Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, supplément.djvu/196

Cette page n’a pas encore été corrigée

DÉMANILLER

DENIS

Seine par la Saulx et la Marne ; 700 liab. Mt-tallurgio du fer, fabrication do toiles, boniieierio. Ch. de f. Est.

DÉMANILLER {ni [Il mU.ji V. a. Séparer dos objets unis par des manilles.

Demarçay ;Kugènc chimisto franchis, né en 1852, mort en 1903. Klôvo do Caliours, répétiteur à l’Ecole polytechnique. Demar« ;ay. outre la découverte do l’acido téiriqueeido ses homologues, de recherches sur les sulfures d’azote, a surtout étudié la séparation des terres rares par la méthode spectroscopique pré^iarant les sels purs de ni-’odvme, nraséodyme, samarium ot isolant, le premier, un métal do ce groupe, Veuropium.

DÉMATOPHORE n. m. Champignon qui cause la maladie appelée pourruiiv, et qui attaque principalement la vigne et les arbres fruitiers, quoliiuel’ois aussi les arbres forestiers. (C’est surtout son mycélium, formé de plaques ténues ou do fins cordons, ijui cause les principaux dégâts en vivant à l’intérieur des plantes attaquées.)

DÉMATRICULER v. a. Enlever le numéro matricule sur un olfei d’éiiuipcment militaire.

DeMBICA, ville d’Austro-IIongrie (Galicic). ch.-l. d’un district du cercle do Tarnov, sur la Visoka, affluent do la Vistulo ; 3.000 hab.

DCMBLON (Cêlestin), homme politique belge, né à Neuvillc-en -l’oudroz en 1859. Il fut mstitutcur, mais ses opinions noliiiques le liront révoquer en 1883. Il se consacra alors de plus en plus activement au journalisme et à la propagande socialiste, écrivit au » Peuple », fonda lo V-, à la « Jeune Belgique », à la « Basoche », etc., et participa à presque tous les congrès socialistes internationaux. Il se rendit notamment à Paris en 1889. Il entra à la Chambre comme représentant pour l’arrondissement de Liège en 1894 et fut successivement réélu. Il eut en 1900 une altercation retentissante avec Carton de ^Vyart, ce qui lui valut de la cour d’appel de Bruxelles une condamnation. Demblon, qui a été encore conseiller communal de Liège (1895-1900), occupe depuis 1894 à l’Université nouvelle de Bruxelles la chaire de [bisloire de la littérature française. Il c publié de nombreux ouvrages, entre autres : Contes mélancoliques, Mes croyances, Xotl d’un démocrate, les Ejnerveillements.

DeMGHINSK, ville do Russie gouv. de Tambow [distr. d’Ousman] !. sur un petit sous-afUuent du Don parle Voronéje ; 6.000 hab. Toiles. Fut jadis le siège d’une voïvodie.

DemENTIEFKA, ville do Russie (gouv. de Kharkof [distr. de Kharkof]), sur la Lopane, sous-affluent du Don par lOuda ; 3.500 hab.

DémÊTRE (saint). Plusieurs saints ont porté ce nom, particulièrement, en France, saint Démètre, èvêque de Gap au V* siècle. — Fête le 15 octobre.

  • DEMI n. m. — Verre de bière dont la contenance était

originairement d’un demi-litre, il Contenu de co verre.

— Football. Nom donné aux joueurs qui ont pour mission de recevoir le ballon au sortir de la mêlée, de tromper l’adversaire, de s’échapper avec lo ballon, do le passer rapidement aux trois-quarts.

DEMI-FOND n. m. invar. Sport. Course de demi-fond, Course de moyenne distance.

DÉMINÉRALISATION n. f. Elimination par les nrinc^ de substances minérales en quantité supérieure à la normale et nuisible au bon fonctionnement de l’organisme.

— Encycl. La déminéralisation s’obser’e au cours de diverses maladies chroniques ou aiguës. Un des premiers exemples connus est l’élimination des phosphates au cours des tuberculoses osseuses et pulmonaires ; d’où la nécessité de remplacer cette élimination par des phosphates, glycèro-phosphates, hypophosphites, etc. Au cours do la grossesse, la femme" perd une quantité abondante de chaux employée au développement de son fœtus et parfois les os deviennent mous. Dans la fièvre typhoïde, la déminéralisation porte sur tous les sels minéraux, d’où la lenteur de la convalescence.

