Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, VI.djvu/900

Cette page n’a pas encore été corrigée

'0 !!^

,1

PICQUOIS — PICVERT

XV’ pt XVI* siècles. Dans l’onccinte, (^pliso des xin, xv et XVI» sicrics icrvpio du xii’ s.). Kn U75. Louis I oi Kdotiard IV d’Au^’loiorro sienôrcut À Picquigny un important traité. (V. l’art, suiv.) — Le cautou a 2i comm. ot 17.770 hab.

Picquigny (thaité dk). Charles lo T<^mérairo, duc do BouriroRiio, pour vaincre plus facilemout Louis XI, avait d6ei< !.i -on iiUmV Kdouard IV d’Angloterre. à envahir la I.>ar ■ ! iicliari|ua à Calais en juillet M"5, avec

un,. .iinéi», levendiquoiit les duchés do Nor-

,„u,, , iv.’uiie. H comptait sur lo duc do Bour-

cociM’ '-1 Mir le romto do .Saint-Pol, mais ni l’un ni l’autre ne voiilureiil scnlfiidre aec lui. Louis XI. protitant do l’isolomont dans lo.(uol on laissait lo roi d’Anj ;lotorro, lui (it faire des olFres do paix ; les deux rois conclurent, le î9 auùi U7J, uno série do conventions qu’on «Ic^signo sous le nom général de traité do I*ic(|uifjny. Uuo tr^vo de sept ans étiiit Nignéo entre la France et l’Antrlctorre. Lo roi d’AnpIetorro recevait 75.000 écus d’or pour retirer son armée do franco. Do plus, Louis XI, sa vie durant, devait lui pay or annuellement 53.000 écus d’or. Lo lils du roi do France, lo dauphin Charles, devait plus tard épouser Elisabeth, lille «lu roi dAnf^loterre.

PICQUOIS ou MARTEAU-PIO-QUOIS I fti-koi) n. m. Archéol. Armo de main, en façon do pic.

— Kncvci.. Cette arme, on usape du xiv au xvi* siècle, était une espi’co do boc-de-corbin, dont lofer, plat et carré comme la tôto d’un marteau, s’onilait do l’autre c6té Marteau plcquoi8(lljl0). en une longue pointe un peu courbe

otaiu’iii’. La longueur du for était de 40 centimètres environ, horizonuloment, coUo do la hampe do 1 mètre environ.

PICQUOTIANE {pi’ko- $i) n. f. Bot. Nom vulgaire do la psorolée comestible.

PICRADÉNIE (nO "• <" Genre do composées.

PIGRANA Ikrtf) n. m. Bot. Genre do simarou-

bées, comprenant des arbres à fleurs verdâtres, disposées en grappes terminales, et a fruits dru-

pacés^. Son bois, très Picrecna.

amer, est connu sous lo

nom do hois de f^uassia. (V. qcassia.) Los espèces peu nombreuses de ce gonro croissent aux Antilles et en Guyane,

PICRAMATC n. m. Sol dérivant de l’acide picramique.

PICRAMXQUE (mik’) adj. Se dit d’un acido dérivé par réduction de lacido picnaue, C*H* (OH) fAzH») (AzO*)’ ; cristaux rouges, peu solubles dans l eau, lusibles à 165o.

Syn. IHNITROAMIDOPHÉNOL.

PICRAMMONIUM (^"’i') D. m. Ammonium triatomique (C*H*( = (CAzH’/, qui se produit dans la réduction do l’acide picri(|uo.

PICRAMNIE n. f. Bot. V. BBésiLLET.

PICRAMYLE n. m. Chim. V. stildènb.

PICRATE n. m. Sol dérivant do l’acide picrique.

— Kncycl. Les ptcrafe* sont des sols bien cristallisés, amers, à pouvoir colorant jauno intense, explosifs. L’industrie utilise surtout dans la pyrotechnie les picrates do potassium C’H'(AzO»)VOK, de baryum, de strontium ; ces derniers sots brûlent dans les feux de Bengale sans donner la fumée désagréable des foux à base do soufre.

