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ZICIIY

ZNIN

ZlCHY (Antoine), écrivain hongrois, u6 ù Zala on 18Î3, niori à lluiJuiu’Kt on IS’.>tt. lU]Mitc> en 1848, il entra dans la carrière adiniuiiîtraiivo après I adoption du réj^ime dualiste, mais il se consacra bientôt à dos t^tiidos iitt6rairoH et historiques. On lin doit une 1/istoire t’e la Héoolution anijtaisc, ucs tra<luctioo8 do Macaulay ot do « Nathan le ISago • , do liossing. Dans les doroièrcs aiinoes de sa vio, il (îdita les joiirnanx, mémoires et correspondance d’Ktienno SztVchenyi, doul il donna la biographie eu deux volumes (18i>6).

  • ZlCHY (Michel), peintre russe, ne à Zala (Hongrie)

en 1829. — Il est mort ù Saint-Pétersbourg en iaoô. il Ht plusicui’s voyages dans le Caucase, alla pour ituelquo temps à Pans ot à Budapest et retourna déliniliveraent en Kussioti873). Il s"osl surtout distingué par ses illustrations de Ujron, de Lermontov et des poètes lioiif,M’ois Madach, Peiœli et Arany. Sen album des Martyrs d Àrail est célèbre. On lui doit un grand nombre do tableaux allégoriques et la Heine /ClisaOelh prés iht cercueil lU- Veak, coDsorvêo au musée national de Budapest.

ZlCHY (Fer>linatidj, honimo politique hongrois, né ù. Presbourg en i8 ;»y. II lit dos études juridiques et agronomiques, devint, en 18G1, vieo-comto du comiiai de Fcjér (Albe-Koyalo), puis vice-président de la lieutenance royale. Condamné on 1363 à cause d’un article sur le compromis avec l’Autriclie, il fut emprisonné et perdit son titre de comte ot do chambellan. Après l’adoption du dualisme (18G7), il entra dans le parti Deâk, devint un des cliefs des conservateurs, nuance Sennyey, et combattit, à partir de 1894. les lois politico-ecclésiastiques. Il sortit alors du parti libéral et foinia le parti chrétien-populaire, attaqua tous les projets de loi qui visaient la liberté de conscience, les mariages mixtes et l’introduction de l’état civil. En 1901, il se relira de la vie politique. — Son fils, Aladâr Zlchy, né en I864, lui succéda à la tète du parti qu’il avait fondé. Membre de la coalition, Aladâr Zichy entra au cabiuet Wekerlé (8 avr. 1906) comme ministre c a latere ■•, avec résidence à Vienne.

  • ZlCHY (Eugène), né à Zichyfalva (comitat d’Albe-Royale

) en 1837. — Les résultats scicntiliques de ses voyages en .sie soot publiés actuellement dans l’ordre suivant : Ethnographie, par Janko ; Archéologie, par Posta ; Liiiguisliqiio, par Papay ; Zoologie, par Géza Horvath ; la partie historique est rédigée par Eugène Zichy lui-même.

ZlDLER (Gustave-Marie-Henri), poète français, né à Paris en 1862. Il fît ses études à Paris. Agrégé des lettres, il professa successivement à l’école Mooge et au lycée Hocho. Sous les auspices de Henri de Bornier, il lit jouer, en janvier 1889, sur la scène de l’Odéon, un à-propos en un acte, en vers, intitulé le Baiser à MoUéi’e, puis il publia un drame héroïque en quatre actes et en vers, intitulé Christophe Colomb (1890). Mais il renonça bientôt au théâtre pour travailler à une sorte d’éponéo de l’humaine tendresse, dont les divers chants torment dos poèmes distincts. C’est ainsi qu’il consacra à l’enfance : le poème du Huchel f/’or(i895) ; à l’adolescence : la légende des écoliers île France (1898/ ; à la famille : le Livre de la douce vie (1900) ; ù. la patne : le poème de la Terre divine (1903).

ZIDORE ou ZIDORA u. f. Genre de mollusques’gastéropodes prosobrancbes, de la famille des fissurellidés, comptant quelques espèces propres aux mers du Japon et dus Antilles. (Les zidores ont leur coquille oblongue, en toit, treillissée, avec lo sommet reporté en arrière et le bord antérieur entaillé. Des formes fossiles existent dans le tertiaire italien.)

