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?|Ui uitum» aux huiiros Jo Marennofi la coloration (|ui les 

ait rcclierclior. On a dit quo les toi-tiios dovaieni leur cliair verto au suc des caulerpa, doui ollos broutent les pousses.

L’iudustno a lira aussi pariî des algues : on en a fait do la cordo, du papier, do la ouato, une sorte do gt’-latine, i’ayar-aijar (collo du Japon), dnn emploi journalier comme milieu de culture dans les laboratoires, et ijui sort a falsilior les conlitures.

Une aipuo de la .NK^ditorran-’O fournissait autrefois la fnmou>.’ pL’ir,"r,’ io Tyr, I/incinèratlon dos algues do n ■■- t longtemps produit la toiaIit<^ do I , risonimtW il la surface du j^lobo. Les v.L ^ dlatomi’es fossiles, sous le nom do fitrmc fosi :U iurvont do matii>re inerie absorbante do la nitroglycérine, et le mélange a reçu le nom do dynamite. Ces mêmes valves forment le Inpoli naturel. Les usapes médicaux do ces plantes sont maintenant bien secondaires : o facut vesîciilotiis guérissait robésitc ; le rarray/iaen rhon(lru$ criipus ; éuit usité pour l’abondante gelée qu’il fournit. La mousse de Corse, mélaugo d’au moins iiuairovingts espèces ditrérentos, ost encore employée on raison do ses(]ualités vermifuges. Lo stipe des laminaires, se poiitlaut sous riufluonco do l’humidité et de la chaleur, t-Liii ire^iuomment usité en cUirurgio pour produire des dilatations.

En agriculture, ces produits do la mer no sont pas à dédaigner ; les laminaires constituent d’excellents engrais, aussi bien que les fucus. Co sont les yoénons des habitants do nos côtes de l’Océan et do la Nlancho. Les cspë* ces encroûtées de calcaire (Itthophijllum, litholhamnion) sont soigneusement recueillies ou draguées et, sous le nom do mari, matrl. servent, grâce à !a ciiaux quelles renferment, A amender les terres granitiques et pauvres do la basse Bretagne.

Dans l’économie mémo do la nature, les algues ont leur importance. Darwin a observé, sur les côtes de la Terre do Fou, que les grandes espèces, qui forment de véritables forêts sous-marines, servent d’habitat et d’abri d une innombrable faune maritime, depuis les poissons qui y établissent leur séjour jusqu’aux humbles représentants du monde animal qui se tixent sur leurs fouilles et leurs tiges. Lo grand naturaliste n’a pas hésité à affirmer qu’on aucun pays ta destruction d’une forée n’entraînerait la mort d’autant d’espèces d’animaux que la disparition du macrocvste.

Les algues, en raison do l’élégance do leurs formes, de l’éclat de leur coloris, sont fréquemment récoltées par les baigneurs qui en font des albums. Il n’est donc pas inutile d’indiquer la manièrode les recueillir et de les préparer. Elles recherchent surtout les côtes rocheuses, accidentées, abritées contre les grands coups do mer par des ll’tis ou des récifs sous-marins, surtout si les roches sont pou friables. Les quais des ports ont aussi leurs espèces. Les plages sablonneuses en sont pauvres ; après les tempêtes on peut cependant y trouver des espèces intéressantes rejotées par les vagues. Pour so procurer de beaux échantillons il est nécessaire d’entrer dans l’eau au moins jus|u’au. genoux.

On devra protiter, pour faire dos récoltes fructueuses, des fortes marées qui no produisent le lendemain de la nouvelle et de la pleine lune et autant que possible licrboriser dans les premières heures du jour, au moment où lo calme est le plus grand.

Une fois les algues recueillies, on les place dans de l’eau do mer dans un petit seau en fer-blanc ou mieux en toilu : au retour on les dépose dans un vase rempli d’eau de mer fraîche, à l’abri du soleil.