PICRELLE {krèiy, n. f. Genre de rutacécs quassiées, comprenant des arbustes du Mexique, glabres à fouilles opposées, à fleurs blanches disposées en grappos.

PICRIDE n. f. Bot. Genre de composées, tribu dos liguliflores.

— FvfYci,, I,e gcuro piéride compr- iiitos herbacées, à

fei ; ,, velues, laciniées

ou .’. h>r’is.ot à fleurs

jîi’i 1 < apiiules ter-

ni’ (lumbrcuscs,

«T juri, au pourtour du bassin méditor-

raiii-( ;ii. La ^i.cndL J/jLTi’jVre s’avance jusque dans le nord do l’Europe. Toutes ces plantes sécrètent un suc amer.

PICRIC f/frJ) n. f. Genre do gcsnéracées, comprenant dei plahlCH herbacées, a racines vivaces, ù tigos droites. tétragonos. ram"’ !*."», haute*» .|o o",4o environ, portant des fouilles 0|. ; , i rjes fleurs fasci-

culéos, dun . succèdent des

baies ovoïdes > ,. l’Asie orientale,

est cultivéo i-n ti, [,,- .i .,, t i lUmo ; on l’emploie comme apéritivc, fébrifuge, sudurillipie, otc.)

PXCRINE n. f. Substance amèro, sotiible dans l’eau, l’alcool et 1 ethor, que l’on extrait do la digitale.

PICRIQUE iknk’) adj. Se dit -rnii nrlrlo C’H»(OH), (Az<)Vi , , dérivé par nitration ’ ; vn. : acidk

CARHA/OLIQI’H, JAINIÎ AMKH hK X [ : NlTROPtlÉ-

?*lgt ;R, ACIOK CIIRYSOI.^PIQL’K, THI-I i 

— Kncvcl. Cet ncide, dérouvert ( I ! ;ius»-

mann, ko T>répare par l’action de Tm i <ir un

grand nombre de substances orgaiiiqu> , phé-

nol ). On l’obtient industriellement en niirimi, boit les huiles lourdes do houille, soit la résine do xan//iorrca /loxtitiê, soit mieux le phénol ou son dérivé sulfoné.

Un mélange d acides sulfiiriquo et azotique art.ique lo phénol ; l’acide pierique brut est purifié par cristallisation do sou solde sodium ; celui-ci. décomposé (Inab’nient par lacido sulfurique étendu, donne lo triniirophénol pur.

Propriélés. l^amollus jaunes, rcrtangulairos, ù saveur très amèro, do réaction a<’ide, ftisibles .’i l’ii* r>. puis se sublimant, solubles dans l’eau 1 12 gr. & 2o* p.ir litre), l’alcool, l’éthor. Brusquomont chautfé, l’acide picrique détone.

Pl«^rldc.

Applications. En médecine, la solution saturée à froid, appliquée sur los brûlures du premier degré, calme aussitôt la «toulenr ; le seul inconvénient est de tacher la peau on jaune. L’industrie l’emploi© pour teindre la soie en jaune, comme matière explosive, et. en brasserie, comme succédané du houblon. Au laboratoire, l’acide picrique est un excellent réactif pour déceler, les alcaloïdes.

PICRITE n. f. Kocho du groupe basique, appartenant à la fainilto des péridotites.

PICROCHOLE {kof — du gr. pikros, amer, et kholê, bile) adj. Qui a la bile noire. (Vx mot.)

PiCROCHOLE, personnage du Garqantna de Rabelais. Il est r(’|iri’senté comme régnant en Touraîno ; à propos dune querelle ridicule survenue entre des ■■ fouaciers » (pâtissiers) de Lerné, ses sujets, et des bergers do Grandgousior, Picrocholo envahit les terres do celui-ci ot y commet mille voxr.tions. Grandgousior engage la lutte à son grand regret et, aidé de son tils Gargantua, il défait Picrocholo, qui est obligé do fuir et devient, en lin de compte, " pauvre gagne-donior » à Lyon. Rabelais a personnitié ot ridiculisé dans ce personnage au nom significatif (du gr. pikros, amer, ot k/iolè, bile) la manie des querelles et des conquêtes. Cet épisode est surtout célèbre p.ir le piquant dialogue entre Picrocholo ot ses conseillers, presque traduit d’un passage de Plutarque ( Vie de Pf/n-liit.s), et que lîoileau à .son tour a imité (Epître V*).

