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et qui a lo raiiy do gênerai dans l’arméo italieune, est suriout connu par lo duel qu’il eut, lo 15 aofit isai, à Vaucresson, avec lo prince Henri dOrloans. Celui-ci, pondant son séjour on Aljyssinie, avait envoyé au . Fiyaro . des lettres dans lesquelles il jugeait sévèrement la conduite dolhciers Italiens, prisonniers de Monélik. Ces ofliciors avaient désigné l’un d’eux, l’iui, pour demander raison au prince de ces criti<|iios injurieuses, puis le général Albortono s était substitué à Pini, quand le comte do Turin faisant secrètement lo voyage do Paris, prit sur lui do venger 1 honneur dos olficiors, et blessa son adversaire 11 siège do droit au Sénat, depuis le 2i novembre 1891.

Aphrodite, drame musical on six tableaux, paroles de Louis de Gramont, musique do Camille Krlanger, représenté à rOpéra-Coniiquo lo 27 mars 1906. Sur lo livret tiré du roman de Piorro Louj’s, Aphrodite (v. ce mot au Suppkment), lo compositeur a écrit une partition d’un réel talent do forme, mais qui manque peut-être d’inspiration On peut citer .- au premier tableau, le chœur d’entrée d’un caractère assez vaporeux, et lo petit duo des joueuses de llftto ; au second, la petite marche assez curieuse d introduction, avec sa couleur mystérieuse ; onlin, au quatrième, le prélude avec solo .le violon, qui donne une note vraiment musicale, mallieurousement trop fugitive.

  • Arbib (Edoardo), journaliste et romancier italien, né

à Hoiojiie en IS-lo. — Il est mort en 1900. Député de Vitorbo depuis 1880, il représenta ensuite à la Chambre la deuxième circonscription do IVi-ouso, puis Rioti, et il entra au Sénat lo i mars I90i. 11 a collaboré à la • .N’azioue • de Florence, à la ■ Stampa . do Turin. ^ Arenenberg, château do Suisse (cant. de Thuro-ovie [distr. do Steckborn, comm. de Salensteinl). — Ce°bcau château moderne, situé dans un site charmant des bords du lac do Constance et entouré de belles plantations, est aujourd’hui occupé par une école agricole quv a installée le canton de Thurgovie, ù qui l’impératrice Eugénie a lait don du château en i’jo6.

Ariane, opéra eu cinq actes, poème de Catulle Mendès, musiquedo J. Massenet, représenté à l’Opéra le 1" novembre 1906. — Lo livret est inspiré par l’antique légende illustrée par Catulle et Ovide. (" nc^e : Thésée vient d’amener au .Vlinotauro, dans l’Ile de Crète, le tribut annuel de sept éphébes et sept vierges : muni par Ariane qui l’aime, du lil qui lo guide dans le labyrinthe, il tue le monstre, el quitte la Crète, emmenant Ariane. l" acle : Sur la nef qui les conduit, le héros et Ariane échangent dos paroles d amour, tandis que la sœur d’Ariane, Phèdre, d’abord dédaigneuse do l’amour, et depuis éprise de’ Thésée, songe tristement. A la suite d’une tempête, la nef aborde à Naxos. S’ acte : Déjà las d’Ariane, Thésée aime Phèdre à son tour ; Ariane surprend leurs aveux ■ les coupables s’enfuient, mais Phèdre se donne la mort Vaincue par la pitié, .riano obtient de Cypris daller arracher sa sœur à l’Hadès. 4> acte : Elle descend aux Enfers, accompagnée des Grâces, et Perséphone lui permet de ramoner sa sœur sur la terre. 5» acte : La scène est de nouveau à Naxos : Thésée pleure à la fois deux victimes ; mais la terre s’entrouvre : Ariane parait conduisant Phèdre. Touché du dévouement d’Ariane, Thésée jure qu il n’aime plus qu’elle ; Phèdre jure qu’elle n’aime plus Thésée. ’Vains serments ! A peine Ariane a-t-elle regagné le palais que Thésée et Phèdre, reconquis par leur ancien amour, quittent Naxos sur une barquo. Ariane, abandonnée, s’avance dans les flots, attirée par le chant des sirènes, et disparaît.