La préparation des échantillons demande quelques précautions. Il faut avoir ù sa disposition une grande cuvette quadrantrulairo ou un plat, une planchette en bois dépasvT ’ '"^ ’■■ ■’ I-’ <-■.■-.,. i..„r .,, i....ier sur lequel on veut i’ons do porc-épic î du

i r à dessécher non collé :

.1.1 U..-1 ...u^ ,% .ij’pièt et du papier suilfé. On remplit . .-au do mer et on y place un »i-h.tiiitll-Mi ’|ii ^.ièrement avec les "doigts. Oti 1" * 1" papier collé, de dimension

I ’Il de la plante et on la glisse

■^ ■ ’• alors les ditrérentos parties ’1 . >ns on conservant autant ipio

1’ I vivant. On retire lo papier

ii- . ; .se sur la planrhetto. On nettoh- av ■ iiii’- ’iiMi, ;^. ]. , Itords du papier, qu’on place ensuite sur un é^’oiittoir rofnp->sé d’un cadre en bois léger t-n I 1 l’ui morceau do toile blanche ou bien sur une <’ I ■ I renversée revémo d’une servietie. Quand I sur papier sont suflisammcnt égouités, on 1 un. on les dépose sur un coussin a.NSi’Z ■t oit les recouvre d’un morceau do

iisieurs coussins ; sur le dernier on 1 ’III ’■.-iriim avec une grosse pierre «■

bout d’une demi-lioiiro 

" r enlevé le morreau do

I ire ou deux

•’ traitement

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et soir.

Ce% ni.inipulMtioni. qui paraissent fit<tidii^u<ies h la lec-

  • ’ * ’ •’ - I " -’- f. jç belles

1’ nient.

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liHTo qti.- t,". ju^MioN iii.iriu’s. i-"iir !<■- l’^pfcns qui n’ad* lieront pas au papier ou qui sont «épaisses, on les dest^-SUPI’I. .

chora comme des phanérogames et on les disposera en herbier en les collant ou eu les lixani avec des bandelettes de papier. „ _ , ^ .

— BiBLiooK. : J.-G, Agardh. Speciet, Gênera et Ordxnea Aharum fLund, 1848-lb63) ; Dornct, Instructions sur la récolte, iétude et la préparation des alynes (Cherbourg, 1855) ; Bornctot Thuret, Ilotes atyt^hgiques (Fans, 1876- 1880 ■ De Toui, .Sylloae Aiyar’.m (Padoue, 1889-190S) ; Thurot ot Bornet. Études pycoloyii^ues J^ans, 1818) ; an Tieghcm, Traité de botanigue ^Paris, 1891}.

  • Au fSitu-f, bev do Tunis, né on 1817. — Il est mort au

palais de la Marsa, près de Tunis, en ll»02. ALICHTENSIA (liktin) n. f. Genre d’insectes hémiptères r.hvlophthires. de la famille des coccidés. comprenant des cochenilles do l’Amérique du Sud, apparlouanl au groupe des lécaniums.

Aliemini. Asir. Autre nom de Siril’s. ♦alignement {nian) u. m. V. siiRViTUDIi. AUNITE n. f. Nom sous lequel on a désigné en 1898 ot les années suivantes, une poudre amorphe de couleur Isabelle, que des fabricants spécialistes (Bayer et C" d Klberfeldj vendaient à la culture pour en imprégner les semonces de céréales. (Cette pondre se trouvait principalement constituée [en théorie toutan moins , de micro-organismes, fixateurs de l’azote atmosphérique. Pour plus de détails, V. AZOTE [son assimilarion par les plantes].) ALITURE ou ALITURUS Iruss) n. m. Genre d’insectes coléoptères longicornes. de la tvibu des ccrambycinés. propres à Madagascar. (L’espèce type est une lepture très allongée, ù paties grêles, entièrement fauve [atUurus graciiipes, de la région d’Ankarahitra].) ALKANNINE n. f. ïechn. V. alcanmne.

