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Oousawlia O’^ssin de l’OJer par la Notze et la Wartha) ; 2.600 liai». Commerce de céréales, cliovaiix, etc. Brasseries. — Le cercle do Znin, pour une superticie de 858 kilomètres carrés, est peuplé do 32.000 hab.

Zo (Jean - Baptiste -^1(r/jj7/e. poiiitro français, né à Bayonno en 1«-M, mort à Bordeaux en lool. Elève de Couture, camarade do Puvis de Cliavannes et do Manci, il habita Paris jusqu’en i«7I. époque à Jaquelle il relourua à Bayonne diriger l’école des beaux-arts. Après y avoir fondé le musée municipal, il fut nomme ou isi’J directeur de IKcole des beaux-arts do Bordeaux, où il mourut des suites d’un accident. 11 avait été mis hors concours au î^alon do ISfi" avec le Tribunal des rois maures, qui, longtemps au musée du Luxembourg, fut placé dans la suite an ministère des colonies. Dessinateur correct et peintre vigoureux, Achille Zo est bien représenté dans les musées des villes de France : la Plaza de l’Ayuntaniiento est à la mairie de Marseille ; VAveuijte de Tolède au musée de Carcassonno ; le musée de Bayonne conserve : le Itève du croyant, les /iohémiens en voyage et la Posada San liafaSl, ainsi que plusieurs portraits reman|uables. Achille Zo fut un des premiers peintres franijais à comprendre le caraclôre de l’Espagne et à en traduire la couleur chaude et les types particuliers.

Zo (Henri), peintre français, né à Bayonne en 1873. fils du précodent, dont il fut 1 élève. Henri Zo fréquenta également à Paris l’atelier Bonnat à l’Ecole des beaux-arts et exposa successivement au Salon des artistes français : la Mort d’un torero {1895 ;; Bravo toro (1896, musée de Saint-Sébastien) ; Avant la corrida {1897, ambassade japonaise. I-ondrcs) ; Sol y sombra (1898) ; un Incident (1899, musée do Saint-Qiientin) ; A los tores {1900) ; Ooalion{l90l, musée de Bayonne).

Cette dernière toile lui fit décerner une deuxième médaille et une bourse de voyag^c. Depuis, il a envoyé ; l’Idole (1902. musée de Perpignan) ; /<i Mascarade (1903) ; Aguadora (musée du Luxembourg) ; Attendant l’heure (1904, musée de Tourcoing) ; la Fanii/le espat/nole (musée de Pliiladelphie ) et le Marché de l’Encamacion, qui est au palais des Beaux-Arts do la ville de Paris et valut à l’artiste le prix national du Salon. Comme son père. Henri Zo a été surtout séduit par la vie espagnole ; il excelle à en traduire le caractère violent et à taire éclater les jaunes et les orangés au milieu des tons sombres ; en même temps, c’est un notateur aigu de la physionomie humaine, et ses œuvres sont parmi les plus puissantes do la jeune école de peinture française. En 1906, il a exposé une étude de rouges sous le titre du Tueur de taureaux ai une étude de-verts sous le titre do la Chanteuse de zarzuelas ; l’intensité des verts de la robe et la vigueur du métier sont l«ut à fait remarquables.

ZoARA ou ZOUAGHA, petite oasis de la Tripolitaine occidentale, dans la plaine de Djcfara, sur la mer Méditerranée, à l’E. de l’embouchure de l’oued Beidha ; l.ooo hab. Petit mouillage, palmeraies.

ZoBÉiR ou ZuBEBR-RAHAMA. marchand d’esclaves du Soudan égyptien. Le sirdar Wingate, s’inspirant des idées do Gordon, Ht revenir, on 1900, Zobéir au Soudan et en fit un agent de l’AiTgleterre.

ZOBELTITZ I Hans de), écrivain allemand, né à Spiegelberg (Brandebourg) en 1S53, Entré dans l’armée à dix-huit ans pendant la guerre franco-allemande, il était lieutenant en 1872 et devint plus tard professeur cie tactique à l’école de guerre de Potsdam. Mais il s’occupait principalement de littérature ; en ï890, il quitta l’armée avec le grade de capitaine et publia dès lors une série de romans qui lui acquirent rapidement de la notoriété. Citons, parmi les prmcipaux : l’Eternelle Fiancée (1892) ; le Passage du kronprinz (1894) ; Senior et junior (1896) ; Antje Bergholm (1897) ; le Pauvre Diable de géant (1898) ; Christian de Stachoto ; Sous la croix de fer ; etc.