Les phénomènes de la déminéralisation sont aujourd’hui bien connus et étudiés avec soin, et lorsque lo malade ne peut avaler les substances nécessaires à la reconstitution de son organismo, il esi bon de les lui faire prendre en lavement.

DÉMINÉRALISER V. a. Perdre des sels minéraux : 5e

DÉMINKRALISEU.

DEMI-RONDE n. f. Limo plate d’un côté, arrondie de

railtrc. ., Pi. /J’-S l’EMI-RONDKS.

DEMI-SAISON n. f. Paletot, vêtement de demi-saison, ou absolument n. m. Vn demi-saison. Paletot, vêtement moins épais qu’un paletot d’iaver, qu’on porte à l’automne ou au printemps, il PI. Des de.mi-saisons.

  • DEMI-SOLDE n. m. invar. — Offlcior placé ou demisolde.

— Encyci.. Ce terme, aujourd’hui à pou prés inusité, s’est surtout appliqué, sous la deuxième Kcslauration, aux très nombreux officiers de l’armée impériale placés, apK’S la journée de Waterloo ot le licenciement do l’arméo do la Ijoire, dans la position de disponibilité, avec réduction de moitié de la solde. Cette mesure avait pour but de réduire les cadres, do faire nlace aux officiers royalistes anciens émigrés, enfin ue punir ceux r|ui, après avoir prêté serment à Louis X III en 1814, avaient néanmoins servi dans l’armée de Napoléon pendant les Cent-Jours. L’hostilité fut très violente entre les officiers royalistes ot les demi-solde, ot se traduisit pard’innombr’ables duels ; ot les domî-soldo formèrent les éléments principaux des conjurations dites libérales, mais en réalité surtout bonapartistes, qui troublèrent le gouvernement des ultras. Une délente se produisit do 1619 à 1823, sous lo ministère du duc Docazcs. qui rouvrit les rangs do l’armée à un grand nombre de demi-solde. Lo gouvornomont do Charles X leur fui moins clément, grâce à l’influence do Villèlo ; la plus grande partie dut attendre, pour obtenir satisfaction, la révolution do Juillet.

Demolder I Eugène), littérateur belge, né à Bruxelles on 1802. Après avoir fait ses études do droit à l’université de Bruxelles, collaboré à * la Jeune Belgique ■ et ù ta ’ Société nouvelle «, il publia on 1895 son premier livre, la L^ffcude d’YperdammCt avec quelques dessins do Félicien Hops. Le /ioyamne autlientii/tie du grand saint Aicolas, le Quatuor, Sous ta robe, suivirent.

Mais son chef-d’œuvre est la Houte d’/Cmeraude (1899). En une suite de tableaux rembranesqucs, l’auteur dit les aventures du jeune peintre Robus Barent. Depuis, il a fait paraître les romans suivants ; les Patins de la reine de Hollaniie (1901), l’Arche de monsieur Cheunus (1904) et le Jardinier de la Pumpadour (1904), tableau charmant et libre des mœurs du xviii» siècle. On lui doit, on outre, des critiques d’art sur Rops, H. do Brsekeler, C. Meunier, et un livre d’impressions do voyage, VEspayne en auto (1900 ;, livre d’impressions d’art on même temps, oi t|ui nous conduit de Madrid à Grenade, Cordouo, Sèvillc, Tolède, Saint-Sébastien.

Demolins (Edmond), historien et sociologue français, né a .Marseille en 1852. Depuis VEducalion nouvelle (1898), il a publié : JJoers et Anylais : Où. est le droit ’/ (ïS^d) ; Comment la route crée le type social : I les /toutes de l’antiquité {) A-t-on intérêt à s’emparer du pouvoir ?(190**), ouvrages où il démontre l’infériorité sociale des peuples qui, confiants dans l’action do l’Etat, accroissent sans cesse ses attributions, se déshabituent do l’elTort et préparent leur assujettissement aux peuples d’initiative audacieuse ; Comment la Houte crée le lype social : II les Boutes du monde moderne (1903) ; l’Ecole des n.ches (1903) : l’Organisation du travail (1904), et, avec U. Pinot et P. de Routiers, la Méthode sociale (1904) ; etc. Dans les deux parties de : Comment ta route crée le type social, il a tenté d’expliquer le caractère de chacun des grands peuples de l’antiquité et de chacune des grandes peuplades sauvages des deux continents par les modifications subies au cours de leurs pérégrinations à travers le monde par les hommes primitifs issus du plateau central, suivant qu’ils ont pris la route des steppes, la route dos savanes et des toundras, celle des forêts, celle du désert ou celle des ports maritimes.

