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GOUDEAU — HABITATION

ses nombreux écrits, nous citerons : Leo the Great (1880); the Incarnation, conférences de la fondation Brampton pour 1891; Good Citizenship (1899) ; the Body of Christ (1901).

GOUDEAU (Emile), poète et romancier français, né à Périgueux on 1849. — Il est mort à Paris on 1906.

GOULD (sir Francis Carriitliors), publicisto ot dessinateur an^îlais, né à Barnstapie on 1811. Fils «l’un architoi ^tn, il i’iit placii, après avoir terminé ses études, dans les bureaux du Londou Stock Kxt-baiige. Mais il no s’y plut guère, et trouva sa voie dans la caricature. Pendant i-lusiours années, il illustra seul le numéro do Noél du « Truih 0. 11 fit partie do la rédaction do la <i Pâli Mail Gazette », entra enfin dans cello de la " Westminster Gazette % dont il devînt rédacteur en chef adjoint. Il a donné aussi des caricatures au "Sketch". Oould estcéK-bre par ses caricatures politîijuos. Lord Salisbury, Gladstone et Chamberlain l’ont particulièrement bien inspiré. Sans qu’il y paraisse, il a joué, par la portée do ses dessins sur le public, un rôle énorme dans la victoire des libéraux sur les conservateurs aux élections do 1906, et surtout dans lo triomphe du liliro-échango sur lo protectionnisme impérialiste do Chamberlain. Il a été créé baronnet en 1906.

OOURARI i ;m. invar.) adj. Se dit, dans le sud de l’Algérie et dans les oasis saburicnnos soumises ù la France, des pièces dari^ont de ditlVrents types qui ont servi, jusqu’en 1906, do monnaie d’appoint pour les payements.

— Encycl. Cette monnaie était constituée par des pièces do toutes dates et de toute origine : douros d’Espagne, pièces de cinq francs françaises, anciens thafers do Marie-Thérèse, lo tout fréquemment rogné, coupé en morceaux, ou troué pour être mis en chapelets. Afin do retirer de la circulation cette monnaie, dont la déprécialion et l’incertitude gênaient considérablement les transactions, le gouverneur général de l’Algérie décida, en 1905, que les indigènes pourraient acquitter l’impôt en argent gourari qui serait pris par les caisses do l’Etat pour sa valeur fiduciaire, njais seulement versé à titre de matières métalliques danslescaiss ;es (iol’Etat. La Monnaie do Paris aelTcctivoment remboursé en métal fin l’importante somme d’argent gourari qui lui a été remise eu janvier 1906.

Grâce (William Russel), industriel américain, né en Irlande on 1832, mort à New- York en I90i. 11 s’embarqua tout jeune pour les Etats-Unis, fit son apprentissage dans lo négoce, fonda à New-York une modesle maison qui prospéra rapidement sous sa direction et devint bientôt la grande firme commerciale Grâce and C", qui engloba dans ses opérations le continent américain tout entier. William Grâce avait créé la ligne do navigation ÎVeiv-York and Pacific ot avait été l’un dos promoteurs de la Peruvian Corporation, (jui a pris à sa cliaigo la dette du Pérou contre la cession par cette république d’un réseau ferré, de terres et de mines. Enfin, en 1897, il fonda à New-York, dont il avait été maire, lo Grâce Instilttle, pour l’iustruction professionnelle des femmes.

GrAEBB (Charles), chimiste .-illemand, né à Francfort-Sur-Ie-Mein (Prusse) en I8li. Il fut sjccessivement étudiant à IIeidoU)erg, Marbourg et Berlin, prit le grade do docteur en philosophie et ne tarda pas à se .signaler à l’attention du monde savant par la synthèse de l’alizarine, exécutée en collaboration avec Liobermann (1868). L’année suivante, il devint privatdocent à l’université de Leipzig, qu’il quitta bientôt pour colle do ICœnigsberg. Depuis 1878, il occupa une chaire de chimie à l’université do Genève (Suisse). Indépendamment de nombreux mémoires insérés dans les comptes rendus do la Société chimique allemande ou dans les Annales do Liebig, Graebo a publié un excellent Guide p rat i (/ne pour Vanabjso quantitative.