ZOBELTTTZ fFédor pk), ofricier et écrivain allemand, frère du précéaent, né à Spiegelherg (Brandebourg) en 1857. Il fut élevé dans le corps des cadets prussiens, devint officier de cavalerie en 1874, donna sa démission en 1881 pour s’occuper de l’exploitation de ses propriétés, et s’adonna à la littérature. U atferma ses domaines en 1881, se fixa à Berlin et se consacra entièrement au journalisme, aux lettres et à la bibliophilie. H dirigea successivemenî-un journal illustré, le « Journal des familles de Schorer », un journal féministe, « Journal illustré des femmes *, et fut feuilletoniste dans un grand quotidien berlinois, le (- Quotidien allemand u. Il est remarquable comme bibliophile et a rendu des services à la bibliographie, surtout par une revue qu’il fait paraître depuis 1897 à Bielefeld et à Leipzig : » Revue pour les bibliophiles «.Ha publié un grand nombre de nouvelles et de romans, où il décrit avec talent la vie sociale de l’aristocratie berlinoise et des officiers prussiens et les mœurs des hobereaux et des paysans de la Marche brandebourgeoise. H a publié, en outre, des récits de voyages et des romans ethnographiques très appréciés. Ses principaux ouvrages sont : Saoles de la Marche (1883), nouvelles ; la Tunique de dessus (1886) ; Brins d’or (1888) ; le Deroir envers soi-m^hiie {S92) ; Jes Chevaliers de Saint-Jean (1892) ; le Petit Pasteur (1894^ ; la Deiixiéme Génération (1895) ; le Poison qui guérit (1897) ; l’Epreuve de /a misère (1898) ; la Forêt assassinée (1898) ; Des profondeurs du puits (1899) ; l’Anriée du mariage (1900) ; Monsieur l’intendant (1900) ; Puissance de carton (1902). Enfin, il a fait représenter avec succès quelques drames : Sans cloches (1893) ; le Jugement des /io ?»mes (1894) : le Sang propre {lS9h) ; Tyrans de la fortune (1897) ; Armes nouvelles (1899) ; la Couronne de fer (1904).

ZOGBAPHE ou ZOGRAPHUS ffuss) n. m. Genre d’insectes coléo[ttères longicornes, de la sous-famiUe des lamiinés, comptant six espèces propres à l’Afrique tropicale ot méridionale. {Les zographes sont de grands insectes massifs, ordinairement noirs, tachés do blanc, de roux et de jaune, etc. Le zographus oculator, du Cap, est le type du genre.)

ZOGRAPHOS ’Constantin), homme d’Etat grec, né à Calavryta M-Tée) en 1797, mort à Saint-Pétersbourg eu 1856. li fit ses (Hudes do médecine en Ilalie et retourna en <irèce peu avant la guerre d’indépendance. Il se mit au service de la cause nationale, se distingua par son savoir et son éloquence, fut élu aux diverses assemblées nationales, puis se prononça contre le gouvernement oppresseur et dévoué à la Russie de Capo d’Istria, qui l’exila. En

1832, il devint secrétaire du gouvernement provisoire dit commission des Sept. Après l’avènement d’Oihon de Bavière, il fut à diverses reprises appelé au minisU-re. Chargé d’airaires de Grèce en Russie (1850), il prit une part active aux négociations qui précédèrent la guerre de Crimée. H a laissé quelques écrits politiques.

Zohar ou plus exactement Sepher ha Zohar ^le

Livre de la Splendeur), livre liébreu qui esteunime la Bilde le la Cabale. (V. Cabalk, au t. H.j C’est un commeniaire • ’sotérique et mystique du Pentaieuque. On l’a attribué à Simon ben Jochaï, ce qui le ferait remonter au ii’ siècle ; mais le plus grand nombre des critiques le jugent beaucoup plus récent, et l’attribuent à >ïoïso ben Semtob de Léon (xiii* s.) ou à un do ses contemporains espagnols, (’otte vaste compilaiioa renferme divers ouvrages de dates différentes. On y expose les attributs de Dieu et on explique comment il crée le monde par l’intermédiaire des dix sefirot (puissances ou verbes) ; ù ces théories, qui ont de nombreuses analogies avec les doctrines néo-platouiciennes, se mêlent des interprétations symboliques des lettres, des combinaisons de chiffres, des’ considérations niagiuues ou astrologiques, etc. Le Zohar, que l’exégèle Hanenerg considère comme le « monument le plus reiuar- <|uablc de la littérature juive après l’Ancien Testament -, a été imprimé à Mantoue en 1559. Pic de La Mirandolc lavait fait traduire en latin. La première traduction franc. -aise du Zohar fut faite par Jean de Pauly et publiée par les soins d’Emile I..aluma-Giraud i*^)<&^.