  • DÉMOLI’nON n. f. — Encyci,. Dr. Avant d’entreprendre

la démolition d’un immeuble joignant la voie publique, les propriétaires doivent en demander l’autorisation au maire chargé de faire prendre les précautions nécessaires pour éviter les accidents. Si les mesures prescrites n’ont pas été prises, et si le défaut de précautions occasionne des accidents, ceux qui en sont la cause sont passibles d’un emprisonnement de trois mois à deux ans et d’une amende de 50 francs à 600 francs, lorsqu’il y a eu mort d’homme (C. pén., art. 319), d’un emprisonnement de six jours à deux mois, et d’une amende de 16 francs à loO francs, ou de l’une de ces peines seulement, s’il n’est résulté que des blessures. (C. pén., art. 320.)

La démolition de certains ouvrages peut être ordonnée d’office par le maire, lorsque ces ouvrages ont été établis en contravention aux lois ou règlements. Il en est ainsi des immeubles édifiés en violation des règles relatives à l’alignement ou à la hauteur des façades. Mais l’autorité municipale ne doit pas prendre de mesures d’exécution sans avoir, au préalable, obtenu de la juridiction compétente {conseil de préfecture ou juge de paix, suivant qu’il s’agit de grande ou de petite voirie) une décision condamnant le contrevenant à la démolition et la chargeant elle-même d"y procéder d’office, en cas d’inexécution des travaux dans un délai déterminé.

Lorsque les bâtiments longeant la voie publique menacent ruine et peuvent, par leur effondrement, compromettre la sécurité, le maire, sans provoquer de décision judiciaire, après avoir fait constater l’imminence du péril par un homme de l’art désii/né par le juge de paix, a le droit de faire exécuter d’office, aux frais des propriétaires, les mesures indispensables que ceux-ci n’auraient pas exécutées dans un court délai imparti par sommation. Les frais de démolition d’un mur mitoyen sont à la charge des copropriétaires et proportionnellement au droit de chacun d’eux (C. civ,, art. 655}. Cependant, il est de jurisprudence que le propriétaire qui démolit un mur mitoyen dans son intérêt exclusif supporte seul les frais des travaux.

  • DemONT (Adricn-Louis peintre paysagiste français,

né à Douai en 1851. — En 1904, il a exposé deux toiles d’un aspect saisissant : le Vieux Manoir, et Tentation sur la montagne. En 1906. il a donné deux tableaux tout aussi remarquables ; les Effluves de la Terre et les Epaves du Crysolithe. Demont a obtenu deux médailles d’oraux Expositions universelles de 1889 et de 1900 iParis). où il avait envoyé : le Blé qui mûrit, Village de pêcheurs, Vieux Paysan, l’Hiver en Flandre, les Danaïdes, la Terre promise, les Ejiaves. etc.

  • DemoNT-BRETON (Virginie), femme peintre française,

née à Courrières (Pas-de-Calais) en 1859. — Cette artiste, au talent plein do puissance, a obtenu une médaille d’or aux Expositions universelles de 1889 et de 1900 (Pari.s}, ou l’on put admirer à nouveau ses meilleures œuvres : le Pain, Hommes de mer. Dans l’eau bleue. Aima Mater, etc. Au Salon de 1904, ollo a exposé : Départ pour l’Islande, et le Gâteau de Noël. En 1900, elle a donné deux toiles charmantes : le Vieux bateau ot le Coquillage.