    • Grant (terre DKi, terre polaire arctique. — Dans les

premiers mois de 19ù(3, l’explorateur américain Peary a exé’Uté la reconnaissance coniplèto de la côte septentrionale de cotto terre polaire arctique.

Grassett (Hector), médecin français, né au Breuil (Marne) on 18G6. Il fit à la Faculté des sciences et à la Faculté de médecine de Paris ses études scientifiques, et fut notamment préparateur d’iiistologio patho]ogi(|iie à l’Hùtel-Dieu. Il alla ensuite exercer la mcileeine à Rouen. Nous citerons, parmi ses principaux ouvrages ou mémoires, dont un certain nombre ont paru dans la <■ Gazette dos hôpitaux - ou les » Annales de la Société de biologie" : Etude sur le miif/uct {189-i) ; ICtiid’} l/iuriqua et pratitnie sur le poumon ; t/u^rison clinique dt : la tuberculose pitiinonairciisan) ; les Fièrresr/astrointestina’es de la seconde enfance (1896) ; les Troubles digestifs parabronchi ligues (1898) ; Comment on devient poitrinaire (1904) ; la Théorie parasitaire et la Phtisie pulmonaire en France au win* siècle (1899) ; Contribution à l’étude de iorijanothérapie, traitement do certaines maladies do peau ot do divers troubles digestifs (1899) ; la Tuberculose au point de vue social (1901) ; la Contnfjion tuberculeuse et les divers milieux (1901) ; Considérations sur la phtisie pulmonaire (1901) ; Difficulté du diagnostic entrt la tuberculose pulmonaire au début et certaines localisations ap//i(’i/iyuM ; onftn ot surtout, une intéressante étude sur le Transformisme médical, l’évolution physiologique (1900).

    • GrÈCE.~ La politique de la Grèce, pondant l’année 1906,

a éié presque uniquement alisorbéo par les alTaires do Ma<’éduino ot lo conflit qu’elle a soutenu ; ce propos avec la Bulgarie et surtout avec la Uoumanio. La Grèce se fonde, pour revondiouor des droits sur la Macédoino, sur le long elfurt que, depuis U :> ;i. elle a fourni contre les Turcs, et surtout sur la prédominance de la race et de la culture helléniques ou ce pays. Elle so plaint que la Bulgarie ait surtout introduit en Macédoine des bandes armées, qui ont aussi bien frappé sur les insittuieurs grecs et los popes nuo sur les ionrtionnaires turcs. Du cotte opposition d’intérêts est ué lo conflit do mai I9iiô. Des manifestations atiti-liolléiiiquos ont eu lieu dans los principales villes bulgares, ot la Grèce même a du demander, sans succès d’ailleurs, au mois de septembre 1906. une indomniié do cintpianto millions, dont dix-iu-uf pour les magasins, écoles, disiillories, détruits à Auchialos au cours do CCS désordres. D’autre part, dos bandes grecques, depuis l’jûj, s’L'taient orgamséos malgré les olforts do la gcndarmorio internationale, ot avaioiii oxercé des sé-

vK-os sur los populations k..nlzo-valaques des vilavets de &>aloiuquo et do Monastir notamment. La Roumanie est alors nilorvonuo. protestant vivement contre les excès du patrionsmo panholléui(|ue, cl réclamant pour les KouUo-

Valaqucs, qu’elle entend protéger au nom de la communauté d’origine et, partiellement, do langue, le droit à un exarchat religieux indépendant du patriarclio grec, et la suppression pour eux de l’obligation de la langue grecque pour les offices ; prétentions contre lesquelles la Grèce a protesté immédiatement, offrant, de concert avec la Russie, de transporter à Saint-Pétersbourg lo centre des négociations, puis do porter le débat devant la cour de La Haye. Sur le refus de la Roumanie, et ;’i la suite de manifestations à Bucarest contre le consul général grec, les relations diplomatiques entre les doux Etats furent rompues lo 15 mai. Le 7 juillet, la Roumanie surélevait les droits do douane prélevés sur les marchandises d’origine grecque, et la Grèce prenait en manière de représailles des mesures analoj^’ues. Au mois d’août, des désordres anti-helléniques avaient lieu à (ïalatz. Depuis lors, les choses sont restées en l’état, la pression des grandes puissances, notamment de l’Angleterre, sur la Roumanie ot sur la Grèce, ayant empêché des désordres plus graves. Un autre incident a surexcité les passions helléniques au mois de septeml)re 1906. Le prince Georges de Grèce, qui avait été délégué par les puissances comme haut commissaire en Crète, a résigné ses pouvoirs. (V. Georges.) Les puissances, tout en affirmant leur désir de préparer l’union éventuelle <ie l’île au royaume hellénique, n’ont pas accepté que le roi de Grèce nommât directement Zaïmis en qualité de haut commissaire ; mais elles ont confirmé sa désignation, et le nouveau gouverneur, agréable à la grande majorité des Grecs, a été mis en possession do ses pouvoirs le i" octobre 1900.