Ce sujet, emprunté à la légende antique, et tout à fait dans la tradition de l’ancien opéra français, est en soi très poétique, mais il est traité d’une façon un peu trop extérieure, avec une psychologie sommaire et une forme d’un lyrisme trop cherché. Dans la partition on retrouve la forme musicale qui caractérise les œuvres précédentes de Massenet : mélodie ingénieuse et séduisante , passionnée ou voluptueuse, souple et savante, avec des contrastes habilement calculés, dont la tendresse gracieuse ne s’élève pas toujours jusqu’au pathétique d un sujet héroïque. Il faut citer, au premier acte : l’invocation a Cypris, le thème d’amour d’Ariaue ; au second : la barcarolle de la nef de Thésée ; au troisième acte, où la musique est le plus dramatique : la prière d’Ariane à Phèdre, scène d’amour entre Thésée et Phèdre, la lamentation d’Ariane, le menuet des Grâces ; au quatrième : l’air des roses ; au cinquième : la lamentation d’Ariane.

Armaillis (les), légende dramatique en ("jux actes, paroles de Henri Cain ot D. Baud-Bovv, musi.iue do Gustave Doret, représentée à l’Opéra-Comique le 9 novembre 1906. — Un drame sombre ot rapide, du genre mis à la mode, surtout en Italie, par la Cavalleria rusticana. Les armaillis sont les bergers de la haute montagne, ceux qui, dès les premières atteintes de l’hiver, s’en vont là-haut, avec leurs troupeaux, et là, restent isolés pendant des mois, séparés de tout. Une jeuue fille, Maedeli, est aimée par deux armaillis, Kœbi et Hansli. C’est ce dernier qu’elle aime, et. dans sa fureur d’être repoussé, Kœbi est animé contre Hansli d’une haine qui le conduit jusqu’au crime. Taillé en géant, il cherche querelle à ce frêle amoureux, le provoque et le tue lâchement. Mais voici que, la nuit qui suit le crime, comme il erre dans la montagne, il voit so dresser devant lui le spectre de sa victime. Eperdu, haletant, il veut fuir, mais il se sont attiré malgré lui par le revenant, qui lui prend la main et le fait tomber mort à ses pieds. Telle est la légende, dont le dénouement ressemble fort à celui de Dot : funn.

La partition des Armaillis, œuvre de début de Gustave Doret, est fort intéressante. Construite en partie sur des motifs populaires, elle dénote chez l’auteur un talent d’arrangement, nue véritable entente de l’orchestre, un sentiment dramatique et scénique. Le joli ranz des vaches qu’on entend au loin dès l’introduction, est traité avec goût, de même que la valse avec chœur qui ouvre lo second acte et dont le i-aracière pittoresque est excellent. Mais il faut signaler, comme appartenant en propre au compositeur, la prière qui accompagne le retour du corps de la victime, la romance vraiment dramatique de Kœbi : Nous étions tous deu-r, et toute la scène très puissante de l’apparition du fantôme et de la mort du criminel.

AromOUNIEN, ENNE (ni-in, en) n. Synonyme de Macédo-Roumain : Les Aromocsiens. (Ce nom a été adopté par (iustave Woigand dans les Aromouniens, I89il. V. RouMvME dans le ^’oitveau Larousse. — Autre synonyme : ZlNZARU.

— adj. Qui so rapporte aux Aromouniens : Lanuue

. ^^f^’^'*, ?",^ {Seattle Auguste,, phvsicion suédois, né à bchloss ijk, près d Upsal, en Igvj. Il commença ses éludes à Upsal, les continua à Stockholm cl, après avoir passé sou doctorat (1884 ;, suivit comme boursier les cours du Polytechnicum de Kiga, des univerbilés de

,„„^ . , . — — -’int recteur

eu 1891. Arrhenius a publié do nombreux mémoires, disséminés dans les recueils scicntiliques suédois allemands et français. En particulier, sa théorie do la rfujocmtum électrolytii/ue, malgré une vive opposition de la part des chimistes, fait autorité pour linstant. Elle révéla quantité do laits nouveaux, donna une base rationnelle a 1 analyse chimique, facilita le calcul quantitatif des conditions d’équilibre des électrolvtes et des solutions et permit à Van t Ilotf d’interpréter certaines difllculiés géologiques, hydrographiques ot mémo physiologiques.

