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Vill's XII's IX-X. s XI's XII:s XII s PRA, comm. d'Italie (Ligurie [prov. de Gênes]); 5.436 h. Petit port actif. Vieux château. PRAAGE (pra-aj- du lat. pratum, pré) n. m. Féod. Droit perçu sur les prés ou droit pour le seigneur de faire paître ses troupeaux sur un pré. VII. PRACHATITZ, ville d'Austro-Hongrie (Bohême [cercle de Pisek]), dans le Boehmerwald, sur un tributaire de la Blanitz; 4.141 hab. Passementerie. PRACTEUR (kteur - gr. praktor; de prassein, faire) n. m. Antiq gr. Magistrat athénien, nommé au sort, qui était chargé de faire payer les amendes prononcées par les tribunaux. Magistrat chargé de lever les impôts, percepteur. Huissier d'un tribunal. PRADEL (Pierre-Marie Michel-Eugène COURTRAY de), improvisateur français, né à Paris en 1787, mort à Wies- baden en 1857. Il se fit connaître par des pièces de vers, de petits poèmes, des vaudevilles, etc., et donna en 1824. à Paris, puis dans les principales villes de France, des séances où il improvisait avec une étonnante facilité, aussi bien des tragédies et des comédies que des chansons, épí tres, sonnets, élégies, bouts-rimés, acrostiches, etc. La valeur littéraire de ces productions est très mince. PRADELLE (dèl'- dimin. du lat. pratum, pré) n. f. Prairie naturelle, dans les départements du Midi. PRADELLES, ch.-1. de cant. de la Haute-Loire, arrond. et à 30 kil. du Puy, entre deux affluents de l'Allier; 1.815 hab. Fabrique de cha- peaux. Belles roches granitiques à Longesagne.-Le canton a 12 comm. et 10.249 hab. Armes de Prades. PRADES, ch.-1. d'arrond. des Py- rénées-Orientales, à 4 kilom. de Perpignan, sur la rive droite de la Têt, dans une plaine riche et fertile au pied du Canigou; 3.835 hab. (Pradéens, ennes.) Ch. de f. Midi. Culture du mûrier. Commerce de vins, miel et cire. Eglise des XII et XVI° siècles, à clocher roman. Dans un établis- a@ P. XVICS XVI s P Vints XIL's sement de bains, partie du cloître roman de l'ancienne abbaye de Saint-Michel de Cuxa. Prades (Prata) fut donnée en 862 à l'abbaye de Grasse. Au xvu siècle, elle devint le siège de la viguerie de Conflent. L'arrondissement a 6 cant., 102 comm. et 44.159 hab.; le canton a 20 comm. et 13.403 hab. PRADES, comm. de l'Ardèche, arrond. et à 25 kilom. de Largentière; 1.276 hab. Bassin houiller. Sources miné- rales. Moulin à soie, fabrique d'acide pyroligneux. PRADES (Jean-Martin, abbé DE), écrivain français, né à Castelsarrasin vers 1720, mort à Glogau (Silésie) en 1782. Il se lia avec les principaux encyclopédistes, qui insérèrent, dans leur dictionnaire, plusieurs articles rédigés par lui. En 1751, il soutint en Sorbonne, pour le doctorat en théologie, une thèse qui fit scandale, par les doutes qu'elle énonçait sur la spiritualité de l'âme, et la divinité de Jésus-Christ. Le pape Benoît XIV la condamna, et le Par- lement intenta des poursuites à son auteur. L'abbé de Pra- des se hâta de fuir en Hollande. Appelé par Frédéric II à Berlin, il s'y établit en 1752 et, la même année, il publia une Apologie, à laquelle Diderot ajouta un appendice. Le roi de Prusse, qui lui avait accordé, à la prière de Voltaire, une pension avec le titre de lecteur royal, ne tarda pas à le soupçonner d'entretenir des intelligences secrètes avec le maréchal de Broglie et le disgracia. Exilé à Glogau, l'abbé de Prades publia une rétractation de sa Thèse et de son Apologie (1754). Il devint chanoine, puis archi- diacre du chapitre de Glogau. PRADES-D'AUBRAC, comm. de l'Aveyron, arrond. et à 24 kilom. d'Espalion; 1.542 hab. PRADET (LR), comm du Var, arrond. et à 8 kilom. de Toulon, près de la mer; 1.799 hab. Vignobles; tuileries. PRADHER (Louis-Barthélemy), compositeur français, né à Paris en 1781, mort à Gray en 1843. Son premier ou- vrage, le Voisinage, composé avec quelques-uns de ses camarades du Conservatoire, fut représenté au théâtre Favart en 1800. A vingt ans, il quitta le Conservatoire pour épouser la fille de Philidor. Il y rentra en 1802 comme professeur de piano. Il a fait représenter à l'Opéra- Comique: le Chevalier d'industrie (1884), avec Gustave Du- VISS PP XV S VII's XIII. XII s Abessons gazon; la Folie musicale ou le Chanteur prisonnier (1807); Jeune et vieille (1811); l'Emprunt secret (1812); les Enlève- ments impromptus (1824); Jenny la bouquetière (1825), avec Kreubé, etc. Il appartint comme accompagnateur à la chapelle de Louis XVIII et de Charles X. Il devint direc- teur du Conservatoire de Toulouse, puis se retira défi- nitivement à Gray. Sa seconde femme, Félicité MORE, née à Carcassonne en 1800, morte à Gray en 1875, parut avec éclat sur la scène de l'Opéra-Comique. PRADIER (di-- du bas lat. pratarius; du lat. pratum, pré) n. m. Ouvrier chargé du soin d'une prairie communale. PRADIER (James), statuaire français, né à Genève en 1792, mort à Bougival en 1852. Il était né d'une famille française, réfugiée en Suisse à la révocation de l'édit de Nantes. Il remporta le grand prix de sculpture en 1813. Dès son retour de Rome, il exposa un Centaure et une Bacchante en bronze et une Nymphe en marbre (musée de Rouen). De 1821 à 1823, il fit un nouveau séjour en Italie, et y exécuta, dans une colonne de marbre antique trouvée à Véies, deux ravissantes statues demi-nature, une Vénus et une Psyché, achetées pour le Luxem- bourg; un Fils de Niobé percé d'une flèche, fut également acheté pour ce musée. Ses expositions suivantes : Prométhée (jardin des Tuileries); les Trois Grâces (palais de Versailles); Cyparisse et son cerf; Satyre et Bacchante (collection Demidoff); les statues colossales de Stras- bourg et de Lille, pour la place Pradier. de la Concorde, les deux Muses de la comédie, pour le monument de Molière, rue de Riche- lieu, montrèrent qu'il savait atteind le haut style sans plus d'effort, et ses bustes du connétable de Montmorency (palais de Versailles); de Charles Bonnet (musée de Ge- nève), de Louis XVIII (palais de Versailles), de Charles X, de Louis-Philippe, de Curier, du baron Gérard, prouvèrent 1