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BRETON — CAVIARDKR

janvier ISOG, do la Chambre des» «Icpuu^s ci d’un tiers -lu Sénat. Aux lermos de la h’j ;isla !ion nouvelle, qui applinuo lo scrutiu do listo cumulatif, le pays est partagé on Jurandes circonscriptious do ciuq députés, assurant la ropréscDtation dun cinqulùme aux mmorités. Cotte concession a ramoné l’ordre dans lo pays, troublé par une tentative do pronunciuntiento au mois do novembre 1901, cl qui avait du pendant quelques mois être maintenu sous lo régime de l’état de siôye. Kilo a permis lonlréo ù. la Cliaim)i’0 d’éléments nouveaux, non inféodés aux oligarchies des Ktats ; et le nouveau président, Alfouso Peona, a été désigné à la suite d’une entente dirigée contre le Sao-Paulo, qui avait jusqu’ici fourni à la république tous ses présidents, y compris Rodriguès Alvès. L’ancien président, on septembre lyos, avait d’ailleurs fait promulguer une amnistie en faveur du sénaf-eur colouel Lauro Sodré et dos coauteurs de laséditiou do novembre lyoi, et élargi tous les prisonniers poliiinues. Un nouveau mouvement insurrectionnel, qui avait éclaté en 1906 dans l’Etat de Matto-Grosso, sous la direction de l’anciou président de l’Etat, lo colonel Generoso Ponce, a été assez rapidement réprimé.

Au point de vue extérieur, il faut rappeler l’elforï fait onjuiu 1905 par lo gouvernoniont brésilien pour occuper etTectivemeut le bassin do l’Oyapok et la région de Counani, que la senttMico arbitrale de la Suisse avait attribué au Brésil. En V^Oô, une violation de territoire par les marins d’une canonnière allemande, la Panlher, à Ilajahy, a provoi|ué les réL-lamations les plus vives de la part du gouvernement de Kodrignôs Alvôs, et l’Allemagne a du accorder complète satisfaction.

Au point do vue économique, le Brésil a subi une crise grave du fait de rabaissement du prix des cafés. Le gouvernement a eu la sagesse de s’opposer à toutes les mesures destinées à provoquer un relèvement artiticiel des cours, et d’indiquer surtout comme remèdes à la situation l’organisation solide du crédit agricole et les opérations de warrants sur les cafés.

— Une convention signée au mois de mai 190G entre la république du Brésil et le royaumo des Pays-Bas a déterminé la frontière de la Guyane hollandaise du côté du Brésil ; elle sera formée désormais par la ligne de partage des eaux sur la chaîne des Tuniuc-IInniac, depuis la frontière de la Guyane française jusqu’à celle de la Guyane anglaise.

— Mar. La marine du Brésil comprenait en 1905 deux vaisseaux de ligne, de construction ancienne {1883 et 1885J, mais transformés, deux cuirassés garde-côtes, quatre croiseurs, trois croiseurs torpilleurs rapides, une canonnière, un contre-torpilleur et huit torpilleurs : au total, 21 bâtiments, armés de 207 canons, et montés par un personnel de 6.000 marins environ, recrutés j>ar voie d’enrôlements. I ,’état-raajor de la flotte est constitué par un amiral, deux ice-amiraux, et dix contre-amiraux.

Eq dehors des bâtiments ci-dessus désignés, et qui forment la flotte de guerre proprement dite, il faut mentionner un navire-école d’artillerie, idusieurs bricks-écoles pour les matelots et aspirants ofticiers, quelques mouitors et batteries flottantes, entin dirt’éreiits vapeurs pour le service douanier des fleuves.

    • BreT0N (/w^fs-Adolphe), paysagiste etpoèto français,

né à Cuurrières (Pas-do-Calais) en 1827. — Il est mort ù Paris en 1906.

BriDOIRE (IaK), comm. de la Savoie, arrond. de Chambéry, canton et à 5 kilom. de Pont-de-Beauvoisin, sur le Tier, émissaire du lac d’Aiguebelette ; 1.200 hab. Ch. de f. P.-I..-M. Toiles métalliques ; meubles ; soieries.

