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FACTION — PADOUE

FACTION {pa-ksi — (in lat. pactio. même sens) n. m. pacte, action do lairo un pacte. (Yx.) PACTISER V. n. Faire un pacte, un accord.

— Par cxt. So meuro d’accord, agir en commun, entrer en composition, iransipor : // «e faut point pactiser avec les scélérats. — Au lig. : Pactiskr avec za conscience.

Pactole, fleuve do Lydie (aui. Saratat ou Bagouly), cÔlcbre par les paillettes dor qu’il roulait dans ses flots. Il prenait sa source sur les frontières de la l^ydio, passait à Sardes ei so jntait dans IHermos. Aujuurd hui. ce n’est plus .[u’un torrent ù demi dossùchô. Los poètes rappelaient parfois Chn/sorrhoos ou fleuve qui roule de l’or. On racontait que Midas (v. ce nom), condamné à changer on or tout ce qu’il touchait, avait imploré la pitiô de Dionysos, qui, touché de son repentir, lui avait ordonné de 90 baigner dans le Pactole : Midas perdit son triste privilège, et lo ûouvo on hérita.

Cno autre légende fait mention d’une pierre ou’on trouvait dans le fleuve, et qui, pla’-éo à l’entrt’O du lieu ou était renfermé un trésor, éiartait los voleurs en rendant le son éclatant d’une tronipotio.

— n. m. Passé dans la langue pour désigner une source de grandes richesses : les flots du Pactole. Le Pactole coule chez lui.

PACTOLIDE n. f. Mythol. gr. Nom donné aux nymphes qui liabitaient les rives du Pactole, on Lydie.

PACOLLE n. f. Genre d’araignées, type de la tribu des paeullés, comprenant de petites araignées do l’Inde et do rOcéânie, à téguments coriaces, brillants.

PACDLLÉS n. m. pi. Tribu d’araignées, de la famille dfs ihôridiidés, comprenant les genres pacuUe, péranie, tétrablemme. — Un pacdllk.

PacuVIUS {Marcusl. poète latin, né à Brindos vers Î20 av. J.-C, mort à Tarente en 130. Il était neveu du poète Ennius. Il cultiva à la fois la pointure et la poésie, composa des tragédies et dos satires, vécut longtemps ù Romo dans la familiarité de ses plus illustres contemporains. Ses tragédies sont presque toutes des palliatx, c’est-à-dire portent sur dos sujpta çrecs. Les principales étalent : Oreste, Anchisc, Anlxope, Jtion, Atalante, Hcrmionty Bector, Âfédee, le Jugement des armes, etc. ; on en citait uneprjr(cx/a,c’©st-ù-dire romaine : Paulus. Pacuvius ©st un auteur gravo, plus philosophe parfois quo poète. Virgile na pas dédaigné de lui faire plusieurs emprunts. Son style est très soigné ; on lui reprochait même un pou de reclitTche.

Pacuvius CaLAVIUS, sénateur do Capoue, qui so déclara pour Annibal au lendemain do la bataille de Cannes oi empêcha son fils PeroUa d’assassiner le général carthaginois.

PaCY-SUR-EURE, ch.-l. de cant. de l’Eure, arrond. et à IG kilom. d’Evroux ; 2.021 hab. Ch. de f. Ouest. Fonderie do fonte et de cuivre. Eglise dos xii’. xiii* ot xiv« siècles.

— Lo canton a ’^3 comm. ot 7.921 liab.

PaDAMS ou PaGDAMS, population de l’Assam (nordest de rindo), comptant environ 1 million d’individus. — Un Paoam ou Pagdam.

— Enctcl. Quoique leurs voisins les qualifient du nom à.’ A bors, c’est-à-dire « sauvages • , les Padamx, originaires du Thibet, ne méritent plus guère cette épithèto, car ils font do la culture, construisent do jolis ponts on rotin et habitent dos villages d’une grande propreté. Ils ont su conserver une certaine indépendance. Les hommes font usage do cuirasses et do casques méiailiques ; les femmes portent des anneaux d’oreilles si pesants que lo lobule se distend et finit par toucher l’cpaulo.

Padano, île de la côto orientale de Sumatra, en faco de

remboucliuro du fleuve Siak, qui l’a formée ot l’augmente de ses apports. Superf. 1.123 kilom. carr. ; pop. 12.000 hab.

Padano, villo maritime de la Malaisie. sur la côto sud ouest de l’Ile de Sumatra, à l’embouchure du fleuve Arau ; 20.000 hab. Port fréquenté. Commerce de café, poivre, benjoin, or. Fréquents tremblements de terre.

PaoaNG, nom do deux provinces de Sumatra : Bas-Padano, capit. Padang ; 10.300 kilom. carr. et 280.000 hab. ; Uaut-Pada.ng, 17.600 kilom. carr. ot C50.000 hab.

