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ZICRONE ZINC branches celle d'Adony et Szent Miklos, celle de Nagy- Lang et celle de Palota.-Le comte CHARLES de Zichy, & Presbourg en 1753, mort en 1826, devint, en 1786, ober- gepas da constat de Raab et président de la chambre anlique hongroise, puis judez curie en 1788. En 1802, il fut appelé à la présidence de la chambre aulique géné- rale et reçat, es même temps, la direction des finances. Nommé, en 180s, ministre d'Etat, puis, en 1809, ministre de la guerre, il fat, en outre, placé, pendant les années 1813 1814, à la tête de l'administration intérieure. Le comte FiancAYD de Zichy, né en 1783, mort en 1841, lieutenant-feld-maréchal et commandant de la for- teresse de Venise, capitula, en même temps que le comte Pality, avec les insurgés, le 22 mars 1848, et leur aban- doona le commandement civil et militaire de la ville. Tralait devant un conseil de guerre et condamné, en juin 1818, à la dégradation et à dix ans de détention dans ane forteresse, il fat gracié par l'empereur en janvier 1851. -Le comte Ecosse de Zichy, né en 1803, était, en 1848, alministrateur du comitat de Weissembourg. Pendant Finsurrection hongroise, il suivit le grand-duc palatin Etienne & Stahlweissembourg et fut pris et fusillé par les insurgés. Le comte FRANÇors de Zichy, diplomate autrichien, né en Hongrie en 1511, regut en 1849 la mission de se rendre à Saint-Pétersbourg pour y liquider les frais de l'occupation rasse en Hongrie. Il fut nommé ensuite conseiller intime et chambellan de l'empereur d'Autriche. Membre de la diète hongroise, il y siégea avec le parti conservateur. Il fut nommé, en 1874, ambassadeur d'Au- triche à Constantinople. En 1876, il fut le plénipotentiaire de l'Autriche à la conférence de Constantinople. Il fut ambassalear d'Autriche dans cette ville jusqu'en 1880. Le comte EUGENE de Zichy, né à Zichyfalva (comitat d'Albe royale) en 1837, fut élu député au Parlement hon- grois en 1861; il appartint d'abord au parti de Deak, puis siegea dans l'opposition. Il s'ef- força de développer l'industrie en Hongrie, organisa des expo- sitions, un grand nombre d'é- coles industrielles et fit quatre expéditions dans l'Asie centrale et le Caucase, pour rechercher les origines des Hongrois. Il a pablié le résultat de ses re- cherches en trois volumes : Voyage au Caucase et en Asie centrale (1897 et suiv.). Membre de l'Académie des sciences et des beaux-arts en Hongrie, il devint chambellan et conseiller intime de l'empereur François- Joseph. -Le comte Giz de Zichy, né à Sztara en 1819, joignit l'étude de la musique à celle du droit. Bien qu'il eût perda la main droite, il devint un virtuose sur le piano. Il fit représenter un opéra: Alar (Carlsruhe, 1898), pablia des choeurs, des lieder, etc., et aussi un roman, des poésies grecques, etc. E. de Zichy. ZICRONE n. f.Genre d'insectes hémiptères hétéroptères, de la famille des pentatomidés, répandus sur l'hémisphère nord. Zicrone (gr. 3 fois). ZIEGLER (Jules-Claude), pein- tre français, né à Langres en 1804, mort à Paris en 1856. Elève de Heim et d'Ingres, il partit en 1830 pour l'Italie et visita ensuite l'Al- lemagne et les Pays-Bas. Une Vue de Venise, achetée par Louis- Philippe, une Scène de la vie de Henri IV, un beau portrait du cardinal Montalte, le Doge Fos- cari rentrant dans son palais après son abdication et surtout Giotto dans l'atelier de Cimabue (1833), le mirent en