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OFBEN — OISEAU

Stable en dépit dos trépidations plus ou moins violcntos (jue peut éprouver le véhicule.

Le compteur totalisateur enrcj,’isire les distances kilométriques parcourues jus<|u"à y.i>i»y kilomètres ; il se remet alors automatiaucmoiit au zéro.

La transmission du mouvement de l’automohilo A I "odotach ^’mètro se lait à l’aide de poulies dont l’une K, on deux pièces, est calée sur l’arbro do commando do la voii nre. L’autre poulie est lixée ù l’extrémité d’une transmission flexible li et est montée sur un palier C. lixé lui-même sur le cliâssisen face de la poulie É. Los deux poulies sont réunies ù l’aide d’une courroie-ressort en acier F. Ce système do transmission est parfaitetuent élastique, sans qu’aucun plissement se produise.

A l’aide do l’odotachymétre. le rhauiroiir apprécie à tout instant l’état et le rendement de son moteur. Il peut, en <’ours de route, conserver la moyenne de marche, tie manière ù se tenir exacienn-nt dans la limite des vitessf’S niaxima exif ;ées par les règlements admiiiistratiCs pour la traversée des aggloniératiuns.

OebEN I Jean-François I, ébénisie français, dont ou ne connaît ni le lieu, ni la date de naissance ; il est mort à Paris vers ITOtî. Klùve de Charles-Joseph Houllc, qui lui sous-louait une partie de son lo^^-ement. il était du vivant do son maître déjà célèbre ;i l’aris. C’est ainsi que. par Icntremisc du célèbre marchand Lazare Duvanx, il l’ut, à partir do 174S, l’un des fournisseurs de la marquise de Fomnadour, qui lui lit obtenir i la mort de Charles-Joseph liouUe le brevet débéniste du roi et, par suite, le logement aux Golielins il7.'>i), puis à l’Arsenal (I7ii0i. Oeben était surtout martjueteur et il ne semble pas avoir ciselé lui-même les ornements do bronze de ses meubles, qu’il demandait à Ph. Caftieri et, plus tard, à Dnplessis. 11 avait épousé Françoise-Marguerite Van der Cruse, iille de Roi ;er Van der Cruse. ebénisto établi au faubourg Saint-Antoine. Il en eut quatre lilles, dont l’une, A’ictoire, devint la femme de Charles Delacroix, avocat au Parlement, conventionnel, ]mis ministre des alî’aires extérieures. De ce mariage nacpiit Kugèno Delacroix. Devenue veuve, Françoise-Marguerite Oeben épousa, en 1767, !e contremaître de l’atelier de son mari, Jean-IIcnri Ricsener, le célèbre ébéniste, qui termina et signa certains travaux commencés par J.-F. Oeben, par exemple le magnifique Imrcau à secrétaire du roi Louis XV, conservé au Louvre. Le musée du South Kensington à Londres, la collection Siebel, à Paris, possèdent des meubles signés J.-F. Oeben. Certains meubles du rhâteau de Chantilly peuvent aussi lui ctro atiribtiés.

I) semble avoir existé un second Oeben, frère de Jean-François, établi aux Gobelins.

ŒCOGÉNIE I M ? — du gr. oifcos, maison, et génos. race) n. f. Uiol. l’-tude des conditions qui ont créé l’habitat actuel des espèces.

— Kn’cycl. Les espèces anciennes ou actuelles ne sont pas toutes nées au point oii elles so montrent ; ceriaines ont accompli do longues migrations autonomes ; d’autres ont été transportées mécaniquement fvenfs, courants marins ) ; d’autres enlin ont été cliassée-i do leur aire d’apparition par des concurrents plus favorisés. Ce sont toutes ces conditions naturelles, aussi bien que celles qui résultent de l’action propre de l’homme, qu’étudie l’œcogénie. V. Œcoi.oGiK, au t. VL

Œdberg (Jonas Fridolf), historien suédois, né à Arniis (Angermanland)en 1845. Ses études terminées à Upsal, il devint professeur d’histoire au lycée do Slcara (1870). Spécialiste de l’histoire du xvi» siècle suédois, il a publié un grand nombre de travaux importants : Noies sm- ta baronnie de Lccko du conseiller d’Etat H. Btelke, 1571-1599 ^1892) ; A. Lorichs, légal i/erpétael de Jean îll en Pologne, et son temps, i569-f584 (189^) ; la Princesse Cecilia Vasn (1896) ; les Conspirations contre Jean III, /575-/575 (HO :) ; etc.