PICROCYAMIQUE {si, mik") adj. Isomère do l’acide purpurique. dont les sols sont employés dans l’industrie des matières colorantes. Syn. isoPURruRiQtJE.

PICROÉPIDOTE n. f. Miner. Variété magnésienne dVpidotr.

PICROÉRYTHRINE n. f. Composé qui prend naissance en mémo temps que l’acide orsellinique, quand on fait agir l’eau bouillante sur lérythrine.

PIGROFLUITE n. f. Miner. Variété do serpentine.

PICROGLYCION {si) n. m. Substance sucrée qu’on a | extraite do la douce-amère, et qui ne serait autre que de la solanine impure.

PICROLICHËNINE {ké) n. f. Substance amère soluble dans l’alcool et l’élher, que l’on extrait de la variolaire amère.

PICROLITE n. f. Variété de serpentine, disposée en spl.érolithos ou en veinules dans la serpentine ordinaire.

PICROMEL (» !’*/’) n. m. Nom donné par Thénard au composé (jiio ion a appelé plus tard aciae cfioléique.

PICROPHARMACOLITE n. f. Syn. do PHAUMACOLITB.

PICBOPHYLLE n. f. Silicate hydraté naturel de magnésie, varii-ié do talc,

PICROROCCELLINE {rok’-seV) n. f. Substance ainère, exiraiie par l’alcool, après épuisement par le lait de chaux, du lichen roccella fuciformis.

PICROSMINE [tmin) n. f. Silicate hydraté naturel de magnésie, appartenant au genre serpentine.

PICROSPATHUM {spa-tom’) n. m. Nom donné par que quos auteurs à la chaux carbouatoo magnésifère.

PIGROTANITE n. f. Ilménito magnésifère, contenant do 10 (i ir. pour loo de magnésie.

PICROTÉPHROÏTE n. f. Variété magnésifère de téphroïto, contenant 18 pour lOO de magnésie.

PICROTINE n. f. Composé qui se trouve dans la picrotoxine l>ruto, et qu’on peut séparer grâce à son insolubilité dans la benzine.

PICROTOXIDE n. f. Composé qui se sépare lorsqu’on fait passer un courant de gaz cnlorhydrique daua une solution do picrotoxine dansï’cther.

PICROTOXINE n. f. Substance amère (C’^H^’O* + H’O), qui est lo principe actif de la coque du Levant. (Aiguilles incolores, extrêmement amères. Employée par milligrammes contre l’épilepsie, la cborée.) [Peu us.J

PICROTOXININE n. f. Composé constituant le résidu insoluble qui se l’orme quand on fait bouillir la picrotoxine avec de la benzine.

PICROTOXIQUE(/fSîft’) adj. Se dit d’un acido qui se forme quand on traite la picrotoxine par l’oxyde pur de plomb.

PiCTAVI ou PiCTONES [nèss), peuple do la Gaule ancienne, au N. des Santones et au S. des A’amnetes et des Andecavi, dont los séparait la Loire. (Son territoire, compris d’abord dans la Celtique, formait ensuite l’Aquitaine II*. Capit. Sirnonuin ou Pictavi [Poitiers].)

PiCTES (lat. Picti), peuple habitant le nord do la Grande-Bretagne, et qui scniole avoir été une tribu des Calédoniens. — Un, Une Picte.

— Adjcctiv. : Nation picte.

— Kncvc !,. Ethnogr. Le mot Pietés est l’exacte traduction latine du nom indigène brith, qui signifie neint. Les Pietés se divisaient on deux grandes tribus : les Oicalédons, au N. dos monts Granipîans, et les Victurifins,aui>. Mentionnés pour la première fois on 296 apr. J.-C., les Pietés devinrent bienlùt, avec les Scots, leurs voisins et leurs compagnons do guerre, la terreur de la Bretagne romaine. Mais les derniers, devenus puissants, se tournèrent contre leurs anciens alliés, les refoulèrent dans les montagnes do l’Ecosse, et, en 839, finirent par los soumettre complètement.