  • GRENADE n. f. — Grenades à main. Projectiles employés

au cours de la guerre russo-japonaise.

— Encycl. Ainsi nommés à cause do leur modo d’emploi, qui rappelle en efl’et celui des anciennes grenades, ces nouveaux projectiles en diffèrent totalement quant à leur dispositif. Ils ont, en effet, été imaginés et fabriqués de toutes pièces par les troupes russes au cours même des opérations militaires, au moyen d’enveloppes de shrapnells munies d’une capsule fulminante reliée à uu cordeau Bickford. Elles étaient lancées sur l’ennemi, au moyen d’une sorte de grossière catapiilte. Elles furent surtout employées dans la défense de Port-Arthur.

GrignY (Alexandre-Charles), architecte français, né et mort à Arras (1815-1867). Il se consacra de bonne heuro à l’étude du style gothique, et de 1840 à 1860 construisit, surtout dans le nord do la France, plus de trente églises. Vers 1860, il devint aveugle. Parmi ses œuvres, uous citerons : ’ l’église Xotre-Dame de Genève (xiii" s.) ; à Valencionnes, l’église Notre-Dame du Saint-Cordon {xni" s.) avec sa flèche de 90 mètres ; à Arras, Vée/lise du monastère des bénédictines du Saint-Sacrement , sa meilleure œuvre (xv s.) ; l’église dit monastère des Ursulines (xiii’^ s.) ; la flèche de la Sainte-Chandtlle, qui a plus do 50 mètres do iiauteur sur uno base de 5 mètres de largeur ; et la jolie église paroissiale de Saint-Génj (xiif s.). Il a construit le dôme de l’église Saint-Jacques do Douai, le plus mince et le plus large à la fois qui soit en France. On lui doit aussi des églises do stylo roman : églises d’Oignies, de Couîogne, do Lnpuynoy, de Marquion, etc., ou do style Ityzantin (églises do Crévecœur, de Trieux-lés-Villers), des ciiapelles, châteaux, hôtels, et de nombreuses restaurations. La ville d’Arras lui a élevé uno statue.

    • Gripenberg (Oscar Ferdinand Casimirovitch), général

russe, né en is3S. — Lo général Gripenberg, qui avait reçu au mois de septembre 1901 le commandement de la deuxième année de Mandchourie, no séjourna que quelques mois en extrême Orient. De tempérament énergique et aventureux, il essaya de suggérer à KourojiatUine une stratégie plus offensive contre les Japonais, et lui-même prit en février l’offensive dans la direction de San-de-Pou. Favorisé d’abord par la supériorité du nombre, il dut ensuite s’arrêter et battre en retraite, sans que le général en chef, dont il avait dépassé les intentions, lo fît secourir. Rappelé pour ce motif en Russie, Gripenberg fut tenu dans une demi-disgrâce, dont il ne sortit qu’après le désastre éprouvé par Kouropatkine à Moukden.

Groeber (Adolphel, juriste et homme politique allemand, né à Kiedliiigen (Wurtemberg) en 1854- Il débuta en 1878 dans l’administration do la justice wurtembergeoise, entra dans la vie politique vers 1880, organisa dans le Wurtemberg le parti du centre catholique et clérical et on devint le chef et l’orateur le plus populaire. Elu au Reichstagen 1887, ù la Chambre wuriembergeoise en 1889, il prit uno grande part, au Reichstag, à l’élaboration liarlementairo des réformes sociales, aux débats sur les questions fiscales, au vote dos tarifs douaniers protectionnistes de 1902 et fit adopter plusieurs modifications au règlement pour vaincre l’obstruction socialiste. Membre du comité directeur du centre, il aiguilla son parti vers la lutte ouverte et violente contre les libéraux ot les socialistes.

