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ÉCOLE — EDWARDS

l’admissiou ù cette écolo dans la division ihi gônie. Les sujets (les compositions écriles (|u’ils ont à faire sont les mêmes ’pio pour les randidals provenant directement du génie. Mais les examens «l’Insiructiou prorcssionnclle uo portent pour eux «un- sur la tortUicaliou de campagne <*t les éléments <le la furiiii<-aticpn pL-rmanente cl do la construction. Le miuisirt’ de la guerre fixe chaque année le nombre dos sous-ofliciers des dillercutes armes à admettre ainsi à rBcolo do Versailles dans la division du génie. Avant d’y entrer, ils doivent accomnlir un stago do deux mois dans un répimoDt du fjénio, afin d’y act|uérir les notions techniques nécessaires pour suivre avec fruit les cours de lécolo.

École nationale supérieure d’agriculture coloniale. — Un décret du 2S janvier iw.) a créé à Viucennes un jardin d’essais coluiiial, qui a pris (décr. du 5 mai l’.iOO) le nom de Jardin colonial et a été transféré à Nogcnt-sur-Marne (Seine). Ce service, réglementé par l’arrêté du 7 mai 1900, a pour objet do fournir aux jardins d’essais des jiosscssions fran(,*aiscs les produits culturaux dont ils pourraient avoir besoin, ainsi que de réunir tous les renseij ;nemonls les intéressant. Il est administré par un conseil d’administration do sept membres, nommés par le ministre des colonies.

lin 1902, un décret du 20 mai a transformé le jardin colonial en Ecole nationale supérieure d’agricidtnre coloniale, et un autre décret du 2s mai suivant a institué un conseil technique de l’af/riculture coloniale.

Ecole normale de gynmastique et d’escrime

de Joinvillc. — D’après l’instruction du 7 août 11*02, lenseignenienl de l’école comporte chaque année trois cours de gymnastique de trois mois chacun et un cours d’escrime do dix mois. Ce dernier commence le 15 octobre et se termine le ir> août suivant. Les trois cours de gymnastique annuels vont respectivement : du i" février au 1" mai ; du ir> mai au ir. août ; du 15 octobre au 15 janvier. L’écolo, placée sous les ordres directs du ministre de la guerre, comprend doux divisions d’instruction : la division de gvmnasiiquo, à laquelle appartiennent les officiers élèves et les élèves de la troupe ; la division d’escrime, formée de prévôts au nombre de 00, provenant de tous les corps d’armée à raison de 3. 4 ou 5 pour chacun d’eux. Les ofriciers du cadre lixo sont choisis, à la fin de chaque cours, parmi les officiers élèves jugés les meilleurs instructeurs par le commandant de l’école. Les officiers cuvov

  • ^s à l’Ecole doivent avoir au moins dcvzx ans de grade

delieutenant et au plus trente-deux ans d’âge, les sous-officiers être âgés do moins de vingt-six ans et avoir quatre ans de service à faire. Les trois cours de gymnastique annuels sont destinés successivement aux différents corps, dont le premier comprend : les 6’. 9’, 10’, ll=, 12*, 13’ et 16’ corps : le second : les li% 15’, 17% 18% 19% 20*" corps et la division d’oceupation de Tunisie ; le troisîcmo : les 1«% 2", 3’, 4’, 5’, 7’ et 8= corps.

