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occupe uno place importante parmi les historiens de Tancienno litiératuro ctirL-iienne. Citons do lui : Alarcellus d’Ancyre (1867> ; le Pasteur d’Iiermas (1868) ; Ignace d’Antioche (l.i73j ; Its Actes de Jean (1880) ; Cyprien d’Antioche et la légende allemande de /auit (IZSi) ; lieclierches êur l’histoire du canon du. Nouveau Testament (1881-1900) ; Histoire du canon du Nouveau 7*e«(ameni ,( 1888 - 1892 et suiv.) ; le iiymbole des apôtres (l ;*92j ; l’Évangile de Pierre (1893) ; ksquinses sur la vie de (ancienne Eglise (i893) ; kpictète et le c/w/«fianisme (1894) ; introduction au Nouveau Testament (1897) ; etc. Il a édité, avec von Oubliardt et A . Ilaruack les Œuvres des Pères apostoliques

(lK70-iyi»OJ.

Zahorowitz, bourg d’Austro-Hongrie fprov. do Moravie), prcs duD petit sous-affluent du Danube ’par la Mardi ; imo hab. Sources minérales bicarbonatées soaiques, à la tempérai ure de 8 à 10" C, utilisées pour le traitement de ceriames aifections des voies digestives.

Zahrtmann (ChréiioD- Christophe}, amiral et géographe danois, né en 1793, mort en 1853. Il entra dans la manne coninie cadet en 1805, se distingua par sa bravoure, se consacra après 1825 aux études géodésiqucs et hydrographi.iucs, mesura avec le professeur Schumacher lare du méridien en Danemark, dressa la carte des côtes des Antilles danoises et éleva un observatoire à l’île Saint-Thomas. Directeur du bureau hydrographique de Copenhague, il attacha son nom à un grand nombre de travaux, ouvrages techniques, cartes marines d’une admirable précision, qui rendirent de grands services à la navigation. Il devint directeur général du génie naval et vice-aniiral.

Zahrtmann (Christian), peintre danois, né à Runne (Bornholinj en 1848. Elève du I*olytcchnicum et de l’Académie do Copenhague, do 1864 à 1868, il obtint uno bourse qui lui permit de visiter, do 1875 à 1878, l’Italie, particulièrement Kome et Sienne, et ensuite la Grèce, Lisbonne et Paris. Il est retourné au Danemark depuis 1884. Trois tableaux : la Mort de la reine Amélie (musée de Copenhague, 1882), Léonore Chrîsltna Ulfcld en prison, et Trois filles de Sara, Italie, qu’il envoya à. l’Exposition universelle de 1889 (Paris), lui valurent une médaille de bronze. 11 était représenté, eu 1900, par quatre œuvres, dont : Mariage jyiystigite devant l’église San-Pietro, à Pistoja et J^ête de saint Lidano, à Civittn d’Antone.

ZaÏMIS (Alexandre), homme d’Etat ei diplomate hellène, né en 1SJ7. Il appartient à une des familles les plus connues de la Grèce contemporaine : il est en effet le fils de Thrasybule Zaïmis, qui fut deux fois président du conseil, et le neveu de Théodore Delyannis, sous les auspices duquel il entra dans la carrière politique. Il fit ses études au gymnase d’Atliènes, les compléta aux universités do Leipzig (1874) et do Heidelberg (1878), où il fut

reçu docteur en droit, et les

acheva à. l’école libre des

sciences sociales et politiques

à Pari .s.