  • Broglie (Louis-Alphonse- ’/cïor, duc de), fils aîné du

duo Jacques-Victor- .4 ioer^ né à Kome en 1846. — II est mort au château de Broglie (Eure) en 1906. Il représenta l’arrondissement do Château-Gontier à la Chambre des députés depuis 1893.

^Brouardbl (Paui-Camillo-Hippolyte), médecin français, né à Saiut-tjuentin (Aisne) en 1837. — Il est mort à Paris en 1906. 11 était depuis 1892 membre libre do l’Académie dos sciences.

Brucourt, comm. du Calvados, arrond. et à 24 kilom. de Pont rEvécpie, sur un canal de dessèchement de la vallée de la Divos ; 130 liab. Eglise intéressante, avec fonts baptismaux du xvi* siècle. Source minérale ferrugineuse, à la température do 13" C, légèrement laxative, et employée contre l’anémie et la chlorose.

Brunet (Jean-Baptiste) , homme politique français, né a Limoges en 181-i. Elève do l’Ecole polytechnique en 1832, il en sortit dans l’artillerie, devint capitaine en 1840, et servit en Afrique comme officier d’ordonnance du maréchal Bugeaud. En 1818, il fut élu représentant du peuple par le département de la liaute-Vienne, appuya la politique de Cavaignac, refusa après le 2-Décerabre do prêter serment À i^ouis-Napoléon, et vit briser sa carrière militaire. Pendant le siège de Paris, il publia contre lo général Trochu un certain nombre d’articles, (lui lui valurent d’être élu. on 1871, député do la Seine. Il vola d’abord avec la gauche, j»uis alla siégera l’extrême droite et demanda noiamuient que la France « se vouât complùtomont à Lieu tout-puissant et à son Christ ». U prononça au sujet de la réorganisation do l’armée, eu 1872, dos discours où il Ht preuve duno compétence réelle. Il contribua à la chute do Thicrs, soutint lo gouvernemont de Mac-Mahon et la politique du 16-Mai ; non réélu en 1877, il rentra dans la vie privée. On lui doit ; une Histoire f/étiéraU de l’artillerie (1842), travail do valeur. Citons encore : la Queition algérienne (i847) ; Nouvel armement ijé.néral tieg Etat» (1857) ; Constitution de la propriité tntelleclutlle (1858) ; Organisation vitale de la terre 1858) ; /d Messianisme, organisation {fémorale ; la Mécanique noucelle, oryaniqua et universelle ; etc.

Brunet Moscph-Mathiou), magistrat et homme poliliquo français, n-- :i rnac-Pompadour fCorrèze) on 1829, mort à Pierre Bufiioro (Haute -Vienne) en 1891. Après avoir fait bos études de droit, il entra en 1854 dans la ma-L’istrature. fut juge d’instruction à Paris (1865), conseiller .’i la cour en 1873, et trois ans plus tard, élu sénateur do la Corrèze. Il alla siéger au Sénat sur les bancs do la droite, oi dans le ministère de Broglie (1876), il reçut le portefeuille do l’instruction nublinuo. Comme tel, il cutù prendre au moment du lO-.Mai dos mesures do rigueur contro un grand nombre do fonctionnaires, notamment do 1 onsoignomcnt primaire, ot il décida que tout étudiant <jui prendrait part ù une manifestation politique serait

immédiatement rayé des listes des écoles, Démissionnaire

en novembre 1877, il refusa un siège à la Cour de cassation, déclara que son passage aux affai.js ne devait pas servir à son avancement, et reprit son siège de conseiller à la cour d’appel do Paris. Il échoua au Sénat on 1885, et se retira de ta vie politique. En 1889, il fut désigné comme liquidateur de la Compagnie de Panama, mais il donna au bout de quelques mois sa démission de ces fonctions tro]> lourdes pour sa santé.

^^*BrUNETIÊRE ( Vincent - do - Paul - Mario - Ferdinand), écrivain, ciitii|ue et professeur français, né â Toulon eu 18i9. — Il est mort à Paris en 1900.