ZiEGBLHAUSEN, bourg d’Allemagne (grand-duché de Bado [cercle de Hc-idelberg]), sur le Neckar ; 2.500 hab. Industrie florissante, fabrication de produits chimiques, meubles, plumes oi poric-plumo ; briqueterie.

ZiEGLER (Jean), écrivain allemand, né à Hambourg en 1837, mort à Vienne on 1905. Après ses études au Jobanneum, il se consacra à la peinture et au dessin, étudia la construction navale à Altona, puis suivit les cours de l’académie des arts à Copcnl.ague, en 1855. Deux ans plus tard, il entra dans la marine autrichienne, puis fonda en 1864 les Archives de la marine. Appelé au ministère de la marine on 18GG, il u’y resta que jusqu’en 1871, pour se consacrer ensuite exclusivement à la li ttérature. 11 publia : les Perfections de la comtesse Léonore Christine Vlfeld, princesse de Slesviif-//olstein, d’après un vieux manuscrit danois (1870) ; Souvenirs de l’eau verte. Bis toires de la mer (1892) ; Excursions dans Vienne, extraits du livre d’esmiisses d’une casaque rouye (1897). Ziegler est un peintre admirable de la mer ainsi que du paysage, ot malgré la richesse du coloris, son stylo reste souple et harmonieux.

  • ZlEM

(Félix),

! à Beauno en 1821. 

, . . ,. peintre français,

— Eloigné des Salons annuels depuis de longues années. Ziem a néanmoins Ûguré à l’Exposition universelle do l900{Paris) avec trois tableaux :

Vuet de Veni.se et de Stamboul,

une aquarelle, Venise, ot uu

dessin, Hollande. Il a égale-

ment exposé on 1902 une im-

ftorianto toile, commandée par

e ministre de ta marine : Visite

de l’escadre italienne à Toulon.

A/. Louhet se rend à bord du

Lopanlo pour passer ta revue

navale. Cotio toile a été placée

60 1006 daus les salons du

mioistëro de la marine. Félix

Ziem a, en I9(i5. fuit don À la

Ville do Paris, pour le Petit

Palais, do 55 p.’iiituros, dont :

le Coup de canon. Chevaux sau-

vages en Camarijut’ , Martigttes,

la Voile blanche, des Vues de

Venise et de Constantiuopte,

des copies de la /{onde d^ nuit,

de Rembrandt, ot du Martyre

de saint Marc, do Véronèsp, 74 études peintes, 41 aquarelles. 2 dessins ot & précieux albums remplis de croonis, remontant A ses premiers voyages en Hollande, en Provence. A Venise ot on Orioul. Il a joint, à co don, son portrait peint par Kicard.

  • ZlGMSSEN (Hugo-Guillaumo dk). médecin allemand,

né X Greifswald en 1829. — 11 est mort à Munich en 190L’.

ZiER (Edouard^ peintre et dessinateur franc ;uis, né à Pans en 1856. Elève de son père V.-C. Zier, et do Gérome, il débuta au Salon de 1874 avec un Caton d’ L’ t it/uc {îiciuifi par l’Etat), ot envoya «lepuis des scènes d’histoire, des ligures nues, des portraits. On citera : Mi^dilation {1884, meution honorable) ; Charles VI et Odette (1880, à l’Etat) ; Esther ; Cura Laparcerie dans le rôle de Fttusta (1900, 3" médaille) ; Douceur de vivre ; Crépuscule lU’Ol, 2" médaille ) ; Araiynêt : (1905, ; Sonyeu4se ; le Premier Anneau (iyo6j. Il a exécuté un grand nombre do dessins pour r« Illustration t, le -i Monde illustré » ot des illustrations pour des livres do bibliophiles [lioman comique, Tragaldabas, Aphrodite), des romans populaires et des ouvrages destinés à la jeunesse.

ZiLCKEN (Philippe), écrivain et artiste néerlandais, ué à La Ilavf en 1857. Il étudia à l’Académie des beaux-arts cl sousla direction de Manve. Ses principales œuvres sont des tal)leaux et des eaux-fortes dans la collection Mesdag, au musée du Lu.ombourg à Paris, au musée Boymans à Kotterdam, à la bibliothèque publique de New- York. Il a publié en français : les Peintres /lollnndais 7nodernes ; H. U’. Mesdag, souvenirs, cl de nombreux articles sur l’art daus les revues de Hollande et de l’êt ranger.

ZiLLEBEKE, comni. de Belgique ’prov. de Flandre-Occidentale [arrond. d’Ypres]) ; 2.080 hab.