En 1880 il fut élu député par

la province de Kalavryta, en

remplacement de son père. In-

validé parce qu’il n’avait pas

l’âge requis parla constitution, il fut réélu de nouveau et de

nouveau invalidé. Il vint alors

en France et en Angleterre, où

il fit des études spéciales. En

1886, il était élu à la Chambre

des députés et s’inscrivait

parmi les partisans de son on-

cle Delyannis. Secrétaire, puis

vice-président de la Chambre

où il avait conquis tout de suite une grande influence, il devint en 1891 ministre de la justice et fut chargé de l’intérim de l’intérieur ; il garda ces deux portefeuilles jusqu’en 1892. Président de la chambre des députés (1896), il fut chargé le 21 septembre 1897 de former le ministère qui accomplit la très lourde tâche de signer le traite do paix avec la Turquie et de régler les conventions relatives à l’emprunt et au contrôle financier. Le 30 octobre 1898 il remettait au roi sa démission, qui ne fut pas acceptée, et il conserva le pouvoir jusqu’au 2 avril 1899. Do nouveau président du conseil, du 12 novembre 1901 au 24 novembre lii02, il a été, en 1906, sur la proposition du roi Gcurgos, nommé haut commissaire de 1 île de Crète par les grandes puissances. Cette nomination a eu pour but de donner une satisfaction aux partisans de l’annexion de la Crète à ia Grèce, au nombre desquels figure le nouveau haut commissaire, tout en maintenant le principe théorique de la suzeraineté du Sultan : car la Grèce a dû se contenter de désigner aux puissances le candidat qui lut était agréable ; mais la nomination proprement dire a été faite par les puissances, de concert avec la Porte.

Zaisenhausen, bourg de l’empire d’Allemagne (grand- <luché de Bade), près d’un petit sous-affluent du Rhin par le Neckar ; l.OOO hab. Sources i^iuérales sulfurées calciques, à la température de 8" C, utilisées pour le traitement du rhumatisme chronique et de certaines dermatoses.

ZAÏTHB ou ZAÏTHA n. m. Genre d’insectes hémiptères hétéroptôres. de la famille des bélostomidés, comptant quelques espèces propres au nouveau monde. (Les zaitnes sont des grandes punaises d’eau, ovales, pointues en arrière, à rostre long et grêle, à livrée brun jaunâtre. L’espèce type est le zaitha Stolli de Cayenne.)

ZaizoN. bourg d’Austro - Hongrie (Transylvanie), au milieu du massif des Karpathes et sur un petit sousaffluent du Danube par le Naros ; 1.000 hab. Sources minérales bicarbonatées mixtes, à la température de 9 à 11» C, utilisées pour le traitement des aflTections catarrhales des voies respiratoires. Cure de petit-lait.

ZakriJS (François), écrivain tchèque né en 1839,11 étudia U- droit à Prague et entra dans l’administration. 11 a fait juiier sur le théâtre de Prague un certain nombre de drames et de comédies : la Fille de Podiebrad ; Deux beaux i/eur ; le ftoi de son peuple ; etc. Il a collaboré à un grand nombre de journaux et fondé en 1871 avec V. Vleck la Keviie Osreta (la Civilisation), l’un des recueils les plus importants des pays tchèques.

ZAHOROWITZ — ZANGEMEISTER

Zaïmis.

/

ZalDIVAR, bourg d’Espagne ^nrov. de Biscaye) ; l.OOO h. .Sources minérales sulfurées calcioues, utilisées pour le traitement des dc-rmaioses et du rhumatisme chronique. Elles sont légèrement laxativcs, et devicaacni l’objet, pour ce motif, d’une assez active exportation.

ZaleNZE, ville de l’empire d’Allemagne froy. do Prusse ’présid. dOppeln, cercle «Je Kattowitzj), sur le Zalenzer Vasscr ou ruisseau du Zaleuzt* ; 7.114 hab. Houille ; métallurgit. ’.

ZALUZIANSKIE [skî) D. f. Gcnrc de scrofulariacées

antirrhinéfs.

— Encvcl. Les zalusianskies comprcDDcnt 16 espèces de l’Afriouo australe. Ce sont des herbes, aont les fleurs, groupées en épis terminaux, n’ont que deux étamines fertiles ; la corolle, presque régulière, comprend cinq pétales bilides soudés en un long

tube sur une partie de leur longueur.

ZamaniAH, ville de l’empire

anglais de 1 Inde, dans l’Hindoustan septentrional (prov. de Bénarès

[distr. do Ghazipourj), sur la rive droite et non loin du Gange ; 6.000 h. Fabrication d’étulfesdo cotoo ; commerce de grains.

