Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, VI.djvu/751

Cette page n’a pas encore été corrigée

727

PÂTURAGES

PAU

Pattes : l. Semnopilhêque. — 2. Aye-aye. — 3. Nootulc. — 4. Taupe, — 5. criien. — 6. Ours. — 7. Tigr^. — 8. Lion dp mer. — 9- Baleine mégapUTC. — 10. Eléphant. — 11. Cheval. — H. Chameau — 13. Gazelle.— U. Sanirlier. — lii Chiiicliilia. - IG. GertK.ise— 17, Paresseux ou Ar. — 18. Tatou priant.— 19- Koala.— 20. Harpie. — 21. HariaDg. — 22 KtTraie. —fi. l’erroquet. — 24. Galhule. — Î5. Cunirope. — 26. Hiroadeik. - -il. Murtinet. — 28. Martin-p.*chi-ur. — 29. Grimpereau. — 30. Alouette. — 31. Autruche. — 32. Casoar A casque- — 33. Echasse. — 3i. Vanneau. — 35. Faisan. — 36. Coq d»" Iloudan. — 37. PiRCon Boulant. — 38. Flamant. — 39. Canard. — 40. FouUiue. — il . Grebe. — 42. lézard. — 43. Geeko. — 44. Caméléon. — iT*. Seps. — 46 Tortue marine. — 47. Tortue terreitre. — W Grenouille. — 49. fUinett»-. — 50. Dytique. — 51. Cétoioe- — 52. Sagra. — 53 Abeille. - 54. Chalcide. — 53. Chenille d. ; liarpye montrant les deux sortes de pattes- — 66. AnisoBC*le. — 57. Uolcomére. — 58. Criquet. — 59. Patte rarUscuse

de mante. — 60. Patte ravisseuse de «quille. — 01 Crabe giîlasime. — 62. Crabe larabre. — CJ. Acarien (psoropt^J.

dfipcnd du climat et do la fertilité du sol, a pour base les graminées, auxquelles sont associées des légumineuses en proportion variable.

Daûs les exploitations bien conduites, les pâturages sont divisés en plusieurs parties, sur lesquelles lo bétail passe successivement. Les soins d’entretien consistent à épandro régulièrement les déjections des animaux, à extraire les toutfos délaissées, à entretenir les rigolos d’écoulement Dt à empt>oher le ravinage des pentes par divers travaux. Au printemps, les parties dénudées sont ensemencées.

En général, ce sont les bovidés qui utilisent les pâturaces ; leur valeur varie suivant le nombre d’animaux (luo ron peut y entretenir à l’hectare pendant la période de dépaissance (six à huit mois suivant -les régions).

— Iconogr. yons ce titre se trouvent désignées de nombreuses compositions de paysagistes de toutes les écoles.

Pâturage, d’après Karel Dujardin (Louvre).

he Pâturage de Cornelis Poelenburcr. celui de Karel Dujardin, tous deux au Louvre, sont célèbres. Troyon, Rosa Bonheur ont signé aussi des Pâturages remarquables.

PÂTURAGES, ville de Belgique (prov. de Hainaut[arr. de Monsjj ; lO.sso hab. Charbontiages, métallurgie.

PÂTURAL n. m. Syn. local de p.iTis.

PÂTURANT {rat)). ANTE adj. Qui pâture : Les animaux

PÂTURANTS.

PÂTURE (du lat. pastura, même sens) n. f. Ce ^ui sert à la nourriture des animaux : Tous les êtres organisés sont tour à tuur parasites et pâtukk. (Raspail.)

■ — Action do pâturer : Les anijyiaux sentent venir l’heure de la PÂTURE. Il Horbe coupée qu’on donne aux bestiaux pour leur nourriture : Donner la pâture aux moutons. Il Pâturage : Une vaste pâture, u Pâtures grasses. En Belgique, Prairies artificielles composées d’herbes propres à engraisser rapidement le bétail.

— Nourriture de l’homme : C’est une excellente pâture que la pomme de terre.

— Fig. Aliment, moyen d’entretien : U faut donner de la PÂTURE à son esprit. Servir de pâtîjrk à la calomnie.

— Entrave qu’on met au cheval en pâturage. (Vx.)

— Bot. Pâture de cluwieau. Nom vulgaire du schœnanthe.

— Dr. Faîne pâture. Terres où chacun est libre de paître ses bestiaux, il Droit de vaine pâture. Droit qui appartient à chaque habitant d’une commune do mener paître ses troupeaux sur les héritages des autres habitants de la commune, après que les foins et récoltes ont été enlevés.

Il Ih’oit de parcours. Nom que prend le droit do vaine pâture, quand ce droit s’exerce do commune à commune.

H Vive ou Grasse pâture. Droit de taire paître, pendant tout l’été, ses bestiaux sur un fonds.

— Syn. Pacage, pâtis, etc. V. pacage.

