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ZELE- ZENO ALLES, IST. Et surtout, pas de séle, Parole par la- quelle Talleyrand recommandait à ses subordonnés de ne peint faire montre d'une activité trop pea discrète. -STX Zele, empressement. V. EMPRESSEMENT. Axros. Tiédear, négligence, indifférence. ZELE, comm, de Belgique (Flandre-Orientale [arrond. de Termonde, entre l'Escaut et la Durme; 13.381 hab. Filature de coton et de lin. ZÉLÉ, É ef alj. Se dit d'une personne qui a, qui mostre du zèle Un cummis . C'est une ziLER. ZELECHOW, ville de Russie (Pologne[gouv.de Siedlce)); ZELENOIE, ville de Russie (gouv. d'Ekaterinoslav), sur la Zelenaia, sous-afduent du Daiéper par l'Ingouletz; ZELETIDE, district de l'Asie Mineure ancienne, dans la partie méridionale du Pont, autour de Ziela ou Zela. ZELEUR (ral. zèle) a. m. llist. ecclés. Procureur géné- ral des minimes. ZELIA . f. Planète télescopique, a 169, découverte en 1876, par P. Heary. ZELL (Ulrich na), imprimeur allemand, né dans le comté de Hanau vers 1430, mort à Cologne vers 1500. Elève de Fust et de Schoeffer, il fonda en 1165 le premier atelier de typographie à Cologne. Une de ses plus belles éditions est une Bible latine (1470). ZELL (Matthieu), premier apôtre de la Réforme à Strasbourg, né à Kaysersberg en 1477, mort à Strasbourg en 1348. Professeur de scolastique à l'université de Fri- bourg, dont il devint le recteur en 1517, il fut appelé, en 1518, au poste de prédicateur de la chapelle Saint-Laurent, à Strasbourg, et se laissa gagner aux idées de la Réforme. ZELLER (Edouard), philosophe et théologien allemand. né à Kleinbottwar (Würtemberg) en 1814. Il enseigna la théologie à Tubingue (1840), à Berne (1817), à Marburg (1849), la philosophie à Heidelberg (1862), à Berlin (1872). Il a acquis une autorité incontestée comme historien de la philosophie par sa Philosophie des Grecs dans son dé- veloppement historique (1844-1852 et 1856-1868), ceuvre considérable, traduite en partie en français sous la direc- tion de Boutroux (1877). Comme théologien, il est surtout connu par sa Légende de saint Pierre (1862); son œuvre de critique religieuse est d'ailleurs considérable. ZELLER Jules-Sylvain), historien français, né et mort à Paris (1819-1900). Il fut reçu agrégé en 1814, entra dans l'enseignement, devint maltre de conférences à l'Ecole normale supérieure, professeur suppléant à la Sorbonne et, en 1863, remplaça Duruy comme professeur d'histoire à l'Ecole polytechnique. En août 1870, il fut nommé recteur à Strasbourg, mais il ne put remplir ses fonctions. En 1874, il remplaça Michelet à l'Académie des sciences morales et politiques; en 1876, il fut nommé ins- pecteur général de l'enseignement supérieur. Ses princi- paux ouvrages sont: Ulric de Hutten, sa vie, ses œuvres, son époque (1849, thèse); Histoire de l'Italie, depuis l'inva- sion des barbares jusqu'à nos jours (1852); Episodes dra- matiques de l'histoire d'Italie (1755): l'Année historique (1860-1863); les Empereurs romains, caractères et portraits historiques (1863); Entretiens sur l'histoire, antiquité et moyen dge (1863); Abrégé de l'histoire d'Italie depuis la chute de l'empire romain jusqu'en 1864 (1864); les Tribuns et les révolutions en Italie (1873); Pie IX et Victor Emma- nuel (1879): Entretiens sur l'histoire du moyen dge (1884- 1888); Histoire d'Allemagne (1872-1894); etc. ZELLER (Berthold), professeur