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d ëppcuvos. 011 rappliquant sur une (cuillo de jiapier ordiiiairr et rn dessus nu rouleau imbibé d’eucre : ruiicro, entrant à travers les trous, reproduit le tracé du la plume. Plume v’"^’ revue bimensuelle, fondée à Paris, le 13 avril I88y. par Kéon Deschamps. qui lii appel aux jeunes talents de toutes les écoles et pulilia des numéros spéciaux sur les décadents, les symbolistes, les occultistes, etc. Klle orj,’anisa des expositions le Salon dos CcDt^, donna des soirées littéraires et Tunda une bibliolliéquc artisti(|UC et littéraire. A la mort deDc.<cbamps (IS9 ;) . Karl lioos prit la direction de la

l’iUliir .

PLUMEAU [tno) 11. m. Espèce "le

balai de ^’rosses plumes, emplové pour épousseter : Donner aux mcttblés un cuup lie pli .mkau.

— Syii. anc. de ri,UMu :R.

— Kdredoii, eouverture en plumes.

— liul. Nom vulgaire de lliottonie des marais.

— Tecbn. Brins <ie plumes servant à furnior les pistils des fleurs arti-

ICcrire trois

Plumes : I. D’niele ; 2. D «-asoar h CAtque (plume douhk-^ ; 3. De casoar h raaque fprande penne ; 4. Dautriirhe ; 5. De marabout ; 9. |N’tit<- aigrette ; 1, Ocelle de pa-’n ; é. Couteau de paon : *’. Kaux di- coq ; lu et 11. Phim^’s de coq honiierat :ivfc plaques cornées ; 11. D’.ir ;;ut ; 111. D’oiseau de paradis ; li. Queue de ménun- lyre ; li. tjueue île nioinot avee. raquettes ; 10. tineiie d’oiseau mouche avec r&queiteN ; 17. Aigrette «le prue couroim<^e ; 18. Plume S’»parèe de la môme aigrette ; 19. Aifîrelte de coq de roche ; iil- Aigi’clte de hocco ; 21 l’Iume de l’iiigrcttc du goura Victoria ; ii. Plume de la (Ole du ptcridopliora ; 2’J. Plume de la queue du maDUcode ; 34. Tête et poitrail

de rcphaloittére

— ExcYCL. Zool. Les plun<€s des oiseaux sont des productions épidermiques de même nature que les poils des maminiréres et produites dans des follicules ou onfoiicemonts du ilernie, chaque follicule possédant un bulbe uu papille très vasculaire. origine do toute plume. Cellc-cM présente d’aburd une hatupe ou axe primaire avec son tttOe corné. (|ue surmonte la tii/e accompa< ;rnco de ses barbes implantées presque laiéralemont. On appelle Ame de la plume la papille une fois desséchée, enclose par lo tube : cchii-ci, c^’Iliidriquo, possède à chacune de ses extrémités une pi’tite ouverture ou ombilir. A l’ombilic supérieur correspond la tigo cornée, pleine, avec ses barbes et les petites barbes do ces dernières ou barbiiles. I-a tige se nomme aussi rachis ; elle porte un sillon longitudinal en dessous, où est inséré, à la base, un appendice dit ftyporaefiii, muni aussi de barbes. Kn règle, il est toujours atrophié, {.es b.irbcs se décomposent en harbulcs et coUcs-ci en barhulcs encore plus tiiies appelées radioles ; toutes ces peines ramitkaiions donnent, par leur enchevêtrement régulier, la rigidité aux barbes. l,our disposition varie beau- •-iiup cl permet de classer les plumes en trois catégories bien nettes ; (• U-s pennes, à lige rigide cl à barbes résistantes ; 2* les /jfumti/ejt, composant le rfure^à lige et barbes souph’s. urice À leurs divisions, qui n’ont pas de crochets pour •» «n’-licvéïror comme dans les pennes ; 3* les plumes fitifami’M, ré’hiites le plus souviMit à la tige seule excessivement amin.ie. Toutes les plumes composant le plumage rxténeur de l’oiseau, ainsi (|U0 ses ailes et sa queue, Hoiil doH ivennes. Celles-ci portent à leur base lo duvet composé de plumules et aussi, mais plus espacées, les plumes liliformos qui prennent la nature de crins aux cnlours du ber et consiuuent dij^ itftrmc». analogues aux ênoiistneftts des mammifères. Sur la peau de l’oiseau. les

plumes 50 distrihueiii par des chamns, dits /*/en//e«. criblés i raux commandant on do follicules, mai !i enire lescpielsdelartcs surfaces de peau i conseil supérieur restent nues. Le% plumes tombent à des époques périodi- ’ * • quesiplienomono de la mue et sont romplaceos par d’autres, qui attendent, serrées dans leurs tubes cornés éeots .