— Hist. Alurdt !s Pietés. On désigne ainsi l’ensemblo de gieantos(pics ouvrages do défense contre les incursions des Pietés et des Scots dans la province romaine, élevés sous Adrien et sous Sévère, ot dont il reste encore de nombreux débris. Cotte muraille s’étendait, sur une lon-

ffuour do 110 kilom.. de Tunnocefum à Scf/odanum, entre e golfe de Soiway et l’embouchure de ta Tyno.

PiCTET DE ROCBEMONT (Charles), agronome ot diplomate suisse, frère de Pictct-Turretini, né et mort à Oonèvo(nr>r.-i8î»). D’abord officier, il quitta l’armée pour HO consacrer à. l’agriculture. Puis il entra dans la diplomatie et fit partie du conseil d’Etat de Genève. 11 est connu surtout par ses ouvrages sur l’agriculture, parmi lesquels nous Citerons : Cours d’afjrieulture anglaise 1 1807-IKl " et d’intéressants articles dans lo Dictionnaire d^ngrirnluirr do Kr.Tnçois do Noufcb-^teau. — Son frère, Marc-Ai-. ,i sTi : Plctet-Turretinl, littérateur et s,ivant suisse, n-- ei ni..ri à Genève (nr.î-i82r.), élève du célèbre do Saussure, MK ccJu A ce dernier dans sa chaire de philosophie

874

(iTSf.) et remplit diverses fonctions publiques, qu’il abandonna pour so livrer exclusivement aux éludes scientifif |ues quand Genève eut recouvré son indépendance (18U). 11 a publié un ouvrage important, intitulé : Essai de physi- (/iie[n’n) inachevé.

PiCTET (Adolphe), écrivain et linguiste suisse, né et mon à Genève (1799-1875). Il entra dans l’artillerie, devint officier supérieur et consacra ses loisirs à la littérature, à restbétiquo et â l’étude des langues. Il a publié : Histoire de la lutte et de la destmction des républiques dthnocratiques ()823) ; De l’affinité des langues ccUiQUfS avec le sanscrit (1837), ouvrage couronné par l’Institut de Paris ; le M t/st ère des bardes de l’île de lire tat/rie ou JJoctrine des Gallois du moyen âge ; les Origines indo-européennes ou les Aryas primitifs, essai de paléontologie Unguistigue (18r)9-ï8C3).

PiCTET DE La RtvE (Fran< ;ois-Jules), naturaliste suisse, cousin dos précédents, né et mort à Genève (1809-1872). Parmi ses plus importants ouvrages, on peut citer : Jiecherches pour servir à l’histoire et à l’anatomie des phryganidés (1834) ; Histoire naturelle des insectes névroptères (1841-1813) ; Traité élémentaire de paléontologie (1844-1845), et de nombreuses descriptions do fossiles.

PiCTET (Raoul), savant suisse, né â Genève en I8i2. Il a été professeur à l’université de sa ville natale. II est surtout connu pour avoir résolu le j)roblème de la liquéfaction do l’hydrogène, do lazote et de Toxvgène, gaz réputésjus(|uo-làperniauents,par Tact ion d’unenaute pression et dune très liasse température. Vers la mémo époque (1877 I, Cailletet, à Paris, obtenait des résultats identiques par uno méthode différente. On doit à Piclct les ouvrages suivants t Mémoire sur la liquéfaction de l’oxygène, la liguéfaction et la solidification de l’hydrogène et sur les théories des chaJigemcnls des corps (1878) ; Méthode générale d’intégration continue d’une fonction numérique quelconque à propos des quelques théorèmes fournis par l’analyse mathématique appliquée au calcul des courbes d’un twuveau thermographe 1.1879) ; Synthèse de la chaleur. Considérations sur la possibilité expérimentale de la dissociation de Quelques métalloïdes (1879) ; Nouvelles machines frigorifiques basées sur l’emploi de phéfwmènes physico-chimiques (1885) ; Etude critique du matérialisme et du spiritualisme par la physique expérimentale {li9G) ; etc.