et historien français, fils du précédent, né à Rennes en 1848, mort à Paris en 1899. Elève de l'Ecole normale supérieure, agrégé d'his- toire en 1872, docteur ès lettres en 1880, il fat successive- ment professeur d'histoire aux lycées de Bourges, d'A- miens et, à Paris, au collège Kollin, au lycée Charle- magne, puis maltre de conférences à la Sorbonne. Ses principaux ouvrages sont: Henri IV et Marie de Médicis, d'après des documents nouveauz (1877); Richelieu et les Ministres de Louis XIII (thèse, 1880); la Minorité de Louis XIII, Marie de Médicis et Sully (1892); Marie de Médicis et Villeroy (1897); Marie de Médicis chef du conseil (1898); le Counétabte de Luynes (1879). Zeller a aussi dirigé la publication d'une collection populaire, l'Histoire de France racontée par les contemporains, recueil d'extraits. ZELLERSEE ou UNTERSEE [c'est-à-dire lae inférieur), nappe d'eau séparant la Suisse an S. du grand-duché de Bade (Allemagne) au N. A 397 mètres d'altitude, il mi- roite à kilom. seulement en aval et à 1 mètre au-des- sous du lac de Constance, auquel il est uni par le cours da Rhin, et c'est par le Rhin qu'il s'épanche. ZÉLOTE s. m. Hist. Syn. de zÉLATEUR. ZELOTISME (iza) n. m. Manière de penser et d'agir des zelotes; excès de zéle religieux. ZELOTTI (Giovanni Battista), appelé parfois Battista de Verone, peintre italien, né à Vérone vers 1532, mort vers 1502, éleve de Paul Véronèse et de Tition. Inférieur A Véronèse dans ses peintures à l'huile, il l'emporta par- fois sur lui dans ses peintures & fresque. Citons de lui les plafonds de la salle du conseil des Dix et de la biblio- theque Saint-Mare, à Venise; la Conversion de saint Paul et la Piele miraculeuse (cathédrale de Vicence): Jérus remet- tant les clefs à saint Pierre (Saint-Pierre de Vicence); etc. ZELOTYPE a. et adj. Atteint de zélotypie: Femme zé- LOTTFE ZELOTYPIE (pl-da gr. sélotupia, jalousie) n. f. Folie religieuse affectant la forme raisonnante. Jalousie ma- niaque. ZELOTYPIQUE (pik) adj. Qui appartient à la zelotypie. ZEMA (z) n. m. Langue négre de la Guinée septentrio- nale, apparentée à l'agoi et à Tachanti. ZEMBLE (NOUVELLE-). Géogr. V. NOUVELLE-ZIMBLE. ZEMECH (zé-mék) n. m. Alchim. Pierre d'azur. On dit aussi ZUME-LAZULI. ZEMES ou CHEMIS n. m. pl. Idoles des anciens indi- gones des Antilles. (On les faisait de craie, de pierre ou de terre cuite; on les plaçait à tous les coins des maisons, on en ornait les meubles, et les indigènes en dessinaient l'image sur leur corps.) ZEMIE (- du gr. zémia, amende, punition) n. f. Antiq. gr. Sacrifice expiatoire qu'on célébrait à Eleusis, après les mystères, pour effacer les fautes commises pen- dant la solennité. n Sacrifice qu'on offrait à Déméter et à Coré, après la fête des thesmophories, en réparation des torts qu'on avait pu avoir envers ces déesses. ZEMINA, déesse polonaise, personnification de la terre. ZEMINDAR (mot persan signif. qui possède la terre ) n. m. Dans l'Hindoustan, sous le règne des empereurs mu- sulmans, Chef d'un district formé de plusieurs villages qui percevait les impôts. ZEMINDARIE (r) a. f. District administré par un zé- mindar. Zémire et Azor, opéra-comique en quatre actes et en vers, paroles de Marmontel, musique de Grétry, repré- senté à la Comédie-Italienne (Paris) le 16 décembre 1771. C'est l'un des chefs-d'oeuvre de Grétry, et son succés fut immense. On citerait volontiers tous les morceaux de cette partition justement célèbre, et l'air d'Ali et le duo du bâil- lement au premier acte; et au second, le délicieux trio des sœurs, et l'air si tendrement expressif d'Azor: Du woment qu'on aime, et, au troisième, le trio fameux : Ah! laissez-moi la pleurer. ZEMLIANSK, ville de Russie (gouv. de Voronèje); 6.000 hab. Ch.