  • École normale supérieure. — L’Ecole normale supérieure

a vu sa constitution et son recrutement complètement modifiés par les décrt-ts ministériels du 10 novembre 1903 et du 10 mai de l’atméo suivante. Aux termes du premier do ces décrets, ello a cessé de constituer un établissement indépendant pour être réunie à l’Université do Paris, tout en restant dailleurs investie de la personnalité civile et dotée d’un budget propre. Elle est administrée, sous l’autorité du vice-recteur de l’Académie, par un directeur et un sous-directeur, l’un de Tordre des lettres, l’autre de l’ordre des sciences. Tous deux sont nommés par décret pour cinq ans, d’après deux listes de présentation do deux noms chacune, dressées, l’une par le conseil de l’Université de Paris, l’autre par la section permanente du conseil supérieur de l’instruction publique ; leurs pouvoirs sont renouvelables. Les élèves, nommés au concours, sont pensionnaires ou externes. Il est mis en outre à la disposition de l’école un nombre do bourses égal au nombre moyen des bourses d’agrégaiion attribuées aux facultés des sciences et des lettres de l’Université pendant les cinq ans qui ont précédé la mise en vigueur du nouveau régime. Suivant leur rang de classement au concours d’admission, les élèves choisissent entre les pensions et les bourses de l’Etat. D’autre part, les emplois permanents de maîtres de conférences à l’Ecole normale supérieure ont été supprimés. L’enseignement dans les diverses brandies est confié par lo ministre, pour une durée déterminée, à des professeurs chargés de cours et maîtres do conférences do la faculté dos lettres et des sciences do l’Université de Paris.

Le décret du 10 mai 1904 a fixé à nouveau les conditions do l’examen d’admission à l’école. Les épreuves, désormais, sont les mêmes que pour l’obtention des bourses do licence. Elles comprennent uno composition française {coefficient, 3), un thème latin (coefficient, 2), une version latine (coefficient, 2), uno composition de philosophie (coefficient, 3} et une composition d’histoire (coefficient, 3) ; et, au choix des candidats, une des trois épreuves suivantes : version grecque, composition en allemand ou on anglais ; composition sur un sujet de mathémati-

aucs ou do physique d’après lo programme do la classo e philosophie {coefficient. 3). La connaissance de l’anglais on do l’allemand est exigée do ceux des candidats qui se destinent à l’histoire ou à la géographie. Dans la orancho scientifique, à côté des épreuves communes à tous les candidats (deux compositions do maihématiques, uno do physi(|ne, une composition française ot uno version do langue étrangère), il a été institué des épreuves spéciales où figurent la chimie, la physitiue et les sciences naturelles, et dont les sujets sont tirés du programme du P. C. N. Celte dernière disposition a pour but do permettre aux candidats que leur goût a tournés déjà vers les sciences physiques ou naturelles do se présenter à l’écolo avec autant do chances do suecès que leurs camarades déjà spécialisés dans les mathématiques.

  • Écoles nationales d’arts et métiers. — Une loi

du 5 avril 190G a créé ù. Paris une /iVo/f nationale d’arts et métiers et institué, auprès de cet établissement, un consoil do perfectionnement dont la composition et les attributions sont déterminées par décret.

  • Écolos pratiques d* agriculture. — Les écoles pratiques

d’aîj’rirulture ont été instituées par la loi du 30 juillet IRTr.. Un décret du 10 janvier 1901 a organisé tous les établissements do lospéco suivant des règles uniformes en ce qui touche leur installation, lo recruiemont au concours du por !>ounol enseignant ot les modes ot conditions d’admission dos élùvcs.

’ÉCOULEMENT n. m. Encyci,. — Arborîc. Ecoulement muquetix, Formation chez divers arbres : chêne, bouleau, liéire, saule, etc., d’un liquide blanchâtre, brun ou noir, qui suinte à travers l’écorce cl s’ôcoulo le long du tronc. (Dans ce liquide, on trouve plusieurs espèces de bactéries, des spores do certains champignons, sans ([ue l’on ait, le plus souvent, déterminé la véritable cause de lécoulement.)

EcSKA, bourg d’ Austro- Hongrie

(Hongrie [l’omitat de Toroutal, distr. de (iross-B(’CskerckJ), sur une petite rivière du bassin du Danube ; 4.700 hab. Salines, commerco do céréales

et de bestiaux.

ECTASXNE {vk — du gr. eklnsis, dilatation ; II. 1. r^oni donné à. certaines toxines microbiennes qui iouisseut do la propriété de produire la vaso-dilalalion. (On a rapproché de l’ectasine le principe actif contenu dans l’extrait des glandes surrénales et désigné par Takounine sous le nom d’a(/n/ ;ia/( ;ie.