— Enctcl. Dr. Si le droit de parcours et de vaine pâture n’est pas fondé sur un titre, il est permis de s’y soustraire par la clôture de la propriété que l’on veut affranchir de cette servitude ; mais le propriétaire qui clôt son héritage perd son droit do parcours et do vaine pâture en proportion du terrain qu’il y soustrait. (C. civ.^ art. 648.)

PÂTUREAU {ro — rad. pâturer) n. m. Dans certains déjtartenients, Pré où l’on fait pacager les bœufs : Tenir les bœufs au pâtureau.

PÂTURER v. n. Prendre sa pâture dans les champs : Des bœufsy Des vaches qui pâturent.

— V. a. Manger, faire manger l’herbe de : Moutons qui pâturent un champ. Bergers qui pâturent une prairie.

PÂTUREUR (rad. pâturer) n. m. Cavalier, soldat qui mène les chevaux à la pâture.

PÂTURIN (rad. pâture) n. m. Bot. Genre de graminées.

— Encycl. Les pâturins sont des herbes à panicule variable, formée d’épiliets pauciflores, dont les glumes sont membraneuses, carénées, à nervures latérales souvent conniventos au sommet. La flore française en possède de 15 à 20. C’est à ce genre qu’appartiennent quelques-unes des meilleures graminées fourragères : le pàturin des prés poa pratensis)^ le pàturin commun Ipoa trivialis), le pàturin des bois ipoa nemoraUs)^ les poa Alpina, caesia et l’iolaceat des montagnes ; les poa bulbosa et compî-essa, des prés secs ; le poa palustris, des prés humides, etc.

PATURON (rad. pâture, dans le sens de « en- A, paturon, trave >> ) n. m. Art vétér. Chez le cheval, Partie du membre comprise entre le boulet et le sabot, et qui a pour base la première phalange du doigt.

— Bot. Nom vul^ire d’une espèce de courge. {V. potiron. ) Il Nom vulgaire de quelques champignons comestibles qui croissent dans les pâturages et, dans quelques pays, du champignon de couche.

— Encycl. Art vétér. Le paturon doit ^tro court pour être bien fait ; trop long, il constitue un vice et le cheval est dit lung-jointé ; trop court, il est aussi un défaut (cheval court-Jointe).

II peut Ht6 le siège de crevasses ou de blessures, causées par la lonce du licol dans laquelle se serait pris le cheval {prises de longe).

PÂTVS ituss) n. m. Dans le cadastre de certains départements, Terrain imposable, annexé à une maison rurale et servant de dépôt, ii On dit ailleurs déport-

Patvin ou Patwin, tribu d’Indiens agriculteurs el chasseurs, dans la vallée du Sacramcnto (Californie), aujourd’hui divisée en nombreuses fractions.

Patzau, ville d’Austro- Hongrie (Bohême [cercle do Tahorj , prés do la Trnawa (bassin de l’Elbe) ; 3.000 hab.

Patzcuaro» lac du Mexique (Etat de Michoacan). dans une vallée de la chaiue. C’est une vasque profonde, semée d’îles, que dominent de tous les côtés des montagnes élevées, et qui renferme une eau légèrement salée.

PatzcuarO, ville du Mexique (Etat do Michoacan). bâtie â 2.174 mètres d’altitude au-dessus du lac ; 8.000 hab. L’église contient le tombeau de Vasco de Quiraga, le premieV évèque du Michoacan. Commerce d’ouvrages eu plumes de colibri.

Patzicia, bourg du Guatemala (dép. de Chimallenango ) ; 4.3i :> hab.

PatzUN, bourg du Guatemala (dép. de Chimaltenangoi ; 3. -125 hab.

PAU (pô — du vieux franc, pal, pieu) n. m. Vitic. Nom donné, dans le Médoc, atix échalas de vignes hautes.

— Métrol. Mesure de longueur qui était en usage dans le royaume Lombardo-Véniiien, et qui valait 0",7766.

Pau (forme béarnaise Pâou, du lat. palum et du franc. pal), cli.-l. des Basses-Pyrénées, à 816 kilom. de Paris, sur le gave de Pau, au confluent de l’Ousse et du Soust ; 34.26s hab. {Paîois, oises.) Ch. de f. Midi. Le petit ruisseau de Hédas, très encaissé, sépare en deux parties la ville, bâtie au bord d’une terrasse dominant la plaine de .Jurançon.

Le monument le plus important de la ville est le château, s élevant à l’extrémité d’un promontoire, dans une situation des plus pittoresques. Son ancienne entrée, donnant sur le ravin, avait été construite au XIV* siècle : les fortifications dataient de 1373 et l’entrée actuelle de la Renaissance. La chambre où naquit Henri IV renferme encore son berceau. A lautre extrémité de la ville, le musée occupe

89

H ^ IVl

1

Armes de Pau.