-1, de district. ZEMLIE (zem-li) n. f. Huitième lettre de l'alphabet slave et russe, équivalant au français. ZEMMI (de l'arabe zimmi, sujet à des obligations) n. m. pl. Sujets non musulmans, soumis à la puissance osmanlie, ainsi qu'aux lois civiles et pénales de l'islamisme. ZEMMORA, comm. mixte d'Algérie (dép. d'Oran), ar- rond. et à 65 kilom. de Mostaganem; 37.463 hab. Vignobles, culture de l'olivier. Commerce de chevaux. ZEMMOUR, grande tribu de la côte nord-ouest du Maroc, entre l'Atlantique et l'Atlas, établie entre Méquinez et Rabat. Les Zemmour, qui ne reconnaissent pas l'autorité du sultan, font de l'agriculture et de l'élevage. ZEMMOURI ou ZAMORI. Géogr. V. COURBET. ZEMNI n. m. Zool. Nom vulgaire du SPALAX. ZEMOUL, SEMOUL ou ZMOUL, tribu arabe d'Algérie, dispersée dans la province de Constantine, autour du vil- lage de Mlila, et dans la province d'Alger, près de Mi- liana. Les Zemoul ont été les alliés fidèles de la France, depuis l'occupation de l'Algérie. ZEMPLEN ou ZEMPLIN (COMITAT DE), comitat d'Austro- Hongrie (Hongrie), limité au N. et au N.-E. par la Galicie, à l'E. par le comitat d'Ung, au S. par celui de Szabolcz, à l'0. par ceux de Saros et d'Abauj: 6.302 kilom. carr. ; 300.000 hab. Ch.-1. Satoralja-Ujhely. Sol montagneux, cou- vert dans sa partie septentrionale par les prolongements méridionaux des Beskides, et arrosé par un certain nom- bre d'affluents de la Theiss, le Sajo, le Hernad, etc. Grande production de céréales, vins, chanvre; apiculture. ZEMSTVO (du russe zemlia, province) n. m. Assemblée provinciale établie dans quelques gouvernements russes. ZEMZEM, puits situé dans l'enceinte du temple de La Mecque, et dont l'eau passe pour avoir des propriétés mi- raculeuses. D'après la légende islamique, ce puits est celui que Jéhovah fit jaillir pour Agar et Ismaël, quand ils eu- rent été chassés par Abraham. ZEMZEMA (zem'-ze) n. f. Sorte de gourde faite de cuir et doublée de velours brodé, en usage dans la Tunisie. ZÉNADÉCAH n. m. Sectaire mahométan. ZENAGAS, peuplade berbère du Sahara occidental. Elle est répartie en un certain nombre de tribus disper- sées soit dans l'Adrar, soit entre le Sénégal et le Maroc, et connues sous le nom général de Maures. Ils furent très puissants vers le x siècle et do- minèrent toute l'Afri- que occidentale; mais ils furent, à cette épo- que, subjugués par les Árabes. ZÉNAÏDE D. f. Genre d'oiseaux colombifor- mes, type d'une tribu dite des zénaidinés, répandus dans le nou- veau monde. (Ce sont des pigeons de ta médiocre, ressemblant à des tourterelles. L'es- Zénalde. pèce type est la zenaida Meridionalis, qui se trouve de la Floride aux Antilles.) ZENAIDE (sainte), soeur de sainte Philonille et pa- rente de saint Paul, qui la convertit à la foi. On croit qu'elle était de Tarse en Cilicie; elle y est honorée le 11 octobre. Une autre sainte Zénaïde, surnommée la Thaumaturge, est honorée à Constantinople le 6 juin. Une troisième souffrit le martyre à Césarée, en Palestine, avec sainte Cyre. Fête le 5 juin. ZENALE (Bernardino), peintre et