  • Brunswick. — ïlist. La question de la succession de

Brunswick a été posée an mois de septembre lyoG par la mort du prince Alltert tie l*russo, qui était, depuis 1 éviction de la maison de Hanovre, régent du duclié au nom des Hohenzollorn. Ce régime provisoire fut condamné par la Diète, qui suggéra une limitative do rapprochcraententre la maison do Prusse et lo duc de Cumberland. Le comte de Bulow refusa cette proposition, et comme chancelier d’Eml’ire, et comme ministre de Prusse, estimant que l’attitude du duc de Cumberland, ne sétant pas modifiée depuis 188G, (v. Cumberland), l’Emi»ire allemand n’avait aucune raison d’abandonner la sienne. Lo 2 octobre, le prétendant adressait à l’empereur Guillaume une lettre dans laquelle il renonçait pour lui-même au duché de Brunswick, mais au profit de son fils cadet, le jjrince Ernest-Auguste. Rien n’était dit au sujet du Hanovre, qui est l’objet principal des revendications do la maison de Cumberland ; et l’empereur allemand, qui eût peut-être accepté l’avènement de la maison de Cumberland au duclié de Brunswick, si elle avait voulu accepter en même temps comme un fait accompli l’annexion du Hanovre à la Prusse, répondit par un refus. Dès lors, la Diète n’avait plus qu’à s’elforcer de trouver un régent agréable à la Prusse, et tolérable pour elle-même. Très sagement, elle a demandé qu’il fût pendant trois mois sursis à statuer sur cette désignation, afin que do nouvelles négociations pussent avoir lieu entre le duc de Cumberland et l’empereur. Quelques jours après (25 oct. 1906), elle se mettait d’accord avec le président du conseil de régence, représentant naturel de la Prusse, pour reconnaître que la renonciation des Cumberland au trône de Hanovre, formellement exprimée et notifiée à la Prusse, devait être une condition sine gua non de leur avènement dans le duché do Brunswick.

BULOW (Babette de), femme écrivain allemand, née à Warmbruun (Silésie) en 1850. Fille du professeur Félix Eberty, elle reçut une éducation très soignée, épousa en 1867 le lieutenant de Bulow, qui devint plus tard général, vécut avec son mari la vie de garnison et se mit à écrire des nouvelles et des comédies, où elle montra de la finesse et de la verve, une gaieté de bon aloi, de l’humour et des qualités de style. Ses principaux ouvrages sont des nouvelles : AuuveUès (1889J ; Nouvelles nouvelles (1890) ; Béai ts joyeux (1891) ; Jadis au mois de mai et autres nouvelles (1892) ; la Ronde et autres nouvelles (1892) ; des comédies : Joies d’anniversaire (1884) ; Théorie et pratique (1890) ; Deux pacifiques (1892).