ŒDIPE ou ŒDIPUS f//-7m*sl n. m. Genre de rrnsracés décapodes macroures, de la famille des carididés, comptant cjuel(|ues espèces propre*- à l’Océanie.

— Lncycl. Les œdipps, voisins des harpilius, sont des palcmons de taille médiocre, déprimés, avec de gros yeux saillants ; ils ont les pinces de la deuxième paire de pattes souvent très longues. Wœdipus superbus, des récifs de corail de l’archipel de Tonga, est le type de ce genre. ŒDOMYCEn. m. Champignon de l’i-rdre des ustilaginées. parasite sur la betterave et produisant à la partie su|iéneure des racines de cette plante do grosses tumeurs charnues.

Oeleghem, comm. de Belgique (prov. et arrond. d’Anvers), entre le Schyn et le canal de schyn, qui va rejoindre celui de la Câmpinc ; LGOO hab. l^sscranderic ; blanchisseries.

  • ŒniADÉE. — Archéol. L’emplacement de la ville

d’Œniadée, on Acarnanie. a été récemment exploré par l’école américaine d’Athènes, ("otte ville, située dans la vallée de l’Acheloos. était bâtie sur un groupe de collines qui forment comme un promontoire au milieu des marais. On avait signalé déjà ses ruines : sa belle enceinte cvclopéenne, son iloàire, son port sur 1 Acheloos. Les Américains ont entrepris un relevé complet, avec photocraphics et plans ù l’appui. Us ont éttniic rti détail tout" le mur d’enceinte, les nombreuses portes de toute forme, les tours. Us ont déblayé en partie les restes de quais, les bassins du l’ort, les loges de navires, qui rappell<’nt celles du Pirée oudo Corintho. Us ont fouillé le iln-àire. dont les gradins inférieurs étaient couverts d’inscriptions relatives à dos alfranchissements d’esclaves. Ils ont découvert, près du port, un petit temple et un bain grec fort curieux, où Ton reconnaît des piscines rectangulaires ou circulaires : enlin, snr une des collines de I enceinte, un grand édilico à nombreuses chambres, qui était sans doute un palais.

ŒNOCYTE {(’) n. m. Ilistol. Nom d’une sorte de glandes pigmentaires qui existent chez les abeilles. (Files so comportent comme des organes excréteurs, sans canal d’excrétion, et. comme oUesact-umulent à leur intérieur du pigment, on peut juger de l’^go de l’alieillo A la quantité do pigmi-nt que renferment les ccnocylcs.) Œnsingen, comm. de Suisse (cant. do Solonro [dlslr. de Balsthalji. sur le Dunnein, aflluent de l’Aar ; 1.200 hab. Ch&tcau do iiechbnrg. bûti au xill’ siècle. ŒrliKON, comm. de Suisse (cant. et distr. do Zurich), sur la Glatt. affluent du Khin : i.ooo hab. C’est un faubourg de Zurich. Iiiiporiantc fabrique de machines (machines électriques, machines-outilsi ; usine électrique ; scierie à vapeur ; fabrique d’accumulateurs ; etc.

  • Œrtel (Max-Joseph), médecin allemand, né à Dillingen

(Bavière) on 1835. — Il est mort en I8y7. S’étant livré ù des rochorches sur la diphtérie, il attribua au microcorciis diphtericus la cause de cotte maladie. Parmi ses otivrages, on cite : la Diphtérie épidémiijue (1874) ; Sur l’enseignement de la lari/ngolngie (1878) ; Â/unnel de Clièrapeulitjue respiratoire ; Contribution à la pat/iogénèie de la diphtérie épidémiijue (1887).