— Comm. On distingue dans le eommerce de la plume deux sortes do produits les plumes pour parure et les pbimes pour lilerie. Les premières relèvent de l’art du (dumassier. Qiiaiil aux plumes de liteno. qui servent à la confection îles lits de plume, des oreillers, des traversins et mémo des édredons de qualité inférieure, elles sont fournies par Wnv, le canard et la poule. Ix" duvet provient de l’eider, et souvent de l’oii".

Les plumes doivenf être arraliée« du eorps de l’animal aussitôt qu’il vient d éir<’ tué. Lorsque les plumes ont été arrachées, on leur fair subir um* préparation qui consiste il’ahord à les porier l’i une lempératiire assez douce dans une étuve. afin de les sécher, puis ik les battre à plusieurs reprises, afln de les débarrasser des corps étrangers qui peuveiii V adhérer. Lorsque les plumes ont éié arrachées sur des animauY morts ou (nés liepiiis plusieurs jours, on les passe ii 1.1 chaux. Cette op’-ratiou désinfecte la plume, mais lui enlève une partie de sa souplesse.

— Indusir. Il esi probable que les Romains connaissaient la plumf métallique. Le musée de Naples conserve une plume en bronze découverte à Pompéi. assez semblable aux modernes plumes d’acier. Le moon àgo cm-

plo^-ait aussi des plumes on bronze, en argent et en or. mais c élaieni plutôt des objets de luxe et de curiosité. L’usage de la plume métallique ne s’est guère généralisé qu’au cours du xix* siècle. L’industrie de la fabrication des plumes métalliques semble s’être particulièrement localisée à Boulogne , en France, et à iiirmiugham, en Angleterre.

Les plumes métalliques sont faites avec le meilleur acier de Sborrield, laminé en minces feuilles, qui sont découpées en bandes de largeur variable, recuites, puis laminées encore aux épaisseurs voulues. Les diverses autres opérations s’accomplissent dans l’ordre suivant : 1" découpage ; 2» perçage : 3" marquage ; 4" recuit ; 5*» formage ; 6" trempe ; 7" adoiii-issago ; 8° nettoyage ; 9" aiguisage en long ; 10" aiguisage en travers ; ii« foudage : U’" veriiiss. age.

Les opérations ci-dessus, à 1 exception de celles qui ont pour but le recuit, la irempe, le nettoyage, le vernissage, etc., se font à. l’aide de découpoirs et de presses ; chaque plume est présentée sous l’outil par la main de l’ouvrière. Cependant, pour i|uelques modèles spéciaux, on a trouvé avantage à l’emploi des machines.

— .Milit. La plume frisée ou plume d’autruche bordant le chapeau est, en France, l’insigne distinctif dos officiers généraux ou assimilés qui, en principe. la porieut de couleur noire. Aujourd’hui, la plume frisée est blanche pour le ministre de la guerre, les maréchaux, les géné-

chef. les membres titulaires du

de la guerri- . les

généraux comman-

dant les corps d’ar-

mée, le général do

division comman-

dant supérieur des

troupes de l’Indo-

chine, le général

de division com-

mandant les trou-

pes d’occupation-

do Tunisie, les généraux de division présidents des diiréreiits comités techniuues. ainsi que pour les ambassadeurs.

— Techn, Plume Hi’cfrh/ue. La plume «dertrique imaginée par Kdison est composée essentiellement d’un liilie métallique do la dimension d’un porte-plume ordinaire, dans l’intérieur duquel se trouve une ligo d’aeîer terminée en pointe aitjué. Cotte pointe sort par lune des extrémités du tube, tan<lis (|u’à l’autre extrémité se trouve un petit moteur électri(|Uo qui donne un mouvement très rapide de va-et-vient à la tige d’acier. En écriv.int avec la pointe sur un papier im|ierméalde, de préparation spéciale, on obtient (les caractères formés non par un trait, mais par une stïccession do trous. De sorte qu’on peut, ù laide de cotte sorte de cliché, lirer ù l’encre d imprimerie une série

PLUMÉE n. f. Plumes l’oumics l

par un oiseau qu on vient de [lUimcr.