ArzILA, ville du Maroc septentrional, à environ ja kilomètres de Tanger, sur l’Atlantique, un pou au sud de 1 embouchure du djebel El-Alcha. Lu millier d habitants 1 etiie rade. — La ville a été le théâtre, eu octobre 1906, de desordres graves, contre lesquels lo maghzcn a dû se déclarer désarmé, malgré les réclamations des ministres étrangers. Finalement, lancion brigand Erraissouli, dont la faiblesse marocaine a fait un pacha chargé de la police do la région de Tanger, s’est emparé de vive force de la ville, où il a ramené la tranquiUité (26 oct. ;.

ASHEUOUG (Torkol-IIalvorsen), juriste et homme politique norvégien, né à Idd (Smaaleneno) en 1822. H étudia e droit et I économie politique à Christiania, puis reçut de 1 Etat une bourse de voyage, qui lui permit d étudier dans divers pays d Europe la législation et les sciences politiques. En 1852, il lut nommé lecteur, et, eu 1862, professeur à la laculté de droit de Christiania. Représentant de Stockholm au Stonhiog de 1868 à 1882, il fit. en outre partie sans interruption du Lagthing, et à partir de i8 :o, il fut lo chef du parti conservateur. Comme membre du comité de 1 Union, il présenta un proiet de revision du pacte unioniste et l’ut toujours l’un des plus chau.ls partisans du dualisme dans l’union loyaledcs pavs Scandinaves. Sa rare puissance do travail et ses connai’ssances juridiques lui assuraient d ailleurs un rôle prépondérant dans I élaboration des lois au sein des comités et dans la discussion publique au parlement. Le plus important de ses ouvrages do droit fut le .Vorges o/fentlige rel, qui est resté la base des études juridiques eu Norvège. La première partie comprend ; Statsforfatning i Norge og Danemark indlil 1814 (1866) : ot la deuxième : Norr/es nuvaeremte slats/orfatmng (1881) ; son mérite est autant dans la netteté d’exposition des principes du droit norvégien que dans la richesse de documentation au point de vue de 1 étude comparée des législations de tous les pays. Citons encore : un compendium, den Nordiske stutsret (1885 ! et le Droit constitutionnel des royaumes de Suéde et de iVorféjc dans le «Manuel do droit public . de .Marquardson (en allem. 1886) ; et Om Unionskomitees udkasi lil en nu forenmgsakl (1870), sa profession de foi politique. Il a. en outre, donné à un grand nombre de revues et de journaux étrangers des études do droit, d’économie politique et de statistitjue. Ashehougest docteur honoraire des universités de Lundetde Kœnigsberg, et, depuis 1885, correspondant de 1 Académie dos sciences morales de France.

ASNIÈRES, comm. du départ, du Calvados, arrond. et à 22 kilom. de Bayoux, sur un plateau, non loin de la Manche ; 125 hab. Intéressante église, dont les parties les plus anciennes, de style roman, remontent au xi’ siècle. La flèche est postérieure. Bains de mer aux environs.

ASPARAGICULTEUR (as» — v. l’art, suiv.) n. m. Agriculteur qui S adonne plus spécialement à la culture do l’asperge.

ASPARAGICULTURE [ass — du lat. asparagus, asperge, ot do culture) n f. Culture de l’asperge : Argenteuil tesl fait une renommée dans i’ASPARAGicuLTCRK.

    • ASSnRANCE n. f. — Enctcl. La loi du 17 mars 1905

avait laissé au ministre du commerce le soin de réglementer les détails de son application, après avis du comité consultatif des assurances sur la vie. Onze décrets ont été rendus en vertu de cette délégation.