ŒtiNGHEN. comm. de Belgique (prov. de Brabant arruiid. -If liruxellesj) ; L’JOO hab.

ŒudeGHIEN. comm. do Belgique (prov. de Hainaut [arrond. de Soigniosj) ; 1.5-^0 hab. Toiles, scieries. ŒVEL, comm. de Belgique (prov. d’Anvers [arronil. de Turnhout , ; l.l-JO hab.

  • OFFICE n. m. — Knctcl. Office colonial. En 1835, fut

créée ù Paris une exposition po^ianente des colonies, destinée à mettre sans cesse sous les yeux du public les richesses si variées des possessions françaises. Eu 1887. furent institués un conseil supérieur et un comité consultatif de l’exposition permanente, et eu 1894 fut annexé à l’exposition un service spécial de renseignements. La commission de l’exposition permanente prit, eu 1895, le titre do Comité consultatif rie l’agriculture, du commerce et de l’industrie. Après la démolition du jialais de l’Industrie en vue de rExpositiou universelle de 1900, ce service disparut, mais pour peu de temps, et un office colonial fut créé par décret du 11 mars 1899. Organisé par le ministre Guillain, l’Olfice colonial du ministère des colonies, qui iouit, depuis 1904, de la ])ersonnalitô civile, a pour but de centraliser et de mettre à la disposition du public les renseignements de toute nature concernant l’agriculture, le commerce et l’industrie des colonies françaises, et d’assurer le fonctionnement dune exposition permanente du commerce colonial. Installé au Palais-Royal, galerie d’Orléans (Paris), il comprend plusieurs services (colonisation et émigration, commerce et expositions temporaires ; statistique ; bibliothcciue publique et archives). U publie une « Feuille des renseignements de l’Oftîce colonial ». et organise à côté d’un musée commercial des colonies françaises, au caractère nettement pratique et industriel, des expositions temporaires destinées â faire connaître les produits utiles à importer dans les colonies françaises ou â en exporter.

— Econ. soc. Office du travail. L’Office du travail fut créé en France par la loi du 20 juillet 1891 et organisé par le décret du 19 aoiît suivant, modilié plusieurs fois, surtout par le décret du 6 juin 1897. Il a pour but «de rassembler, coordonner et vulgariser tous les renseignements concernant la statisti(|ue du travail ■, notamment " en ce qui concerne l’état et le développement de la production , l’organisation et la rémunération du travail, ses rapports avec le capital, la condition des ouvriers. la situation comparée du travail en France et à l’étranger ».

Il est rattaché depuis 1900 à la direction du travail au ministère du commerce et se divise en service central et service ertérieur. Le service extérieur se compose de deux enquêteurs permanents, nommés par le ministre parmi les enquêteurs temporaires ayant pendant trois ans rempli des missions spéciales. Les enquéieurs temporaires sont désignés par le ministre, qui tixe la durée de leur mission et le chitlrc de leur indemnité.

I_,es enquêtes peuvent être faites par questionnaires adressés aux intéressés ou sur place par les enquêteurs eux-mêmes ; ceux-ci n’ont pas, comme aux Etats-Unis, le droit d’exiger les dispositions, ni la communication des livres ou l’entrée des ateliers, mais ils peuvent recueillir par les inspecteurs du travail qui sont, eux, mieux armés, les renseignements qu’ils n’obtiendraient pas directement.

Le service central recueille, soit par correspondance avec des administrations publiques, des fonctionnaires ou des particuliers, ou par des recherches dans les publications françaises ou étrangères, les renseignements utiles qu’il coordonne avec ceux du service extérieur. Les renseignements recueillis sont communiques dans le Bulletin périodique de l office ou dans des publications spéciales.

