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liques (sauf ralurame) en s’omparant aussi de l’oxygène et libérant le niéial, réaction dune importance exceptionnelle, car elle est la base de la métallurgie d’un grand Dombro do métaux usuels : fer. zinc, étain ; certains métaux, comme le potassium, le sodium, laluminium, qui se combinent à l’oxygène avec do grands dégagemculs do chaleur, dépraco’uL les autres métaux do leurs oxydes (préparation aluniinothcrmiquo du chrome, du manganèse) ; le chlore décompose presque tous les oxydes métalliques (saur l’alumine} et s’empare du métal ; le soufre, le phosphore détruisent aussi tous les oxydes {sauf l’alumine) et s’emparent à la fois do l’oxygène et du métal. L’alumine, qui résiste à tous les éléments précédents séparés, est dé ■ composée au rouge par les actions simultanées du chlore (qui prend le métal) et du charbon (qui prend l’oxygène). Enfin, Veau se combine à un grand nombre d’oxyàes métalliques en donnant des hydrates, généralement fiasiques, et d’autant plus stables que leurs chaleurs do formation sont plus considérables.

Les propriétés générales qui viennent d’être citées se rapportent exclusivement aux oxydes métalliques ; celles desoxvdes métalloidiques ne présentent pas dos analogies aussi marquées et doivent ôtro étudiées pour chaque oxyde en particulier.

OXYDENDRON {din) n. m. Genre d’éricinécs, comprenant des arbrosdo 15 à 20 mètres de hauteur. (Les feuilles sont persistantes, d’abord velues, puis glabres ; les fleurs, petites, blanches, forment des panicules terminales, rameuses. Los branches et l’écorco servent à teindre en noir. Ou cultive cet arbre dans les jardins d’Europe.)

OXYDER l’rad. oxyde) v. a. Combiner, au moins en partie, avoc l’oxygéno : A haute température, l’air oxyde la plupart des métaux.

S’oxyder, v. pr. Etre oxydé : Ze /"er s’oxyde rapidement.

OXYDINOTROPHOTÈNE n. m. Chim. Nom donné par Fnt/ilie ù. la dmitroantliaquinonc.

OXYDOCHLORURE iklo) a. m. Chim. Combinaison d’un oxyde avoi : un chlorure du même corps.

OXYDOCYANURE (si) n. m. Chim. Combinaison d’un oxyde avec un cyanure du même corps.

OXYDRACYLAMIDE adj. Chim. Syn. do paraoxybknzamh, «l :i- ;.

OxYDRAQUES (lat. Oxydracx), ancien peuple do l’Inde cisgang’-injue, établi vers le confluent de l Hydraotc et de l’Acésine. Dans sa conquête de l’Inde, Alexandre entra dans la ville des 0.xydraques et faillit y trouver la mort.

OXYDULE n. m. Chim. Premier degré d’oxydation d’un cor])>. Il On du auj. protoxydk.

OXYDULÉ, ÉE adj. Chim. Amené à l’état d’oxydule.

OXYÉRUGATE n. m. Sel dérivant de l’acide oxyérucique.

OXYÉRUCIQUE {sik’) adj. Chim. Se dit d’un acido C"H*-0’, qui résulte de l’action do l’oxyde d’argent sur l’acide éruciquc broraé.

OXYÉTHÊRIQUE {rik^ adj. Se dit de la lumière résultant de rmcandescence do la chaux portée au rouge blanc par la combustion d’un mélange de gaz oxygène et de vapeur d’other, et des appareils au moyen desquels on obtient cette lumière. (C’est une simple modification de la lumière oxhydrique de Drummond. Les appareils oxyéthôriques sont fréquemment employés dans les la’ntcrues à projections lumineuses.)

OXYÉTHYLÉNIQUE ("jAm adj. Chim. Se dit des bases qui renferment le radical C’H*,OH substitué à l’hydrogène.

OXYrLUORURE n. m. Chim. Composé analogue aux oxyohlorurcs et qui se forme lorsque dans un fluorure deux atomes de fluor sont remplacés par un atome d’oxygène.

OXYGALE 1 du préf. Qxy, et du gr. gala, lait) n. m. Chim. Lait aigri, n On dit aussi oxygala.

OXYGÉNABLE ijé) adj. Chim. Qui peut être combiné avec lûxygène. ii On dit plutôt oxydabliî.