Les quatre premiers de ces décrets, portant la même date du 20 janvier 1906, ont successivement déterminé ; 1" le délai, fixé à un an, passé lequel cessera d’être valable l’enregistrement d’une entreprise qui n’aurait pas commencé à fonctionner ; S" le maximum des dépenses de premier établissement des entreprises françaises et le délai d’amortissement do ces dépenses ; 3» les dilTérenles tables de mortalité, le taux d’intérêt et les chargements d’après lesquels doivent être calculées au minimum les primes ou cotisations des opérations à réaliser, ainsi que les réserves mathématiques ; 4° les conditions dans lesquelles les entreprises sont obligées d’inscrire sur des registres spéciaux, tonus pour cnacune des catégories d assurances, les contrats souscrits ou exécutés en France et en Algérie.

Trois autres décrets, en date du 22 juin 1906. énumèrent les pièces ot justifications à produire à l’appui des demandes d’enregistrement, fixent le montant de la réserve de garantie pour chaque catégorie d’entreprises, et déterminent les conditions de fonctionnement des entreprises de gestion d’assurances sur la vie.

Le règlement d’administration publique du 9 juin 1906 a indiqué en- quels biens mobiliers et immobiliers devait être effectué le placement de l’actif des entreprises françaises, et, pour les entreprises étrangères, de la portion d’actif afférente aux contrats souscrits ou exécutés en Franco et en Algérie. Il a. en outre, déterminé les garanties que doivent présenter les valeurs qui ne peuvent avoir la forme nominative.

Le décret du 25 juin 1906 est relatif au dépôt et au retrait des valeurs que les entreprises étrangères sont tenues d’effectuer à la Caisse des dépôts et consignations.

Enfin, le règlement d’administration publique du 12 mai 1906 et lo décret du 22 juin suivant ont édicté de nouvelles règles pour la constitution et la gestion des sociétés d’assurances à forme mutuelle ou loiitiniérc. V.. au Supplément ^ SOCIÉTÉS.

APlIilODITE - BALLIN

plusieurs foi» millionnaire, et qui so donne pour so °,a|f.te est un député ins.guilianl, peuûr de sa rUlec’on "û ; la . chauller ., .1 loudo la caisse dos grèves, met a la ,ê"

i^-,^"" !’^ ’*'"’ ? ’■'••’"' «"<=■««■. ancien insujg, de 871, enno prend pour secrétaire le (ils do Warîs. ot, Lazare, très aigri contre la société, parce qu’il n v a i,a«  encore trouve sa place, ot même va^ucmeit anafch.Ji" Lazare est aime do sa petite cousineCécile ; mai» lui.mêmo .s éprend dune dame mystérieuse. M- Lecbarticr. Or. M- Lethartler n est autre que M" Mouferrand, fc-paréô do son mari. Le député était sur le point de divorcer mais a la veille des élections, ,1 juge plus prudent de m réconcilier avec sa charmanio femme, et la jalousie ictie un lerment de plus dans lame bouleversée- do ^^L Apres une représentation théâtrale au profit de la caisi^ des grèves, au moment du souper, une dls.ussiou pol,tiq«  s engage eiitre MontlerranJ et son «.crétaire amourelx qui expose les théories libertaires et du leur fait aux faM socialistes. La discussion devient querelle, la querelle senvonime et Lazare tire un coup de revolver tur Moutfcrrand Celui-ci n’est que leg/rcmeni blessé. Il m réjouit fort de cet -attentat anarchiste . qui lui fait une énorme réclame. A 1 instruction, la déposition de la petite Cécile, que son amour pour son cousin rend persplca.ie manque de changer la face de» chose» : éclairé par elle 1 avocat de Lazare va transformer en crime i.assionucl le prétendu crime politique. C est ce qu’il ne fauta aucun prix. .Monlferrand parvient à en persuader tout le monde et aui assises, U demande éloquemmcnt au jurv d acguiiter son

.1sKa.ssin. I.ar^lllîttnm ..I .- -. _’ . ’

-■ - ; ^."-luv.iiii.vm tfu jury u acuuilier SOI

assassin. L acquittement obtenu, ou p’ortc presque e’

r>;„7^„ir -—-t~- — ■"■-"’ u.^icuu, ou porte presque etriomphe le généreux député socialiste ; Mareïcot lui appartient désormais corps et âme, et I,azare ne sait comment se montrer reconnaissant ; voilà sa réélection assurée Sa femme lui revient tout entière, et Lazare éj.ouse Ccib-

Ij Attentat, amusante étude de caractères, est une satire fort gaie par la forme, mais bien mélancolique dans lo lond, de certaines comédies politiques.