DemONTZEY (Gabriel- Louis-Prosper), sylviculteur français, né à Saint-Dié en 1831. mort à Aix en 1898. 11 entrai l’Ecole forestière en IS50, fut nommé garde-général àOrléansvilloen 1853, puis sous-inspecteurù.Igeren 1860. Envoyé à Nice en 18G3, comme chef de la commission de reboisement, il fut nommé inspecteur des forêts en I86S. Dans cette région si souvent dévastée par les torrents, il appliqua toute son énergie à substituer la plantation rationnelle : 1 l’ensemencement et à corriger les lits des torrents. C’est ainsi que des travaux considérai dos endiguèrent lo Bourget et qu’un barrage puissant contint le Kiou-Bourdoux. En 1882,Demontzey fut nommé inspecteur général, et il organisa brillamment le pavillon dos forêts à l’E.xposition do 1889. Par son inlassable activité, il a contribué à l’agraudissemont du domaine forestier do la France et donné une vigoureuse impulsion à la sylviculture rationnelle- Ses principaux ouvrages sont : Etude sur les travaux de reboisement et de gazonnement des montagnes (1878), et l’Extinction des torrents en Erance par le reboisement (1894). Citons encore ; De quelques essences propres au reboisement dans les payi chauds (1863) ; les Travaux de conection des torrents (1875) ; Traité pratique du reboisement et du f/azonnement (1882) ; la Bestauration des teiTains en montaqne, au Pavillon des forêts (1889) : les Betenues d’eau et le reboisement dans le bassin de la Durance (1896).

DemOOR (Jean), savant belge, né à Etterbeck en 1867-Chargé de cours A l’Université libre de Belginue. assistant à l’Institut Solvay, il s’est occupé surtout do la ques-

Dendielaphis.

178

tion ardue des localisations cérébrales. Citons : Cours sitr la lutte de l’organisme contre les maladies infectieuses (1897) ; l’Evolution régressive en biologie et en sociologie (1897) ; le Mécanisme et la Signification fie l’état monitifoiine des neurones (iK98) : les Centres sensîtivo-moteurs et les Centres d’association chez te chien (1899).

DeMORY (Charles-Théophile), peintre français, né et mort à Arras (1833-189C). Elève de son père Louis Dcmory et de Léon Cogniet, il commença à exposer au Salon de 18G8 avec un Garde suisse du pape à la fin du xvi’ siècle ; deux ans plus tard, il envoya le portrait du général Véron de Be’.lecourt. Mais il se spécialisa vite dans la représentation des scènes du pays breton et exposa successivement : Intérieur breton {I875j, Jeutte fille Ijretonne (1876), Joueurs de boules à Pont-Avcn (1878), un Vieux Conteur breton, le Chemin de Kéraz (1879), un Mariage en Bretagne (1880). Il se rapprocha ensuite de son [’ays natal en peignant les types des côtes

normandes : 7-’cmme du Pot- A’M .-cr ^ Xahk./ ■<

let (18811. Pêcheuse de •» ■ ■’"t. ..^^fc. ^ Granville (1882), le Père

Ferdinand [^%). Charles

Demory fut le fondateur do

l’Union artistique d’Arras.

DenderbELLE, conim.

de Belgique (Flandre-Orien-

tale ^arr. de Termonde] i,

près de la Dendre. affluent

de l’Escaut ; 1.630 hab.

DENDRELAPHIS [ (/ / n -

dré-la-fiss) n. m. Genre do

reptiles ophidiens, de la fa-

mille des colubridés, comp-

tant cinq espèces répan-

dues dans la région indo-

chinoise et indo- malaise.

(Ce sont des couleuvres de grande taille, à livrée verdâtre variée de blanc et de brun, et qui vivent dans les arbro^ Le dendrelaphis tristis, de l’Inde et de Ceylan, atteint près de 2 nu-trcs de long.)

Denekamp, ville du roy. des Pays-Bas (prov. d’Over-Yssel), sur un petit canal dérivé du Rhin ; 5.000 hab. Commerce important de bestiaux.

Denholm Gâte, ville d’Angleterre (comté d’York

[AVest Riding ;i ; 3.700 hab.

