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PHARMACIE

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Pbares : 1. Phare latin. — 2. Phare d’Aleitao trie (médaille antiaue). — 3. La tour d’Ordre (sravure du xvi" s.)- — 4. La tour de Cordounn (1612). — : ;. Nouvelle lanlcrne en fer de Cordauna ~-i’i, h feu de houille. — fi- Lampe h huile à deux mèches plaies et h rt^llecieiir spnérique (17HI 1. — 7. Appareil catoptrique ft riïflecteurs parnbr»liques 8. Appareil de l»»" ordre à feu fixe. — It. Coupe de la lanl^me duo phare do le’ ordre à étlipses. — lU. Appareil de 1 r ordre (éclipses, éclats blanis et rouges alternes). — H. Bec de lampe à quatre mèches (demi vue, dptni-coupe et plan). — 12. Coupe de I^i lanfrne d’un feuéclair de t"’ ordre ft. 4 leolilles. — 13. Coupe horizontale par le plan focal d’un apjiareil de f-u-éclair à » lentilles. — li. Appareil de ’1* ordre pour feu-éclair à 2 lentilles. — 15 Coupe horizontale suivant le plan focal. — 16. Ken-éclair de 1 <■ ordre ft éclats réguliers (2 optiques ft & leiitillet-j. — 17. Coup» horizontale suivant le plan focal. — 18. Feu-éclair de I •■ ordre à groupe de 2 éclat» (2 opiique» W V lentilles).

— 19. Coupe horizontale suivant le plan focal. — 20. Appareil pnur feu électrique. — 21. Lampe à niveau constani fenupe verticale et plan). — 25. Kcu permanent à l’huile minéral’*. — 23. lirùleur & iiicandescen. ’.e par le paz il’huile avec manchon. — 21-. Brûleurs A iiKi’ndescence par la vapeur de péirnle. — S.ï. Phare de l’Ile Vii-r^e (élévation et coupe). — 26. Keu-*’clair A groupe de deux èclais i appareil à 2 lentilles ; coupe horizontale par le plan focal). — 27. Ken-éclair à srotjpe de trois éclats («piiareil ft 3 lentilles ; co^pe horizontale par le plan fooal). — 2s. Appareil de 5 onli-e pour feu-éclair & lentille unique avec réflecteur (coupe verticale). — 29. Tourelle en fer pour phare de i« ordre. — 30. Keu (lofant A gaz sans gardien- — 31. K^u flottant ft gaz ^c(^ gardi- ns. — 32. Bouée lumineuse pour le» grands fonds. — 33- Bouée lumineuse p^ur les profondeurs moyennes. — 34. Bouée lumineuse à fond plat pouvant échouer. — 3û. Ancien appareil d’éclairage des feux flo’tants (élévation cl coupe norizontàlt de la lanterne [v. bateau]). — 36. LHUterne de feu lloltant ft optique pendulaire. — A, cheminée de dégagement des gaz : B, réservoir d’huile ; C, plan focal ; D. réi ;tilaieiiv de niveau cnnstanl : E, plateau et bâti en fonte ; G, machine de rolaiion ; U, colliers de guidage ; J, arbre ; K, couvercle de la cuve ; L, cuve & mercure et flotteur annulaire ; M, pivot ; N, vis de réglage ; O, poids moteur ; P, réUccteur en nickel-

L’enseignement collectif do la pharmacie ne fut donne ([U’an xv !"" sièclo, époque à laquelle un épicier de Paris, Nicolas Houol, fonda dans le quartier des Enfants-Rouges uoe maison do charité destinée à recueillir des orphelins "I nés do légiiimo mariage, pour être éduqués en l’art de l’apothicairerie ». En 1576, un édit de Henri II consacra cette fondation qui, en 1573, fut transférée â l’hôpital de rOurcine (auj. Broca). Des édits de 1624 et 1025 donnèrent l’administration de celte maison (Jardin des apothicaires ) au Collège des apothicaires, qui le transféra rue de l’Arbalète (où lEcolo de pharmacie est restée jusqu’en 1881). Par déclaration royale du 25 avril 1777. le Jardin fut converti en Collège de pharmacie, puis le comité du Directoire en fit, le 3 floréal an IV, l’Ecole gratuite de pharmacie. Enfin, la loi du 21 germinal an XI (11 avr. 1803) a réglementé jusqu à nos jours les conditions de l’exercice de la pharmacie.