PADDA n. m. Sous-genro -d’amadines (oiseaux passereaux conirosires) , propres aux îles de 1 océan Indien.

— EN’"vrT,. I,es pntutas

sont I . ot les cal-

fats L’espèce

type ■ irtjzivora,

joli oiseau gfij à U’ie noiro

ol à venlro roso. Il est ré-

pandu do Java aux Masca-

rolgnes ot sur la côte orien-

talo d’Afrique.

Paddington, un des

quartKTs rxtrt’Tucs do I ag-

floniéraiion luii-totiii-iiiio. :t Ouest, oniro :-

de /*a(ldvi’/t-i’t o

qui s’élcnd -io l’.i

Je Mid’llcsf-x, ; ^’d kilwm.

Paddington, ville d’AnstraKo ( Nouvello-Gallos do Sud) ; 11.000 hait. Faubourg do Sydney, où les grands éleveurs de moutons possèdent d’immenses bergeries.

PADDOCK ’mot angl., nignif. pare à daims) n. m. Enclos pratiqué dan^ lei praifÉcs pour recevoir les juments poulini«<ros et leurs poulains, i Kimlos attenant au box, et dans lequel le cheval de pur sang est laissé en liberté. H Au pesage des champs de courses. Enceinto réservée où les chevaux sont promenés en main.

PADDY n. m. Comm. Grain do riz, qui est resté on partio onveluppf’ de sa balo.

Paddy fdimin. dp Patrick, le saint patron de l’Irlande), Sobriquet famdier désignant les Irlandais.

PADELIN n. m. Creuset de petitr^ dimension, qui nert à faire l’essai des matières premières dans les verreries.

PadeR Mlilaire), peintre ot littérateur franeais, né à Toulouse vers ifi, mort en Ifi77. Il excrnfa pour divers édifices de sa ville natale des tableaux nombreux, et tint une académie de dessin à Toulouse. Oo lui doit, comme

Padda.

’(^-Park. — I^ canal

i de Grande-Jonction

^c do Cranford (comté

graveur, une cinquantaine de pièces. Pader a publié plusieurs ouvrages : la Peinture parlante du sieur Pader {lSb :i) ; le Songe énigmatique sur la peinture universelle {l6hS) ; etc.

PadcrbORN (lat. Paderbnna, Fontes Paderx), ville d’.VIleniUj-’no, ch.-l. de cercle do la province de Wcstphalio ipré=id. do Minden), sur la Pader, affluent do la Lipper. dont la source jaillit sous la cathédrale ; 23.500 hab. Huileries, manufacture do tabac. Villo très ancienne, siège d’un évèché catholique, fondé en 777 par Charlemagno. Cathédrale (xi*, xii’ ot xiii* s.) do style roman : portails sculptés, tombeaux des priiices-évôques, crypte ornée des statues en bois do Charlemagne et do Henri IL Chapelle de Saint-Barlhélomv, de 1017, restaurée en 1852. Furstenberger Hof. ancien ctiùteau impérial.

Charleniagne résida souvent à Paderborn et y réunit plusieurs conciles, pondant ses guerres contre les Saxons. La villo fit ensuite partie do la Hanse ; son évèché, érigé en évèclié-principauté de l’onipire vers 1273, fut sécularisé en 18U2 et donné à la Prusse.

— Le cercle de Paderborn a 597 kilom. carr. et 46.400 hab.

PADERELLE (rèl") n. f. Bot. Nom vulgaire do la patience, dans le Médoc. il On dit aussi paderollk.

PadereWSKI (Ignace), pianiste et compositeur polonais, né en Podolio en 1859. Elève du Conservatoire do Varsovie, où il retourna, de 1879 à 1888, comme professeur, il visita la France, lAllomagne, rAnglelerre. la Russie, puis l’Amérique, où il fit applaudir sa virtuosité comtno pianiste. Il écrivit un concerto et une Fantaisie polonaise avec orchestre, ainsi quo divers morceaux de genre pour piano soûl. Son opéra en trois actes, Manru, fut représenté en 1901 au théâtre royal do Dresde, avec succès ; mais, l’auteur ayant pris part à une manifestation en faveur do ses compatriotes victimes des brutalités du gouvernement prussien, l’empereur Guillaume U mit à l’index l’œuvre de Paderewski.

Paderne, comm. d’Espagne (Galice [prov. do la Corognc ] ; 4.500 hab. — Comm. d’Espagne (prov. d’Orense), sur le rio Barbana ; 3.600 hab.

Paderno d’Asolo, comm. d’Italie (Vénétie [prov. de Venise]) ; 2.511 hab.

Paderno Cremonese, comm. d’Italie {Lombardic [^prov. do Crémono|i : 2.777 hab.