  • Denifle le P. Frédéric-Henri Scso), historien et dominicain

autrichien, néà Imst iTj-rol)en 1844.— Il est mort à Munich en 1905. Il était depuis 1897 correspondant de l’Académie des inscriptions et belles-lettres. Parmi ses derniers ouvrages, on peut citer : la Vie spirituelle. Choix d pensées extraites de^ mystiques allemands du i’siêcle (1897) ; la Désolation des églises, monastères et hôpitaux en France pendant la guerre de Cent ans (1897-1899) ; le Procès de Jeanne d’Arc et l’Université de Paris (1898), et. en allemand :

Luther und Lulhertum in der ersten Èntunckelung 

(1904 !, remarquable ouvrage qu’il laissa inachevé.

DeNIKER (Joseph), naturaliste et anthropologisto français, né à Astrakan en 1852. Bibliothécaire du Muséum d’histoire naturelle, il a écrit de nombreux mémoires sur la géographie, l’anthropologie et l’ethnographie des peuples asiatiques. Ses principaux ouvrages sont : Bibliographie des travaux scientifiques publiés par les sociétés savantes de France (1897), et Baces et peuples de la terre (1900).

Denis (Hector homme politiiiue et philosophe belge, né à Braine-le-Comte en 1842. Docteur en droit (1805), docteur es sciences naturelles (1868). il se fit inscrire au barreau de Bruxelles en 1866. Un des organisateurs des congrès internationaux d’étudiants ^Liége. 1865 ; Bruxelles, 1866 il prit une part active au mouvement socialiste et donna à un grand nombre de journaux et de revues des études sur 1 organisation du travail, sur les aspirations du prolétariat , sur l’histoire des doctrines économiques, sur les salaires, etc. En 1878, il obtenait la chaire de législation industrielle à l’Ecole polytechnique ; en 1S86, celle de philosopliie à la faculté des sciences ; en 1889, celle d’histoire îles systèmes sociaux à l’Ecole des sciences sociales : il fit encore le cours d’économie politique fondé par la ville de Bruxelles, et celui de géographie à l’Ecole normale de jeunes filles. Recteur de 1 Université libre (189, ? il démissionna pour protester contre la suspension du cours d’Elisée Reclus (1894). Membre de la classe des lettres et des sciences morales cl politiques de l’Académie royale do Belgique, directeur de l’Institut Solvay. il fut élu membre delà Chambre dos représentants, en 1894, par l’arrondissement de Liège, qui l’a constamment réélu.

Citons, parmi ses publications : l’Impôt sur le revenu (1883) ; Observations sur les projets d’impôts et leurs rapports avec le développement organique de notre système financier (1883) ; l’Alimentation et la force de travail [l^^l) : Delà constitution de la morale positive {IS^l"* ; Surla constitution de la sociologie et l’organisation du suffrage universel (1891) ; Histoire rfes systèmes économiques et socialistes (1897) ; la Dépression économique et sociale et l’Histoire de» prix fl895) ; l’Cnion du crédit de Bruxelles ^1899) ; etc.

Denis (Ernest), professeur et historien français, né à Nîmes en 1849. Elève do l’Kcolo normale supérieure il en sortit agrégé d’histoire, professa on province, prit, en 1878, le grade do docteui es lettres avec une thèse sur Jean Ilnss, fut chargé de la chaire dhistoiro à la lacnlté des lettres do Bordeaux et enfin appelé à la Sorbonne. à Paris, comme suppléant de Rambaud. auquel il succéda dans son enseignement de l’histoire moderne. Il s’est consacré surtout A l’étude des peuples slaves et de la Bohème : Huss et la guerre des Hussitcs ^1S78 thèse de doctorat ; la Fin de l’indéfu-ndancc bohème ^1890) ; la Bohème depuis la Montatjne Blanche (1903) ; l’Allemagne, de 1789 à 1810 (I89ti) ; l’Allemagne, de tStO à ISâO (18991, etc. Il a fourni aussi une iinporianie collaboration ù VHistoire générale, de Lavisso et Rambaud.

Denis (Maurice), peintre français, né à Granville Manche) en 1870. Il débuta .lu Salon des Champs Ely secs, en 1890, avec un pastel. Enfant de chœur, et se classa parmi les peintres de l’école dite • symboliste ». Citons de lui : le Soir trinitaire. les Fiancées (I89ïl : le Verger des vierges sages, les Muses (1893) ; l’Annonciation (1894) ; la Sainte Famille (1902) ; Procession, Caresse maternelie