OXYGÉNANT fjV-naJi i , ANTE adj. Çhim. Qui produit low^’L'nation. il Ou dit plutôt oxydant, antk.

OXYGÉNATION {si-on) n. f. Chim. Combinaison d’un corps avec l’oxygène. H On dit plutôt oxydation.

— Oxygénation du, sang, Absorption d’oxygène par le saog veineux (|ui se change en sang artériel.

OXYGÈNE ’,/’* ?i’ — du gr. oxus. acide, et gennân, engendrer i o. m. Corps simple de symbole O, de poids atomique Itî, et de poids moléculaire 32.

— Encyl. Uoxygène est l’élément le plus abondant du globe terrestre ; il existe à l’état libre dans l’atmosphère, dont il constitue environ le cinauiômo en poids ; à l’état de combinaison, il existe dans l’eau, qui en contient les huit neuvièmes de son poids ; dans les silicates, qui forment une partie importante do la croûte terrestre ; dans beaucoup do minéraux et dans la plupart des substances organiques végétales et animales. On n’a jamais pu constater sa présence dans le soleil.

Malgré son abondance, il est resté longtemps inconnu. Ce n’est qu’en 1774 que Priestley l’obtint en décomposant t’oxyde de mercure par là chaleur ; Lavoisicr établit ensuite ses propriétés principales, montra qu’il existe dans 1 air et dans 1 eau, et lit ressortir son rôle dans la respiration et la combustion ; par ses travaux sur l’oxygène, Lavoisier détruisit la théorie du phlogistique créée par Stahl et jota les véritables bases de la chimie.

Les procédés de préparation de l’oxygène sont nombreux ; ceux des laboratoires consistent dans la décomposition, par la chaleur, soit d’un oxyde métallique, soit d un sel métallique riche en oxygène." Les oxydes d’argent et de mercure se décomposent à température peu élevée et fournissent de l’oxygène pur, mais leur prix très élevé restreint leur emploi. Le bioxydo de manganèse Mn 0’, chauffo au rouge, perd le tiers de son oxygène ; c’est un produit naturel, donc assez peu coûteux, mais impur ; il contient en particulier des carbonates et des azotates, qui produisent comme impuretés dans l’oxygène du gaz carbonique et de l’azote. Le procédé le plus fréquemment employé consiste dans la calcinaiion du chlorate de potassium C10»K ; le chlorate se transforme d’abord en chlorure et perchlorato, avec dégagement du tiers de son oxygène, puis, à température plus élevée, le perchlorato se décompose et abandonne le reste de l’oxygène. La décomposition est facilitée par l’addition au chlorate d’une petite quantité d’oxyde brun de manganèse. Celui-ci se surovyde aux dépens du chlorate, et le composé formé se détruit immédiatement avec dégagement doxvgcne et

VI.

l’r< paraiinn de l’oxyijene a l’aide du bioTyd^ fif manganèse : A, fourneau à TéwvrhUvt. conlenant le bioxydf ; B.iubuh dégagement ;C. tube de sûreté ; D. éprouvette dans laquelle le gaz est recueilli-

Préparation de t’onjsjéne par le

chlorate de potassium : A, enroue

coDtcnant le chlorate ; R, tube de

st’iretil’ : C, éprouvette datib laquelle

le gaz est recueilli.

régénération de l’oxyde de manganèse. Le gaz ainsi préparé contient do petites quantités de produits chlorés. Knliu, on emploie encore l’électrolyso de l’eau, qui fournit à l’anode de l’oxygène et un peu d’ozone, dont on so débarrasse facilement par la chaleur. V. ozone.

Dans l’industrie, ou extrait l’oxygène de l’air ; l’absorption des gaz avec les-

quels il est mélangé

étant difficilement réa-

lisable, on engage l’oxy-

gène dans une combi-

naison susceptible do

le dégager ultérieure-

ment ; c’est cotte mé-

thode mémo qui fut

enijiloyée par Lavoisier

pour montrer l’exis

lenco de l’oxygène dan s

l’air : le mercure, à 350",

se combine à l’oxygène

del’air, ell’oxydeformé

se décompose à tempé-

rature plus élevée en

dégageant l’oxygène et

régénérant le mercure ;

