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ZAA D. m. Genre de bîgnoniacées, créé par Bâillon pour iin arbrisseau do Madagascar. (Les feuilles du zaa sont timplos, coriaces, couvertes d’un enduit résineux ; les fleurs, réunies en grappes à l’cxtréniiiô des rameaux, sont presque régulières, comme dans le zaa à feuilles de houx.)

Zablotow, bourg d’Austro-IIongric (Galicie [cercle de Sniai^-n^.), près do la rive droite du Pruth, affluent du Danube, et’ sur lo chemin de for de Lomberg à Czcrnoviiz ; ^.Oûû hab. (Ruthènes et Polonais). Manufacture de labac.

ZagharjaSIEWICZ (Jan), écrivain polonais, nô à Radymno f /ialicio orientale^ en 1825. Peu après sa sortie du gymnase ’ !o Przemysl, il fut compromis dans un complot politiiiue tl condamné à deux ans de prison, (|u’il accomplit au Spiclborg. Après sa libération il suivit les cours de lunivcrfaiié do Lemborg, puis fonda le journal Progrès en igisj. 11 no larda pas à attirer sur lui les foudres du gouvernonicnt aiitricliion, i)u’il attaouait sans mesure dans son journal. Une nouvelle condamnation l’envoya pour trois ans ù. Thcresiensiadt. Il fonda ensuite le journal Ùzicmik liUracki. qu il dirigea pendant dix ans, tout en collaburant à divers recueils iiériodi(|ues. Puis il vécut pendant plusieurs années â Dresde, visita i a Franco et 1 Italie et se fixa  Varsovie. Zacliariasiewicz est un des plus brillants littérateurs polonais de son tomps. C’est surtout dans les récits hlstonf|ues et politiques iju’il a montré un rare talent du narrateur. A beau-’ oup d invention iioétiquo, à une imagination brillante, il joint une verve puissante, un esprit plein de finesse, de mordant et de cliarme ; son style est élégant et d’une excessive pureté. Nous citerons, parmi ses ouvrages : un ht-udit (1855) : VOrphlin (1856) ; les lo/sr»» (1857) ; Ileiteia (1858) ; l’/Cnfant de Dieu {i» :,S) ; Îiaint-Jur (1862) ; iV«-

  • ^_« ??5’» (1800) ; .V»r les frontières (18G0) ; SitiutCeorffes

"’ fh’^^r. :) : le Uonnet rouqe (1869^ ; AVuim/s

’ 1861’ ; Caries caeh’^vs {

-) l’Ac-.

I H75 ’ ; une Aîauvaisc affaire {X^’t) ; ■HT7Î. la Chaise ro^«/p (1878) ; le

■ l-^H’i ; etc.

’ules-Augustc), philologue allemand. ^ en isifi. mort ft Hafie on 1887. Il

(1868) ; A la t

11887) : te r •

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né A Obcrui^-k

étudia la idn nlnKio A Ilreslau et A Berlin, fut attaché (1817) à la bihhutlir inr .1,. Mallf-, ro fit habiliter dans cette i :ir i«r.4 .1 i,.f -,.„.„.. on 185G professeur extraor-

dinaire. Appelé en 1859 à Kœnîgsberg pour y être bibliothécaire en chef, il dut résigner cette fonction à cause d’une maladie d’yeux, et revint en 1863 â Halle, avec le titre de professeur ordinaire de philologie allemande. Ses travaux les plus estimés sont : / Alphabet (jothtque de Wulfila et l’alphabet r««ï^ue (1855) ; l’Histoire de ta comtesse palatine Geneviève (1860) ; les liecueils de proverbes allemands {%Ô2) le Pseudo-Callisthêne, (ISGI) ; etc. Il a publié le Voyage d’Alexandre le Grand au Paradis (1859). et fondé avec E. Hœpfner la Zeitschrift fur deulsche Philoloijie {isio ft suiv.).