ALLABENCHELYS {biti-ké-liss) n. m. Genre do poissons physostomes, de la famille des siluridès, créé en 1002 Allabenchelys.

pour uno nouvelle espèce découverte dans les eaux douces du Congo français. iL’allabenchebjs tongicauda est un silure voisin des clarias.)

  • Allain-TARGÉ [François-Henri-René), publicisto et

liomme politique français, né à Angers en 1832. — Il est mort au château de Targé (Maine-et-Loire) en 1902.

  • Allais {Prosper-Paul-Emest), graveur français, élève

de son père ei. de DroUing, ué à Paris en 182". — Il est mort dans cotte ville en i8y2. On cite au nombre de ses meilleures planches : Beethoven chez Mozart , d’après Hugues Merle ; la Vitrge de 6’en7/f, d’après Munllo ; Sainte Céale, d’après Luini.

’^Allais (Alphonse), littérateur français, né à Honfleur en 1854 — II est mort à Paris en 1905. Outre les ouvrages cités à sa notice, il a publié encore : Amours, délices et orgues (1898) ; Pour cause de fin de 6oi7(l899) ; l’Affaire Blaireau (1899) ; A"e nous frappons pas (1900) ; le Captain Cap (1902). Au théâtre, il a donné : le Pauvi-e h et le Bon Génie [Maihnrins] (1899) ; Sylvérie ou les Fonds hollandais, avec Tristan Bernard [Capucines] (1898) ; A^ojjsieur la Pudeur [Vaudeville], avec Gaiipaux et P. Bonhomme (1903).

Allan, comm. de la Drômc, arr. et à 4 kil. do Montélirnar ; 850 h. Au village de Bondonneau, eaux minérales employées dans les affections cardiaques et les dyspepsies.

^Allar (André-Joseph), sculpteur français, né à Toulon en 1845. — Cet artiste a exposé de 1898 à 1904 la statue de Saint Louis, le Réveil, grdupe allégorique pour un tombeau ; Isis se dévoilant, statue marbre ; Monument élevé auc soldats morts dans la Mayenne en iS70, et le buste de l’architecte Sédille. On conserve de lui au musée du Luxembourg la Mort d’Alcesle, groupe marbre. Il est entré à l’-Vcadémio des beaux-arts en i905. AllasON (Thomas), architecte ot graveur anglais, né et mort â Londres (1790-1852). Il est moins connu par ses constructions (|uo i>ar ses estampes et ses publications archéologiques : Ptcturesque "Wiewsof the Antiguities of Pola, in /s/rifl (Londres, 1819), et Cotwnns of the Atheman Temples (Londres, 1S20).

  • Allasseur (Jean-Jules), sculpteur, né à Paris en 1818.

— Il est mort en 1903. Cet artiste a envoyé ù l’Exposition universelle de I8s9 (Paris) ftamean^ statue en marbre. qui lut valut uno médaille.

  • Alleaume ^Ludovic), peintre ot graveur français, né

à Angers en 1859. — Elève do Boulanger, Ernest Hébert et Luc-Olivier Merson.il a débuté au Salon de 1883 avec un Portrait. Depuis lors, cet artiste s’est fait remarquer par des scènes d histoire, des p.iysapes d’Orient, des tableaux de genre et des portraits dans lesquels s’unit la distinction de la pensée à lu grâce du coloris. Citons de lui : t’aîn, tiré 4le la Léifmde des stèdes ilo Victor Hugo ; la Xuit d* JVot’l à Bethléem ; Fcndenr d’ardoise ; Jérusalem, ta vallée de Josaphat ; bina, fille (/<- Lia ; A la campagne ; les Cignlcs ; etc. AUeaumo a traduit en liihographie diverses de ses propres compositions, telles que : Vapeurs du soir ; Porlrnil de fit’nri Haniel, Maler Christi, qui ont été l’objet de récompenses.