AuBERT (Ernest-yean), i)einire, graveur et litbograplie français, né à Paris eu 1824. — 11 est mort dans la mémo ville en 1906.

  • AoDEBRABD (Philibert), littérateur français, né à

Sainl-Amand (Cher) en 1815. — Il est mort â Paris en 1906. Parmi les derniers ouvrages qu’il a publiés durantsa verte vieil-

lesse, on peut

citer : Sol-

dats, poètes et

tribuns fl900i ;

Ceux qui font

la fêle (1902, ;

Lauriers el cy-

près (wm) ; Ho-

manciert el vi-

veurs dui* s.

(1904) ; /e» Der-

niers Jours de

ta D ohé me

(1905).

AUTOBUS

( fjuss — mot

formé de deux

abrév, famil. :

anio. automobile, et bus, omnibus) n. m. Fam. Omnibus automobile : Le service des autobus a été créé d l’aria en 1906.

    • AZAY-LE-RIDEAU, cli.-l. de cant. d’Indre-cl-Loire

(V. musée).

Autobus

B

  • Bahr-EL-GRAZAL. — Ive 8 mai 190$. a été signé à

Londres, entre 1 Etat indépendant du Congo et l’AngletciTo, une convention destinée à remplacer celle qui avait été stipulée en 1894 entre les deux pa^s. Far la convention do 1894, l’Angleterre, en échange d’une bande de 25 kilomètres de largeur, entre le port septentrional du lac Tanganyika et le point le plus méridional du lac Albert-Edouard, abandonnait à 1 Htai indépendant, soit à bail indéterminé, soit à bail prenant tin à la mort du roi Léopold II, les territoires du Kahr-fl-Ghazal. Résilié à la suite des protestations de la France ot de rAllemagne. ce traité subsista partiellement en fait et le roi Léoi>old conserva la possession à bail de lonclave de Lado ; mais la politique commerciale de IKtat indépendant, les protestations des missionnaires anglais relatives au traitement des indigènes, la nëcessiié de n^couvrer le territoire de Lado pour^ faire passer la voie ferrée du Cap au Caire, les empiétements du souverain de l’Etat indépendant sur les territoires réclamés par le gouvernement égyptien amenèrent la revision des accords antérieure. L’arrangement du 8 mai I90ô stipule l’annulation du bail accordé au Congo dans le Haut-S’il, mais maintient l’enclave de Lado sous l’administration de l’Etat indépendant pendant la vie de Léopold IL

Ballin lAlbcrt), industriel allemaDd, né à Hambourg en 1857. D’origine Israélite, il se destina très jeune au commerce maritime, fut emplové dans plusieurs maisons de commerce à Hambourg, puis en Angleterre, et entra en 1886 dans la grande compagnie de navigation la Hamburg-Amerika-Linie. Il en devmt bientôt le directeur, lui donna une forte impulsion et en étenùit toujours davantage l’action. U lit construire les fameux patjuebots géants très confortables et les pa^iuebots îrt’-s rapides qui assurent le service entre Hambourg et New-Tork en moins do cinq jours, comme le Deutschîand, créa des types do navires nouveaux pour les transports rapides à travers l’océan Atlantique, et lit en quel()ues années de sa compagnie la plus puis*^ante entreprise de navi-

fatioD de l’AlIemag^ne. Puis il réunit sous sa direction ’autres sociétés allemandes et étrangères, organisa des services très rapides entre les grands ports d’extrême Orient et l’Allemagne, entre les cotes asiatiques el américaines de l’océan Pacifique, entre Hambourg et l’Australie. H fit construire et aménager des bassins et des docks immenses, munis de l’outillage le plus perfectionné. dans le port de Hambourg, et des halls gigantesques. pour les voyageurs et pour les marchandises. Nommé