évidence. Ce dernier tableau fat acquis par l'Etat. Il en fut de même du Saint Lue peignant la sainte Vierge et de Saint Georges terrassant le Dragon (musée de Donai). Peu après, il reçut du gouvernement la mission d'aller étudier en Allemagne les procédés employés à la fabrication des vitraux et de la porcelaine. De retour en France, il peignit pour le masée de Versailles les portraits du counétable de San- cerre et du maréchal Kellermann, puis fonda près de Beau- vais, à Voisinlieu, une fabrique de poterie pour laquelle il dessins des vases aussi nouveaux que gracieux, connus sous le nom de poterie de Ziegler. En 1854, il accepta la direction de l'Ecole des beaux-arts de Dijon, mais se démit bientôt. Il était retourné à Paris pour y achever une Immaculée Conception, lorsqu'il mourut. Outre les tableaux déjà mentionnés, citons de lai: Daniel dans la fosse aur fon, oven fort remarquable; la Vierge auz neiges, la Vision de Jacob et Judith aur portes de Bethulie (masée de Lyon): lex Parleurs de la Bible (musée de Dijon); Charles- Quint, devens moine, reneoyant son portrait avec les insi- enes de l'empire: le Cardinal Chighi faisant des excuses à Louis XIV (musée de Versailles); etc. On lui doit quel- ques ouvrages Etudes céramiques (1850); Traité de la couleur et de la lumière (1852); Compte rendu de la photo- graphie & Exposition de 1855 (1855) ZIELA ou ZELA, ville de l'Asie Mineure ancienne Punt), chl. de la Zeltide. Défaite du général romain Valerins Triarias par Mithridate. C'est de la que César, ayant batts Pharmace, écrivit à Rome le bulletin de vic- toire si souvent cité: Veni, vidi, vici... ZIEM (Félix), peintre français, né à Beaune en 1821. Il débata au Salon de 1849 par trois tableaux: Vue du Bos- phore; Vue de l'escalier de la villa Corsini, à Rome; Vue prise dans le grand canal de Venise. Il so signala ainsi, du premier coup, comme un interprète des sites lumineux et des architectures pittoresques de la ville des sultans et de la ville des doges. On lui doit : le Soir au bord de L'Amatel, à Amsterdam, et une Chaumière auz environs de La Haye; Vue de Venise prise du Jardin-Français (musée du Luxembourg); Intérieur du port de Marseille; la Fête à Venise; Vue d'Anvers (appartenant à l'Etat); Vue de la Corne d'or à Constantinople et la Place Saint-Mare à Ve- nise pendant une inondation; Le Bucentaure part pour la cé- rémonie du mariage du doge avec l'Adriatique et Carma- gnola décapité à Venise pour crime de hauté trahison; etc. ZIEMSSEN (Hugo-Guillaume DE), médecin allemand, né à Greifswald en 1829. Professeur de pathologie et de thé- rapeutique à Erlangen en 1865, puis, en 1874, directeur de l'hôpital général de Munich, Ziemssen a contribué aux progrès du traitement par l'eau froide des pneumonies et de la fièvre typhoide. Ses principaux ouvrages sont un grand Manuel de pathologie speciale et de thérapeutique (1875-1884) et un Manuel de thérapeutique générale (1880- 1884), véritable encyclopédie de la médecine moderne. ZIERIDIE (d) n. f. Bot. Genre de rutacées boroniées, dont on connait une seule espèce, la ziéridie gracieuse, de la Nouvelle-Calédonie. ZIERIE (ri- de Zier, bot. polon.) n. f. Genre de ruta- cées boroniées, comprenant de petits arbres à feuilles opposées, à fleurs blanches ou teintées de rose, et dont on connait dix espèces, originaires d'Australie. (La zierie trifoliée est cultivée en France dans les jardins.) ZIERIKZEE, ville des Pays-Bas, ch.