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dio, guerro ou invasion), entre le ue caet le commen- d'objets familiers, pe es, furrures, uste de bronze, 25 uetres et comblés de toutes conseilieorg, ou devait se déve- telefosse de


COMPLÉMENT Les articles précédés d'un astérisque (*) sont le complément de ceux qui ont dėjä paru dans le NOUVEAU LAROUSSE ILLUSTRE. Les articles précedés de deux astérisques (**) sont le complénent de ceux qui ont dėjà paru soit dans le SUPPLÉMENT seul, soit la fois dans le NOUVEAU LAROUSSE et dans le SUPPLEMENT.

nieur italien 'orlanini atteignit. en 1906, sur le lac Majear, lui permettait de tirer å la fois plasiours couleurs. Il est une ritesse de 70 kilometres à l'heure. AKABLI, oasis du Sahara septentrional Tidikelt). a loo kilomm. environ au S. d'In-Salah. Point d'eau impor- tant. A cet endroit se jeignent, pour traverser le Sahara vers Tomboucetou, les caravanes venues du Maroc par le Touat, et celles venues de la Tripolitaine. ALAPIN (du lat. alapa, plante herbacce) n. m. Teinturo qui sert dans I'impression de l'indienne. Adjectiv.: Teinture ALAPIN. - ExcYCL. L'alapin est un dérivé acide d'une subs- tance, l'inuline, quí se trouve eu plus ou moins graude quantité dans les tiges ou les bulbes de plantes horbacées vivaces, les Inppa ou alapn. Ces plantes ont reçu et reçoi- veat encore des applications thérapeutiques sous le nom de lappa officinalis. ALATYR, ville de la Russie orientale (agouvern. de Simbarskj, a quelque distance du confluent de l'Alatyr avec la Soura, affluent du Volga: 16.000 hab. Au mois de juillet 1906, cette ville a été presque com- plèteneut detruite par un incendie qui a fait dispa- raitro 6.000 maisons, et mis saus abri plusieurs milliers de personnes. ALBARRAN (Joaquin), chirurgien français. d'origiue espagnole, nó à Sagua-la-Grande Cuba) en 1880. Recu premier interne des hopitaux de Paris en 1884, médaille d'or en 1888, chef de clinique des maladies des voies uriuaires en 1890. professeur agrégé en 1892, ebirurgieu des hôpitaux en 1894, il a succedé en 1906 à son maitre le D Guyon dans sa chaire des maladies des voies uri- naires, où il l'avait supplee pendant plusieurs aunes. II a etudié les glandes de Turetre, les rapports de la pros- tato et du col de la vessic. la mugucuse de la vessie, le rein et les capsules surrenales, la sécrétion d'un rein isoló, leur secrétion interne. la pathogėnie de la reteution d'urine, le cathétérisme urétral; et, au point de vue du traitement, il a publió : le Rem des urinaires meurs de la vessie (1899): les Maladies chirurgcules du rein et de l'uretre (1899) ; Maladies de lu prostate et rétrécis- sement de l'uretre (1899); les Tumeurs du rein (1903): Er- ploration des fonctions rénaies (1905). Il a ceollaboró au Traité des maladies de l'enfance de Granclier pour les affections rénales. On lui doit d'autre part l'invention de divers instruments ou appareils: une étuve sterilisatrice thermoformogène, des seringues stórilisalles, un métro- tome simple et un métrotome dilatateur, un cystuscope urétral, des écarteurs vésical et uretral et un urinal pour les fistules vésico-vaginales. A l'auteur de plans panoramiques des principales villes de Frauco, de tableaux scolaires, des teiles du maréorama de l'Exposition de 1900 (l'aris,. Dans ses peintures alpestres, il s'est révélé comme un remarquable interjréte de monta- gnes: citons : la Vallée del'Isere (edet de soir; les Derniers tayons, rallée de la Romanche; la Meije au soleil lecant ; le Lautaret (effet de nuit); le Pic furetta et le lac Caoloccio (Maloja.

