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3 (27 nov. 1461). Mais le parlement et l'université de Paris ayant demandé énergiquement son maintien, le roi laissa les choses en l'état. Reconnue par des actes officiels de Charles VIII et de Louis XII, la pragmatique fut enfin abolie par le concordat conclu, en 1516, entre Léon X et François Ir. Le rétablissement de la pragmatique n'en fut pas moins réclamé, mais inutilement, par les états d'Or- léans (1560) et de Blois (1579), et divers conciles. PRAGMATIQUE (tik'-même étymol. qu'à l'art. précéd.) n. m. Antiq. rom. Sorte d'avoué qui rassemblait les pièces et témoignages utiles à un avocat. PRAGMATIQUEMENT (-ke) adv. D'une manière prag- matique. Histoire conçue PRAGMATIQUEMENT. PRAGMATISME (tissm' -- rad. pragmatique) n. m. Ma- nière de rapporter certains faits avec la résolution ar rétée d'avance de les rendre propres à appuyer des idées particulières. PRAGUE (en tchèque Praha), ville forte d'Austro- Hongrie, capitale de la Bohème, sur la Moldau, affluent de l'Elbe; 201.600 hab. (Pragois, oises.) Noeud important de chemins de fer. Fabriques de calicot, de toile, de drap, de ma- chines, de produits chimiques, raf- fineries de sucre, tanneries, fabri- ques de gants, de voitures, d'armes. Beau pont dit Karlsbrücke, cons- truit de 1358 à 1507, orné de trente statues ou groupes de saints. A chaque extrémité se trouvent deux tours, autrefois fortifiées. Palais des rois, bâti en 1353 par Charles IV, rebâti à diverses époques et achevé de 1757 à 1775. C'est du haut des fenê- tres de ce palais qu'eut lieu, en 1618, la défenestration de Prague, prélude de la guerre de Trente ans. Maison des prémontrés (Strahow), bâtie en 1140; elle possède le tombeau de saint Norbert, fondateur de l'ordre. Hôtel de ville, de style gothique, bâti de 1838 à 1858, à la place de l'ancien, dont il reste la tour de l'Horloge (1474). Eglise de Sanct-Veit, fondée aux siècle et achevée en 1385; Armes de Prague. Hôtel de ville de Prague. mausolée de saint Jean Népomucène, en argent massif. L'église principale de la vieille ville (Teynkirche), con- struite aux XIV et xv siècles, possède le tombeau de Tycho-Brahé. La plus importante synagogue (l'Alt-Neu- Schule) remonte au XII° siècle. Palais de l'Université. - Histoire. Ancienne ville slavonne, Prague doit son importance au règne de Charles IV (1348-1372). Prise par les Saxons en 1361, elle leur fut reprise peu après. Ce fut là qu'éclata, par la défénestration de Prague (v. DÉFENES- TRATION), la guerre de Trente ans. Les Suédois s'établirent à Prague en 1648. En 1741, les Français et les Bavarois l'enlevèrent dans une action où se distingua le colonel Chevert. Mais, l'année suivante, les Français durent éva- cuer la ville et se retirer en plein hiver, au prix de grandes souffrances, sur Egra. Ce fut la retraite de Prague. Ce- pendant, Chevert, resté dans la ville avec une petite gar- nison, y soutenait un mémorable siège et parvenait à obtenir une capitulation honorable. En 1757, le roi de Prusse Frédéric II battit sous les murs de la ville, dans une sanglante action, le maréchal autrichien Braun, qui fut tué dans la lutte. En 1813, eurent lieu à Prague des conférences importantes entre les diplomates des puis- sances alliées de l'Autriche et les représentants de Na- poléon, Caulaincourt et Narbonne, qui ne surent pas pré- venir l'adhésion de l'Autriche à la coalition. Enfin, c'est à Prague que fut conclu, entre l'Autriche et la Prusse, le traité qui mettait fin à la guerre de 1866, et par lequel l'empereur d'Autriche reconnaissait la formation d'une confédération des Etats de l'Allemagne du Nord placée sous la direction militaire de la Prusse, et cédait à celle- Ici le Slesvig et le Holstein (23 août 1866). PRAGUE (Jérôme DB). Biogr. V. JEROME. PRAGUERIE (ghe-ri) n. f. Révolte de seigneurs, sous Charles VII, ainsi appelée par comparaison avec la grande révolte de Prague ou des hussites. - ENCYCL. La praguerie éclata en 1440. Elle eut pour véritable fauteur le duc de Bourbon, dont l'ambition avait été contrariée par des mesures royales. Bourbon réussit à gagner une partie des capitaines de compagnies, mé- contents de l'ordonnance du 2 novembre 1439 réformant l'armée, et s'assura le concours du duc de Bretagne, de La Trémoille, du duc d'Alençon, même du dauphin Louis, alors âgé de seize ans. Une réunion des mécontents