ZamaRTINYÉ, bourg de la Rus-

sie centrale ( gouv. do Tambof

[distr. de Lebédian]), sur un petit sous-affluent du Don par le Voronèje ; 2.500 hab. Industrie assez active ; féculerie, fabricatioD d’amidon.

ZambacO (Démétri us -Alexan-

dre), médecin turc, né à Constan- Zaluzianskic. tinople de parents grecs, en 1832.

Il fit ses études et prit ses grades universitaires à Paris ; sous l’Empire, il fut naturalisé Français en ré compense des services rendus aux hôpitaux et à la science. Interne des hôpitaux, chef do clinique à la Faculté de Paris, il fut appelé par le gouvernement ottoman pour organiser l’écolo et les hôpitaux. Il s’établit ainsi à Constantinoplo, où il continua à cultiver la science. Correspondant et membre associé de l’Académie de médecine de Paris, puis correspondant de l’Institut de France (Académie des sciences), . il est en outre membre do l’Académie des sciences do Saint-Pétersbourg , de la Société de dermatologie de Paris, do Vienne. On lui doit, entre autres travaux : Affections nerveuses syphilitiques, couronné par l’Académie de médecine (I86I) ; Voyage chez les lépreux, récompensé par l’Institut de France (1893) ; les Lépreux ambulants de Constantinople, couronné par l’Institut, prix Montyon, et par la Faculté de médecine de Paris, prix Chateauvillard (^1897) ; Gangrène par perturbation nerveuse ; Hypertrophie du cœur pendant la grossesse i Institut de France, 1862) ; Morphinomanie (1883 et 1884) ; Hémorrhotdes de la vessie. II a fait à l’Académie descommunii ^ations diverses ; Survivance de la lèpre en France, en Bretagne, dans le Midi et la présence de lépreux méconnus dans les hôpitaux de Parts, Conférence sur la lèpre, à l’instigation du prof. Potain, dans son amphithéâtre (Ann. de méd. scientifiques, 1893). Communications sur la lèpre, les cagots, la syphilis chez les Pharaons (1900). Il a fait également (les communications aux grands congrès internationaux de médecine (Copenhagne, I.,ondres, Paris, Rome, Vienne, Moscou. Madrid, Lisbonne) : Sur ia lèpre, la femme et les exaltations religieuses en Orient ; l’Antiquité de la si/philis en Europe, avant le retour de Christophe Colomb ; Des rapports de la maladie de Morvan et de la suringomyélie avec la lèpre ; les Monuments mégalithiques de t’Armorique ; la Contagiosité de la lèpre ; Hérédité de la lèpre ; etc. Zambeck , bourg d’Austro -Hongrie ( comitat de Pcstj ; 4.171 hab. Ruines de monuments turcs et d’une forteresse.

Zamen ou Zahmineh, bourg de la Perse centrale fprov. d’Irali-Adjemii, sur un lointain sous-affluent du Chatt-el-Arab ; 2.’ :ûo hab. Industrie et commerce très actifs. Beaux vergers, commerce de céréales et de bestiaux, fabrication et impression d’étofi’es do coton, dont la région produit uno certaine quantité.