Aux termes do cette loi furent instituées les trois premières écoles de pharmacie ouvertes en France (Paris, Montpellier. Nancy). L’ordonnance royale du 27 septembre 1810. plusieurs l’ois modifiée, les soumit au rêçime universitaire ; il y a actuellement en France vingt-trois écoles, dont trois écoles supérieures (Paris, Montpellier, Nancy’, quatre facultésmixtesde médecine et pharmacie (Bordeaux, Lille, Lyon, Toulouse), quatre écoles de plein exercice (Alger, Marseille, Nantes, Ronnes douze écoles préparatoires (Amiens, Angers. Besançon, Caen, Clermont, Dijon. Grenoble, Limoges, Poitiers, Reims, Rennes, Rouen, ToursL Les écoles supérieures et facultés mixtes ont seules le droit do délivrer le diplôme de pharmacien de première classe.

A Paris, l’Ecole do pharmacie, sise avenue do l’Observatoire, comprend un personnel do douze professeurs et six agrégés, assistés de chefs de travaux pratiques et de préparateurs. Elle est administrée par un directeur choisi parmi los professeurs titulaires et assisté d’une commission scolaire. Les professeurs sont nommés à vie par un vote de l’assemblée dos professeurs, soumis à la ratification du ministre. Les agrégés sont nommés temporairement au concoure. Il y a deux ordres d’agrégation do pharmacie ; ordre dos sciences physico-chimiques, ordre des sciences naturelles.

Depuis 1899, il n’est plus délivré d’inscriptions pour le diplôme de pharmacien de deuxième clas>e. Le seul diplôme professionnel est donc maintenant le diplôme de première classe. Pour l’obtenir, il faut être bachelier (lettressciences ou lettres-mathématiques), puis, étant âgé de seize ans révolus, faire un stage de trois ans. avec présence effective dans une pharmacie ouverte au public ; à la suito de ce stage, l’élève subit un examen de validation lic singe (portant surtout sur les connaissances pratiques) ; puis il accomplit à l’Ecole trois années d’études, avec un examen à la fin de chacune des deux premières années et au milieu de la troisième. A la fin de cette scolarité, il subit encore quatre examens définitifs, dont chacun se double d’une épreuve pratique éliminatoire (chimie analytique, micrographie et reconnaissance de plantes, chimie pharmaceutique et reconnaissance de médicaments , préparation de médicaments officinaux et commentaire de ces préparations^

Le diplôme de pharmacien de deuxième classe ditfcre du précédent en ce que le baccalauréat n’était pas exiçié. rempU’jé qu’il était par un autre examen spécial ; déplus,

l’examen du milieu de la troisième année, dit semestrieh n’existait pas. Le pharniacicn de deuxième classe ne pouvait s’établir que dans un département désigné par lui avant ses deux derniers examens.

Les autres diplômes pharmaceutiques sont : le diplôme supérieur, qui se délivre aux pharmaciens de première classe pourvus de la licence es sciences (diplôme d’Eiati, et qui soutiennent une thèse ; le doctorat ^ diplôme de l’Université, qui est délivré aux pharmaciens de première classe, également après soutenance d’une thèse.

L’Ecole délivre aussi des diplômes d’herboriste.

Pharmacie centrale des hôpttattx cimls. Etablissement qui prépare et fournit les médicaments destinés au service des hôpitaux et des dispensaires do l’Assistance pu blique. Fondée en 1796, elle relève de l’Assistance publique et est administrée par un directeur pharmacien.

Pharmacies des hôpitaux. Pharmacie ^non ouverte au public) existant dans chaque hôpital de l’Assistance publique et administrée par un pharmacien en chef, nommé au concours, assisté de plusieurs internes en pharmacie nommés au concours pour quatre ans.

Pharmacies de dispensaires. Pharmacies distribuant gratuitement des médicaments aux indigents inscrits aux bureaux de bienfaisance des arrondissements : chacune de ces pharmacies est dirigée par un pharmacien assisté d’un ou de plusieurs aides.

Pharmacie centrale des hâpitaitx milttaires. Etablissement dépendant du ministère de la guerre et chargé d’approvisionner les hôpitaux militaires de tout ordre ci les infirmeries régime maires.