  • ABYSSINIE,-Accord franco-italo-anyluis. V. ETHIOPIE.
  • ACCUMULATEUR n. m. - ExcYCL. Charge des accu-

mulateurs. Pour charger des accunelit teurs au moyen du courant continu un comrneuce par déterminer les deux poles du courant. Pour cela on hunuecte légérement un mor- ceau de papier pole et on place les 2 fils du courant. Le til qui donne au papier une teinte rose est le póle négatif. On prend alors une ou plusieurs larupes d'éclairage que l'on place en serio dans le circuit et on met le póle + du courant en comrmunication avec le pôle + des accunmulateurs, le pòle - du courant avec celui de mémo non. des accumulateurs. Pour un ou 2 accu- mulateurs, avec un couraut de 110 volts, une lanpe de 32 bougies est suftisante; pour 4 à 6 accumulateurs, on prendra 2 lampes de 32 bougies; pour 8 à 10, 3 lampes. Au dola de ce nombre il est préférable de remplacer dans le circuit les lampes par un rhéostat. Quanl les accumu- lateurs sont chargés, ils doivent douner au voltmetre 2olls, 5 dans le circuit de charge et. au bout de quelyues heures, 2elt, 2 en dehors du circuit. ÆRENTHAL Lexa D'), homme d'Etat et diplomate autrichien, pe en 1851. Issu d'une famille de grands pro- priétaires allemands de Bolıème, il tit ses études aux uni- versités de Prague et de Bonu, prit ses grades de droit, et entra dans la diplomatie en 1857. La protection du ministre Kalnoky lui valut d'étre appele, en 1888. au poste de sa quelque distance Archéul. Les fouilles pratiquées sous Napoléon III en 1861-1865 dans la plaine des Laumes visaient César et son armée, non Alésia elle-meme. Divers travaux d'histoire, notamment ceux de C. Jullian et de G. Ferrero, ay ant éclairé d'une plus vive lumiere la figuro de Vercingétorix, l'idée fut émise, sur l'initiative de la Société des sciences historiques et naturelles de Se- niur, de procéder à des fouilles géuerales sur le plateau du Mont-Auxois. Un premier congrès, tenu le is sep- e plateau meme, permit à Heron de

  • ALÉSIA

1905, sur te prateaenillée femplacemeut pro- bable d'un théatre. U'ne premiere campague de fouilles, nienée sous la dırection du conimandant Espérandieu, mit à nu non seulenent les sulistructions du théatre, mais celles d'une quantité de constructions privees, et de cer- Nombre tains édifices d'une encore peu furent extraits soit du sol des caves, seit des puits asser s la roche vive nombrenx que l'on decouvrıt. à une profondeur de: Sortes de matériaux. La campagne de 1906 fut plus fructueuse encore, et enrichit le nouveau musée d'Alise-Sainte-Reine de frag- ments assez importants de sculpture, d'objets d'une dé- ceration artistique, et de quelques inscriptions. Sur ces entrefaites, une retentissante conference de Ferrero au amphithéatro de la Sorbonne avait attiró l attention du public savant: des souseriptiens s'otaient organisées; un second cougrès se róunissait au Mont-Auxeis le 13 sep- tembre 1906: eutio. uno revue spéciale, Pro Aleria, étsit fondée par Louis Matruchot. Les résultats de ces deux saisons de fouilles paraissent déja cuufirmer certaines prévisiens des bistoriens et des archéologues, dont voici les principales Alésia aurait été. presyue do teute antiqnite, • un point vital, un noeud de routes et un habitat humain do l'Eu- rope entière gaulois, et l'un des passages du commerce de l'ambre. De plus. cité prospère, centro municipal actif, aussı bien muni pour la defeuse que pour le travail, ello seraiL promptement devenue uue mětropole religieuse, un car refour de prières et de dieux . Son röle a donc pu čire celui d une Delphes ou dune Oly mpie celtique. Les Ro- maius, après la conquete de l'an 52, n'auraient pas détruit cette tradition, mais lui en auraient superposé une analo- gue, émanée de leur propre re d'ambassade à Saint- lopper plus tard la plus grande 1artie de sa carrière diploma- tque. En 1895, il fut nonme mi- nistre plėnipotentiaire en Rou- manie. Trois ans plus tard, rap- pelé à Saint-Petersbourg comme Lunbassadeur, il sut se créer dans la capitale russe une situation très en vue. Il avait épousé la tille du comte Szechenyi, qui fut uiuistre hongrois; ces atiaches lui facilitèrent l'accès, en 1906. au posto de chancelier de l'empire austro-lhongrois, dans lequel il succéda au comte Goluchowski. Celui-ci avait abandonue voir en présence do l'hostilite quo manifestaient contre lui les Chanbres Is89): les Tu- Elle aurait eté d'abord un grand marchó poL-