Allègre (Raymond), peintre français, né à Marseille en 185.’.. Elève do Vollon et de Jean-Paul Laurens, il a débutéau Salon de I883aveo les Martiques {Provence). Depuis lors, .Vlléu’re a multiplié ses pavsages du Midi, qui so recommandent par une intensité de coloris très personnelle. Citons do lui : MarseitU : matinée d’été ; Marscilh’ : siiir d’été ; Printemps ; Bnusaréuh, Alyer ; A Venise. Allegri (Gregorio), compositeur italien, né à Romo en 15(10, mort en 1C52. Elève do Giovanni Maria Nanini et d’Antonio Cifra. il fut admis par Urbain VIlI parmi les chantres do la chapelle pontificale. Il a composé dos Ki

eoncerti et des motets à plusieurs voix. .Mais il est surtout connu par son célèbre Miserere à 9 voix, qu’on cliante a la Sixline pendant la semaine saitite. Le papo avait, dit-on, défentlu de lo copier sous peine d’excommunication : Mozart éluda la défense en le nolaui de mémoire, après l’avoir entendu deux fois seulemeut.

  • Allemagne. — Histoire. Depuis son avÔDemcnt

en 18*8, 1 empereur Guillaume 11 n’avait cessé de montrer sa volonté d’exen er sur tous les rouages du gouvernement un contrôle direct ; le prince de Bismarck, tout-puissant depuis un quart de siècle et aussi entier de caractère que son souverain, n’était guère plus disposé à accepter un partage d’autorité. Les projets do législation ouvrière annoncés par l’empereur dans ses rescrits du 4 février 18 ?0 furent l’occasion de la rupture avec le chancelier, qui se montrait inquiet des pro^Tès du socialisme. La veiîlo do la publication des rescrits, il avait été, sur sa demande, relevé des fonctions de ministre du commerce prussien, et une conférence internationale était, depuis deux jours, réunie à Berlin pour l’étude de la réglementalion du travail, quand, le 15 mars, on apprit qu** Bismarck venait do donner sa démission de chancelier. Le désaccord entre le ministre et l’empereur s’était accentué lorsque Guillaume II voulut rapporter l’ordre du cabinet de 1855 réglant les rapports du roi de Prusse et de ses ministres ; Bismarck n’avait pas admis que l’empereur pût communiquer directement avec les secrétaires d’Etat sans l’intermédiaire du président du conseil. Les dignités dont l’empereur combla son ancien chancelier, qui se retira à Friederichsruhe. n’empéehèrent pas celui-ci do montrer en plus d’une occasion son dépit et sa mauvaise humeur.

Au chancelier dont le génie politique avait fondé la patrie allemande, succéda le général do Caprivi qui, libre de toute attache politique et étranger aux compétitions des partis, pouvait se montrer docile aux instructions de son souverain. C’est qu’en effet, si de C’aprivî devait poursuivre l’œuvre de son prédécesseur en continuant à développer l’empire dans un sens national, il devait le faire sans absorber tous les pouvoirs ; il no devait pas être l’unique ministre, mais le premier d’entre eux. Tout le ministère fut remanié. Le comte Herbert de Bismarck, qui avait suivi son père dans sa retraite, fut remplacé comme secrétaire d’Etat à l’oflice des affaires étrangères, par le baron von Bieberstein. Herrfunh devint ministre de l’intérieur ; plus tard, en juin, Miquel, national-libéral, fut appelé aux finances. Le gouvernement s’efforça de rétabhr l’entente avec tous les partis. Fort peu de jours après que l’empereur eut lancé ses rescrits, eurent lieu les élections générales. Elles furent très favorables aux socialistes, qui eurent désormais 3G députés au Kciclisiag. 11 entrait dans la politi(|ue impériale de leur faire échec en abandonnant la politique de répression et en réformant la société allemande. Xe Reichstag fut saisi de lois ouvrières, mais en même temps les socialistes profitant de ce que la législation dirigée contre eux en 1878 était abolie à partir du l" octobre 1890, réunirent, dans ce mois même, à Halle, un congrès dans lequel fut arrêté le règlement auquel devaient se soumettre à l’avenir les membres du parti. Après ce congrès, il y en eut, par la suite, beaucoup d’autres, La législation otivrière nouvelle, votée en 1891 et mise en vigueur au l*’ janvier 1892, n’eut que de faibles résultats, et les ouvriers revinrent de plus belle au socialisme. Le gouvernement du chancelier Caprivi, cherchant à se réconcilier avec tous les dissidents d’autrefois, se rapprocha des catholiques, dont les voix lui formèrent un important appoint, et il témoigna également d’une remarquable bienveillance à l’égard des Polonais. D’habiles négociations du gouvernement avec les divers partis firent aboutir, en )891, deux réformes considérables : celles de l’organisation communale et de l’impôt sur le revenu. Mais l’opposition des catholiques lit abandonner un projet de loi qui rattachait l’école primaire à l’organisme communal.