ZamenHOF (Louis -Lazare), médecin et philologue russe, créateur de 1’ « espéranto», né à Bielostok (gouv. de Groduoj en 1859. L’idée d’une langue internationale lui vint de très bonne heure et fut sans doute favorisée cliez lui p«r le spectacle des divisions linguistiques de sa ville natale, qui comprend à la fois des Russes, des Polonais, des Allemands et des Israéhtes. Elève au gymnase de Varsovie, il pensa d’abord à ressusciter une langue morte, puis à élaborer une grammaire simplifiée avec des radicaux fabriqués de toutes pièces. Enfin il adopta les mots internationaux des langues existantes et constitua ainsi un vocabulaire romano-germanic^uo. Dès 1378, il avait élaboré une « lingwe universala ■ , qu il pratiquait avec SCS camarades. Pendant ses études à l’Université, il soumit son premier essai à une revision minutieuse, qui dura six ans, et, après avoir cherché en vain un éditeur pendant deux ans, il se décida â publier en juillet 1887 sa première brochure, sous le nom de ■ Doktoro Espéranto ■•, qui est devenu le nom courant de la langue. L ouvrage, intitulé Langue internationale, Préface et manuel complet (en russe. 1887), fut traduit en allemand par V. H. Trompeter (1891), en anglais par R. H. Geoghegan (1898). en français par L. de Beaufront (1899). L’auteur publia ensuite un Èkzcrcaro (recueil d’exercices, en cinq langues, 1898), adapté en français par L. de Beaufront ’1902). Il traduisit ou K espéranto » Hamlet, de Shakspcare, et composa un hymne dans sa langue : Espero. Il a raconté la genèse de r’ « espéranto « dans une lettre adressée à Borovko, et publiée dans différentes revues espérantistes, notamment dans les Esperantaj Prosajoj (1902). V. espéranto au t. IV.

ZAMETOPIAS (mé, pi-nss) n. m. Genre d’arachnides araoéides, de la famille des thomisidés, comptant quelques espèces propres aux îles de la Sonde et à l’Afrique australe. (Les zametopîas sont des araignées de taille médiocre, trapues, rougeâtres, réticulées, munies de longs crins, etc. Le zametopias speculator, de Sumatra, est le type du genre.)


4-

hh

1. Zimpogna timplice ;

2. Zomr - cl - kébn- ;

3. Zamr-el-coghalr.

ZAHMARE ou ZAMMABA n. m. G

pières honioptères, de la famille de , ;.t

quelques espèces propres à l’Amérique ^ .__ :.i-

marcs sont dcscigales do taille moyenne, ctjuriLï, trapues, à gros yeux saillants, à corselet large, à élvtres transparents, tachés de brun au bout ; la livrée, vcrJatre, est variée de brun et do ooir. L’ospèco type est le zammara tympanum, du Brésil.)

ZamORA ou ZemoURA, bourg d’Algérie (départ. d’Oran), arrond. et à 63 kilom. de -Xfostagancm, cb.-l. de canton ; 2.000 hab. Vignobles, cultures d’oliviers qui ont valu son nom à la localité. La commune mixte dont Zamora est le chef lieu est peuplée de 41.000 hab. environ, appartenant pour la plus grande partie à la tribu berbère des Flittas. Ferry et Mendié on sont les principaux centres européens.

ZABiIFOGNA SIMPLICE (en ital. / !ûte timjde) o. m. Instrument italien, fait d’un tuyau de bois percé latéralement de siitrous.

ZAHR-EL-KÉBTR n. m. lastm-

ment arabe percé de sept trous latéraux. (Trois autres trous forés dans le pavillon ne sont jamais recouverts et servent à régler les sons de rinsirument. Un trou unique est percé de l’autre côté.)

ZAMR-EL-SOGHAIR (en arabe,

petit hautbois) a. ta. Hautbois arabe, percé de sept trous latéraux et également de trois sur le pavillon, qui comme dans le zamr-el-kébyr servent ù régler le son.

ZANCLÉEN, ENNE {klé-in, en’)

adj. Se dit d’un étage géologique dans lequel on a longtemps groupé les formations sarmatiecncs de la Ligurie.

— n. m. Cet étage lui-même.