se tint au château de Blois : il ne s'agissait de rien moins que de mettre Charles VII en tutelle et de substituer l'au- torité des princes à la sienne. Le Dauphin, qui se trouvait à Poitiers, se joignit aux révoltés. Mais le roi, sur les conseils de Richemont, agit avec vigueur. Après avoir occupé Loches, il se porta sur le Poitou, s'empara de Melle et de Niort, puis, par marche rapide, revint vers le Bourbonnais, s'empara d'une trentaine de forteresses, et s'avança sur Clermont. Les princes demandérent à traiter; mais le roi se refusa à étudier toute réclamation, avant que le Dauphin ne fût rentré à la cour. La prise de Vichy. Cusset, Roanne, rendit plus souples les seigneurs. Le duc d'Alençon fut le premier à se soumettre. Bourbon et le Dauphin allérent trouver le roi à Cusset. Le roi leur par- donna, refusant toutefois d'étendre son pardon aux sei- gneurs de La Trémoille, Chaumont et Prie. Et, le Dau- phin menaçant de se retirer encore de la cour : Loys, répondit Charles VII, les portes sont ouvertes, et, si elles ne vous sont assez grandes, je vous en feray abatre seize ou vint toises du mur, pour passer où mieulx vous sem- blera.» Le roi traita d'ailleurs les vaincus généreusement: le duc de Bourbon n'eut qu'à restituer les places qu'il dé- tenait indument; le Dauphin se vit accorder le Dauphiné. PRAHECQ, ch.-1. de cant. des Deux-Sèvres, arrond, et à 11 kilom. de Niort, au bord de la Guirande; 1.021 hab. Ch. de f. Etat. Commerce de lait, de beurres et fromages. Château de la Voûte; sculptures de la Renaissance. - Le canton a 8 comm. et 5.933 hab. PRAHO n. m. Navig. V. PRAO. PRAHOVA, départ, de la Roumanie (Valachie). Très montagneux dans sa partie nord, ce département possède deux hauts pics des Karpathes; sa partie méridionale est arrosée par de nombreuses rivières; les principales sont: la Prahova et la Ialomitza. Culture agricole intense et prospère. Vins rouges et blancs estimés.-Ch.-1. Ploiesti. PRAHRAN, ville d'Australie (Etat de Victoria); 36.000 h. C'est un simple faubourg de Melbourne. PRAIA, PRAYA, PORTO DE PRAIA, ville de l'ar- chipel du Cap-Vert, sur la côte sud-est de l'ile Santiago, dont elle est le chef-lieu; 4.000 hab. Observatoire météo- rologique. PRAIA da Victoria, ville des Açores, sur la côte nord- est de l'ile Pico; 3.070 hab. Ch.-1. de concelho. PRAILLES, comm. des Deux-Sèvres, arrond. et à 17 kil. de Melle, près de la forêt de L'Hermitain; 1.176 hab. PRAINTE (print) n. f. Cout. anc. Droit perçu par l'Eglise sur les prémices de la terre. PRAIRIAL, ALE, AUX (prè) adj. Bot. Qui croît dans les prairies: Plantes PRAIRIALES. Trèfle PRAIRIAL. - n. m. Chronol. Neuvième mois de l'année républi- caine (20 ou 21 mai-19 ou 20 juin), correspondant à la sai- son où l'on fauche communément l'herbe des prés: La nature, en PRAIRIAL, s'annonce dans tout son éclat. (Rosny.) Prairial an III (JOURNÉE DU 1er) [20 mai 1795], une des célèbres journées de la Révolution. Causée par les impru- dences des thermidoriens et la misère du peuple de Paris, l'émeute du 1er prairial fut marquée par des violences qui permirent au gouvernement de la réprimer avec sévérité. Depuis le 9-Thermidor, la réaction s'affirmait de plus en plus; les girondins étaient rappelés, les montagnards proscrits, les exilés rentraient en France, et les bandes de la jeunesse dorée manifestaient bruyamment contre la Révolution. A deux reprises (1er mars et 1er avr.), la po- pulation parisienne avait tenté une démarche auprès de l'Assemblée, réclamant sans succès la constitution de 1793. La famine croissante et l'arrestation d'une vingtaine de montagnards achevant de l'exaspérer, le peuple, armé. partit des faubourgs Saint-Antoine et Saint-Marceau pour réclamer: du pain et la constitution démocratique de 1793. La Convention fut assiégée; les présidents André Dumont et Boissy d'Anglas ne purent faire évacuer la salle, qui fut envahie à deux reprises par des bandes fu- rieuses. On porta sur une pique, devant Boissy d'Anglas, la tête du député Féraud, qui avait été massacré en le dé- fendant; le président se découvrit respectueusement, et ce geste héroïque arrêta la foule. Trompés, le lendemain, par les promesses de l'Assemblée, les émeutiers furent contenus par de nouvelles troupes, et les thermidoriens ajoutérent de nouveaux noms aux listes de proscrits. Prairial an VII (JOURNÉE DU 30) [18 juin 1799]. Le