ZOIDIOGAME (du gr. zôidion, animal, et gamos, mariage ) adj. (Qualification donnée par Kirchner aux plantes chez lesquelles le transport du pollen sur le stigmate est effectué par les animaux.

— n. m. : Un zoïdiogame.

— Encycl. On distingue plusieurs catégories de plantes zoïdiotjames ; los principales sont :

l" Les omit hoph îles, dont la fécondation est assurée par les oiseaux (par exemple, marcgravia nepenthoides ’,

2» Les malacophiles, qui sont pollinisées par les mollusques (c’est le cas de la rhodea Japouica et de Valocase adorante) ;

3* Les entomophiles, qui sont pollinisées par les insectes. Cette dernière catégorie est de beaucoup la plus abondante. )

ZOÎDIOGAMIE {mî — du gr. sôon, animal, eidos, forme, et gamos, mariage) n. f. Fécondation des plantes semblable à celle des animaux, c’est-à-dire que l’élément mâle est mobile et va à la recherche de l’élément femelle,

— Encycl. La zoldiogamie existe chez beaucoup de thallophytes, et elle esl d’ailleurs caractéristique des mousses et des fougères. On l’a signalée aussi chez certaines plantes à embryon et à sac pollinique comme le cycas revoluta et le ginkgo hiloba ; chez ces plantes, le noyau spermatique est muni do cils vibratiles. qui le font ressembler à un spermatozoïde et le rendent actif.

ZOLLA (Paniel-Bernard), économiste français, né à Paris en 1859. Ancien élève de l’Ecole nationale d’agriculture de Grignon, puis de l’Ecole libre des sciences politiques, Zolla est aujourd’hui professeur dans chacune de ces institutions. Les nombreux articles et les œuvres plus volumineuses qu’il a publiés nous le montrent observateur attentif et averti, ingénieux théoricien des grands phénomènes économiciues et des transformations dont la vie agricole moderne nous donne le spectacle. On doit notamment à Zolla : Code-manuel du propriétaire-agriculteur (1894) ; Etudes d’économie rurale (1895) ; les Questions agricoles d’hier et d’aujourd’hui (1894 et 1895). Zolla est lauréat de l’Académie des sciences morales et politiques.

ZoLLER (Edmond de), écrivain et traducteur allemand, né à Stuttgart en 1822. H fit ses éludes à Tubingue, et après divers voyages s’établit dans sa ville natale, où il s’occupa de journalisme, de traductions et d’art dramatique. Kn 1853, il fonda : le Monde illustré ; en l.v58. Sur terre et sur nier, avec Hackisender ; en 1863, Bibliothèque de romans, et d’autres revues encore. En 1885. il devint conservateur chef do la bibliothèque du palais royal et reçut le titre de conseiller aulique. On a de lui : Esquisse de la science du bibliothécaire (l^^AG) ; une Biographie de Léopold Bobert (1863) ; te» Ordres de chevalerie en Allemagne et en Autriche (188i), et de nombreuses traductions.

ZoLLING (Théophile), écrivain allemand, né à Scafati, près de Naples, en 1849. H fit ses études à Zurich, puis aux universités devienne, Heidelberg et Berlin. Do 1876 à 1880, il vécut à Paris, s’occupant de travaux dramatiques et critiques, qu’il faisait publier dans les revues allemandes les plus diverses. En 1881, il succéda à Paul Lindau à la rédaction du ■ Présent » à Berlin. On a de lui : une étude sur l’Expédition d’Alexandre le Grand dans l’Asie centrale (1875) ; la Nouvelle Vie, comédie empruntée à Alphonse Daudet (1877) ; Voyage dans le monde parisien (1881) ; Henri de Kteist en Suisse (1881) ; une critique des Œuvres de Henri de Kleist (1883-1886), et quantité décrits critiques, nouvelles, etc.