PIGTÉTIE (ti) u. f. Genre de légumineuses, tribu des hédysarées. comprenant dos arbustes dont on conoait six espèces, qui croissent aux Antilles.

PICTIQUE (kti/c’i adj. Qui a rapport aux Pietés, qui vient des Picles : Un monument d’origine pictiqub.

PICTITE n. f. Variété de sphène, qu’on trouve dans les Alpes et en particulier dans la protogine du mont Blanc. PICTOGRAPHIE f/’f — du lat. pictus, peint, et du gr. graphe, description) n. f. Système primitif d’écritures qui consiste â exprimer les idées au moyen de scènes figurées et symboliques : La pictograpuib des Mélanésiens. PICTON n. m. Pop. V. PiQUiîTON.

PiCTON, ville de la Mélanésie (Nouvelle-Zélande [île du Sud]), sur la ’J(/ccn-C’/mr/o(/e-.SoHnrf-^it’er ; 3.500 hab. Exportation de chanvre, laines, grains.

PiCTON (sir Thomas), général anglais, né à Poyston (comté de Pembroke) en 1758, mort à Waterloo on I815 11 servit en Allemagne, en Amérique, à Gibraltar, aux Indes, et devint, en 1801, brigadier général. Il participa a l’expédition qui aboutit à la reprise de Sainte-Lucie et de Taliago. Kn I803. il fut l’objet d’un procès pour faits do cruauté et d’abus de pouvoir commis dans son gouvernement des Antilles ; il fut prouvé qu’il avait administré la torture à ses justiciables, mais il fut néanmoins mis hors de cause. Major général en 1808, il fut envoyé en Espagne, où il so distingua à la bataille de Vittoria. Il fut tué d une balle à la tempe, dans la journée de Waterloo. PiCTONES. Hist. anc. V. Pictavi. PICTONNER {kto-né)v. n. Pop. Boire du picton. "V. piqub-

TONNHR.

PiCTOR (Q. Fabius). Biogr. V. Fabius.

PiCTOU, ville du Dominion canadien f Nouvelle-Ecos-seï, sur un estuaire aboutissant au détroit do Northumberland (golfe du Saint-Laurent) ; 4...00 hab. Houille.

PICTURAL, ALE, AUX (du lat. pictura, peinture) adj. Qui concerne la peinture, qui appartient à la peinture : Décoratiim ricTCRALi :.

PICUL n. m. Métrol. Unité de poids du royaume de .Siam, équivalant à 62 kil.,50.

PICUMNE n. m. Genre d’oiseaux grimpeurs, type de la tribu (Wspicnmninés, propres à l’Amérique australe.

PICUMNINÊS n. m. pi. Tribu d’oiseaux grimpeurs, do la famille des picidés, comprenant GSpicumnes ©t genres voisins.--- Un piccmniné.

PiCUMNUS, dieu itîilien de l’agriculture, fils de Jupiter, inventeur do l’art de fumer les terres, d’où son surnom de Sterquilinius. 11 était frère de Pilumnus, dieu des moulins.

PiCUS, fils de Saturne, roi divinisé du Latium. Son culte était l’un des plus anciens du Latium.

eut de la nymphe Canenle un 

fils, qui fut lo" dieu Faunus. On prétendait que Circé, pour se venger de ses dédains, lo métamorphosa en pivert, changea ses compagnons en monstres ot Canenio en vapeur.

PICVERT ou PIVERT n. m. Espèce d’oiseau du genre pic, répandu dans toute IT-’urope.

— Encycl. Le pic-vert (gecinus veridis) est un bel oiseau vert jaun&tro en dessus, vert clair en dessous, avec la face noire, la tète grise et rouge, lo bec gris de plomb. Il se plaît dans les

bouquets do bois, les lieux découverts, sur les arbres attaqués par les insectes, auxquels il fait uno chasse très utile.