ECTOCYCLOPE(éA)n. m. Genre do

crustacés coiiépodes nageurs, de la faïuillo des cyclopidés, créé en 1904 pour dos formes propres  rAfrirjuo ilu Sud. {L’ectocyclops rubescens. observé dans les eaux douces du Natal, est lo type de ces petits cntomostracés rougeâtrcs, très voisins de nos cyciopes, dont ils diffèrent par la dimension et la segmentation de leurs apj>endices.)

ECTOSOME {ck’ — du gr. ri/os, au dehors, et so»f«. corps) n. m. Biol. Corpuscules extranucléaires érythropliiles, que l’on observe, dans les cellules sexuelles de certains animaux {cyciopes), pendant la division, et qui disparaissent pendant lo repos, pour réapparaître dans l’une des cellules filles aux alentours de l’une des sphères directrices.

ECTOSPORÉ, E adj. Se dit des champignons chez lesquels les sj’ores sont en dehors des cellules mères.

ECTRODAGTYLIE (èk, lî) n. f. Absence congénitale d’un ou do plusieurs doigts.

  • ÉCUANTEUR n. f. — Encycl. L’éaianteur est une

condition (jui va de pair avec le carrossaye ou inclinaison vers le ;-ol de l’extrémité des essieux. Elle permet de bander comme un ressort toute la roue, quand on pose la jante en fer, par l’opération dite emballage. Cette écuanicur mettant les rayons obliquement par rapport à la fusée, il faut incliner cette dernière vers le sol pour ramener verticalement le rai ou rayon inférieur qui porte la charge. Quand l’essieu est tournant (comme dans les automobiles), il no reçoit pas de carrossage ; il faut alors supprimer aussi l’écuanteur de la roue, et celle-ci peut prendre du jeu quand les bois travaillent. Dans ce cas, on doit parfois réjtarcr la roue et remettre les rais en compression dans la jante, par des cales introduites dans le moyeu ; c’est le chùtrar/e. Certaines roues avec rayons prolongés par une vis et un écrou (roue Soûlas) évitent cette opération.

Edburga n. f. Planète télescopiquc n* 413, découverte en 1896 par Max AVolf.

EddyVILLE, ville des Etats-Unis (Kentucky), rli.-I.du comté de l,yon, sur le Cumberland, sous-affluent du Mississipi par TOhio ; 7.000 hab. Métallurgie.

£dEGEM, comm. de Belgique (prov. et arrond. d’Anvers ) ; 2.000 hab. Toiles de lin.

Edelburge ou EdiLBURGE (sainte), reine des Northumbres, en Angleterre, morte au monastère de Linning. vers lo milieu du vu’ siècle. Fille de saint Etbelbert, roi de Kent, elle se convertit et fut baptisée, comme son père, en 597. Elle épousa saint Edwig, roi des Northumbres, qui était encore païen, mais qui se convertit et fut baptisé en G27. Six ans après, il fut tué dans une bataille. Edelburge se retira près de son frère, roi de Kent, et fonda le monastère do Linning, où elle prit l’habit religieux cl mourut. — Fcto le 10 septembre.

  • Edelfelt (Albert), peintre russe, né à Helsingfors

on is5i. — Il est mort à Borgo en 1905. Il avait pris part à l’Exposition universelle de

1900 (Paris) avec lo Portrait de

M"’" Pasteur, Incantation, Pé-

cheurs, le Christ et ta Madeleine,

les Fi’aises. Ayant été élu mem-

bre du jury international, il so

trouva hors concours. Quand, en

1899, un ukase bouleversa ta con-

stitution finlandaise, Edelfelt fut parmi les plus ardents pour orga-

niser la résistance et, commo

membre de la noblesse, il dé-

fendit courageusement, ù la Dièfe

finlandaise , les intérêts de son

pays, où il était très aimé et voawM’n r / qu’il hal)itait pendant six mois vW ’ 'i ’/ */vv

(le l’année, pour revenir passer m , / rA’l

lauire moitié à son atelier de

Paris.

EdgartowN, ville des Etats-

Unis (Massachusetts^, ch.-l. du Edclfclt. comté do Dukcs, dans l’île de

Wvneyard ; 3.000 hab. Petit port de pèche qui arme pour laWleino ; commerco d’huile de poisson. Cabotage.

