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1405 miers et aux petits propriétaires fonciers, et en général à la moyenne bourgeoisie. YEOMANRY (ió-man-ri [y asp.] - de yeoman) n. f. En- semble des yeomen. | Cavalerie de yeomen formant une sorte de garde natio- nale à che- val servant à titre volon - taire. - ENCYCL. La yeoman- ry, qui com- prend envi- ron 14.000 hommes, fut formée pen- dant la guer- re contre la Révolution française. Elle compre- nait alors des fantas- sins aussi bien que des cavaliers; en 1814, l'infan- terie fut li- cenciée. La 1 yeomanry se recrute prin- Cavalier de la yeomanry: 1. Dragon; 2. Hussard. cipalement dans la population agricole, beaucoup de ses membres appartenant à des familles de fermiers et d'autres vivant à la campagne. Ce sont des hommes ayant l'habitude des chevaux, de la chasse et de la vie au grand air. Ils sont organisés par comtés, sous la direction des lords lieu- tenants. Ils peuvent être appelés à prêter leur aide au pouvoir civil. YEOU, YOO ou Yo, ville du Soudan central (Nigéria septentrionale [prov. de Kanouri]), sur la rive droite du Yeou ou Komadougou-Ouabé, qui se jette dans le Tchad. YEOVIL, ville d'Angleterre (comté de Somerset), sur le Yeo ou Ivel; 10.000 hab. Fabrication de gants; brasse- rie et briqueterie; commerce de céréales; bestiaux. YEPES, bourg d'Espagne (Nouvelle-Castille [prov. de Tolède]), sur le plateau dit Mesa de Ocaña, sillonné de coteaux, et qui se rattache à la plaine de la Manche; 2.800 hab. Vins blancs. YERES NORMANDE, petit fleuve côtier, tributaire de la Manche. L'Yères Normande naît dans le pays de Bray, court vers le N.-O. et vient finir dans la Manche, au pied de la falaise de Criel. Cours 45 kilom. YÉRIE ou IÉRIE (ri) n. m. Nom d'une lettre russe (v. RUSSIE), indiquant que la consonne précédente se prononce avec un son faible ou mouillé. (C'est une lettre muette. Il ne faut pas la confondre avec le yérre.) YERKALO, ville de Chine (prov. de Sé-Tchouen [distr. de Batang), près de la frontière du Thibet, sur le Mékong supérieur. Sources salines thermales. YERME (i-èrm') n. m. Bâtiment court et large dont on se servait au moyen âge dans le Levant. YÉROUI n. m. Voyelle russe, équivalant à peu près à oui du français prononcé rapidement. YÉRRE ou IÉRRE n. m. Lettre russe muette (v. RUSSIE), indiquant que la consonne finale des mots qu'elle termine a un son fort. (Toute consonne suivie d'un yérre doit se prononcer comme si elle était double, et, si elle est douce, doit prendre l'articulation de sa correspondante forte.) YERRES, comm. de Seine-et-Oise, arrond. et à 14 kil. de Corbeil; 1.822 hab. Peignage, filature et tissage de lai- nes, établis dans les bâtiments subsistants d'une ancienne abbaye bénédictine du xvIe siècle. Porte, flanquée de tourelles, d'un manoir Renaissance ayant appartenu à l'helléniste Budé. Sur un coteau dominant Yerres, château de la Grange, bâti sous Henri IV, ancienne propriété des Guise et du maréchal de Saxe. YERRI, bourg dEspagne (Navarre [distr. de Estella]), près d'un sous-affluent de l'Ebre; 4.100 hab. YERSIN (Alexandre-Emile-John), médecin français, né à Morges en 1863. Il commença ses études à Lausanne, les continua à Marbourg et les termina à Paris. Entré à l'Institut Pasteur, il collabora au célèbre mémoire du Dr Roux sur la Tozine