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liluparl des petits oiseaux étant des oiseaux do passage, leur protection no pouvait porter tous ses fruits que si elle devenait internationale.

Uno convention a été signée à cet effet à Paris, le lu mars 1902, entre les çouvornenionis de la France, de I Allemagne, do rAutncho ot de la Hongrie, do la Bolyiiiue, do IKspagno, de la Grèce, du Luxembourg, do Monaco, du Portugal, do la Suéde et do la Suisse. Cette convention pose comme principe l’interdiction absolue do tuer en tout temps ot do quoique manière que co soit, do détruire les nids, œufs et couvées des oiseaux utiles à l’agriculture, spécialement dos insectivores et notamment des oiseaux énumérés dans uno liste annexée au traité, sur laquelle on trouve, parmi ceux les plus • oiinus oik France : les chouettes, chats-huants, effraies, liiijoux (rupaces nociurnos) ; les pics de toulos les espèces •^•ninpoursl ; les guêpiers (syndactyles) ; les huppes, grimpcroaux, martinets, engoulevents, rossignols, rougesgorges, traquots, fauveiies do toutes sortes, roitelets, mésanges, hirondelles, bergeronnettes, serins, chardonnerets et tarins, étourneaux (passereaux) ; les cigognes lilanclies et noires (échassiors). Mais comme, en raison dhahitudes séculaires, ce degré idéal do protection no pouvait être immédiatement atteint dans tous les pays contractants, la convention a édicté une série de mesures que les parties contractantes se sont engagées â prendre ou à proposer à leurs législatures respectives, on attendant que le résultat désiré soit atteint. Il est défendu d’enlever les nids, de prendre les œufs, de capturer et de détruire les couvées en tout temps et par des moyens quelconques. L importation et le transit, le transport, le colporcage. la mise en vente, la vente et l’achat do ces nids sont interdits. Cependant, cette interdiction ne s’étend pas à la destruction, par le propriétaire, usufruitier ou leur mandataire, des nids que des oiseaux ont construits dans ou contre les maisons d’habitation ou les bâtiments en général dans l’intérieur des cours.

Sont prohibés la pose et l’emploi des pièges, cages, lacets, gluaux et de tous autres moyens ayant pour objet de laciliier la capture ou la destruction en masse des oiseaux et, outre ces défenses générales, il est interdit de prendre ou tuer, de vendre et de mettre on vente, du 1" mars au 15 septembre de chaque année, les oiseaux utiles énumérés dans la liste précitée. Néanmoins, les autorités compétentes peuvent accorder exceptionnellement aux propriétaires ou exploitants de vignobles, vergers et jardins, de pépinières, de champs plantés ou ensemencés, ainsi qu’aux agents préposés à leur surveillance, le droit temporaire do tirer à l’arme à feu sur les oiseaux dont la présence serait nuisible et causerait un réel dommage : mais il est interdit de mettre en vente et de vendre les oiseaux tués dans ces conditions. La capture, la vente et la détention des oiseaux destinés à être tenus en cage peuvent étro permises parles autorités compétentes, chargées de prendre toutes les prélautions nécessaires pour éviter les abus. Un délai de trois ans avait été accordé aux parties contractantes pour prendre les mesures propres à mettre leur législation en accord avec les dispositions de la convention. Celle-ci a été ratiliéo en France par la loi du 30 juin 1003 et, dès le mois do juillet suivant, le ministre do l’agriculture a invité les préfets à mettre leurs arrêtés en harmonie avec les prescriptions internationales, leur enjoignant notamment do faire disparaître do ces arrêtés, dans les départements oà elles existaient, toutes les tolérances consenties jusqu’à ce jour au sujet des engins tels au6 le trébuchet, la matole, les filets, les lacets et les gluaux.