EDGBASTON,comm. d’Angleterre (comté deWarwick) ; 21.000 hab. C’est un faubourg industriel do Birmingham.

JEdiBE (saint), en latin t’dibius, évèquo do Soissons au v siècle. On l’appelle aussi îlerlube. Il succéda à Onésimo IL II sauva la ville do Soissons des ravages d’Attila.

— Fête le 10 décembre.

Edigne (sainte), en latin Edi^na, vierge d’origine française, morte en Bavière au commencement ’lu viii* siècle. Ello appartenait A la famille royale de France. Elle (piitta la cour et renonça au monde, alla vivre dans la solitude, et passa en Bavière, où ello fonda i)lusieurs monastères. Elle mourut dans un âge avancé. — Féto le 28 février.

Edilburge (sainte) V. Edllburub.

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EdRJNS (Joseph), missionnaire et sinologue anglais, * né à Nailsworth en U33. Il appartint, de 18ts à 1880. à la Société des missions de Londres et séjourna en Chine, notamment à Chang-Haï, à Ticn-Tsin et à. Pékin. Il collabora à la version chinoise du Nouveau Teslamenl(i870). De 1S80 à 1885, il fut au service du gouvernement chinois. Il a publié de bons ouvrages de granmiaire chinoise, en particulier une élude sur l’Evolution de la lanf /ue chinoise (1888), où il entend démontrer que le mouosyllabisine chinois n’est pas primitif. On lui doit aussi : (inimtnairc de la lanffue rnandarine (1853) ; Grammaire du dialecte de Chnny-Hai (1857) ; la Heligion en Chine {’A' édit., 1KK4) ; le liouddhisme chinois (1880) ; l’Evolution de la langue hébraïque (1889) ; etc.

Edmond (John Philip), bibliothécaire et bibliographe écossais, né à Aberdecn en 1850, mort â Edimbourg en 1906. Bibliothécaire à Sion Collège, à Londres (1889), puis chez le comte de Crawford, à Haigh Hall, comte de Vigan (1891), il devint administrateur de la bibliothèque de la société des Writers to the Signet (avocats et avoues) d’Edimbourg (1894). Dès 1882, il donna une étude remarquable sur les imprimeurs d’Aberdecn de 1620 à 1736. A Haigh Hall, il amassa les matériaux de plusieurs catalogues descriptifs et raisonnes très importants, publiés plus tard dans la série intitulée Bibliot/ieca Lindestana : Livre» et manuscrits chinois (1895) ; Affiches et placards anglais dr i :>0[) à fS97 ^1898) ; Journaux anglais depuis i64t (1901) ; liulletins de l Assemblée nalioitale et delà Convention ; Collection de 1.^00 brochures par Martin Luther et ses contemporains (1903). Son grand ouvrage est une Histoire de l’imp7-inierie en Ecosse (1890), qu’il écrivit en collaboration avec Robert Dickson.

Edmond ou EdmE (saint), en latin Edmundus.

Outre saint Edmond, archevêque de Cantorbéry (v. t. IV), il faut citer saint Edmond, roi des Est-Angles ou Anglais orientaux, né en 840, mort en 870. Fils d’Olfa, qui renonça à la couronne pour aller finir pieusement sa vie à Uome, il fut sacré à quinze ans, se montra très dévoué au bien de ses sujets, et d’une ferveur extraordinaire dans le service de Dieu. Les Danois ayant envahi lo pays sous la conduite de Hinguar, il fut fait prisonnier, cl on lui offrit de conserver son royaume, en acceptant certaines conditions imposées par le vainqueur. Il jugea ces conditions contraires à la religion et à l’intérêt de son peuple et les refusa. Il fut attaché à un arbre, déchiré à coups de fouet, criblé de flèches, et eut enfin la tète tranchée. Le concile national d’Oxford, en 1122, déclara sa fête obligatoire dans toute l’Eglise britannique ; les rois d’Angleterre l’honoraient comme uo de leurs patrons. — Fête le 20 novembre.

Edna n. f. Planète télcscopique n*» 445, découverte en 1899 par Coddington.

