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177 RÂTEAU (to-du lat. rastellus, même sens) n. m. Outil à main ou mécanique, formé d'une traverse armée de dents et munie d'un manche. -Blas. Meuble de l'écu représentant l'outil de ce nom. (Le râteau est toujours www figuré sans manche, et les dents dirigées vers la pointe de l'écu.) -Jeux. Instrument de bois ayant la forme d'un râteau sans dents, avec le- quel on ramasse l'argent sur les tables de jeu. -Mar. Outil en bois bordé de cuir à sa partie inférieure et dont on se sert pour racler l'eau du pont. # Chevalet de cordier. Râtelier portant des clans alignés dans le sens de la longueur. Planche percée de trous fixée autrefois au milieu des basses vergues pour le passage de cer- taines manoeuvres. -Pêch. Outil avec lequel les pêcheurs retirent du sable les poissons ou les coquillages qui y sont enfouis. Il Nom vulgaire de l'ÉQUILIE. -Techn. Nom de la garde de la serrure, dont les pointes passent dans les entailles du museau de la clef. a Espèce de fourche servant à charger le charbon dans les fourneaux. 1 Espèce de gros peigne à recouvrement mobile, qui est garni de broches fortes et rondes, et que les tisserands emploient pour le montage des chaines. Sorte de racle horizontale placée transversalement sur la pierre, dans la presse lithographique à bras. Il Segment de roue dentée qui sert à mettre à l'avance ou au retard le mouvement d'une montre. Itáteau à suie, Syn. de RA- nombreux mo- dèles en bois, en fer, droits, obliques, cour- bes, à expan- sion, etc. En grande culture, les râteaux ser- vent principa- lement à la ré- colte des foins. Très souvent ils sont rem- placés, dans les exploita- tions impor- tantes, par des appareils à grand travail trainés par des chevaux. CLETTE. - Zool. Ensemble des dents placées à l'extrémité des chélicères, chez certaines mygales. - ENCYCL. Agric. Le râteau sert dans les jardins à briser les mottes, à égaliser le sol, à recouvrir les semences Il en existe de 4 D'azur à frois ráteaux d'argent. 5 1 2 sur pattes, ils ont un pelage assez rude, noir, mais gris ou blanchâtre sur toute la région dor- sale. Noctur- nes, omnivo- res, ils sont Rateau (mar.) Le râteau mécanique ou à cheval se compose d'une série de dents courbes, en acier, enfilées sur un axe ho- rizontal. Celui- ci fait partie d'un bâti métallique large de 2m,50 à 3 mètres, porté par deux roues et muni de brancards et d'un siège. Pendant le déplacement de l'appareil sur le sol, le foin s'entasse dans la courbure des dents: lorsque le conducteur en juge la quantité suffisante, il détermine à l'aide d'un levier le soulèvement des dents et le râteau abandonne son contenu. Râteaux: 1. En fer; 2. En bois; 3. A faner; 4. Extensible; 5. Mécanique. RÂTEAU (to) n. m. Nom vulgaire d'une espèce d'huître de l'océan Indien, l'alectryonia crista galli. RÂTEAU. Astron. Nom vulgaire du Baudrier d'Orion. RATEAU (Jean-Pierre LAMOTTE), homme politique français, né à Bonnes (Charente) en 1800, mort en 1887. Avocat à Bordeaux, il fut nommé en 1848 par la Charente représentant du peuple à l'Assemblée constituante, où il servit la politique de Louis Napoléon. Voyant que l'As- semblée constituante, où dominait l'élément républicain, était un obstacle aux desseins du prince-président, il de- manda que la Constituante prononçât sa dissolution et convoquât une assemblée législative, avant d'avoir fait les lois organiques destinées à compléter la constitution républicaine. Après