-1. d'un arrondisse- ment de la province de Zélande, dans l'ile de Schouven, bordée par le cours inférieur de l'Escaut; 7.200 hab. Fi- latures de laine et de coton, construction de bateaux. Com- merce de bestiaux et de céréales. Bel hôtel de ville du xv siècle, vieilles maisons. La ville soutint en 1576 un siège célèbre contre les Espagnols. ZIESAR, bourg d'Allemagne (Prusse [prov. de Saxe]); 2.700 hab. Poteries. ZIETEN (Hans Joachim DE), général prussien, né dans le Brandebourg en 1699, mort à Berlin en 1786. Il entra dans l'armée à l'âge de quatorze ans, la quitta à deux re- prises par suite de querelles avec ses supérieurs, mais fut rappelé en 1730 et admis dans la compagnie des hussards de la garde, qui fut le noyau du régiment célè- bre plus tard sous le nom de hussards de Zieten. Major général en 1734, il prit une part trés brillante à la guerre de succession d'Autriche et à la guerre de Sept ans. ZIETEN (Jean-Ernest-Charles, comte), général prus- sien, de la famille du précédent, né en 1770, mort en 1838. Officier dans le régiment des dragons de la reine en 1806, il prit part aux campagnes de 1813 et de 1814 contre la France. Commandant d'une brigade du corps d'armée de Kleist, il se distingua à Leipzig. Lieutenant général en 1815, il joua un rôle important à la bataille de Waterloo et reçut le commandement de l'armée prussienne qui occupa la France en 1815. Commandant général de la Silésie, il devint feld-maréchal en 1835. ZIEWANA, déesse de la virginité, chez les anciens Slaves. ZIFTAH ou ZIFTEH, ville de la Basse-Egypte, ch.-1. de district de la province de Gharbièh, dans le Delta, sur la rive gauche du Nil de Damiette; 12.000 hab. Elle est reliée à Tantah par une voie ferrée. ZIGLIARIA, comm. de la Corse, arrond. et à 39 kilom. d'Ajaccio, au-dessus du Tavaro; 620 hab. Aux environs, source minérale iodurée alcaline chaude; établissement thermal. ZIGUE (sigh) n. m. Pop. Camarade, compagnon franc et gai: Un bon ZIGUE. Quelques-uns écrivent ZIG. ZIGUÉLINE (ghé) n. f. Variété de cuprite, que l'on trouve en petites masses cristallisées ou terreuses, de couleur rouge de brique, en Sibérie. ZIGZAG (mimologisme; en allem. zickzack) n. m. Ligne brisée, formant des angles alternativement saillants et ren- trants Les ZIGZAGS des éclairs. Les ZIGZAGS d'un ivrogne. Fig. Changements : Les ZIGZAGS de la politique. Fortif. Tranchée étroite, formant une suite d'angles aigus et disposée de façon qu'aucune de ses parties ne peut être enfilée de la place. -Jeux. Jouets d'enfant formé de tiges croisées en X, sur lesquelles sont fixées des figurines, de manière qu'en faisant manoeuvrer le jouet, on éloigne ou l'on rapproche les unes des autres ces figurines. -Mécan. Appareil formé de pièces en X, et qui s'allonge ou se raccourcit selon qu'on rapproche ou qu'on écarte les deux pièces extrêmes: Le ZIGZAG d'un dévidoir. - Zool. Nom vulgaire d'un papillon du genre notodonte, dont la chenille vit sur les peupliers, les chênes, etc. Loc adv. En zigzag, En formant des angles alterna- tivement saillants et rentrants: Marcher en ZIGZAG. - n. m. pl. Archit. Ornementation architecturale, consti- tuée par une succession ininterrompue d'angles rentrants ou saillants, d'une manière alternative. ZIGZAGUER (ghé) v. n. Faire des zigzags, marcher en zigzag. ZIKHLIN, bourg de Russie (Pologne [gouv. de Varso- vie); 4 400 hab. ZIL n. m. Musiq. Cymbale des Turcs. ZILAH, ville d'Austro-Hongrie, ch.