ZadoG Kahn (Zadig, dit), grand rabbin do France, né à Momiïienheim (Bas-Khin) en 1839. mort à Paris en 1905. Il fit ses études ihéologiquos à Metz et à Paris, devint on 1862 directeur do l’école préparatoire au séminaire israélite (Talmud-Torah), fut adjoint en 1807 au tjrrand rabbin de Paris, Isidor. auquel il succéda dans ces fonctions en 1868 et ensuite dans celles de grand rabbin do France en 1890. Très actif, très charitable, il avait pris une grande part à l’organisation des comités de secours aux juifs expulsés do Uussïo et à toutes les œuvres ressortissant à lAIlianco Israélite universelle, dont il fut élu président d’honneur. Il a été l’un dos fondateurs, on 1879, de la Société des études juives. II a publié : l’Esclavage selon la liible et le Talmud (1869) ; Sermons et allocutions (1875 189». i vol.) ; Etude sur le livre de Joseph le Zélateur (1882) ; Heliyion et patrie (1893) ; la liible de la jeunesse (ï»99) ; Souvenirs et regrets (1898). Il avait dirigé la publication d’uno traduction du texte ori^-inal do fa Hiblo par les membres du rabbinat français, dont le premier volume a paru vn ïx :i>.

  • ZADRUGA ou ZADROUGA n. f. - EncvcL. La zadniga

serbo-croate est l’association économique de plusieurs familles rurales issues d’un ancêtre commun. Klle peut compter jusqu’à une cinquantaine de membres ou éfre réduite seulement à quelques individus : par exemple lo père, la mère et un enfant. Dans ce dernier cas. on l’api >ello inokosna. C’est la communauté ou zadruga, tant qu’elle persiste, qui est elle-même propriétaire ; son chef, nui lïo fait que l’administrer, peut être relevé de ses fonctions. Kn elFet. les sociétaires majeurs élisent librement leur clief, ùil starêchina ou domafchine, en faisant porter leur choix non pas nécessairement sur l’associé le plus ancien, mais bien sur le plus apte à exercer l’autorité

intérieure et à représenter l’association dans les relations avec l’extérieur. En dehors de la propriété commune, les sociétaires, surtout les femmes, ont un pécule personnel. Un sociétaire majeur quclcomjue peut se retirer à tout moment de la communauté, on réclamant et obtenant sa part de l’avoir social. Cette organisation, qui constitue la base de la famille rurale dans les pays de langue serbocroate, n’est point d’ailleurs spéciale à ces pays : on la rencontre en olfet en Bulgarie, on Russie ; et un savant ragusain. Bogivsic, l’a rapprochée des institutions kabyles.

ZjEHRINGIA, planète télescopique a" 421^ découverte en 1896 par Max Wolf.

ZaGOSRINE (Michel-Nikolaévitch), poète et dramaturge russe, né à Hamzog. gouvernement de Penza. en I’ :89, mort à. Moscou en 1852. Après la guerre de 1812, à laquelle il prit part, Zagoskine s’adonna à la culture des lettres et fit paraître un grand nombre de pièces de théâtre et de romans : Propriétaire caînpaguard (1818) ; Georges A/iloslavsky (1819) ; un Homan sur la grande roule (1824) ; Jiostarlev (1835) ; etc. En 1820, Zagoskiue devint directeur du ihéàin- impérial de Moscou. L’œuvre de Zagoskine n’a ({u’uiie valeur purement documentaire.

Zagou, ville d’Austro-IIongrie ^Transylvanie [comiiat de Haromzok, distr. do Orba]). sur un pe’iit sous-affluent du Danube par l’Aluta ; 1. 100 hab. Commerce de bestiaux et de cérralfs. distilleries.

ZAGUERO ighé

Joueur d’arrière.

mot espagn.) n. m. A la pelote.

Zahara, bourg de l’Espagne sud-occidentale (Andaluiisio [prov. de Cadix, distr. d^^lveral), sur le Boca Leones, afllucni du Guadaleto : 2 500 hab. Vergers, orangers, oliviers. Kuines d’un alcazar maure du xi’ siècle. Le nom de la ville [fleur, eu arabe) trahit loccupatioa musulmane.

Zabn (Théodore), théologien allemand, de culte luthérien, né à Nfœrs en 1838. C’est le fils du pédagogue Franz Ludwig Zabn (1798-1890). Il fit ses études à Bàle. Erlangon et Berlin, devint en 1868 privatdocent. puis, en 1871, professeur extraordinaire de théologie À Kiel. obtint lordinariat en 1877, changea en 1878 sa chaire contre colle d’Erlangen. accepta en 1888 le mémo enseignement à l’université de Leipzig, et revint à Erl.nngen en 1892. IL