ZONAIRE {nèr’) n. f. .Mgue brune, de la famille des dictvotacées, à thalle souvent dressé, ayant la forme d’une tige très rameuse, fixée au rocher par une partie élargie. (Elle vit dans la Méditerranée ou dans les mers tropicales.}

ZOOCARBONIT (ni’O n. m. Nom par lequel on désigne certaines couches du bassin carbonifère de Sarrebruck. entièrement composées de débris animaux, notamment de poissons.

ZOOLÉE ou ZOOLEA [lé-a) n. f. Genre d’insectes orthoptères, de la famille des mantidés, comprenant des formes propres à l’Amérique tropicale. (Les zoolées sont des mantes de grande taille, à long corselet, remarquables par les expansions lobées de leurs pattes. La zoolea lobipes, du Brésil, d’un beau vert, atteint 7 centimètres de long.)

ZOONTOCARIS [riss) n. m. Genre de crustacés décapotées, comptant quelques espèces, telles que le zoontocaris Galathe», des mers d’Australie.

— Encycl. Les zoontocaris, petits animaux vivant à la surface des mers chaudes, sont sans doute des formes larvaires telles que les lucifer, très remarquables par leur carapace courte, échancrée en arrière, avec un grand rostre.

  • ZOOSPORE n. f. — Encycl. Les zoospores sont pourvues

de cils vibratiles (un, deux, quatre, en nombre indéfini suivant les espèces), et par suite douées de mou-

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f^

ZO — ZSILINSKY

vements propres. Cette forme do spore est spécialement aquatique, car on la rencontre chez un grand nombre daignes marines ou d’eau douce <ul’. ,

et parmi les clianipignons, dans la i. gniécs, qui comprend surtout des cspi

ZORN (AndersK peintre et graveur suédoisi. n<- a .M.ra Suéde, en i86o. Il suivit les cours do racadému- de Stockholm, d'al>ord comme sculpteur. Il y fut l’éleve de Ilurkiund. Puis il so rendit â Paris, où il he produisit « omme peintre do 1888 à 189«. Depuis, il retourna en Suède et obtint do vifs succès.

Récompensé dès 1888. il obtenait en 1889 une 3* médaille au Salon et, en mémo temps, une médaille d’or à l’Exposition universelle. En 19uo. un

grand prix avec trois tableaux :

.ifère, Xuit du 34 juin et Oscar 11^ et trois eaux-fortes. En mai 190C,

il faisait une exposition d’ensem-

ble de ses œuvres chez Durand-

Uuel à Paris, qui excita un haut

intérêt.

Ce peintre-graveur est le vir-

tuose de la Dalécarlie. Il a beau-

coup vovagé et il a touché un peu

à tout. Il a visité l’Italie. l’Espagne, l’Afrique ; il a fait des portraits en Amérique, à I..ondres.

Cette humeur ambulante débar-

rassa, vers 1896, son pinceau de

toute habitude d’école. C’est un

moderne et un impressionniste de

la vie, de l’atmosphère. H note

plus encore qu’il no peint, avec

une vivacité* et une individualité

saisissantes. Il a donné ainsi des

intérieurs, des portraits, des effets de lamiëre. Nous citerons, parmi ses principales œuvres : Margît (ou Paytanne se coiffant) ; Café de nuit ; le chanteur Favre à son harmonium ; Coquelin cadet causant (I8«9) ; la danseuse Bosita Miiuri causant chez elle ; l’animalier Bruno Liljefordz dans la neige de Gopsmor ; le IP "^’xeselgren portant un toast a la Société « Idun • ; portrait du roi de Suéde ; portrait do M. Spuller, de M*^ Jtîkoff, etc. La violence délicate et loriginalité subtile de l’artiste se révèlent encore mieux dans son œuvre heurtée, magistrale, d’aquafortiste, s- -. • ulvres ’ sont balafrés, zébrés, sabrés de hachures ’ '.^

près, c’est un fouillis ; à distance, tout se rune merveilleuse sfireté. Principales planch’ - /(>-