Oiseaux de passage, pièce en quatre actes, do Maurice Uonnay et Lucien Descavos (Théâtre-Antoine, i mars igoi). — Julien Lal’arge, fils de riches bourgeois parisiens, est aimé discrètement do sa jeune cousine Louise, et peut-être songerait-il aussi à l’aimer. Mais il rencontre on Suisse une belle nihiliste russe, ’Vera, que des raisons politiques ont obligé à s’expatrier. Elle a été mariée nominalement au prince Boglowsky. Arrêté pour conspiration, le prince a été envoyé en Sibérie ot il y est mort, dit-on. Julien s’éprend de Ve"ra. La jeune femme accueille froidement ses avances. Il insiste, et les relations de la belle nihiliste avec la famille Lafarge continuant à Paris, Vera Hnit par croire qu’elle aime aussi Julien. Un Russe de passage, Zakbarine, vient confirmer la mort du prince. On fiance les deux jeunes gens. Tout cela est vu d’un fort mauvais œil par Tatiana, farouche compagne do Vera, qui se sent d’une autre nature que tous ces bons bourgeois, qui affirme que les créatures c.inme Vera et elle-même ont une haute mission à remplir, et qui pressent en Zaliharino un traître. Elle part à la suite de ce dernier, acquiert la confirmation do ses doutes et, lorsqu’elle revient, elle rapporte deux nouvelles. D’abord, Zakharine est mort en M’agon ; on devine que Tatiana l’a exécuté. Ensuite, le prince Boglowsky est vivant. Au fond de la Sibérie, il tousse et languit solitaire, sans amis, sans espoir do secours. A ces nouvelles, Vera se sent reconquise tout entière par l’idéal un instant oublié. L’oiseau de passage rouvre ses ailes repliées à peine, et s’envole do nouveau dans les régions glaciales où la mort l’attend peut-être, mais où l’appelle le devoir. Elle suivra Grigoriow, un nihiliste bonhomme, que le gouvernement frau çais expulse. En partant, elle passe au doigt de Louise la bague de fiançailles donnée par Julien, et M">« Lafargo, qui pleure, prie elle-même sa nièce de l’accepter. L’œuvre de Donnay et de Descaves est à la fois une curieuse étude de mœurs, un drame touchant et une comédie amusante, émaillée do mots spirituels. Oiseaux (Ilb des), petite lie do la mer des Antilles. ’. .VES.

Ojetti (Ugo), romancier et critique italien, né vers 1S75. Il est un chroniqueur et polémiste très apprécié de la jeune génération littéraire. Il a débuté par des romans naturalistes, écrits d’un style âpre et violent et de tendances satiriques très marquées : il Vecrhjo (189S) : l’Esca (1898) ; il Giuoco dell nmore (1900). Il a publié en outre deux recueils de nouvelles où s’affirme un talent plus souple et plus varié : le Vie delpeccato (1902) ; il Cavallo di Troîa (1904) et des drames : l’Inutilità det mate ; Tuti^ pcr l’aniore ; il Garofano. Chargé par le « Corriere délia Sera « de suivre les opérations do la guerre hispanoaméricaine, il a réuni ses articles en un piquant volume : V America vittoriosa (l899^ et publié d’autres correspondances du même genre • VAlbania (1908) ; etc. Okegem, coram. do Belgique (prov. do Flandre-Oricnlalo arrond. d Alosl ), sur la Doudro, tributaire do l’Escaut ; i.jou hab. Dentelles ; distillorio. ^Okiaroma. — Au début do 190C, l’ancien Territoire d Okiaboma fut réuni au ’l'erriioiro indien, et l’cnscmblo ainsi formé, élevé au rang d’Etat sous le nom d’Oklahoma. A cotte date, en effet, la population de race rouge du Territoire indien était en voie do diminution, par suite des croisements avec léléiiicnt blanc et de la disparition progressive do certaines tribus décimées par l’alcoolisme. i) autre part, la colonisation blanche s’est considérablement développée dans l’Oklahoma le long do lArkansas, ■lu Canadian River ot do la rivière Rouge ; le nouvel Etat est le quarante-septième do l’Union. Superf. 187.500 kilom oarr. ; pop. "UO.ooo hab.