diphtéritique, puis s'embarqua pour l'Orient comme médecin des « Messageries marítimes». Il visita le sud de l'Asie et fut nommé au corps de santé des colonies. En 1894, il étudia la peste à Hong-Kong et la même année décrivit, en même temps que le Japonais Kitasato, le bacille spécifique. (V. MICROBE.) S'inspirant des méthodes de Behring, Yersin chercha à obtenir un vac- cin immunisateur. Les espérances primitivement conçues sur les premières expériences semblent aujourd'hui devoir être abandonnées. Cependant ce savant continue au labo- ratoire qu'il a fondé à Nga-Tsang, dans l'Annam, ses études qui ont reçu de toutes parts de nombreux encou- ragements. Les mémoires du Dr Yersin sont publiés dans les Annales de l'Institut Pasteur. YERVA ou YERBA (i-èr') n. m. Mot espagnol signifiant herbe, qui se retrouve dans la désignation vulgaire d'un grand nombre de plantes de l'Amérique du Sud: yerba canieni (V. MATÉ), yerba buena (entha viridis), etc. YERVILLE, ch.-1. de cant. de la Seine-Inférieure, arr. et à 12 kilom. d'Yvetot; 1.393 hab. Fabrique de tissus. A 2 kilom., ruines de l'ancien château de Thibermesnil (Renaissance). - Le canton a 19 comm. et 8.383 hab. YESO (la Terre des Barbares), IÉSo ou HOKKAIDO (la Région du Littoral du Nord), grande ile du Japon, la plus septentrionale (à l'exception des Kouriles), entre l'océan Pacifique au S. et à l'E., le détroit de Yéso (la sé- parant des Kouriles) et la mer d'Okhotsk au N.-E., le détroit de La Pérouse (la séparant de l'ile russe Sakhalin) au N., la mer du Japon à l'ó., le détroit de Tsongar (la sé- parant de Nippon) au S.; 77.993 kilom. carr.; 314.000 hab. (densité des plus faibles). Deux chaînes de montagnes par- courent cette ile de forme quadrangulaire, se croisant dans le S.: le Tokatsi-Daké (2.500 m.) est le point culminant; le Siribési-Daké et l'Isikari-Daké atteignent 2.400 et 2.350 mètres. Du Tokatsi-Daké descendent l'Isikari-gava (250 à 300 kilom.), grossi du Hiinri-gava, le Tésivo-gava et le Tokatsi-gava, presque aussi longs. Le littoral, long de 2.290 kilom., donne sur la mer d'Okhotsk, sur l'océan Pa- cifique (sur le détroit de Tsougar est le havre excellent de Hakodaté, ville la plus importante de l'ile) et sur la mer du Japon. Le climat est très dur, surtout sur les côtes nord et est, soumises à l'influence des courants arc- tiques; brumes persistantes en été. Mines nombreuses, peu exploitées: houille de Poronat, sables aurifères, fer, plomb, soufre, pétrole. Fourrures, peaux d'ours et de renard; grand com- merce de harengs et d'algues marines (pour l'exportation); 62.970 pêcheurs. Riz, orge, seigle, froment. Les forêts couvrent la plus grande partie du sol. Fabrication de soies gréges, bourres de soie, allumettes, eaux-de-vie de riz. Les aborigènes Aïnos sont en voie de disparition: on n'en compte plus que 10.000 à 20.000. YESTE, bourg d'Espagne (Murcie [prov. d'Albacete]), ch.