    • ALBERDINGK THYM Joseph-Albert. në a Anister-

dam eli 1820,- 11 est mort dans cette sille en 1889.

  • ALBERT DE HOHENZOLLERN (le prince Frédéric-

Guillaume-Nicolas, geueral jprussicu, régent de Bruns- Wick, nó à Berlin en Is37.- 1l est mort dans cette ville en 1906. Il avait épousó en 1873 la princesse Marie de Saxe-Altenbourg, norte en 1888, et dont il a eu trois eufants ALESI Frédéric-Hugo n'. peiutre français, d'origine roumaiue, né en Roumanie en 1849, nort à Paris eu 1906. Il vovagea en Turquie, en Asie Mineure, en Italie, et se rendit en France, où fnrent appréciés ses pay sages lumi- Deux de la montagno et de la mer. Mais il se fit surtout connaitre dès Is86 par ses afiches lithograplhiques en couleurs, la plupart execu- tées pour des chemins de fopagnies de l'yrénées. de la Côte d'Azur. Il enployait uu procedé qui conquète romaine, sont faibles et rares, et pour cause. Erenthal Wekerlé, Erenthel et particulièrement le ministère rapprecher les deux Etats rivaux. et fut agréć par Wekerlé. Il donna comnme base à sou programme une fidélité immuable à la triple alliance, des relations cor- diales avec l'Italie, et, daus les Balkans, un sollieitude constante pour les nationalitės nouvelles, sans toutefois porter f'empire ottoman. AÉROHYDROPLANE (du gr. aér, néros, air, hudor, cau. et de planer n. m. Nom donné à des appareils qui glissent reçut 'de l'empereur la mission do gauloise en la religion romaine, et pice rersa, pourrait eire ici saisie sur le vif. Ce qui senble lattester. ce sont les nn caux de sculp- ture decouverts; notammeut un buste de sline. qui au- rait servi de peson de balance, une remarquable statuo de Vénus, des bas-reliefs represeutaut la triade capito- line, un Dioscure, et d'autres munceaux, qui représentent grossierement des divinites autiques traitees daos le sts lo et les idees des religions nordiques. Les celtisanis enfin peuvent espérer tirer parti des inscriptions si cu- rieuses co. sous des caractires latins et grecs, se ca- chent des mots évidemment gaulois L'ne civilisation spo- ciale parait devoir sortir de ces fouilles. Quant aux sulstructious jusqu'ici exhumées, et qui va- rient de profoudeur entre l'affleurement a la surface du Mont-Auxeis et une verticale de 3 à 3 metres, elles prou- vent jusqu'ici l'existence et la superposition de trois cités, successivement détruites par atteinte au principe essentiel do l'intégrité de cataclysme (incen- Aérobydroplane de Forlanini. Albert de Hohenzollern. cemeut du v siècle de notre ère. La dévastation fut alors complete. Les traces de la ville gauloise, auterieure à la à la surface do l'eau et sont actionoés par une ou plu- sicurs hélices aérieunes L'AEROHYUROILANE de l'inge- représentant des vues des Alpes, des