architecte italien, également connu sous le nom de Bernardine da Tre- viglio, né à Treviglio, près de Bergame. Il vivait au xv siècle. Parmi ses oeuvres, où l'on trouve de grandes qualités de dessin, on cite: la Résurrection, dans le cloitre de Sainte-Marie-delle-Grazie; le Martyre de saint Pierre et de saint Paul, autre belle fresque dans l'église des Fran- ciscains: l'Annonciation, dans l'église Saint-Symphorien: la chapelle de la Madeleine, dans l'église del Carmine. ZENAS (saint), martyr en Arabic, au commencement du tv siècle, sous Dioclétien. Il était esclavo de saint Zé- non et périt comme lui.- Féte le 23 juin. ZENATA, nom donné, en général, aux populations de race berbère, qui constituent, sous la domination des grandes familles arabes, le fond de la population séden- 1418 taire des oasis du Touat, du Tidikelt et du Gourara. Ils furent vaincus par les Arabes au 1x siècle, convertis à l'islam, et soumis, après une très énergique résistance. Ils sont partagés en de très nombreuses tribus, et se sont montrés, jusqu'à ce jour, très hostiles aux progrès de l'influence française dans les régions du Sahara oranais. ZÉNATIAS, tribu agricole d'Algérie, vivant à 40 ou 50 kilom, au S.-E. de Constantine. ZEND, tribu kurde de la Perse occidentale. Au XVII° siè- cle, cette tribu a joué un rôle important dans les luttes intestines qui ont suivi l'assassinat de Nadir-Chah. ZEND, ZENDE (sind') adj. Linguist. Se dit de la langue indo-européenne dans laquelle est écrit l'Avesta: La lan- que ZENDE. L'alphabet ZEND. - n. m. Nom de la même langue : Le ZEND. - ENCYCL. Le sens du mot zend est obscur. On le tra- duit le plus ordinairement par « commentaire. Le Zend- Avesta serait donc proprement le commentaire sur l'Avesta et non pas la langue de l'Avesta». Cette lan- gue a reçu aussi les noms de vieux-bactrien» et d'« ira- ranien oriental, C'est une langue indo-européenne du groupe iranien, très voisine du vieux-perse et formant avec les autres langues iraniennes et les langues indiennes (sanscrit et ses dérivés) le groupe aryen ou indo-iranien. L'écriture dérive de l'alphabet pehlví. V. AVESTA. ZEND-AVESTA. Relig. hind. V. AVESTA et ZEND. ZENDEH-ROUD, rivière de la Perse centrale, qui part de monts de près ou de plus de 4.000 mètres, arrose la vallée d'Ispahan et se perd, de plus en plus épuisée par les irri- gations, dans un vaste marais salant; 400 kilom. ZENDICISME (zin, sissm') n. m. Impiété, défaut de foi religieuse, dans le langage des mahométans. ZENDIK (sin) n. m. Hist. relig. Impie, homme sans foi religieuse, dans le langage des mahométans. Membre d'une secte mahométane, qui croyait à la métempsycose. ZENDRINI (Bernard), hydraulicien italien, né à Saviore, dans la vallée de l'Oglio, en 1679, mort en 1747. Il fut en Italie un des premiers à adopter les principes de Des- cartes, de Newton et de Leibniz, et il exécuta dans l'Italie du Nord de nombreux travaux d'art et d'hydraulique. Il a laissé un grand nombre d'ouvrages remarquables. ZENGAN ou ZINDJAN, ville de Perse (prov. de l'Irak- Adjémi [ch.