GroSS (Ferdinand), écrivain allemand, né à Vienne en 1819. Il étudia les lettres à Vienne, commença sa carrière littéraire à (|uinze ans, voyagea en Italie, en France et on Egypte, écrivit de très nombreux feuilletons pour los journaux allemands et prit, en 1881, la direction ae la " Gazette générale viennoise » . U a publié, en dehors des fouillelons, des nouvelles et des petites études de genre : Menue Monnaie (1878) ; Choses vaincs et légères (lS :iO) ; /^étires sur la Passion d’Oberammergau { 1880) ; Choses livresques {lSS2) Aïijourd’hui et Aie»* (1883) ; l’eûmes au vent (1884) ; De mon coin viennois (1883) ; un recueil do poésios : Poésie (1880) ; dos comédies : 1rs Secrets (1877) ; les Xuiiveaux Journalistes (1R80, en collaboration avec Max Nordau) : la Première Lettre (1883).

^Guatemala. — lïist. Au mois do mai 1906, un commeiicenu-m de révolution avait éclaté au Guatemala, dirivîé contre l’administration du président en exercice, Kstrada Cabrera. La frontière mexicaine était le centre de cette agitation, qui fut rapidement réprimée par les troupes du gouvernement.

.u commenremeut de juillet, un nouveau soulèvement eut lieu, organisé cette fois par dos réfugiés guatémaliens que la répuI)liiiuo de Salvador avait accueillis et probablement encouragés. Il avait pour principal chef l’ancien président Barri lias, adversaire malheureux d’I'^irada i’abrera. Lo Guatemala, ayant réprimé lo mouvement insurrectionnel, demanda comme réparation au Salva<lor que le général KoKalado. ancien président do la Republii ^uo ot miaistro ao la guerre, fût écarté do cette fonc-

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tion. Sur le refus du Salvador, les hostihtés éclatèrent, et il la bataille d’El Jicaro [Vi juill.j, les iruupes du Guatemala étaient battues ; mais le général salvadorien Re- ^•alado était tué. D’autre part, le tIon<luras s’était uni au Salvador. Devant la gravité du coullit, los Etats-Unis s«  liâtaient d’intervenir, de concert avec le Mexique ; le l’.t juillet, le navire de guerre américain MarbU-heud, transportant le ministre Merry, négociait une pacification g(’*néralo de l’Améritiuo centrale, que la disparition du ’

,’ênéralRegalado, adversaire personnel d’Estrada Cabrera,

rendait facile.

GuÉRARD (Charles-Henri), peintre et graveur français, né et mort à Paris (1840-1j*97). Elève de Berthon, il fit adopter, en Franco la pyrogravure. A la fois graveur sur bois et sur cuivre, il excellait à rendre les cbefsd’teuvro des maîtres anciens et à reproduire en gravure los pièces d’orfèvrerie. Il a laissé dos peintures et des a(|uarelles, mais, chez lui, le graveur éclipse le peintre. Citons de lui Pablillos de Velasquez, /intre de l’époque de Charles IX, Coupe de l’époque do Henri III, etc. lia donné à l’Exposiiion universelle de ihko : Vase, Kpée, Aiguière, qui furent récompensés par le jury international.

GUERGOUR (djebel "1, massif montagneux de l’Algério septentrionale, dans le départ, de Constantine. C’est proprement le prolongement orienta ! de la cbainedes Biban, qui traverse à cet endroit, en de profondes gorges, l’oued Bon Sellam, tributaire du Sahel ; l.joo mètres environ d’altitude. Belles forêts.