BuLOW (Frieda, baronne de), femme écrivain allemand, née à Berlin en 1857. Très jeune, elle suivitson père, consul général prussien à Smyrne, dans les pays du Levant, et eut de bonne heure une connaissance parfaite de la langue et de la culture françaises. Elle retourna après la mort de son père on Allemagne et passa une année en Angleterre. De retour en Allemagne, elle se fixa à Berlin, s’intéressa vivement à toutes les questions coloniales et, en 1887, partit (lour les colonies allemandes de l’Afrique orientale. Elle étudia ses populations nègres, vécut la vie des colons et conçut le rêve d’un empire colonial allemand en Afriijue, opposé à l’empire britannique. Elle visita également le Su.I-Ouest africain allemand et le Cameroun. Elle fonda alors avec plusieurs autres dames de l’aristocratie allemande V Union féminine pour le soin des rnalades coloniaux^ puis se mit à décrire dans des récits de voyage et des romans les beautés des paysages africains et se consacra entièrement à la littérature. Ses romans peuvent se diviser en deux catégories : les romans coloniaux ot les romans européens. Elle met le plus souvent en scène des gentilshommes. Dans ses romans européens, elle montre l’aristocratie devenue inutile ou tout au moins diminuée en Allemagne, victime de l’évolution moderne et du capitalisme. Dans ses romans coloniaux, elle fait voir des membres de cette même aristocratie relevés, transfigurés sur le continent noir et en Europe par l’activité coloniale et l’apostolat impérialiste, qui sont leur voie de rédemption. Elle atta- <iuo d’ailleurs vigoureusement l’administration coloniale ao Berlin, qu’elle dépeint maladroite, ignorante et tatillonne. Ses personnages sont très vivants et réalistes. Ses principaa. ouvrages sont : l» nouvelles et romans coloniaux : Impressions de voyage et de séjour dans l’Afrique orientale allemande (i89) ; Nouvelles est-africaines aîlejnandes (1891) ; le Consul (1896), qui est le meilleur de ses romans coloniaux ; Louis de Hosen (1900) ; Terre de promission (1901) ; Vertige du tropique (1902) ; — 2" nouvelles et romans européens : Marguerite et Louis (189l>; Seul je veux (1891) ; la Femme sttjlée (1897) ; Femmes solitaires (1898) ; Gardiens du seuil (1899), qui est son œuvre la moilieuro ; Enfants du soir (1901) ; Sous le signe de la moisson (1903) ; Amour terrestre (1901).

BULOW (Marguerite, baronne de), femme écrivain allemand, sœur uo la précédente, née et morte ù Berlin (1860-1885). Elle suivit son père à Smyrne, où il était consul général j>russien, puis retourna "après sa mort en Allemagne, vécut dans ta propriété de ses parents, on Thuriuge, reçut, avec ses sœurs et son frère, une éducation très soignée, qui fut perfectionnée encore pendant un séjour en Angleterre de 1876 à 1878 et se fixa en 1881 â Berlin. D’un caractère très indépendant et d’une intelligence raffinée, elle .se consacra à la littérature et aux sports. Elle se noya un jour qu’elle patinait sur le lac de Kummelsburg, en voulant sauver un enfant tombé dans le lac. Ses œuvres littéraires révèlent de la finesse d’observation et une philosoidiio saine et forte. Ses personnages sont remarquables par leur volonté ot leur vigueur. Ses principaux ouvrages, tous posthumes, sont dos nouvelles : Nouvelles, avec une préface de Julien Si’hmidt (1885) ; Nouvelles nouvelles, avec une notice biotrranhiquo do Frédéric Mauthner (1890) ; des récits : Maître de céans (1886) ; Extraits de la chronique de la famdle des liiffehfiausen (1887) ; et le roman : Jonas Driccius

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’1886). Inconnue avant sa mort, oUo acquit par ses ouvrages posthumes une des plus pures renommées littéraires de l’Allemagne contemporaine.

BUNGALOW {beun’-ga-lo — m. angl. ; de Hiindoustani Oauijl’i. du Bengale) n. m. Dans l’Inde anglaise, Habita-

tion, généralement à un seul étage, couverte en tuiles ou eu chaume et entourée do vérandas.

c

CADETS (K.-D.), [abréviation de cunstitutionnels-démocrates ] n. m. pi. En Russie, Parti politique centre gauche, qui compta le plus grand nombre de représentants dans la première Douma. [Il s’était constitué dans le Congrès des zemstvos [1904-1905]. Autres partis do la Douma : les radicaux, les travaillistes [parti du travail], les paysans I^programme : terre et liberté], les socialistes démocrates, les socialistes révolutionnaires.)

Gaillard (Henri), vice-amiral français, oé en 1846. Elève de l’Ecole navale à seize ans, enseigne en 1867, il fut promu lieutenant do vaisseau pendant la guerre francoallemande (1870-1871). ail cours de lafjuelle il se distingua. En 1S84, sa belle conduite, alors qu il commandait dans l’escadre do l’amiral Courbet l’aviso-transport Saône, lui valut d’être nommé capitaine de frégate et de recevoir le commandement du Itoland, puis du transport Bien-Boa. Capitaine de vaisseau en 1890, il commanda le Yauban, jtuis lo croiseur-école Iphigême. U était nommé contreamiral en 189S, dirigeait la division des garde-côtes cuirassés de la Méditerranée quand il fut appelé au poste de chef d état-major général. Un an après, il reprenait un commandement actif et conduisait une démonstration navale française devant Mytilène. Vice-amiral en 1902, il a commandé l’escadre du Nord, qu’il a conduite en visite officielle sur les côtes anglaises et à Portsmouth.

