocent à l’université de Breslau, où ildevintcn 1883 professeur extraordinaire et, en 1888. professeur ordinaire do sanscrit et de grammaire comparée. Il a publié : Sur la déesse Aditi (1876) ; Varuna et Mitra (1877) ; te Sacrifice de la nouvelle et de fa pleine lune chez les anciens Hindous (1880) ; Chrestomathie védique (1885) ; les Fêles du solstice dans l’Inde ancienne (dans les • Recherches romanes • do Vollmœller, 1889) ; Mythologie védtqtie {S0) : la Littérature rituelle. Sacrifice et magie védique (dans le • Grundriss - de Biihler, 1897) ; les Dieux du Rii}véda, essai d’évhémérisme (écrit satirique, publié sous le pseudonyme de Fritz Bonsbn. 1894). Il a édité pour la hibliotheca Indica do Calcutta le texte et le commentaire du SAnkhàtjana Srantasutra (1888 et suiv.).

  • HlMLY (Ix)uis-.ugusto), historien français, né à

Strasbourg eu 1823. — Il est mort A Paris eu 1906.

HiRTiIermann), linguiste allemand, né à Magdebourg en 1805. 11 étudia à Fribourpen Brisgau et à Leipzig la philologie germanique et la Imguistique indo-européenne, et se fit ha>)ilitor à Leipzig (1891), où il devint professeur extraordinaire en 1896. Ses principaux ouvrages sont : l’Accent indo-gertnanique {’^9h) : l’Àpophonie indo-germanique (1900) : Manuel de phonétique et de morphologie grecque (1902) ; etc.