La création de l’Office du travail a donné les résultats les plus bcuroux. U a publié, outre le Bulletin, des en- (piêtes extrêmement intéressantes sur les caisses de retraites patronales, l’hygiène et la sécurité des travailleurs, les salaires et la durée du travail, le chômage, les assurances ouvrières obligatoires en ADemagno et en Autriche, le minimum des salaires dans les travaux publics, la législation ouvrière et sociale en Australie et dans la Nouvelle-Zélande, etc. Chaque année, l’Office publie notamment une statistique des grèves et des solutions intervenues.

OFFRÉTITE (o-fré) n. f. ZéoHtho calcico-potassique, voisine ile la elirislianite.

Oftedal (Lans), homme politique norvégien, né et mort à Siavanger (1838-1900). Prédicateur libre, il déploya très jeune une extraordinaire activité ; son éloquence fruste ot fanatique lui assura une énorme intluence dans la région do Siavanger, où il devint pasteur ordinaire fl885> et fonda un groupe d’intitutions charitables (maisons do secours, refuges, etc.). dont il assura longtemps seul l’administration, ainsi que la rédaction de l’influent journal i’ Vostlandsposton i. Membre du Sihorting {1^62-I 8S5, 1.H80-1891). il se rallia d’abord aux conservateurs, mais évolua vers la gauche, et soutint Sverdrup. Obligé de se démettre de toutes ses fonctions pour <iéiit, contre les mœurs (18ïii), il fonda une nouvelle ebapelle. redevint prt-dicateur libre, fonda le journal " Stavanger Afton-Idad ", et parvint à rentrer au conseil municipal. OFTÏE(/i) n. f. Bot. Genre de myoporacées. {L’oftie jasmin, do l’Afrique australe, a, comme les myopores, utio corolle prosijue actinomorphe et un fruit ù un seul noyau, mais ses carpelles sont phiriovulés.)

OgÉ (Pierre-Marie-François), sculpteur français, né à î^aint-Brieuc en 1819. Elève do son péro (celui-ci fut lo maître de Carneaux et d’Eude" !. cet artiste, entre autres récomponsos, ouiini une médaille ù l’Exposition universelle i n — OG

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de li’on I Paris ; pour sa ViVyôiie (au musée de Saint Brieuc). U est railleur des statues de lirizeux et de Oupuy de Lôme. â Lorient ; de Poulain-Corhien , et du Monument des Enfants de Saint-Itrieuc à i>ixiït-hriouc ; du Pilleur de mer, au parc dos Buttes-Chauinoni. Il a exécuté aussi dos décorations pour l’escalier des fêtes do l’ïlôtel de ville do Paris, des bustes pour le musée de Versailles, l’Institut, etc. Il est professeur do sculpture à l’Institution nationale des sourds-muets.

OgieR D’IvRY (Edouard-Louis-Marie, comte i)’), écrivain français, né au Mans en 1843, mort à Alger on 1902. Officier snpéri : ur «le cavalerie, il publia trois reeueils do vers, sous le titre de Jtimes de cape et d’épéc flSTC 1887,, et plusieurs ouvrages estimés sur la cavalerie, la télégraphia cryptograpliique, etc.

OGMORHINE n. m. Gcnro de mammifères pinnipèdes, de la famille des phoeidés, comptant trots espèces, propres aux mers antarctiques. (Les ogmorhiues sont des phoques de la sous-famillo des monachinês ; on les divise en trois sous-g’enres : ogmorfiinus, répandu <lu sud (le l’Australie aux îles Falkiand ; leptonychotes. de la Patagonio orientale aux terres antarctiques ; lobodun, de l’océan Aiilarrtique. )