nan, le Toast, Portrait de l’artiste avec sa femme, Itiume au bain avec son enfant, etc. L’œuvre gravé de Zorn. en 1906. se montaitàno ou 180 morceaux. Zornaaussi exécuté quelques aquarelles : Mnja (galerie Nationale de Berlin , : Effet de nuit (musée de Giiteijorg) ; les portraits do Faure de l’Opéra, de Spuller, de M^’ Emma Zorn, et surtout le Toast a la Société • Idun », son chef-d’œuvre. Son œuvre gravé comprend plus de 150 pièces et se compose d’improvisations, de portraits, dont ceux d’Ernest /lenan,du poète Verlaine, de Karl Larsson dessinant et d"inlerf»retations libres de ses compositions. Il a aussi modelé ou taillé dans le bois quelques petites sculptures expressives. Médaille d’or ù l’Exposition universelle de 1889 (Paris), où figurait un Pécheur (musée du Luxembourg), il a obtenu deux grands ]irix, comme peintre et graveur, à l’Expositiun uoiversello de 1900.

ZOTTOU (Angelo), missionnaire et sinologue italien, né en 1826, mort en 1902. Entré en 1843 dans la compa-L-nie de Jésus, il partit cinq ans plus tard pour la Chine, et compléta ses études théologiques à Cnang-Haï. Ses premières publications furent d un caractère religieux et •lestioées à l’usage des chrétiens indigènes. Puis il composa une grammaire latine ^ur les étudiants chinois. Mais, ce qui lui a valu le titre de sinologue distingué, c’est soaCursus litleratura ? sinicx neo-niissionnariis accommodatus, paru en cinq volumes depuis 1878. et qui couvre le domaine entier de la littérature chinoise. Il a laisse la manuscrit d’un Dictionnaire chinois, qui, parait-il, doit surpasser tous les dictionnaires existants par sa richesse do matériaux.

ZOZTME n. m. Oenre de crustacés décapodes brachyures, de la famille des cancridés, comptant sept espèces répandues dans les mers chaudes. ^Le zozymus A-neus, commun dans toute la région iudo-pacifique, de la mer Houge à l’Océanie, est le type de ces crabes de taille moyenne, à carapace régulfèremeni bossuée, qui appartiennent à la sous-famille des cancrinés.)

ZOZOTER v. n. Pop. Syn. de zèzaykr.

ZSAMBEK, bourg d’Austro-Hongrie (Hongrie fcomitat de PestJ), à ro. de Budapest ; 4.S0O h. Restes d édifices turques.

ZSCHIHHER EmileV peintre allemand, néàGrosswig. près de Schmiedeberg. en 184i. Elève de l’Ecole des beaux-arts de Weimar, qu il dut quitter pour prendre part à la guerre franco-allemande de 1870-1871, il a reçu dans la suite des conseils de Kalckreuth. Kamberg. Pauwcl^. Mi chelis, Max Schmidt et Hagen. Installé en 1891 à Sol.miedeberg, il s’est efforcé de rendre le caractère des b.ndes. des forêts, des mares qui entouraient son pays n. irai. Le musée HohenzoIIeru à Berlin possède de lui : une Maison de paysan du village de Mœbisburg, et celui d’Erfurt : une Bue de village thuringien. Ses autres œuvres se trouvent au château d Osterstein. et dans les collections privées de Dresde, Berlin, Hambourg, Brème, Lubeck. etc.

ZSCHORLAU, bourg d’Allemagne froy. de Saxe [cercle de Zwickauj), dans rÊrzgebirge ; 3.200 hab. Blanchisseries : mines.

ZSIUMSKT Michel de historien hongrois, né à Bekes-Csaba en 1838. 11 renonça an professorat en 1874, pour se consacrer exclusivement à la science et à la déiense du protestantisme. Député au Keichstag en 1875, il s’occupa principalement des questions d instruction et de religion. En 1^89, il fut nommé préfet de comitat (o6ergespan "^, puis, en 1895, sous-secrétaire d’Etat de l’instruction et du culte. Il a publié : Femmes hongroises (1871) : Histoire de la ville deSzarvasilS’tî] ; Monumenti diplomatica comitalus Bekesiensis ; les Débats de la Chambre hongroise sur les questions de itligion {^S0-1891) ; Histoire d’un synode révolutionnaire de t707 à 1115 (1889) ; la Paix de Linz et l’Histoire de la loi f647 concernant ta religion (1890) ; Histoire du comtat de Csongrad (lS96) ;etc.