Di- rectoire, sommé par les Cinq-Cents de faire connaître aux conseils les moyens qu'il allait employer pour remédier aux désastres militaires du début de la campagne de 1799, répondit en accusant le Corps législatif d'avoir été la cause de ces désastres mêmes. Celui-ci, d'ailleurs, après avoir remplacé Rewbell par Sieyès, venait de destituer le directeur Treilhard. Le 30 prairial, aux Cinq-Cents, Boulay de la Meurthe fit voter un décret qui mettait hors la loi quiconque attenterait à la liberté du Corps législatif on de quelqu'un de ses membres. Le conseil obtint ainsi la démission de Merlin de Douai et de Larevellière-Lépeaux, qu'il remplaça par le général Moulin et Roger Ducos. Barras, d'abord en désaccord avec la majorité de l'As- semblée, s'était rallié à temps. C'est ce changement légal, mais dû à la pression des députés sur le Corps législatif, que l'on a appelé le coup d'Etat du 30 prairial an VII. PRAIRIALISER (prè rad. prairial). v. n. Employé pendant la Révolution pour désigner l'action de prenaient part aux émeutes. eux qui PRAIRIE (pré-ri-dérivé de pré) n. f. Surface de terre enherbée, dont la totalité ou une partie du produit est convertie en foin, l'autre partie devant être consommée sur place par les bestiaux. - Poétiq. Email des prairies, Couleurs vives des fleurs qui embellissent les prairies. -- SYN. Prairie, pâturage. La prairie se fauche; l'herbe du pâturage est consommée sur place. ENCYCL. On distingue trois grandes classes de prai ries: 1° les prairies naturelles, qui sont couvertes d'u grand nombre d'espèces de plantes, et qui produisent de Therbe sans l'intervention directe de l'homme [elles ont une durée illimitée]; 2° les prairies artificielles, constituées par une ou deux espèces de plantes de la famille des lé- gumineuses (trèfle, luzerne) [elles durent peu de temps. un à trois ans]; 3° les prairies temporaires, intermédiaires. entre les précédentes [elles ont à la fois des graminées et des légumineuses et durent de cinq à six ans]. I. Prairies naturelles. Ces prairies sont dites: prairies hautes, quand elles occupent les flancs des collines, des montagnes; prairies basses, quand elles se trouvent dans le fond des vallées; prairies moyennes, quand elles sont établies dans des situations intermédiaires. Les prairies PRAGMATIQUE PRÅKRIT hautes donnent un foin aromatique, riche en matière nu- tritive, très fin, mais peu abondant. Les prairies basses produisent un fourrage très abondant, mais très aqueux et peu délicat. Les prairies moyennes fournissent à la fois une quantité et une qualité intermédiaires. On peut établir une prairie à peu près dans tous les sols, à la condition de los fertiliser et de les ameublir convena- blement. Les espèces de plantes qui conviennent le mieux pour la création d'une prairie sont peu nombreuses et appartiennent aux familles des graminées et des légumi- neuses. Voici les plus importantes: gruminées: paturin commun, paturin des prés, vulpin, fléole, ray-grass anglais, fromental, dactyle, fétuque des prés;-légumineuses: trèfle, sainfoin, luzerne. Pour un sol argileux compact, on associera le ray-grass, le paturin commun, la fétugue avec le trède commun: pour un sol calcaire, on mélangera le paturin des prés, le fromental avec les trèfles et le sainfoin; pour une prairie de fauche, on choisira des plantes hautes, märissant à la même époque et repoussant facilement: enfin, pour une prairie de fauche et de pâture, on fera entrer dans la com- position du mélange des plantes plus basses, traçantes, à végétation rapide. On évitera avant tout de semer des fenasses (graines ramassées dans les greniers à foin); on se procurera des graines pures, dont la faculté germina- tive sera connue. Les grosses graines (graminées) seront répandues les premières sur le sol et recouvertes par un hersage ordi- naire. Les petites graines (légumineuses), semées en se- cond lien, seront enfouies par un simple roulage. Dans la région du Nord, le semis se fait généralement au printemps et avec une. céréale; dans le Midi, il a lieu de préférence à l'automne et dans une terre nne. Les soins d'entretien des prairies consistent à conserver la fertilité du sol par l'emploi d'engrais bien décomposés ou facilement assimilables (composts, boues, cendres, en- grais chimiques) et à maintenir en bon état le nivellement du sol, les rigoles d'irrigation et de drainage. On