GuÉTIN (Victor), peintre français, (Seine) en 1873. Il fut élève de Jules Lefebvro et T. Robert-Fleury. Ses envois au Salon de 1898, Dans un grenier et l’Enterrement dans une mosquée au

Cuire, lui valurent une mention honorable ; depuis, il a exposé en 1901 deux Portraits d’hommes et, en 1902, un Vmcent de Paul, pour lequel on lui décerna une 3" médaille : la même année, d’ailleurs, il obtenait le grand prix de Rome.

GUETTAR i’el), oasis de la Tunisie

méridionale, dans la région de Gafsa. au 8. du djebel Orbata, et à quelque distance d’une petite sebkha ; i.ooobab. Palmeraies.

GUTTARRA n. f. Instrument de rau-

sic^ue portugais, âsix cordes métalliques doubles, que l’on pince avec les ongles ou au moyeu do médiators spéciaux

fixés à l’extrémité du pouce et de l’index de la maiu droite.

— Encycl. On accorde la guitarra

de plusieurs manières ; les deux principales consistent en : 1" l’accord naturel, avec lequel on peut jouer toutes sortes de pièces musicales ; 2* l’accord du fado, usité spécialement pour jouer le chant populaire portugais de ce nom. (V. fado.) La gui-

tarra (aplatie et non bombée

comme la mandoline) n’a rien de

commun avec la guitare espa-

gnole ou française , connue en

Portugal sous le nom de viola.

Denis

Gtiitju-ra.

Accord naturel.

É

^

H^

Accord du fado.

    • GUYANE FRANÇAISE. — La

réorganisation de l’enseignement

dans la colonie française de la ,

Guyane a été assurée en septem-

bre 1906 par une série de décrets

destinés à produire une diffusion

plus large de l’instruction. La fréquentation des écoles primaires devient obligatoire, au moins pendant une période de cinq ans, et de nouveaux centres scolaires devront être créés. Pour l’enseignement secondaire, le collège de Caycnno comprendra une division d’étude de quatre années, correspondant au cycle liabituel des lycées do la métropole. Mais il y sera adjoint deux divisions spéciales : l’une d’enseignement primaire supérieur, l’autre d’enseignement industriel, dont les programmes seront établis de manière à favoriser l’activité que les colons pourraient tourner vers l’exploitation desricliesses forestières et minières de la colonie. Des bourses seront eu outre accordées aux élèves les plus méritants du collège de Cayenne qui pourraient utilement compléter leur instruction secondaire dans les lycées complètement organisés de la Martinique et de la Guadeloupe, soit même dans les lycées ou facultés de la métrojtole.

GYMKANA (djiin — mot anglo-hindou) n. m. Nom donné à un garden-parly comportant toute sorte de jeux de plein air et en iiarticulier des courses (courses do chevaux, do chiens, mais aussi courses excentriques dos animaux les plus divers : tortues, grenouilles, escargots, cochons d’Inde, etc.).

Gysis (Nicolas), peintre groc d’histoire ot de genre, né à Tinos (île de l’Archipel) en 1812. Il étudia le dessin à Athènes, et fréquenta les cours de l’Ecole polytechni (|ue en cette ville. Puis il alla continuer ses études artistiques à Munich et fut pendant quatre ans l’élève do Piloty. Il exécuta, entre 1S08 et 1872, des tableaux d’histoire : Joseph en Ef/t/pfe, Judith au camp d’Holopherne, etc. En iS72, il retourna à Aibênos et visita l’Asie Mineure. En 1874, il repartit pour Munich, où, toujours sous l’influence de Piloty, il s’adonna l’fc la peinture orientale. Ses tableaux de genre sur la Grèce, i Orient, l’Asie Mineure, sont intéressants. Par la suite, il inclina vers l’allégorie et la peinture décorative. Eu 1888, il exposa à Munich uno Symphonie du printemps, qui eut du succès.

H

    • HABÏTATION n. f. — Encycl, //abiialions à bon marché.

Vu ré^’ime de laveur a été institué pour les habitations ouvrières ou : lion marché par la loi du 30 novembre 1894. modifiée ot com]>létée par une loi du M mars 1896. Ces deux lois ont été abrogées par celle du 12 avril 1906, qui régit actuellement la matière.

Définition de l’habitation à bon tnarché. — h’habitation à bun marché est, au sens légal, la maison construite par un particulier ou uno société pour étro livrée ou venduo