OKONITE n. f. Isolant pouvant remplacer la gutta et composé de : caoutchouc <91, soufre 53, lithargo 263, silice 1, oxyde de zinc 155, noir do fumée 32. OkoUBO Tosimitsi, homme d’Etat japonais, né à Ixagosima en 1830, mort à Tokio on 1878. Né dans uno tamille do samouraïs, il avait d’abord été avant tout un impérialiste fervent et un lovalisio convaincu. Pour donner au teuno. chet’de la dynastie, le pouvoir réel dont il n’avait que l’apparence, il avait rêvé avec ses amis, Saïgo et quelques autres, une réforme pacifique et prudente par l’union des deux noblesses, mais, dès 1860, il comprit qu’il n’y avait d’autre moyen que de détruire le Japon féodal et fermé pour reconstruire sur ses ruines un Japon nouveau ei ouvert. 11 prit uno part active à la révolution de 1S68, qui donna l’autorité au mikado, dont il devint l’un des conseillers les plus écoulés ; il lui persuada do transiérer sa résidence do Kioto à Yedo, qui devint Tokio, ot d’abandonner l’ancien cérémonial qui l’isolait du monde extérieur. Les conséquences furent la chute de la féodalité et la transformation non seulement du gouvernement, mais des mœurs du pays ; lo Japon fut ouvert enfin à l’Europe. Okoubo fut ministre des finances en 1871, puis de l’intérieur, et St partie de la grande mission envoyée en Europe en 1872-1873. En 1874, Okoubo comprima la révolte de Saga, puis, en 1877, celle du clan do Satzuma, dirigée par Salgo. Mais les oppositions se continuaient sourdement et. le 14 mai ls78, Okoubo fut assassiné par un samouraï’. Oku Tasukata (baron), général japonais, né en 1849. Il entra au service en 1871, comme élève officier. Capitaine dès 1872, il se distingua, en 1874, au cours de la répression do la révolte fomentée par des samoura’is mécontents dans le district de Saga, et qui faillit ramener le Japon au système féodal. La mémo année, il prit part à (’expédition qui fut entreprise contre l’île de Formose pour châtier les pirates du littoral. Enfin,

commandant d’un baiaillon au

13’ régiment d’infanterie, il

contribua on 1877 à la répres-

sion de la révolte du clan do

Satzuma. Promu lieutenant-

colonel en 1878, il commanda

on cette qualité le 14* régiment

d’infanterie ; et, nommé colonel

en 1882, il fut mis à la tête du

2" régiment de la garde. Géné-

ral de brigade en 1885, il com-

manda d’abord la 7* brigade dé

l’armée, puis fut appelé à com-

mander, en ■ 1886, la 1" et, eu

1893, la 2« brigade de la gardo

impériale. Il quitta le comman-

dement en 1894 pour accomplir

une mission en Europe et, à

son retour, il fut promu au grade

supérieur. Chargé alors de com-

mander la 5* division d’infan-

terie, il fit avec celle-ci la campagne contre la Chine, jiendant laquelle il joua, on Mandcbourie, un rôle des plus actifs. Aussi ses services furent-ils récompensés, à la paix, par la collation du titre de baron et le commandement d’une division de la garde impériale. En 1898, le général Oku fut nommé chef de la défense de Tokio, puis il fut chargé d’une mission aux Indes et, en 1903, promu au grade de général d’armée et nommé membre du conseil supérieur de la guerre. C’est ce poste qu’il occupait quand éclata la guerre contre la Russie. Le général Oku reçut alors le commandement do la II’ armée. Il débarijua avec celle-ci dans la presqu’île de Liao-Toung ot pénétra dans l’intérieur du pays en livrant tout© une série de combats heureux, d’abord â Téliesse et Dachitchao, puis à Cha-Hopon, et à Kaï-Ping. Le général Oku prit ensuite, en octobre 1904, sous les ordres du maréchal Oyama, une part décisive à la bataille de Liao-Yang en tournant la droite de l’armée russe Enfin, il contribua non moins efficacement aux victoires remportées par les Japonais sous Moiikden en février 1905, et qui décidèrent du sort de la guerre. Il a été nommé en 1906 chef d’état-major général do l’armée japonaise en remplacement du général Kodama, décédé.