O’Higgins ’Bernard), champion de l’indépendance du Chili, né à Cliillan en 1778, mort à Montalvau (Pérou) en 1842. U était fils d’Ambroise O’Higgins. sujet irlandais et gouverneur du Chili, plus tard vice-roi du Pérou au titre espagnol. Bernard O’Higgins. envoyé très jeune en Angleterre (179Gi, retourna en Amérique (1805 ;. puis se rendit en Espagne. Il y prit, auprès des personnes qu’il fréquenta, des idées d’indépendance

pour lo pays où il était né. De

retour au Chili, en 1801, à la mort

de son père, il fut nommé colonel

des milices de La Laja. En 1811,

il fut élu député au Congrès

Constituant et membre de la

junte de Santiago. Lorsque José

Michel Carrera fut nommé dicta-

teur, O’Higgins. qui le secondait

contre le générai espagnol Pa-

reja, se distingua d’abord à l’as-

saut de Roble, mais il fut battu

ot blessé à Rancagua (1814) et

passa les Andes avec le reste de

ses troupes. La république Ar-

gentine vint alors au secours du

Chili, en lui envo3’ant le général

San Martin, qui pVit le comman-

dement en chef. Les troupes espa- ■ ^

gnôles furent battues à la bataille O’IIiggiQs. de Chacabuco (isni, à la suite de

laquelle OHi_L.’gins fut nommé dictateur suprême (1817 à 1823). U proclama l’indépendance du Chili, qu’assura la victoire de Mai]>o sur les Espagnols, le 5 avril 18I8. Tandis que San Martin allait concourir à l’indépendance du Pérou. avec la jeune Hotte chilienne commandée par l’amiral anglais lord Cochrane, O’Higgins rétablit le commerce à l’intérieur, activa l’industrie minière, créa l’université et l’académie militaire de Santiago. La constitution de 1821 donna à O’Higgins des prérogatives étendues, contre les* (|uelles les libéraux prolestèrent. D’autre part, José Antonio Kodriguez Aldea. qui avait toute la confiance du dictateur, mécontenta le peuple. Une révolution fut fomentée par le général Freyrc. qui convo(|ua àConcepcion une assemblée rivale (I82’i). Abandonné par ses troupes, O’Higgins fut obligé de démissionner (1853). U se relira au Pérou, à Montalvan. où il se livra â des travaux d’agriculture. En 1SG9, le Chili fit revenir du Pérou les restes d’O'Higgins. au<|uel des statm-s furent élevées.

  • OhnET (Georges", romancier français, né à Paris en

184S. — Il a publié depuis 1901 : le Crépuscule ; la Marche à l’amnur : le Marchand de poisons (1903) ; le Chemin r/c in ghire ; la Conquérante et, au • Figaro », ta Dixième Muse (1906>.

OiGNIES.eomm.de Belgii|ue (prov. de Namur>rrond. de Philippevilb’ I, .sur la Luve. affluent du Vinun. petits tributaires de la ^ieusc ; 1.530 hab. Mine de houille ; carrière d’ardoises ; verrerie.

OÏKOÏDE n. m. Substance molle, transparente, poreuse. qui constitue pour certains auteurs une partie du globulo rouge du sang.

’^OISEAU n. m. — Encvcl. Dr. OiseauT utiles. L’accroissement du nomlire des insectes, attribué à la destruction des oiseaux qui leur font la guerre, menaçant de devenir un fléau pour l’agriculture. les préfets avaient été autorisés jiar la loi du 3 mai 1844 (art. 9) ù prendre des arrêtés pour prévenir la destruction de ces oiseaux ci pour favoriser leur repeuplenjent. La même loi prohibant louto autre chasse que la chasse tiret à courre, la Cour do cassation avait décidé (arr. 55 mars 184Gi (|ue la chasso aux oiseaux du pavs. A l’aide de lacs et de filets, était interdite, même en l’absence d’arrêtés préfectoraux qui la défendaient. Mais la chasse des oiseaux do passage pouvait être auiorisée par les préfets chargés de déterminer la nomenriature de ces oiseaux (L. du 24 janv. 1874) et les modes et procédés de chaiiue chasse pour les diverses espèces. En exécution de ces prescriptions, la plupart des arrêtés préfectoraux s’attachaient à exclure les oiseaux utiles de la liste de ceux dont ils autorisaient la capture, mais les dommages causés & l’agriculture par les insectes allaient toujours en progressant. 1^ législation était inefficace : la