Zander (Jonas-Gustave-Guil-

laume), médecin suédois, né à Stockholm en 1835. Il étudia d’abord à Upsal, devint licencié en médecine à Stockholm en 1864 et reçut le titre de docteur à Upsal. Après avoir été attaché à un grand établisse-’ ment do jeunes tlUes, il entreprit de prévenir et de guérir les déviations de la colonne vertébrale par des pratiques de gymnastique et inventa une série très connue d’appareils, dans le dessein do faciliter les exercices thérapeutiques, de façon à guérir un grand nombre d’affections. En 1865, il ouvrit un institut médical pour permettre aux malades de se traiter par la méthode de la mécanothérapic ; c’est le premier de cette sorte qui fut établi dans le monde, et il a ser’i de modèle à tous les établissements de ce genre en Europe ci en Amérique. Ces appareils sont des leviers gradués, diversement articulés selon les besoins, le long desquels on peut fixer des contrepoids à des distances variables de l’axe d’appui, de façon à être appropriés à chaque groupe musculaire et à cbaqtie articulation. La résistance à vaincre par le malade varie donc proportionnellement à la longueur du bras du levier ; le travail et la dépense peuvent alors être dosés mathématiquement. Ses principaux ouvrages sont : Medico-mechaniska institutet i Stockholm (1871) ; Sraz pd JSâgra ord till belysning of frûgan om de tvenne obka f/ymnastik metoderna, den manuclta och den mekamska (1872) ; the Meckanica-therapeutic institution in Stockholm (1876 ;; Der mekaniska gymnastikens apparelz och des» anvûndande (1886).

Zander (méthode de). Thérap. Méthode de traitement qui consiste à faire exécuter, au moyen d’appareils spéciaux (gymnastique suédoise avec appareils :, des mouvements actifs et passifs déterminés. Ces appareils, très variés, permettent de faire mouvoir chaque articulation en particulier et contracter certains groupes musculaires seulement. On oppose quelquefois cette méthode à la méthode de Ling ou gjmnasiique suédoise sans ajtpareil.

ZaNELLA (Giacomo), poète italien, né à Chiampo Tprès Vicenco) en 1820, mort on 1889. Ordonné prêtre en 1S43, il fut, à cause de ses opinions libérales, inquiété par le gouvernement autrichien et dut renoncer à Icnseipnement ; quand la Vénétie eut été réunie au royaume d Italie (1866), il fut nommé professeur de littérature italienne à l’université de Padoue ; il prit sa retraite en 1876. Par ses idées libérales et catiioliqnes, il se rattache à l’école de Manzoni ; par l’allure classique et savante de ses vers, à celle de Parini. Profondément chrétien, mais partisan résolu des Idées de progrès, il ne sépare pas les croyances religieuses de la foi dans la science et il fait marcher de pair l’amour de lEçlisc et de l’Italie. 11 a chanté surtout les découvertes Je la science et les merveilles de l’industrie {Milton, Caltleo, il Taglio de l’isy-o di Suez, l’Indusiria, histoire du travail à propos c. ; position de 1867). et les héros de la lutte pour 1 : : dance nationale (Per la morte di D. Manin, A •-Cavour, Per gli ossari in San Martino e Sulffr-.n :, , Le meilleur de ses recueils est peut-être celui qu tl a consacré à la peinture de sentiments intimes et d émotions discrètes, et à la description du gracieux paysage où s’écoula sa vieillesse (Astichello ed altre poésie, 1884j. On doit reconnaître en lui l’un des meilleurs lyriques de second ordre qu’ait eus le xix* siècle et l’un des chefs d’école de la génération qui vient de disparaître. I-a meilleure édition de ses poésies est celle qui a été publiée. à Florence en 1S94 par E. Lampertico ; il faut y ajouter le recueil de ses traductions [Varie verswm poettche, 1838) : et deux volumes de critique (Scritti cari, 1877 ; Paralleli letterari, 1S85).

ZangEUEISTER (Charles), philologue aflemand. né à Hallungen (duché de GothaJ en 1S37. Il fut éiO’ïiant à Bonn et & Berlin, professa dans des gymnases â Berlin et à Bonn, séjourna en Italie do novembre 1863 à juillet 1865, collabora à Berlin et à Gotha au Corpui tnscriptionum latinnrum, pour lequel il recueillit les inscriptions murales de Pompéi, d’Hercnlanum et de Stables (i* vol. du Corpus, 1871), et les inscriptions de Germanie et de Belgique, fut attaché en 1868 à la bibliothèque de Gotha, et devint bibliothécaire en chef de celle de Heidelberg en 1873. Citons de lui : Inscriptions latines sur balles de