une quantité limitée do

mercure peut ainsi

servir à préparer une

q nanti te j 1 limitée

d’oxygène. Dans le pro-

cède Boussingault. le

mercure est remplacé

par la baryte anhydre

BaO ; vers 500" , elle

absorbe l’oxygène do

l’air et devient du

bioxyde BaO* qui, vers

SUD", donne la réaction

inverse , dégageant

loxvgène absorbé et régénérant la bar^’te. L’air doit être proaiablcraont débarrassé de sou gaz carbonique et do sa vapeur d’eau par passage sur do la chaux ; la baryte donnerait eu effet avoc ces gaz des compo ?»és stables "incapables do régénérer lo corps primitif. Lo procédé Boussingault a été moditio par Brin ; les alternances do température désagrégeant peu à pou la baryte la rendaient imjiropre à l’absorption des gaz et on devait la reiiûuvolcr souvent ; dans lo procédé actucL la baryte reste à une température constante (îOO") et l’on fait varier la pression ; pour l’absorption de l’oxygène, on fait passer l’air sous une pression de deux atmosphères, et pour le dégagement on fait le vide à 6’=" de mercure.

Dans le procédé Tessié du Motay et Maréchal, on remplace la baryte par un mélange de soude et de bioxyde do manganèse ; un courant d’air au rougo produit dii manganate de sodium et de l’eau ; en substituant ensuite au courant d’air un courant do vapeur d’eau, on produit la réaction inverse, qui dégage do l’oxygène et régénère les corps primitifs.

L oxygène est ainsi livré par le commerce dans des récipients en acier, où il est comprimé à I2i> atmosphères.

C’est un gaz incolore, insipide et inodore ; sa densité par rapport à l’air étant 1,105, la masse d’un litre à o* et 76’ :'» est lï’,293x 1,105 = l^^4^9. Il est très peu soluble dans l’eau (-tl’^"’ dans un litre à 0"} et difriciiement liquéfiable (point critique — 118°) ; il ne fut liquélié qu’en 1877 par Cailletet et par Pictet, et no fut obtenu à l’état do liquide statique qu’en 1SS3 par Wroblewski ot Olzewski ; c’est un liquide bleu, bouillant à — 184" sous la pression atmosphéritiue, et à — 200° dans le vide : Dewar l’a solidilié en le refroidissant par l’hydrogène liquide. L’oxygéno gazeux est absorbé par l’argent fondu, qui le dégage eu se solidifiant.

La chaleur (1400"), rélcctricilé, le transforment partiellement en ozone, avec absorption de chaleur.

L’oxygène se combine directement à tous les corps simples, sauf lo fluor, le chlore, le brome, l’azote, l’or et le platine ; la combinaison peut se produire à des températures très variées pour un même corps, suivant son état physique ; certains corps, comme le fer, so combinent seulement au rouge avec l’oxygène <juand ils sont compacts, et à froid lorsqu’ils sont à létat de division extrême ; dans ce dernier cas, ils sont dits pyrophoriques. Avec certains corps, comme l’aluminium, l’oxydation n’est (|ue superficielle, par suite de la formation d’uno couche d’oxyde qui empêche le contact du métal et de l’oxygène ; avec d’autres, comme le fer, l’oxyde disparait ipar fusibilité ou volatilité ; à mesure qu’il se forme, et l’oxydation est complote. Enfin, la vitesse do combinaison présente aussi une très grande importance : 1" lorsque la combinaison est très rapide, il se dégage en peu do temps une quantité de chaleur considérable et il y a généralement incandescence ; le phénomène est alors appelé combustion vive ; c’est lo cas d’une allumette incomplètement éteinte, c’est-à-dire du charbon, ainsi quo du soufre, du phosphore, du fer, du magnésium, pourvu qu’ils aient été préalablement allumés ; il se forme alors, dans chaque cas, le composé le plus stable à haute température, c’est-à-dire les anhydrides carbonique CO’. sulfureux SO*, phosphorique P*0*, l’oxyde salin de fer Fe^O’, et la magnésie MgO ; ces mêmes combustions se produisent aus^i dans lair, mais elles sont alors moins vives par suite de la dépense de chaleur nécessaire pour échauffer l’azote ; 2° si la vitesse de combinaison est faible, la quantité de chaleur dégagée, quoique étant aussi grande que dans lo cas précédent, apparaît avec une telle lenteur qu’elle a le temps de se dissiper dans les corps voisins sans produire d’échauffement sensible ; c’est alors une conibustion lente ; ce phénomène est très fréquent ; ainsi, un morceau de fer abandonné dans l’air humide se recouvre dune couche de rouille qui est de l’oxyde ferrique hydraté. Grâce à certains ferments, l’ammoniaque se transforme en composés oxygénés de l’azote, l’aicoo» en acide acétique, etc. ; enfin, ’la respiration produit elle même, comme l’a montré Lavoisier, une combustion lente des matières organiques du corps et c’est la chaleur dégagée qui maintient le corps des animaux à une température supérieure à celle du milieu extérieur.