-1. du comitat de Szilagy et ch.-I. de district, au pied du Meszes, sur la Zi- lah, tributaire droit de la Kraszna; 6.475 hab. Vignobles. ZILLE (II mll.) n. f. Genre de crucifères, comprenant des herbes dont on connait quatre espèces, qui croissent en Orient. ZILLEH on ZILEH, ville de la Turquie d'Asie (Anatolie [prov. de Sivas)); 20.000 hab. Restes de l'antique Ziela. ZILLIYEH, ZILLEH ou SILÉ, ville de la Turquie d'Asie (Anatolie [prov. de Konieh];; 4.000 hab. ZIMAPANITE n. f. Chlorure naturel de vanadium. ZIMAX (makss) n. m. Alchim. Vitriol vert d'Arabie. ZIMBABYE ou ZIMBAOUÉ, ruines de l'Afrique aus- trale, dans la Zambézie anglaise, pays des Machonas, près d'un affluent droit du Sabí. Déjà signalées par les anciens voyageurs portugais, ces ruines ont été soigneusement étu- diées en 1871 par l'Allemand K. Mauch, en 1890 par l'An- glais Th. Bent; mais on n'est pas encore arrivé à décou- vrir le peuple qui a élevé ces monuments. Les uns y ont vu l'Ophir de la Bible et ont voulu que Zimbabye ait été construite par les Phéniciens; d'autres en attribuent les monuments à des Arabes de la période antéislamique. ZIMELLA, comm. d'Italie (Vénétie [prov. de Vérone]), sur le Garzone; 3.200 hab. ZIMMER (zi-mèr') n. m. Réunion de dix paires de peaux d'animaux quelconques, mais de même espèce, qui, enroulées ensemble, forment une sorte de paquet cylindrique. 1422 ZIMMERMANN (Jean-Georges), médecin et philosophe suisse, né à Brugg (Argovie) en 1728, mort à Hanovre en 1795. Reçu docteur en médecine à Goelturgue en 1751, il exerça la médecine à Berne, puis à Brugg, Il fut rendu célèbre par un écrit sur la Solitude (1756). Devenu en 1768 médecin du roi d'Angleterre, il écrivit quelques ouvrages médicaux, puis s'intéressa aux questions historiques et politiques. Il soigna Frédéric le Grand, et fut anobli par Catherine II. Citons, parmi ses ouvrages: De l'orgueil national (1758); De l'expérience en médecine (1763-1764); De la dysenterie (1767). ZIMMERMANN (Pierre-Joseph-Guillaume), composi- teur et pianiste distingué, né et mort à Paris (1785-1853). Fils d'un facteur de pianos, brillant élève du Conserva- toire, il se perfectionna ensuite sous la direction de Che- rubini et fut nommé professeur de piano au Conservatoire, en 1817. On lui doit des sonates, des concertos, des ron- deaux, des fantaisies pour le piano; six recueils de roman- ces; un opéra, l'Enlèvement, qui fut représenté à l'Opéra- Comique (Paris) en 1830; un grand opéra, Nausicaa, qui n'a point été joué. En 1848, il cessa d'être professeur au Conservatoire et devint inspecteur des études musicales. Outre une Méthode élémentaire de piano, Zimmermann a publié une Encyclopédie du pianiste. ZIMMERMANN (Clément DE), peintre allemand, né à Dus- seldorf en 1789, mort en 1869 à Munich. Professeur ordi- naire à l'académie de Munich, il prit une large part aux peintures exécutées sous le règne du roi Louis. Parmi ses travaux, il faut citer divers tableaux à l'huile, tels que Cimabue rencontrant Giotto; une Ascension de la Vierge, de proportions colossales (église de Claire-Village, en Australie); la Conversion de Paul; la Conquête de Jé- rusalem par les croisés; etc. ZIMMERMANN (Albert), peintre allemand, né à Zittau en 1809, mort à Munich en 1888. Ses compositions, large- ment conçues et hardiment exécutées, sont presque tou- jours relevées par un épisode emprunté soit à l'histoire, soit à la mythologie. Tels sont, entre