A l’extérieur, la triple alliance survécut à son auteur, et les relations de l’empire avec toutes les puissances européennes demeurèrent pacifiques. En ce qui concerne l’Angleterre, elle surveillait avec inquiétude les progrès coloniaux de l’Allemagne et, sur bien des points, des rivalités se produisirent. Toutes les difficultés pendantes furent résolues par le traité du l" juillet 1890 ; par l’une de ses clauses. 1 Angleterre cédait l’do Héligoland â l’Allemagne, moyennant l’abandon parcelle ci de quelques avantages en Afrique. Avec l’Autriche, l’Allemagne conclut, le 29 avril 1891, un traité de commerce, après des négociations qui furent difficiles. Elle signa des traités semblables avec plusieurs autres Etats, afin d’établir une ligue douanière de l’Europe centrale. Tous ces traités entrèrent en vigueur le 1" février 1892, pour durer jusqu’au 3ï décembre 1903.

Les rapports avec la France, qui s’étaient sensiblement améliorés depuis la chute de Bismarck, subirent en 1891 d’assez graves vicissitudes, et le régime des passeports, qui avait été adouci en Alsacc-Lo. raine, fut do nouveau appliqué avec toute sa rigueur.

La question scolaire continua â agiter les partis et un nouveau projet de loi, présenté en janvier 1892 par de Zedlitz-Trutzschler. successeur de de Gossier au ministère de l’instruction publique et des cultes constitua une capitulation devant les exigences du centre. Le projet rencontra uno vive opposition ; lo ministre do l’iiistruciiou Sublitiuo déposa son portefeuille., et de Caprivi se émit do ses fonctions, qu’il reprit, d’ailleurs, à part la présidence du ministère d’Etat prussien, qui passa au comte Eulenburg. Par mesure d’apaisement. le proiel fut retiré. Il v eut dés lors un mouvement accentué d’opposition de "la part des catholiques.

L’emiierenr se trouva ensuite aux prises avec tous les partis d’opposition, en faisant présenter au Reichstag, le 23 novembre iS92, par lo chancelier de Caprivi, un projet de loi militaire qui tendait A une augmentation notable des effectifs. La résistance de la Chambre amena sa dissolution, et les élections eurent lieu le I5 juin 1893 ; le résultat en fut l’affaiblissement du centre, tandis que les partis extrêmes, notamment les socialistes, gagnèrent encore du terrain. I.a nouvelle assemblée vota Ta loi. Le Reichstag l’rit, au l" décembre 1893, uno décision, qui aurait pu marquer la fiu du Kulturkampf ; il émit en effet un vote favorable â l’abrogation de la loi de 1872, interdisant l’ordre des jésuites dans l’empire ; mais cette 4