ZiMMER iGuillaume), peintre allemand, né à Apolda en 1853. Elève de Kalckreutli et de Theodor Hagen, de Weimar, il a composé de nombreuses scènes de genre : Accident de traîneaUf le Ifépart (1880) ; En peiinission (1883) ; Tous les neuf !, les Pommes de tetre en Thurinye.

ZlMMERMANN (Robert), philosophe allemand, né à Prague en isa, mort à Vienne en 1898. Il étudia la philosophie et les sciences naturelles, fut assistant à l’observatoire de Vienne, puis priva tdocent de philosophie à l’Université. Il enseigna ensuite la philosophie à Olmuiz, à Prague et à Vienne (1869), et devint membre de l’Académie des sciences. Il a publié : la Monudoloyie de Leibniz (1847) ; Leibniz et Herbart (1849) ; le Principe du droit chez Leibniz (1852) ; la Propèdeuiique philosophique (1852) ; le Tragique et la Tragédie {ISt>2) ; Esthétiqiie (1858-1862) ; Etudes et critiques de la philosophie et de l’eslhétiqne (1870) ; Principes généraux et anlhroposophie (18821, et de nombreux mémoires dans les comptes rendus de l’Académie des sciences. Zimmermanu est un des principaux représentants do l’école d’Horbart, dont il a développé surtout les principes d’esthétique. Il s’est fait connaître par sa lutte contre les théories de Hegel et de Vischer.

ZlMMERMANN ( Alfred ) , historien allemand, né à Frankensteiu (Silésie) en 1859. Il étudia l’histoire et les sciences politiques à Breslau et à Berlin, passason doctorat en philosophie et entreprit de grands voyages d’étude à travers la France, l’Italie, l’Angleterre, la Russie, l’Afrique, etc. Fonctionnaire au ministère des colonies ù partir de 1890, il fut nommé conseiller de légation en 1899. Il a publié ; Prospérité et décadence de l’industi-ie dulinen Silésie {IS02) ; Histoire de la politique C07nmerciale prussoallemande (1892). Etudes sur l’histoii’e coloniale M894) ; les Colonies européennes, leur naissance, leur développement , leurs résultats et leur at’eHiV(1896) ; la Politique coloniale de l’Espagne et du Portugal (1896) ; la Poliliçue coloniale de la Grande-Bretagne (1898-1900) ; ia Législation coloniale allemande (1893-1898) ; etc.

ZIMMET n. m. Admin. ott. Bureau du recouvrement des créances dues à l’Etat. (Il faisait partie du ministère des finances.) il Protection (jue la communauté musulmane doit aux sujets non musulmans, ou échange de la taxe qu’ils ont payée {zimini).

ZINCOCALCITE n. f. Carbonate naturel et zincifére de chaux.

ZiNDER, ville du Soudan, capitale du Demagherim ou sultanat de Ziuder, dans la zone que les accords francoanglais de 1904 ont placée sous l’influence française ; 10.000 hab. environ. — La ville a été reconnue en 1905 par la mission de délimitation que dirigeait le capitaine Tillio. Elle comprend deux agglomérations f>rincipales : i ville forte, qui est la résidence du sultan, et la ville commerçante, qui porte le nom de Zongo. Zinder a dû sa grande prospérité aux caravanes de Tripoli qui venaient s’y approvisionner, mais qui depuis une dizaine d’années deviennent de plus en plus clientes des comptoirs de la Compagnie anglaise du Niger. Les cotonnades, le sel. la poudre d’or, les plumes d’autruche, l’ivoire sont les élènionts principaux de co commerce. Zinder n’est plus la capitale d’un Et^t feudataire do Bornou, mais le rhef-lieu d’un des trois territoires dont se compose le territoire militaire du Soudan : ceux do Ziuder, de Tombouctou, de Niamey. — Une autre ville du nom da Zindkr. ou Sindrk, appartient également à la France, sur la rive droite du Niger, dans la région des rapides, dans le territoire militaire do Niamey.

— Délimitation. La délimitation longtemps contestée du territoire do Zinder, aux confins du Soudan français et des possessions do la Nigeria septentrionale, est entrée en 1906 dans la voio dune solution définitive. Les gouvernements français et anglais ont décidé l’envoi dune commission mixte, chart,’ée de procéder sur place au relevé définitif do la frontière. La convention du 14 juin 189>i avait en efi’et stipulé un tracé très désavantageux pour la France. La route qui lui était laissée entre lo Niger et le Tchad traversait do vastes espaces désertiques, qui la rendaient souvent peu praticable, et obligeaient les convois de ravitaillement à passer en territoire britannique.