Paderno Dugnano, comm. d’Italie (Lombardie [prov. de Milan]) ; 5.926 hab.

PaDI, roi de la ville philistine d’Ekron. Intronisé par Sargon d’Assyrio en 711, il fut détrôné par ses sujets et livré à Ezéchias, qui l’emmena prisonnier à Jérusalem en 703. Scnnachérib obligea le roi juif à le remettre en liberté et à lui rendre sa ville (701).

Padiham, bourg d’Angleterre (comté de Lancastre), sur la Calder ; 9.000 hab. Fabrication de tissus do coton.

PaDILLA (doiïa Maria he), favorite du roi de Castille Pierre lo Cruel, morto en 1361. Elle était au service de dona Isabcl de Meneses, femme d’Alphonse d’Alburquerquo, lorsque lo roi la vit au château de Sahagun (1352) et en devint amoureux. Douce et charitable, elle donna au roi un fils et trois filles. Après sa mort, Pierre fit reconnaître son fils don Aifonso comme hériiicr du trône, mais la mort du jeune prince empocha l’effet de celte disposition. Philippe il parait avoir cru à l’authenticité du mariage de Marie de Padilla avec Pierre, car il fit transporter ses restes au lieu de sépulture des reines d’Espagne.

Padilla (don Juan de), noble Castillan, quo la sainte junte des communes de Castille choisit pour chef militaire en 1520. Battu et pris à Villalar (1521), don Juan de Padilla fut décapité le lendemain, après avoir écrit à sa femme, dofia Maria Pacheco, et à la ville do Tolède deux lettres quo les historiens nous ont consorvées comme des modelés de noblesse et de magnanimité.

Padilla (Pedro dk), poète espagnol, né à Linares vers le milieu du xvi* siècle, mort vers 1600. Ami de Cervantes, il acquit la réputation d’un des meilleurs poètes bucoliques de l’Espagne, puis renonça au monde pour entrer dans un couvent de carmes (1585). Ses poésies sont remarquables par l’esprit, la verve poétique, la facilité do la versification. Nous citerons de lui : Tesoro de varias poesias (1575) ; Fgloga^ pastoriles {i2) ; Jardin espiritual {i :>$^) ; Graudczas y excelensias de la Virgen (1587).

PADINE n. f. Petite algue marine, très commune.

— En’cycl. La padine est formée d’une sorte de bourgeon centrai, d’où partent dos branches qui se ramifient et se terminent par une lame aplatie et étalée en éventail. La reproduction so fait par lo moyen de spores, ou bien par œufs, qui résultent de l’union d une oosphère, née isolément dans une cellule, avec un anthérozoïde.

Padirac (piîiTS dk), igné ou gouff’ro et caverne du départ, du Lot, dans l’oolilhc du causso de Cramât, à 11 kilom. de Rocamadour. Explorée par Martel à partir de 1889, elle fut aménagée à l’usago des touristes. Le goulTre est un puits do 110 mètres de tour, de 75 mètres de profondeur, menant à un cours d’eau souterrain d’environ 3 kilomètres, la • rivière de Padirac », qui coule dans des corridors étroits ou sous des voûtes immenses, jusqu’à un cul-de-sac, où l’eau fuit sous la rocho, pour gagner la Dordogno.

PADISCHAH ou PADISHA {di-eha — mot persan, signif. monan/ue ; do pad, prolecionr, et schah, roi) n. m. Titro du sultan ou empereur des Turcs, ii Titre que le sultan donne au souverain de la France, aux empereurs d’Autriche ot do Russie, ot qu’il réservait autrefois au premier de ces trois monarques.

PADMA n. m. Nom indion du lotos, Ûour sacrée dos Indiens de toutes les sectes.

— Encycl. Lo pndma est lo symbole solaire par excellence, gr&ce à la particularité qu’il possède do s’élever au-dessus de Tcau au lever du soleil, de s’épanouir vers In milieu do la journée, do so refermer et do replonger au concber do l’astre du jour. Il sert d’attribut à la plupart des divinités du brahmanisme ot du bouddhisme. Lo lotus bleu, nntpnlA fnymphrca speciosa). est spécialment cons. T-ré i la déesRo Lakchmt. Les bouddhas ont d’habitude pour NJcce lo lotus rouge, rakta-padma, tandis que les dieux d tous rangs 80 contonlont du lotus blanc (nymp/ia’a eêculenta).

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PaDMA, le huitième des vingt-quatre bouddhas humains qui, d’après la tradition du Sud, ont prêché la loi bouddhiquo sur la terre avant Çâkya-mouni.

PaDMA-SAMBHAVA, moine bouddhiste, né au vni* s. de notre ère, dans la contrée d’Oudyâua (aiij. Dardislan). Il appartenait â l’école Yoe :itchârya du bouddhisme tàntriquo et fut appelé au Thibet par’lo roi Thit.rong-Déttan (723-736). Il importa dans ce pays la forme mystique ot impure de bouddhisme â laquelle il était affilie. Padn^ yanibliava, déifié, est adoré comme un second bouddha.