  • Californie. — L’Etat de Californie, fort éprouvé en

1906 par le tremblement de terre dont furent victimes les villes de San Francisco et d’Oakland, a été le théâtre en octobre 1906 d’une vive ag^itation antijaponaise, motivée par les progrès de l’immigration iaune sur la cote de l’Ouest américain. La législation de l’Etat de Californie intordit l’accès des écoles américaines aux enfants chinois, pour lesquels ont été construits des établissements spéciaux. Les Californiens prétendirent imposer aux jeunes Japonais la fréquentation exclusive de ces dernières écoles, leur interdisant ainsi tout contact avec les enfants américains. C’est contre cette dernière prohibition que le Japon s’est élevé. Pour mettre un terme à celte agitation, le président Koosevelt n’a pas hésité, dans son message de décembre 1906, à blâmer très énergiquement les mesures volées par l’Etat de Californie.

  • CaLVO (Charles), diplomate et publiciste argentin, né

à Buenos-Ayres en 1824. — Il est mort à Paris eu 1906.

  • Cameroun. — La frontière anglo-allemande entre Yola

et le lac Tcliad, fixée théoriquement par la convention de 1893, a été tracée sur lo terrain, entre 1903 et 1906, par une commission mixte, et déterminée diplomatiquement par un accord couclu le 16 juillet 1906 entre les gouveruements de l’Allemagne et de l’Angleterre. L’AUomagno y conserve la possession, à laquelle elle tenait beaucoup, lie la ville de Dikoa.

CAMPING [kam’-pin’gh —mot angl. sïgnif. campement] n. ni. Campement d’une caravane d’excursionuistes qui s’est munie de tentes, d’uu matériel de cuisine, etc. : Un CAMPiNt ; scolaire, ti Genre de tourisme qui consiste â voyager avec le matériel nécessaire pour camper en plein air ; Le CAMPING prend chaque jour plus d’extension.

  • CANC£R n. m. — Depuis un siècle la mortalité par le

cancer croît d’une façon constante, et la questiou de la cnrabilitô du caucor prend une importance considérable. Ou a cherché par la méthode des sérums et successivement sont apparus lo séimm de Bicftet, le .téi"um t^e W’iaeff, le sérum de liorrel, les injections de sel de quinine, d’eau salée, etc., etc. Tous ces sérums ont donné des résultats, mais tellement aléatoires que leur usage a été abandonné. Récemment, le D^ Doyen a décrit comme un agent spécifique du cancer un microbe le micrococcus neofoiftians et a préparé un sérum avec ses cultures. Enfin, en 1906, 1 initiative de la création d’un Institut anticancéreux a été prise par les D" Poirier et H. de Rothschild.

Au point do vue thérapeutique, on n’a actuellement quo les moyens chirurgicaux précoces pour toutes les tumeurs malignes profondes ou intéressant les muqueuses. Pour les épithéliomas de la peau, les rayons X deviennent peu A peu lo procédé de clioix. Le diagnostic doit être rapidement fait et l’intervention chirurgicale ou radiothérapiquo suivre immédiatement.

CAVCVa [lio-keuss — m. américain tiré du latin caucus, coupe) n. m. En Angleterre et aux Etats-Unis, Groupe des membres d’une assemblée politique ayant les mêmes opinions, réunis en vue do choisir un candidat, do prendre des mesures intéressant le groupe, etc.

CAVIARDER (rad. caviar) v. a. Eu Russie, Recouvrir dune tache noire, de manière à cacher complètement aux yeux du lecteur : Caviarder un passage d’un livre, d’un journal.