La nouvelle délimitation est la conséquence de l’accord franco-anglais du 8 avril 1904. qui, en échange de l’aban-Jon par la Franco de ses droits sur le French-Shore, lui a accordé des compensations territoriales dans l’Afrique occidentale, particulièrement dans la région du Sokoto. Aux termes au protocole .signé lo 9 avril 1906. antre Cambon et sir Edward (Irey, la nouvelle frontière doit donner à la Franco les sultan.ais dn Maouri, do l’Adar, du Kouni. du Gober ot do Macadi ; la Franco obtient ainsi une vénlable roule commerciale du Niger au Tcb ;id. (pii part de Saï, et aboutit au grand lac aux environs de Bosse, après avoir traversé, notamment, Dosso, Matankari, Kouni, Tibiri, Maradi, Zinder, Adebour et Kabi.

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ZiNGERLE ’Jakob Plus), théologien et ori<rnialistc autncIncMi, iOii Moran en 1801, mort en I8S1. lOntré en 1819 au couvent des béncdietius de Marienberg ( Vinlschgau), il étudia la Ih.-ologio à Innsbruck, fut nommé, en 18Î4 cooperaior à l’iatt, en 1828 professeur au gymnase de Meran, dont il devint directeur en 1850, fut appelé en 1862 Â la chaire d’arabe et de syriauuo de l’université de Rorno ot exort-a les fonctions do scriptorà la bibliothé(|ue Vaticano. U dirigea de nouveau le gj’mnase do Meran (I8G7-1871 et rentra enfin au monastère de Marieoberg, dont il était prieur quand il mourut. Membre, depuis 187 1[ de l’Académie dos sciences de Vienne, il a publié : Œuvres chuhirs de mini Epitrem, traduites du grec et du syriaque (183)1837 ,• 2’édit., 1845-184G) ; Actes authentiques des saints martyrs de l’Orient itrad. du syriaque, 1836) ; Vie et actes de saint Siméon le Stylite (1855) ; Clirestomatliie syriai/iie (IS71) : Lexicun Syriacnm (1873) ; etc.

ZlNKEISEN (Jeau-Ciuillaumo), historien allemand, né à AUcnboiirg on 1803, mort à Berlin en I8G3. Il étudia à lëua la théf.logieet l’histoire, resta à I)resde jusqu’en 1829, puis se rendit à Munich. En 1833, il se rendit à Paris, alin d’y ramasser les matériaux d’une Ilistoive de l’empire ottoman en Europe. Il refusa une chaire d’histoire otTerte par le gouvernement grec ù Athènes, prit à Berlin eu 1840 la rédaction en chef de la » Gazette d’Ktat de Prusse .. , qui devint en 1848 le » Moniteur de lEtat de Prusse .. Il quitta la rédaction en 1851 pour se consacrer à des travaux historiques. Il a écrit : Histoire grecque (1832) ; Histoire de la Itévolution grecque (1840) ; le Club des Jacobins (1852) ; Trois Mémoires sur la question d’Orient (1854). Son ouvrage capital est : Histoire de l’empire ottoman en Europe, allant jusqu’en 1812 (1840-18C3 ;.

ZiNKOP, bourg de la Russie sud-occidentale (gouv. de Podolie (distr. de Letitchel’j). sur la Malaia-Ouchitza, affluent du Dniester ; 2.500 bab. Industrie assez active : minoteries, tanneries ; commerce de céréales. Cité fort ancienne, plusieurs fois détruite par les invasions tartares. ZiNTGRAFF (Kugène), voyageur allemand, né à Dusseldorf en 1»58, mort à ’Ténérirt’e en 1897. Parti pour lo Congo en 1884, il fut un dos pionniers de la colonisation allemande au Cameroun, où il exécuta différentes missions de 1886 à 1892. Plus tard, en 1893-1894, il voyagea dans l’Afrique équatoriale et l’Afrique an traie. Il" a publié ; le Cameroun septentrional. Appréciation des voyages entrepris de ISS6 à IS9-2.