-1. de district; 7.000 hab. Tissage de laine; fabrica- tion de toile. Source minérale. YET (i-è) n. m. Genre de moliusques gastéropodes prosobranches, famille des volútidés, répandus dans les mers chaudes. (Ce sont des animaux à large pied, aux yeux sessiles, à co- quille oblongue, renflée, à spire cal- leuse; ils n'ont pas d'opercule. La chair du yetus probos- cidalis est mangée par les noirs du Sénégal.) Yet. YETTE (i-et') n. m. Nom de la pierre de touche. YEU (ILE D'), anc. Ogia, petite île de France (Vendée), dans l'Atlantique, à moins de 20 kilom. du continent. Bloc de micaschiste de 35 mètres de hauteur, dunes, prairies, champs et bruyères. Elle forme le canton de l'Ile-d'Yeu, rattaché à l'arrond. des Sables-d'Olonne. On écrit à tort ile DIEU. YEUSE (du lat. ilex, même sens) n. f. Nom vulgaire du chêne vert: Les feuilles et les glands de l'YEUSE sont astringents. (V. de Bomare.) YEUX (i-eu- pl. de oil) n. m. pl. V. EIL. YEVENES ou YEBENES, ville d'Espagne (Nouvelle- Castille [prov. de Tolède), à quelque distance de l'Algodor, affluent du Tage; 4.900 hab. YEVRES, comm. d'Eure-et-Loir, arrond. et à 19 kilom. de Châteaudun; 1.641 hab. YEYAS OU IYEYASU, fondateur de la dynastie shogou- nale des Tokougava, qui gouverna le Japon de 1603 à 1868. YEZD, JEZD ou IED, ville de Perse (Kermân), ch.-1. de prov., dans une oasis, sur le Mehriz, qui se perd plus loin dans un marais, à 1.160 mètres d'altitude au N. de la chaine du Koh-Roud (massif du Chirkoh); 50.000 hab. Fila- tures, tissages, teintureries, sucreries; fabrication de soies brochées d'or et d'argent. Exportation de sucre, soieries, opium, cordages, coton, tapis de feutre, cuivre; importa- tion de blé, riz, cotonnades, henné. Yezd, qui fut un des principaux centres du culte du feu (religion de Zoroastre), compte encore 4.000 Parsis (ou Guèbres).- La province comprend les districts de Roustak (ch.-1. Yezd), Bafk, Ar- dakan, Nain. YEZDEDJERD. Biogr. V. IEZDEDJERD. YEZID Ir, calife de la dynastie des Omeyyades de Damas, né en 644, mort près d'Emèse en 683. Il succéda, en 689, à son père Moaviyya, mais ne fut reconnu ni à La Mecque, ni à Médine, et il eut à lutter contre Houssein, fils d'Ali et petit-fils de Mahomet. Yezid I triompha de son rival, grâce au gouverneur de Koufa, Obeid Al- lah-ibn-Ziyad; il eut ensuite à combattre le shiite Abd- Allah-ibn-Zobeïr, qui se proclama calife à La Mecque et à Médine. La Mecque fut ravagée par les troupes de Yézid; Médine allait subir le même sort quand le calife mourut; c'est sous son règne que furent conquis Bou- khara et le Khvarizm. Il laissa le trône à son fils Moa- viyya. - Yezid II (Abou-Khalid), né en 687, mort en 724, petit-fils du calife Yézid Ir. Arrivé au trône en 720, après la mort d'Omar II, son cousin, à laquelle il ne fut sans doute pas étranger, il dut combattre Yézid-ibn-Mahleb, révolté contre le califat; il mourut de désespoir d'avoir causé involontairement la mort d'une de ses femmes. - Yezid III, neveu de Yézid II, né en 701, mort à Damas en 744. Il fit tuer son cousin Walid II, et s'empara du califat en 744; son autorité ne fut guère reconnue qu'à Damas; la Palestine se souleva et les habitants d'Emèse battirent une des armées envoyées contre eux, pendant que Mervan s'insurgeait en Arménie. YÉZID (MULEY-). Biogr. V. MULEY-YEZID. YEZIDIS, YEZ DIS, YÉZIDEH. Hist. relig. V. JÉZIDIS. YFFINIAC, comm. des Côtes-du-Nord, arrond, et à 7 kilom. de Saint-Brieuc: 2.042 hab. Ch. de f. Ouest. Sur l'anse d'Yffiniac, vaste et belle grève s'étendant au fond de la baie de Saint-Brieuc. Chapelle des Sept-Saints, moderne, de style gothique; lieu de pèlerinage. YGOS-SAINT-SATURNIN, comm. des Landes, arrond. et à 22 kilom. de Mont-de-Marsan; 1.764 hab. YGRANDE, comm. de