— Ce qu’une plume peut cuiiienir d’encre : li(]nes avec une plumée.

— Pop. Tromperie ; vol au jeu.

PLUMÉE (altér. de plomée ou plommée [rad. plomb]) n. f. t uiistr. Travail préjiaratoirc . (jiie l’ait le tailleur de pierre uans le but de rjrcsser la

surface d’une pierre, et qui

consiste à creuser, sur le

pourtour de l’une des faces,

une eulaille, qui servira de

guide pour dresser le pare-

ment. (On dit aussi plomék.

Il Plumée (le devers. Kii charpenterie. Partie de la face rimie.-

ilétablissoment d’une pièce

de charpente dressée sur sa largeur. a !in de la mettre de dévers et la rétablir ultérieurement une seconde fois.

Plumelec, comm. du Morbihan, arrond. et à ’^5 kitom. de Ploërmel ; 3.048 hab. Minerai de fer. Eglise Sainl-Melec, des xvi<-xvii« siècles ; château de Cadoudal ; dolmen de la Kocbe aux fées. Hetranchenieiits romains ou celtiques.

PLUMÉLIAU,comni.du Morbihan, arrond. et à 15 kilom. de Poniivy ; 4.065 hab. Eglise de 1696. Chapelles Sainl-Nicolas-siïr-Blavet fI524) ; Saint-Nicodème (153i»), fontaines et piscines pour ablutions le jour du j>ardon.

Plumelin, comm. du Morbihan, arrond. et à 30 kilom. de P’iiiiivy : L*.-M3 bab. Eglise du xvii* siècle ; menhirs.

PLUMEPATTE n. f. Arg. milit. il Envoyer ù plumejiatte. Envoyer au diable.

PLUMER V. a. .Arracher les plumes de : Plumer un jtii,rnn, unt’ oie.

— Fig. Dépouiller de son argent, ruiner, ti Plumer fa poule sans la faire crier. Faire des exactions avec tant d’adresse qu’elles ne soulèvent pas de plaiiite ;s.

— EcoD. rur. Pluftier une branche (l’arbre. Dans quel- (|ues parties do la France, La dépouiller de son écorce.

l’iiimes (mlht.) : 1. Noire ; S. BLinche

Pliimpn ; 1. D’nie ; 2. Comptable ; 3- A bec de corbeau ; 4 et 5- Lance ; 6. Sergï-ntmajor ; T. Françaisft ; 8. Tète de mort ; 9. A main ; 10. Triangulaire ; U Oblique ; 12 De ronde ; 13- A deux becs ; !4. En or, h bec d’iridînm ; V». Do lithographe ; 16. A dessin : 11, Kn verre ; 18- En celluloïd.

— Mégiss. Plumer une peau. Enlever la laine ou le poil de la peau après la mise en rivière.

— Péch. Plumer un roseau. En enlever les feuilles avec un couteau.

Se p/ume/’, v. pr. Etre plumé : Volatile qui SB plumb mtil.

~ Fam. Se duper, se dépouiller muiuellemont. - Pop. Se KMicher : Aller si : PLt’MKK.

Plumergat, comm. du Morbihan, arrond. et à 43 kll. de Lorient ; 2.476 bab. Calvaire du xvi* siècle ; nombreuses cha|ielles des xv* et xvr siècles : menliirs.

PLUMÉRIE n. f. Bot. Syn. do fbangipanibr.

PLUMÉRic, ÉE adj. Bot. Qui ressemble ou qui se rapporti- à la pluinéric.

— n. f. pi. Tribu de la famille des apocynccs, ayant pour type le genre plumérie. — i’ne pldmérikk.

PLUMET (m^ — rad. plume) n. m. Plume, bouquet de plumes, servant d’ornement à un chapeau, et particulièrement à une eoilTure militaire.

— Fam. Militaire : Préférer les pékins aux pumkts.

— Pop. Avoir son plumet. Etre un peu ivre.

— Adjectiv. Qui a du poil follet : fiarçon ph’Mkt. (Vx.)

— Mar. Plumets de pilote. Plumes fixées sur du liège qu’on laisse voltiger pour connaître la direction du vent.

— Encycl. Le plumet, plumail, panache, se porta do tout temps dans le costume civil comme dans la parure militaire. C’est au xvi* siècle que l’oo porta, sur les

VI.