Old COMNOCK, bourg de la Grn r i ;^T-nc (Ecosse "comté d’.yr]) , sur le Lugar

Water ; 3.140 hab. Mines do

charbon et de plomb.

OLËAIRE (lé-fr) a. î. Genre

de composées astérées. (Les

oléaires sont des arbustes do ^ ^"^

r.Australie, de la Nouvelle-Zé- V"

lande et îles voisines ot de la

Nouvelle-Guinée. On en compte

une centaine d’espèces.)

OLÉICOLE adj. Qui concerne

l’oléiculture ; Station olêicoli- :.

OLÉICULTEUR D. m. Celi

qui s’occupe A’ oléiculture.

OLÉICULTURE 0. f. Culture

do l’olivier.

Olga Constantinovna,

reine de Grèce, née à Pavlovsk

en 1831. Fille du grand-duc de

Russie Constantin, elle épousa en l-Se" lo roi de Grèce, Georges I*’.

OLIGANTHE adj. Qui n’a que peu de fleurs. Oku Yasukata.

I

./

.^

OlLja ConslanliDOTna.

OISEAUX — OLMEDO

OUGANTHROPIE {pi — gr. oliyanllirijjia ; de oUooi peu nombreux, et antlirépoB, hommcj n. f. Manque d’hommes. I, Chilire de citoyen» devenu iosurUsaat : Lacidémone Jitril pur OLIGAMUHOPIIi.

OLIGBYDRAHNIOS (glii-dram’-ni-oit) a. m. Diminution ■iu liquide amniotique, dans certains cas pathologique». OLIGOPYRÈNE .. Ij l’„.A. Se dit des tpermie, pauvres eu pyrénine oi ..s petit nucléole, par opposition aux speri . qui en sont totalement dépourvues, et a ’upt/rmeë, riches au contraire m substance nucleoUire. (On sait lo r4le que parait jouer ■ itte substance dan» les formation» ergastuplatmiques.’ OLINIACËES n. f. pi. Bot. p."

doues, voisine des trapacées. (L’

seul genre oltnie de l’Afriqun ati-

par leurs fleurs pcni ;.i. , ...... ;,.^. ^ osaire inlcrc et carpelles biovulé. ut dans lo groupe des saxifraginées.) — d i, b i "•"

OUVA (Domeuico ;, [jocio II journaliste italien, né à Turin en Isco, ancien député (18 !’».1900), ancien direcieur du > Corriere délia Sera ■, rédacteur en ’■' ■■• ■’ littéraire du ■ Giornaled’ltalia •. Il s’en ses Letlere d’un giuvine dtputato (pul-, 1 . lllusirazione ilaliana • 1897-1898), qui. .-•■u- um- i.,iii. ironiquement candide, constituent un des plus vigoureux lamphlets qui aient été écrits contre le régime parlementaire ; il a publié, en 1898, un drame : /lol/etpierre, où il y a peut-être plus de vérité historique que de vigueur sceni- (|ue, et qui a été néanmoins représenté avec un ceriaio su. ces à Florence en 1904. Il est en outre l’auteur de deux recueils de vers : Pvetie, U Iliiomo,cl d’un volume d’études critiques, Aote Irltcrarie (1900).