PADOTAn. f. Genre de labiées, comprenant des herbes vi vaces, qui croissent en Europe et dans l’Américiue du Nord.

PADOU (de Padoue. n. de la villo oii se fabrique co ruban } n. m. Comm. Kuban fil et soie.

PADOUACAN OU PADOUHAN n. m. Bâtiment malais

à doux OU

trois m&ts, à

voilure car-

rée eu latine,

et jaugeant

jusqu’à 100

tonneaux.

Padouan,

ancien pays

d’Italie, en-

tre le Trévi-

san au N . ,

le Véronèse

à 10., la Polésine et lo Rovigo au S., le Doyado à l’E. Ch.-l. Padoue.

Padouan, ane, personne née à Padoue ou qui habito

celte villo. — Les Padouans.

— Adjectiv. Qui so rapporte à Padoue ou à ses habitants : Art PADOUAN.

— Numism. Médaille padouane ou subslantiv. Padouan (un) ou Padouane (une). Nom donné à des imitations do pièces antiques faites au vi* siècle par Giovanni Cavino, natif du Padouan, et, par extension, à des médailles fausses fabriquées par d’autres graveurs.

— n. f. cliorégr. Danse usitée à Padoue.

— En’ctcl. Numism. Les padouanes sont gravées avec beaucoup d’art et paraissent plutôt reproduire que falsifier l’art ancien. Ce sont, en général, des bronzes de grand module, copiés sur los plus belles médailles du Haut-Empire. Les flans sont moins épais quo sur les originaux, les types sont toujours à fleur ao corn et les lettres d’un caractère moderne. La patine artificiello s’enlève sans rayer le bronze ; les bords sont arrondis à la lime.

Padouan (le) ou Padovano. Biogr. V. Varotabi.

PADOUE {doù) n. f. Faveur rouge avec laquelle on ficelle les sacs de bonbons.

Padoue [rfoii i(lat. Patavîum ; ital. Padova), ville d’Italie (Vénétie), cil. -I. de prov., sur le Bacchiglione ; 91.725 hab. Industrie active (draps, toiles, soieries, cuirs, liqueurs, verrerie, instruments de musique). Université prospère ; jardin botanique, observatoire, musée, etc. La villo a gardé sa vieille enceinte elliptique, percée de sept portes, et dont elle est séparée par ues jardins. Ses rues étroites, tortueuses, mal pavées, sont bordées do portici ou galeries couvertes.

Parmi ses curiosités, citons : la statue équestre do Gatlamelata par Donatello : l’église Saint-Antoino-de-Padoue. qui renferme le tombeau du saint, mort dans cette ville en 1231 (sculptures de Briosco. Sansovino, Kalconetlo, Parrodi, etc.), commencée sur les plans de Nicolas do Pise (XIII’ s.), terminée au xv* siècle ; la cha-

EgliM Salnt-Antolne-de-Padouo.

pelle Saint-Georges (fresques d’Avanzo) ; la cathédrale, bâtie sur les dessins do Michel -Ange (1552-1754) ; le Baptistère (xiv« s.) ; l’église Santa-Ginstinaf I52M549 ; tableau do Paul Véronèse ; l’école des Carmes (tableaux du Tiiien et de Palma le Vieux) : l’église des Ermites i’i264- ]27G ; fresques de Mantegna) ; Sanla-Maria dell’ Arona (XV !» s., fresques de Giottol ; San-Gaétano (i586) ; San-Francosco (1420 ; Ascension, do Véronèse) ; le palais délia Ungione (1183-1219). ancien palais de justice ; la célèbre Tniversité, bâtie par Palladio et f^ansovino : le palais dos Carrara (façade de Falconeito. 1532) ; le palais du Podestà ou Municipo : lo palais Papa-Fava leroupe de la Chute des anges, de Farolata, 1752) ; etc. Riches bibliothèques Ot remarquable musée.

— Histoire. Suivant une légende recueillie dans VFnéide, Padoue aurait été fondé© par Amener, frère de Priam. Conquise par Rome en 48 av. J.-C, pillée, à la chute do l’empire, par Alaric et Attila, elle échappa un instant aux ducs lombards. Placée, après Charlemagne, sous la suMraincté do l’empire germanique, elle lutta contre Vérone et Venise, puis s’unit ù elles contre Frédéric Barherousso (IIG4) et fit partio de la lieue Lombarde (1167). Les EzMlino, représentants du parti gibelin, s’y établirent. Chassés, ils reprirent la ville en 1236 et 1257, et ce ne ftlt qu’après la mort d’Ezzclioo III, qui avait dû fuir dcvaot