autres, ses paysages, qui ont pour sujets: le Combat des Centaures, Marie reve- nant de la croix, Troupeau dispersé et berger tué par un ou- ragan dans la montagne, etc. Il a enseigné la peinture à ses trois frères. L'aîné, MAX Zimmermann, né en 1811, se distingua par un grand talent dans la perspec- tive et peignit de préférence des forêts. - AUGUSTE- ROBERT Zimmermann, né en 1818, mort en 1864, a laissé des paysages, des vues d'architecture et des scènes de la vie des animaux. - Le troisième frère, RICHARD Zimmermann, né en 1820, a laissé des marines, des vues de montagnes, des scènes villageoises, etc. ZIM-MOU (littéralem.: divin guerrier), nom posthume sous lequel est connu le premier mikado du Japon et le fondateur de la dynastie actuellement régnante. La tradi- tion le fait vivre cent trente-sept ans (de 722 à 585 av. notre ère) et rapporte qu'il avait pour nom Kami-yamato- no-Iwaré-hiko. Il aurait alors inauguré, en 660 av. J.-C. (l'an I de l'ère japonaise), la dynastie impériale et fixé sa capitale à Yamato (Hashiwabara). ZIMNICE, ville de Valachie (Roumanie [dép. de Te- leorman]), dans une région marécageuse de la rive gauche du Danube; 4.900 hab. Port actif. ZIMONY. Géogr. V. SEMLIN. ZIMSCÈS. Biogr. V. JEAN Ier Tzimiszès. ZINASCO, comm. d'Italie (Lombardie [prov. de Pavie]); 4.100 hab. ZINC (sink' allem. zink; de zinn, étain) n. m. Métall. Métal d'un blanc bleuâtre, susceptible d'être poli et jouis- sant alors d'un superbe éclat métallique. -Techn. Zinc d'art, Zinc qui a été fondu et coulé comme l'aurait été le bronze et avec lequel on fait des statuettes, candélabres, etc. (On l'appelle également BRONZE D'IMI- TATION.) | Zinc d'ornement, Zinc qui remplace avec avan- tage le plomb dans l'ornementation des parties supérieu- res des toits d'édifices et de constructions luxueuses. Pop. Comptoir de débitant de vins, etc. : Boire une chopine sur le ZINC. Arg. Chic: Avoir du ZINC. D ENCYCL. Chim. Propriétés. Le zinc cristallise dans le système hexagonal. Son poids spécifique est 6,87 ou 7,2, suivant qu'il a été fondu ou martelé. Il s'écrouit aisément sous le marteau, mais devient plus malléa- ble à mesure qu'on le chauffe jusqu'à 150⁰. Puis il redevient cas- sant. Il fond à 410° et bout à 932°. Son poids atomique est 65. La densité de sa vapeur répond à 1 atome par molécule. Sa ténacité et sa sonorité sont fai- bles. Dans l'air sec, il se conserve sans al- tération; mais à l'air humide, il se recouvre d'une légère couche d'oxyde compact, qui s'oppose à l'oxy- dation ultérieure. Chauffé au rouge vif, il brûle à l'air avec une flamme verte AHHHR P B H éclatante, en donnant Zine (four de la Vieille-Montagne): l'oxyde ZnO. A une C, creuset: M, mélange de charbon et température un peu d'oxyde de zine; B, première allonge dans supérieure à 100°, le laquelle on recueille le zinc en fusion; Z, zine en fusion; D, seconde allonge zinc pur décompose permettant l'échappement des gaz. l'eau. Les acides éten- dus d'eau, les dissolutions aqueuses du sel de cuisine et des sels ammoniacaux, les solutions chaudes de potasse et de soude attaquent le zinc, en donnant de l'hydrogène et des résidus variables. Composés. Les principaux composés du zinc sont : L'oryde, ZnO, appelé blanc de zinc ou blanc de neige. Préparé par voie sèche, il est léger et lanugineux (lana philosophica); préparé par voie humide, il est lourd et pul- věrulent. Il est indécomposable par la chaleur, mais à