Olive (Jean-Ba|>iistc). peintre français, né â Marseille en 1848. Elève do Vollon, mais épris de couleurs beaucoup plus méridionales, et même orientales, il a expose des paysages, des marines surtout, d’une gamme très haut mont. e. mais toujours d’une parfaiic harmonie, et lortc sans violence. Il a obtenu des médailles aux Salons de 1885 et 1886, des médailles d’argent aux Expositions universelles de I8R9 et 1900 (Paris). Il peint de préférence les bords méditerranéens, ou lltabe. En 1900, il avait envoyé : ta Corniche (Marseille ; à lEial : Il’nle de 1 iltefranche (à l’Etat. : Hocli-ri de ta batterie, à Marseille : et Jardm de enite. Œuvres d Olive dans les musées : l’aquetiot entrant dans le port de ta Jolielte. au musée d’.Alger : Rade de Villefranclie, au musée du LuxemtKjurg ; /fs llocher.1 du Flan {environs de JUarxritte), au musée do Nîmes ; Aature nwrle, au musée de Béziers. Olivecfona (Samuel Rudolf Dcilof Knut), jnristo suédois, né à Mâssvik (Vâimland) en 1817. mon à Stockholm en 1905. Doceni (1847). puis professeur 4 la faculté do droit d’Upsal (1852-1808), membre do la cour suprême de Suède (1868-1889). il fut I un des membres les plus actifs de l’ordre de la noblesse aux Diètes de 1859-1864. combattit vivement la réforme constilntionnelle (1 65-1K66), puis abandonna la carrière politique pour se consacrer entièrement à SCS travaux juridiques. Ses publications relatives au droit civil suédois et surtout à la criminalité, dont certaines sont traduites en plusieurs langues, loi ont valu une grande réputation : le Orott de tester d’après le code tuédoit (1880) ; ta Peine de mort (en fr., 1868) ; tes Causas de ta récidire crimnielte (en fr., 1878) ; itapport sur Irx colonies iit/ricoles de at-d ïiire et de J/eltra ; : , :■ !,. Il est membre correspondant de l’Académie des s ..les et politiques (depuis 1877). de la cour ; -arbitrage de La Haye et de nombreuses so< s.

OuviÉ-BON (Léon), peintre français, né et mort i Paris (1863-1901). Elève de Gérome et de Jean-Paul l,aurcns, il envoya successivement au Salon des artistes français un Potier 1888) ; te Travail (1889) ; la Mort du rot liarold (1891) ; Au laboratoire, œuvre décorative placée dans la salle de garde des internes de l’hépital do la Charité ; ta Femme de iévéque ilamatius {l%^i) ; A ta tannerie (18941 ; Saint Paul Ms95) ; le Covijert’ :, d’après I.econte de Lisie (1896’ ; Devant ta </ - une Mauvaise Epreuve (l !<99) ; Guillaume le I o). Léon Olivié avait obtenu une menti<^i- en 1S92 : il avait également exposé un certain Luni^re do dessins et pastels.

Ollignies, comm. de Belgique (prov. de Hainant ’arrond.de Suignies]), non loin de la Dendre, tributaire do l’Escaut ; 1.530 hab. Fabrique do poteries, tuyaux do drainage, carreaux ot briques.

OLLITE {o-tit") a. f. Roche serpentinease, qui est le chloritoschiste ou pierre ollairc.

^Ollivier (Emile), homme politique français, né à Marseille en 1825. — Depuis 1901, il a peu fait parler de lui, continuant la publication de son grand ouvrage sur l’Empire : le Démembrement du Danemark, le SyltabuM, ta Mort de Mornij, l’Entrevue de Biarritz (1902) ; l’Année fatale (1903) ; le iJésarroi, te Luxembourg j le 19 Janvier, (Juerttaro (1904) ; l’Afjonie de l’Em-

pire autoritaire, Mentana, la

Loi militaire. Loi sur ta

presse et les réunions publi-

ques (1905) ; etc.

Ollot, comm. de Belgi-

que I pruv. de Namur [arrond. /.

de Philippeville ), sur le Vi-

roin, affluent de la Meuse ;

1.150 bah. Mine de fer. Car- ^

rièrc de pierre à bâtir. ^>

OlmsoO ( José Joaquin

de), liomme d’Etat et poète

équatorien , né et mort à

Guayaqnil 1730 1847LComme ^

homme politique. Olmedo fut

député en 1S12 aux Cortès de

Cadix. Le 9 octobre 1820, la

ville de Guayaqnil proclama

sou indépendance et forma un ’

gouvernement dont Olmedo Olmedo.

fut président jusqu’en 1822.

époque à laquelle cette ville s’annexa, sur les conseils de Bolivar, â la Grande Colombie (Venezuela et Nouvelle-Grenade). Le démembrement de la Grande Colomoie, qui eut lieu en 1830, eut pour conséquence la naissance d’une nouvelle nation, à savoir, la république de l’Equateur, donc