Edouard (saint), en latin Eduardus, dit le Martyr, roi des Anglo-Saxons. (V. t. IV.) — Fête le 18 mars.

Edouard vn, roi d’Angleterre. (V. au t. IV, Galles [Albert-Edouard, prince de]j7La reine Victoria étant morte le 22 janvier 1901, le prince de Galles, son fils, fut proclamé roi d Angleterre sous le nom d’Edouard VII, le 24 janvier. Le roi maintint aux afl"aires le cabinet Salisbury et se renferma dans son rôle de souverain constitutionnel, laissant le ministère poursuivre sa politique impérialiste et continuer la lutte contre les Boers. Les lêies du couronnement furent fixées du 26 juin au 3 juillet 1902. La guerre du Transvaal n’avait pas pris fin, et Edouard VII désirait la voir se terminer avant cette solennité : le l" juin, il put annoncer que la paix avec les chefs boers avait été signée. Mais l’état de santé du roi s’étant subitement aggravé et l’opération de l’appendicite ayant été reconnue nécessaire, le couronnement n’eut lieu que le 9 août.

Edouard VII accomplit successivement, en 1903, plusieurs voyages officiels : en Portugal, en Italie, on France, en Autriche. Le voyage du roi à Paris fut le point de départ d’un rapprochement entre la France et l’Angleterre et do ce qu on a appelé !’« entente cordiale ». Le président de la République française, Loubet, rendit visite au roi à Londres, du 6 au 9 juillet 1903. L’arrangement franco-anglais du 8 avril 1904 (v. accords anglo-français), destiné à mettre fin aux conflits d’intérêts de la France et de l’Angleterre sur divers points du globe, fut une consécration do ce rapprochement, auquel lo roi avait pris personnellement une grande part. De son mariage avec la princesse Alexandra de Danemark, Edouard VII a eu cinq enfants : l» Albkbt-Vktor, duc de Claronco (1S64-I892) ; 2" Georges, duc d’York, puis duo do Cornouaillcs et prince de Galles, prince héritier, né en 1865. marié en 1893 à Ja princesse Alary do Teck ; 3" la princesse Louise, née en itiG7, mariée au duc do Fife ; 4" la princesse Victoria, née en 1868 ; 5* la princesse Maud, née eu 1S69, mariée en 1896 au prince Charles de Danemark.

Éducation de prince, série de dialogues, par Maurice Duiinay i 1S9.^). — La reine en exil d’un royaume imaginaire — ancienne chanteuse de café-concert, que le roi a épousée à la suite d’une soirée capiicnso — destitue lo grave M. de Ronceval, précepteur do son fils Alexandre (ïaniilièremeut Sacha), et le remplace par Cercicux, dont le nom indique les goûts de viveur. Chargé de déniaiser lo jeune prince, ce nouveau Mentor promène à Paris, dans le demi-monde masculin ot féminin des petits théâtres, des restaurants de nuit, des courses, des bains de mer, etc., un Telémaque " lin de siècl.e »>, bon enfant et qui se moque do tout. Ses familiers deviennent d’Auvert, Suzanne Ortolan, do Vaufroy, Hubert Cresson, de Laniv, <les Gaffes, etc. Une telle donnée fournit à l’auicur un prétexte excellent pour écrire, sans avoir l’air d’y toucher, une satire violente, mais spirituelle, des gens qui s’amusent ot pour montrer quelle impression produisent en leurs unies nulles les grandes questions sociales, littéraires, artistiques, etc., qui s’agitent autour deux. La forme est çaie, le fond d’une profonde amertume. Ces instantanés des mœurs ot du langage d’une société finissante, l’auteur a eu peu de peine à les coordonner en quatre actes. La comédie ainsi formée fut représentée avec sutcès au ibéâtro des Variétés (17 mars 1900).

Edwards (Alfred-Charles-Félix-Josonh), journaliste français, né à Conslantinople en 18.">6 d un pèri* anglais cl dune mère française. Entré dès I âffc de vingt ans au

  • • Figaro », il y introduisit le système nu grand reportage

à la façon des journaux américains. 11 passa successivement au • Gaulois > et au • Clairon », puis il fut chargé

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