l'Allier, arrond, et à 30 kilom. de Moulins, sur un plateau, entre la Bieudre et l'Allier: 1.863 hab. Y-GREC (i-grèk - nom de la lettre Y) n. m. Objet ayant la forme d'un Y: Un Y-GREC en fer. Comm. Sorte de papier, de petite dimension. Techn. V. 1 (gree). YGUASSU. Géogr. V. IGUASSU. YILDIZ-KIOSK, l'une des résidences du sultan à Cons- tantinople. (Ce nom est employé dans le langage politique pour désigner le gouvernement personnel du sultan.) YIN, dénomination de la seconde dynastie chinoise (Chang), à partir du règne de l'empereur Pan-Keng, en 1401 avant notre ère. V. CHANG. YIN, le principe primordial femelle de la nature, d'après la philosophie métaphysique des Chinois. YEOMANRY - YOKOHAMA YJUHY, rivière du Brésil méridional, dans la prov. de Rio Grande do Sul. L'Yjuhy nait à quelque distance de la lagune dos Patos, coule vers le N.-O., et se jette dans I'Uruguay, rive gauche, après un cours de 400 kilom. YKHSCHID ou IKHSHID (Abou Bekr Mohammed el-). fondateur de la dynastie égyptienne et syrienne des ykhshidites, né à Bagdad en 882, mort à Damas en 946. Il était fils du Ture Thagadj, gouverneur de Damas, qui prétendait descendre des rois du Ferghanah. Ykhschid, nommé gouverneur de l'Egypte par le calife Radi (935), se déclara indépendant; Radi, ne pouvant le soumettre, préféra Ini accorder en fief l'Egypte et la Syrie (936). En 940, l'émir Ibn-Ralck attaqua Ykhschid et s'empara de la Syrie; à la mort d'Ibn-Raick, le souverain égyptien dut céder la moitié de la Syrie au Hamdanite Alí Self el- Daulah. Il eut pour successeur son fils Abou-Hour. Y-king (Livre des transformations), le premier des cinq livres sacrés des Chinois, le plus ancien, le plus vé- néré et le plus obscur de la série des Kings, et le seul auquel la tradition accorde une incontestable authenticité. Elle l'attribue pour son texte rudimentaire à Fou-hi, l'in- venteur des premiers éléments de l'écriture chinoise, et à Confucius pour sa forme définitive. YLANG-YLANG n. m. Parfum. V. ILANG-ILANG. YLDEGOUZ et mieux ILTOUKOUZ (Schems ed-Din), fondateur de la dynastie des atabeks iltoukouzides de l'Azerbeidjan, né au début du xu siècle, mort en 1172. Esclave du sultan seldjoukide de Perse Mahmond, celui- ci le nomma émir en 1134 et lui concéda en fief l'Arran et une partie de l'Azerbeidjan. Son crédit augmenta lorsqu'il eut épousé la veuve du frère du sultan Masoud, et il finit par ne plus reconnaitre que nominalement la suzeraineté des Seldjoukides. Il eut pour successeurs ses fils Pehlevan-Mohammed et Kizil-Arslan. YLIA n. m. Substance terreuse, qui provient de la dé- composition de certaines laves. YLIDJA. Géogr. V. ILIDJEH. YLLENE n. m. Genre d'arachnides aranéides, de la fa- mille des salticidés, répandus en Europe et en Asie occi- dentale. YMAS (saint), en latin Eumachiss, prêtre et confes- seur, au ve siècle. Il vivait sur les confins de l'Angoumois et du Périgord. On gardait ses reliques dans une église de son nom, à Barbezieux. - Fête le 3 janvier. YMBISE ou plutôt HEMBYZE (Jean D'), gentilhomme flamand, célèbre chef de faction à Gand, à l'époque des troubles religieux des Pays-Bas, décapité en 1584. Après avoir combattu parmi les gueur de mer, il était devenu, avec son camarade, le seigneur de Ryhove, appartenant comme lui à la vieille noblesse flamande, mais comme lui