détruira aussi les plantes nuisibles et vénéneuses (joncs, colchi- ques). L'exploitation d'une prairie comprend, en outre, la fauchaison, la fenaison et la mise en meules. II. Prairies artificielles. Elles ne se composent généra- lement que d'une seule espèce de plantes de la famille des légumineuses. Pour leur culture, voir les mots LUZERNE, TREFLE, SAINFOIN, etc. III. Prairies temporaires. Elles jouent un rôle important dans l'exploitation agricole. On peut appliquer à leur établissement ce que nous avons dit à propos de la création des prairies permanen- tes. On choisira de préférence des semences d'un prix modéré (ray-grass, fléole, dactyle, trèfles et minette). Les prairies temporaires sont généralement fauchées les deux ou trois premières années; après quoi, on les fait pâturer trois ou quatre ans. On les défriche au bout de cinq à six ans, ou lorsqu'on s'aperçoit que le produit diminue. Prairie (LA), roman de Fenimore Cooper (1828). Il nous dépeint, à l'époque où la Louisiane fut réunie aux Etats- Unis, la vie pastorale et à demi nomade des Américains qui viennent s'établir dans la région. La famille d'Ismail Bush vit dans la Prairie», luttant sans cesse contre les Sioux. Elle retient prisonnière une jeune Espagnole, Inès Certavallos, qui a été enlevée le jour même de son mariage avec Middleton, officier américain, envoyé pour occuper la Louisiane. Toute l'intrigue va tourner autour de la déli- vrance d'Inès. Middleton réussira à la retrouver et à la reprendre, grâce à Paul Hower, le chasseur d'abeilles. d'Hélène Wade, la nièce d'Ismail, qui aime Paul Hower, du vieux docteur Battius et du personnage caractéristique des romans de Cooper, le Vieux Trappeur, qui connalt ad- mirablement la Prairie, où il vit depuis longtemps. Seule- ment, le chemin à parcourir avant d'être en sûreté est long. nos héros ont à craindre la famille d'Ismail, les Sioux, et une autre tribu d'Indiens. C'est dans le Vieur Trappeur que l'auteur nous dira ce qu'il advint des fugitifs. PRAIRIE (la), nom donné à une vaste région du conti- nent nord-américain, dans le bassin supérieur du Mississipi et de ses affluents, entre la région des Alleghanys et des grands lacs à l'0. et au N.-O. et, à l'E., les premières terrasses des Rocheuses. Ainsi délimitée, la Prairie est partagée entre le Dominion canadien (Manitoba), et les Etats-Unis du Nord-Ouest (Tennessee, Kentucky, Illi- nois, Indiana, Wisconsin, Michigan, Dakota, Nebraska, Kansas, etc.). La Prairie est en réalité un steppe herbeux, au relief ondulé, mais sans accidents notables. Reconnue par les premiers colons français du Canada et de la Louisiane, elle était à cette époque occupée par les tribus indiennes nomades. Depuis, c'est vers la prairie du Far-West que s'est dirigée l'émigration américaine. Livrée d'abord à l'élevage, puis à la culture des céréales, à laquelle ce sol vierge convient merveilleusement, la prairie, progressi- vement peuplée, libérée des Indiens exterminés par une guerre sans merci ou cantonnés dans des réserves > est devenue un des grands greniers à blé du monde. PRAIRIE, comté des Etats-Unis (Arkansas), sur le White-River, affluent du Mississipi; 10.000 hab. Ch.-1. Des Arcs. PRAIRIE-DU-CHIEN ou PLAINE-DU-CHIEN, bourg des Etats-Unis (Wisconsin), ch.-1. du comté de Crawford, sur le Mississipí, près de son confluent avec le Wisconsin; 4.200 hab. Scieries, corroiries. PRAISS (prèss) n. m. Dans les manufactures de tabac, Jus que l'on obtient par pression des tabacs à chiquer, et qui est destiné aux jardiniers et agriculteurs pour la des- truction des insectes nuisibles. PRAJNA n. f. Terme sanscrit par lequel les bouddhistes désignent la science ou sagesse, condition essentielle pour prétendre à la délivrance absolue de toute métempsycose. PRAJNA-PARAMITA n. f. Dans le bouddhisme, Science transcendante, sagesse suprême. PRÅKRIT (kri) n. m. Nom commun donné aux dialectes intermédiaires entre le sanscrit et les langues néo-hin- doues. On écrit aussi PRÁCRIT. - ENCYCL. Le terme prakrta signifie probablement naturel, vulgaire, et s'oppose au mot sanskrta par- fait, accompli. Le prikrit est la langue courante, popu- laire, considérée par les Hindous comme inférieure à la langue littéraire, au sanscrit. Les principaux dialectes prakritiques sont : le pali, langue sacrée du bouddhisme: le mahdrachtri ou pråkrit normal, langue littéraire, et