-1. de district]), sur le Dézi, affluent du Kizil- Ouzen (Séfid-Roud); 24.000 hab. ZENGI (Ismad ed-Din) ou SANGUIS, prince de Mossoul et d'Alep, fondateur de la dynastie des atabeks de Mésopo- tamie et de Syrie, né en 1084, mort en 1145. Il entra au ser- vice du sultan seldjoukide Massoud, qui le nomma gouver- neur de Wasith (1122), de Bassora, puis de Mossoul (1127). Il lutta contre les chrétiens et contre le calife de Bagdad; en 1144, il enleva Edesse aux Francs et fut assassiné, quelques mois plus tard, par un de ses officiers. ZÉNIC (nik) n. m. Alchim. Mercure philosophal. ZENITH (nit' de l'arabe senit, droit chemin) n. m. Point du ciel situé au-dessus de la tête de l'observateur, dans le prolongement du rayon terrestre mené par ses pieds. Fig. Point culminant; apogée, perfection. ZENITHAL, ALE, AUX adj. Qui appartient au zénith : Point ZENITHAL. | Distance zénithale d'une étoile, Angle que fait le rayon visuel allant de l'oeil de l'observateur à l'étoile avec le vertical du lieu. ZENITZA, ville d'Austro-Hongrie (Bosnie), ch.-1. de district, sur un tributaire et près de la rive gauche de la Bosna; 3.075 hab. Papeterie. ZENKER (Frédéric-Albert), médecin allemand, né à Dresde en 1825. Professeur d'anatomie pathologique et de pathologie générale à Dresde, à Erlangen en 1862, Zenker lécouvert trichinose et fait connaître la dégénéres- cence vitreuse ou cireuse de la fibre musculaire striée dans le typhus. a ZENKERELLE (san, rèl) n. f. Genre de mammifères ron- geurs, de la famille des anomaluridés, propre à la région du Congo (zenkerella insignis). ZENKOF, ville de Russie (gouv. de Poltava); 10.000 hab. Ch-.l. de district. ZENNAR (sèn) n. m. Bande de coton ou de soie rouge, qui se place entre deux pièces noires, pour former un ma- layah ou voile à l'usage des femmes fellahs de l'Egypte. ZENO (Renier) 45° doge de Venise, mort en 1268. Il fut élu, en 1253, après la mort de Marin Morosini. Une guerre terrible entre Venise et Gênes, soutenue par l'em- pereur de Constantinople, Michel Paléologue, fut l'événe- ment principal de son gouvernement. ZENO (Carlo), amiral vénitien, né en 1338, mort en 1418. Envoyé à l'université de Padoue, il gaspilla sa fortune et se mit à courir les aventures en Orient, puis en Italie. En 1380, il joua un rôle glorieux dans la guerre de Chioggia, fut nommé capitaine général de mer et recut du sénat vénitien diverses missions. En 1403, le maréchal Bouci- caut ayant armé une flotte, en apparence contre Janus II, roi de Chypre, en fait contre la puissance musulmane d'Egypte et de Syrie, Venise, inquiète, chargea Zeno d'observer les mouvements du maréchal, qui, au mois d'août, s'empara de Byerouth et saccagea la ville sans en excepter les entrepôts vénitiens. De là une plainte des commerçants à Zeno, qui se trouvait alors dans les eaux crétoises, et une grande bataille navale, près de Modon, entre les deux escadres franco-génoise et vénitienne. Provéditeur pendant la guerre de Padoue dirigée en 1404 contre François de Carrare, il fut frappé, en 1406, d'une odieuse condamnation à deux ans de prison pour avoir au- trefois reçu une maigre somme d'argent du tyran vaincu. ZENO (Nicolo et Antonio), explorateurs vénitiens du xve siècle, frères du précédent, morts le premier en 1396, le second en 1406. Parti de Venise en 1390, Nicolo fut jeté par une tempête dans l'ile de Frislande (c'est ainsi que l'on appelait alors les iles Feroe). Il y trouva un certain prince Zichmni (c'était Henry Sinclair, comte d'Orkney), qui avait conquis une partie de la Frislande sur le roi de Norvège, et qui mit Nicolo à la tête de sa flotte. Nicolo fit venir de Venise son frère Antonio, avec lequel il prit part, en 1392, aux expéditions maritimes de Zichmni; dans l'une