une discussion mouvementée, la pro- position fut votée par 470 voix contre 337. Réélu à l'As- semblée législative, Rateau retourna à Bordeaux après le 2-Décembre. RATEL (tel) n. m. Genre de mammifères carnassiers, de la famille des mustélidés, comprenant une seule espèce, propre à l'Afrique tropicale et à l'Inde. - ENCYCL.. Les ratels (mellivora) appartiennent, comme les blaireaux, à la tribu des mélinés. De taille médiocre, lourds, bas Ratel. particulièrement friands du miel des abeilles sauvages. Lo ratel type (ratel mellivora) est propre à l'Afrique chaude: sa variété indica habite toute l'Inde continentale, jusqu'à la Birmanie. RATELAGE (laj) n. m. Action de râteler; résultat de cette action: Le RATELAGE des allées. Le RATELAGE du foin. RATELAIRE (lèr') n. f. Bot. Nom vulgaire de l'aristo- loche clématite, dans quelques provinces. RATELEE n. f. Agric. Ce qu'on peut ramasser, amener en un coup de râteau: Une RATELEE de foin. Loc. fam. Dire sa rátelée, Dire librement tout ce qu'on a sur le coeur. RATELER (rad. rdteau. - Double la lettre I devant une syllabe muette: Je rátelle. Ils rdtelleront) v. a. Amasser avec le râteau: RATELER du foin, de la paille. Ratisser, nettoyer avec le râteau: RATELER des allées. RATELET (le) n. m. Techn. Sorte de peigne en roseau. RATELEUR, EUSE n. Homme, femme de journée qu'on occupe à rateler. RATELEUX (lei), EUSE adj. Qui a la rate malade ou voluminense. (Vx.) RÂTELIER (li-é-rad, ráteau) n. m. Econ. rur. Sorte de grille placée horizontale- ment au-dessus de l'auge contre le mur d'une écurie, d'une étable, et dont le plan forme angle avec le mur: Le RATELIER sert à contenir le fourrage distribué auz animaux. - Loc. fam.: Manger à deur rateliers, à plusieurs rateliers, Servir avec profit deux causes opposées; ti- rer du profit de plusieurs emplois différents. Mettre le râtelier bien haut à quel- qu'un, Lui rendre une chose très difficile. Fig. Ensemble des dents d'une personne : RA- TELIER très sain. Se dit surtout des fausses dents : Se faire poser un RATELIER. - Ch. de f. Support for- mé par deux potelets por- tant un certain nombre de broches ayant des rails de rechange. Mar. Râtelier de ma- nouvre, Planche épaisse, percée de trous, pour sup- porter les cabillots sur les- quels on tourne les manceu- vres. Hátelier de corderie, Syn. de RATKAU. Encadre- ment en bois, dans lequel sont logées les poulies ap- pelées marionnettes. Compartiment en treillis métallique, où l'on déposait le fanal-consigne. - Milit. Ratelier d'ar- mes, Bâti destiné à sup- porter les fusils dans les chambrées. - Techn. Tringle atta- chée au côté long de l'établi du menuisier, et parallè- lement, pour y placer les outils à manche. Traverse qui porte les torons et cor- dages, dans les corderies. Tringle de bois fixée contre une muraille, et of- frant des échancrures des- tinées à recevoir divers outils. Petit meuble garni B 222 Râtelier: A, râtelier de manosu- vre; B, détail du râtelier de ma- noeuvre: 1. Traverse; 2. Cabillots de tournage. Ratelier d'armes. Râtelier à pipes. Rátelier à pipettes. d'une planchette percée de trous, que l'on suspend au mur pour recevoir des pipes. | Petit meuble de laboratoire dis- posé pour recevoir des tubes à essais, pipettes, etc. ENCYCL. Econ. rur. Les rateliers se font en bois ou en fer; la hau- teur à laquelle on les place, de même que la distance entre les barreaux, varient avec les animaux auxquels ils doivent servir. Dans les boxes, les râteliers