sans fortune, un des chefs populaires les plus en vue. Très attaché d'abord au prince d'Orange et zélé calviniste, il organisa la révolution anticatholique qui, en octobre 1577. éclata à Gand et renversa le duc d'Aerschot, gouverneur des Flandres. Cette révolution, qui semblait avoir pour objet l'établissement de la tolérance religieuse, devint le point de départ d'une Terreur calviniste. Lorsque Guil- faume d'Orange accourut à Gand, Hembyze tenta de s'en- fuir: arrêté, il put néanmoins se retirer librement en Allemagne, chez le prince palatin, Jean Casimir, qui lui donna une pension. Quatre ans après, de retour en Flandre, il se faisait nommer bourgmestre de Gand, mais il s'en- tendit, par haine du prince d'Orange, avec le duc de Parme, le prince de Chimay, pour livrer la Flandre à Philippe II. Au moment où il se disposait à s'emparer de Termonde pour la remettre au duc, il fut arrêté par son ancien cama- rade Ryhove, qui commandait la place, mis en jugement et décapité à Gand. YMER, géant de la mythologie du Nord. Dans l'abilme du chaos, se rencontrèrent les glaçons de Nifelheim et les rayons de feu de Muspelheim. Les glaçons fondirent, et de cette liquéfaction naquit Ymer, le premier être du monde. En même temps, naquit la vache Audhumbla, dont le lait nourrit Ymer. Il fut le père de toute la race des géants de glace par la transpiration de son bras gauche, il engendra un homme et une femme; par celle de son pied, il produisit un fils, Thrudgelmer, père de Bergelmer. YNGLINGAR, nom d'une dynastie norvégienne, qui régna de Harold Harfagre à Magnus l'Aveugle (872-1139). Les anciens poètes islandais rattachent cette dynastie à celle des rois d'Upsal; mais la phi- lologie moderne repousse cette filiation. YO n. m. Flúte chinoise à trois trous. YOD n. m. Gramm. Dixième lettre des alphabets phénicien et hébreu, correspondant à notre y. Signe numérique de 10 dans ces alphabets. a Nom du j alle- mand. Semi-voyelle de i. Yo. - ENCYCL. Les phonéticiens appellent yod la fri- cative palatale, qui est à l'i voyelle ce que le se anglais est à l'u (ou franç.). L'importance de ce phonêème est considérable dans l'histoire des langues indo- européennes anciennes et modernes. Conservé en indo-iranien, en slave, en lithuanien et en ger- manique, il a dispara en grec, non sans laisser de nombreuses traces. Ainsi, l'esprit rude de hépar foie (sanse. yakrt) s'explique par la chute d'un yod initial. De même le double l'de allos autre (lat. alius), le t de tupto je frappe, etc., s'ex- pliquent par la combinaison de l'ancien yod avec une Yod. consonne antécédente. YOGA (y asp.) on YOGAM (yo y asp.] et gham) n. m. Sorte de contemplation extatique des Hindous. Y. YOGI. YOGI (yo y asp. et ghi) n. m. Ascète indien qui, par la pratique des principes du yoga: méditation, extase et mortifications corporelles, est parvenu à la sagesse et à la pureté parfaites. YOJO n. f. Fille japonaise adoptée. YOKIN n. f. Sorte de harpe chinoise, à treize cordes. YOKOHAMA, grande ville du Japon (lle de Nippon (prov. de Mouzasi), ch.-1. du ken de Kanagava, sur la baie de Tokio; 193.800 hab. Bon mouillage. Longtemps principal port du trafic entre le Japon et l'extérieur, elle ne main- tient plus qu'avec peine son importance commerciale. Commerce de sucre, cotonnades, métaux et objets en métal,