ZiNZAR Markovitch (Dmitri), général et homme politique serbe, né iiChabats (.Serbie) en 1849, mort à Belgrade en 1903. Il termina ses études militaires en Allemagne et se distingua dans les guerres serbo-turques de 1876-1877. ainsi que dans la guerre serbo-bulgare tie 1885. De 1898 à 1900, il remplit les fonctions de chef de l’état-major, sous les ordres de lex-roi Milan, alors généralissime de l’armée serbe. En novembre 1902, il fut appelé à la présidence du conseil par le roi Alexandre, qui devait dès lors suivre la politi((ue autoritaire et austrophile de son père. Il fut assassiné dans sa demeure, au milieu de sa famille, en même Icmiis que le dernier des Obrénovitch était misa mort.

ZlNZARE n. et adj. Syn. de M.cédo-bol.main ou Akomol’.men.

ZINZINULER v. n. Se dit du chaut de la mésange.

ZlON-CHTY ou SiON-CITY, ville des Etats-Unis (Illinois), sur le lac Mu-higau, au N. de Chicago ; 20.000 hab., exclusivement sionistes. Ville fondée par le D’ John Alexandre Dowie, « le prophète Elle », eu 1901-1902.

ZiPPNOW, bourg d’Allemagne (roy. de Prusse [présidde Marienverder]( ; 2.600 hab.

ZIRCARBITE n. f. Carbonate naturel de zirconium.

ZIRKÉLITE n. f. Zircotitanate naturel de chaux.

ZiRLAU, ville d’Allemagne (roy. de Prusse [prov. de-Silésje, présid. de Breslau)), sur la Poisnitz, sous-affluent de l’Oder par la Weijtritz ; 2.300 hab. Industrie assez active ; lilatures ; commerce de céréales.

ZiTTEL (Charles-Alfred de), géologue et paléontologiste allemand, né à Bahlingen en 1839, mort à Munich en 1904, victime d’un accident causé par un bicycliste. Il étudia d’abord à Heidelberg, puis à Paris, et s en alla travailler à l’Institut national de géologie de Vienne ; il devint assistant au cabinet minéralogique de la Cour, se lit habiliter à l’Université de Vienne en 1863, et alla professer la «géologie à l’école polytechnique de Carlsruhe^ En 1866, il était nommé professeur ordinaire de paléontologie et de géologie à Munich et conservateur du musée royal de paléontologie. En 1873-1874, il accompagna la mission Rohlf dans le désert Libyque et ranporta de son voyage d’importantes observations. U a publié de nombreux travaux dans les comptes rendus de l’académie des sciences de Bavière, et il faut citer de lui ; Etudes paléontologiqucs sur les couches détimitativcs des formations jurassique et c7-etacée (1868-1883) ; Obsa’valions géologiques sur les J’cnnines centrales (1869) ; Temps primitifs (1875) ; Lettres du désert Libyque (1875^ ; Traité de paléontologie, avec Schimper ot Sclionk (1876-1893), traduit en français par Barrois (1883-1886) ; Contributions à la géologie et à la paléontologie du désert Libyque (1S83) ; Principes généraux de paléontologie : palésoologie (1895) ; les Mollusques fossiles et les écliinodernies de la Aouvelle-jiélande ; etc. Ses derniers travaux ont trait aux éuonges fossiles. Zillel dirigea dej)uis 1879 le j.mrnal Paléographie ; il était conseiller intime et président de l’Académie de Bavière.

ZiZICHAR, ville de l’empire chinois (.Mongolie cliinoise

prov. de llailungkiangj), surIcNonni ; 300.000 hab. Capitale

de la province,

ZlatOVRAVSKY i^ Nicolas Nicolaovitch), romancier russe coNiemporain, né à Vladimir en 1845. Il lit ses études dans cette ville, puis passa à Moscou et do lik A Pétersbour- , et débuta dans la littérature par des scènes do la vie rurale, qu’il signait lk Pktit Stcheorisk. H a publié un grand nombre de romans, où il se plaît à étudier les questions sociales : les Co’urs d’or ; le Vagabond ; la L’amillc Kremlev ; lis Messieurs Karavaev ; etc.

Zlin, bourg d’Austro-Hongrie (prov. de Moravie [cercle d’Ungarisch-Hradiscir, . sur la Drzewniea. sousaffluent du Danube par la Slorava : 2.900 hab. Iiidustno et commerce assez actifs : tanneries, blanchisseries ; fabrication de poterie.

Znin, ville de la Prusse-Orientale (prov. de Posen), chef-lieu de cercle, sur le cercle de Znin, formé par la