longitudinaux posés au-des- sus des man- Ráteliers: 1. En bois; 2 et 3, En fer. geoires sont remplacés par des rateliers en corbeille, scellés dans l'un des angles. RATELLE (tèl) n. f. Anat. Ancien nom de la rate. Par ext. Mal de la rate. - Art vétér. Dénomination vulgaire d'une maladie char- bonnense. V. CHARBON, ROUGET, etc. - Techn. Nom donné par les bouchers an péritoine, sorte de membrane graisseuse qui enveloppe les intestins. RATELURES n. f. pl. Ce qu'on ramasse avec le râteau. RATEPENNADE (pèn' - du lat. ratus, rat, et pennatus, ailé) n. f. Ancien nom des chauves-souris. (Une forme pa- toise du mot est ratepelade (rat pelé].) Ancien nom de la raie ou myliobate aigle (myliobatis aquila). [On écrit aussi RATEPELADE, et RATEPENADE.] 3 RATER (de rat, dans le sens de caprice, fantaisie) v. n. Se dit d'une arme à feu qui manque à partir : Un fusil qui RATE désespère le chasseur. Fig. Echouer, ne pas réussir: Entreprise qui RATE. -v. a. Manquer, par le défaut de l'arme qui rate ou par maladresse: RATER un lièvre. Fig. Ne pas atteindre, ne pas obtenir: RATER ne place qu'on sollicitait. Raté, éc part. pass. du v. Rater. RÂTEAU RATICHONNER -n. m. Coup d'une arme à feu qui n'est pas parti ou Projectile creix qui n'a pas éclaté, parce que le feu se s'est pas communiqué à la charge. - -Ecrivain, artiste, médecin, etc., qui, faute de talent, ou desservi par les circonstances, etc., n'a pas réussi: L'encombrement des professions libérales augmente chaque jour le nombre des RATES. n. f. Techn. Accident par lequel une pièce de l'ap- pareil à dévider la soie rate, ne produit pas son effet. RATEREAU (ro) n. m. Nom vulgaire du BoTELET. On dit aussi BATILLON. RATEUX (teú), EUSE adj. Qui est propre au rat. RATEZ (Pierre-Emile), compositeur français, né à Besançon en 1851. Il entra comme alto à l'orchestre de l'Opéra-Comique et devint chef des chours aux concerts Colonne, tout en étant sténographe à la Chambre des députés. En 1886, il fit représenter à Besançon un opéra- comique, Huse d'amour, et, en 1891, fut nommé directeur du Conservatoire de Lille. Il a fait représenter en cette ville deux ouvrages: Lyderie (1895), et le Bateau fere (1990). RATH, bourg d'Allemagne (Prusse (présid. de Dassel- dorf), sur la Kittel, sous-affluent du Rhin par le Schwarz- bach; 4.119 hab. Fabrique de locomotives. RATH (Gérard DE), géologue allemand, né à Duisbourg, en 1830, mort à Coblentz en 1888. Il fit à l'université de Bonn la plus grande partie de ses études, y prit en 1856 ses grades universitaires, et y professa jusqu'en 1880, la géologie, d'abord comme professeur extraordinaire (1882), puis comme professeur ordinaire (1872). Il était, à sa mort, directeur du musée de minéralogie de Bonn. On lui doit la détermination d'un certain nombre de types de pierres et un assez grand nombre d'ouvrages, parmi les- quels nous citerons seulement: Ein Ausflug nach Kala- brien (1871): der Vesue (1871); Reisebriefe (1882); Natur- wissenschaftliche Studien. Erinnerungen an der Pariser Weltausstellung (1879). Rath fut un des premiers minéra- logistes de son temps. RATHEN, comm. d'Ecosse (comté d'Aberdeen); 2.825 h. RATHENOW, ville d'Allemagne (Prusse [présid. de Potsdam)], sur la Havel, affluent de l'Elbe; 18.418 hab. Ch.-1. du cercle de West-Havelland. Métallurgie; manu- facture d'instruments d'optique. RATHERY (Edme-Jacques-Benoit), littérateur français, né et mort à Paris (1807-1875). Reçu avocat à Paris en 1830, il suivit d'abord la carrière du barreau, puis fat em- ployé à la bibliothèque du Louvre (1844), et devint conser- vateur adjoint, puis conservateur sous-directeur adjoint à la Bibliothèque nationale (1862). On lui doit des ouvrages estimés, notamment : Recherches sur l'histoire du droit de succession des femmes (1843); Histoire des états générau de France (1845); De l'influence de la littérature et du génie de l'Italie sur les lettres françaises (1853); Vanquelin des Yeelaur (1854); Des relations sociales et intellectuelles entre la France et l'Angleterre depuis la conquête des Normands (1856); etc. On lui doit, en outre, des éditions des Ewerez de Rabelais (très remarquable) [1857-1858), du Journal et Mémoires du marquis d'Argenson (1859-1868); la Vie et Cor- respondance de M de Scudéry (1873); le Comte de Plélo, un gentilhomme français au xvIII siecle (1876). RATHFARNHAM, comm. d'Irlande (Leinster [comté de Dublin]), sur le Dodder, tributaire de la baie de Dublin; 7.665 hab. Fabrication de lainages et papier. RATHGOGGAN, comm. d'Irlande (Munster [comté de Cork]); 2.865 hab. RATHIER de Vérone, en latin Ratherius Veronensis, évêque de Vérone, né à Liége vers 905, mort à Namur en 974. Moine de l'abbaye de Laubes, il se rendit en Italie, où le roi Hughes de Provence lui accorda sa faveur. En 931, il devint évêque de Vérone. Tombé en disgrace, il fut emprisonné à Pavie par ordre du roi Hughes et interné à Come. La défaite d'Hughes par Bérenger et son expulsion d'Italie permirent à Rathier de remonter sur le siège de Vérone, d'où son clergé le chassa. Il retourna à l'abbaye de Laubes, qu'il quitta peu après pour se présenter à la cour de l'empereur Othon le Grand. Celui-ci le chargea de gérer l'évêché de Liége (953), puis celui de Vérone; mais par deux fois, sa sévérité le fit chasser de son siège par ses administrés. On lui doit un grand nombre d'ouvrages latins, dont les plus curieux sont: Agnosticon ou Volume de prologues, traité de morale composé dans la prison de Pavie; De mes démêlés aree le clergé; Apologie contre Martin de Verone, Rathier, éréque, à ses cleres révoltés contre lui. On a également de lui des Lettres et des Sermons. RATHKEALE, comm. d'Irlande (Munster [comté de Li- merick); 4,360 hab. RATHMINES ou RATHGAR, bourg d'Irlande (Leins- ter [comté de Dublin]); 24.370 hab. Carrières. RATHNEW, comm. d'Irlande (Leinster [comté de Wick- low]); 2.770 hab. RATHRONAN, comm. d'Irlande (comté de Limerick); 3.040 hab. Ruines d'un château. RATHVEN, village maritime d'Ecosse (comté de Banff), sur le golfe de Moray: 10.957 hab. RATI, la Vénus indienne, déesse de la volupté et des plaisirs sexuels, fille du sage Dakcha et épouse de hama- Déva, le dieu de l'amour et du désir. RATIBOISER v.a. Pop. Prendre, rafler: RATIBOISER l'ar gent de quelqu'un. Dévaliser, ruiner: RATIBOISER les gogos. Ratiboisé, ée part. pass. Perdu; mort. RATIBOR, ville d'Allemagne Prusse [présid. d'Oppeln). sur l'Oder, qui y devient navigable: 21.680 hab. Chef-lieu de cercle. Grandes fonderies. Fabriques de machines. Ateliers pour le matériel des chemins de fer. Cordonnerie. Teinturerie. De 1288 à 1532, Ratibor fut la capitale d'une principauté silésienne, attribuée comme principauté mé- diatisée au landgrave de Hesse-Rotenburg en 1821. RATICHON (peat-être de rateau) n. m. Arg. Petis peigne. RATICHON (peut-être de nat, dans le sens de rat d'église) n. m. Arg. Prêtre, et le plus souvent jeune prétre. RATICHONNER (cho-ne- rad. ratichon, râteau) v. a. Arg. Peigner.