Certains gaz oxydants, tels que l’oxv-de azoteux, entretiennent, comme l’oxygène, les combiistions vives, mais non les combustions lentes.

Les applications de l’oxygène, sont très nombreuses ;

OXYDENDROiN — OXYLOBE

sa combustion vive avec l’hydrogène ou le gaz d’éclairage permet de réaliser une très haute température utilisable, soit comme modo do chauffaç :o (chalumeau oxhydrique pour la fusion du platine), soit comme modo d’éclairage (^lampo Drummond, oec Auer, etc.i. Dans l’industrie, l’oxygène de l’air intervient pour la fabrication do l’anhydride sult’ureux et de 1 acido sulfuriquo, des oxydes métalliques : minium, blanc de zinc, etc. La médecine emploie surtout Voxyyéne en inhalations. On s’en est servi quelquefois pour entretenir autour des plaies une atmosphère impropre au développement de certains microbes anaérobics. Les inhalations d’oxygène sont indiquées dans l’obésité ,’pour faciliter les combustions internes), dans la dyspnée cardiaque, l’urémio et tous les états asphyxiqucs.

OXYGÉNER (Je. — Change é en c devant une syllabe muette ; J’oxygène. Qu’ils oxygènent ; excepté au lut. do lind. et au prés, du couà. : J’oxygénerai. Il oxygénerait) v. a. Combiner avec l’oxygène. (Se dit surtout des mélalloïdes :

pour les métaux, on dit plutôt oxydeb.) 

Oxygène, ée part. pass. ii Eau oxygénée. V. eau. S’oxygéner, v. pr. Etre, devenir oxygéné, combiné avoc l’oxygène.

’ OXYGÉNIFÈRE {je — de oxygène, et du lat. ferre, por-I ten a-ij. Physiol. Qui porte l’oxygène. H Corpu*cu/c« oxy-I yënifëres, Nom donné quelquefois aux globules du sang. 1 OXYGÉNOMÈTRE n. m. CLim. Syn. do ecdiomêtbe. I OXYGLOSSB n. m. Zool. Genre damphibiens anoures, ’ dn la famille des ranidés, propres à la Malaisie. (Ce sont des grenouilles assez petites, à tète courte.)

OXYGLOTTE (du préf oxy , et du gr. glôtta, langue) adj. Bot. Se dit des végétaux dont les pétales, les sépales ou les fruits sont aigus.

OXYGLUTARIQUE adj. Chim. "V. OXTPTBOTARTBIQUE.

OXYGNATHE n. m. Genre d’insectes coléoptères carnassiers, do la famille des carabidés, propres à l’.-Vsie tropicale. (L’espèce type [oxygnathuselongatus] habite l’Inde.)

OXYGONE (du préf. oxy, et du gr. gonos, angle) adj. Gèom. Qui a tous ses angles aigus : Triangle oxYtiONB. (Peu usité ; ou dit .cutangle.)

OXYGUMMIQUE (mik’) adj. Chim. Se dit d’un acide qui résulte de l’oxvdatiuu de la glucose.

— Encycl. lorsqu’on chauffe la glucose avec de l’oxyde de cuivre hydraté et do la potasse pour obtenir l’acide gummiquo do Reichardt, qu’on précipite lo liquide résultant par le chlorure de baryum après l’avoir rendu légèrement alcalin par l’ammoniaque, et qu’on dessèche au bain-mario le précipité de gummate de baryum, ce précipité absorbe de l’oxygène et se dédouble en partie en oxygummato barytique et anhydride carbonique. L’acide oxygummique n’est probablement que de l’acide oxalique.

OXYGYRE !jir’) n. m. Genre de mollusques gastéropodes, de la famille dos atlantidés, répandus dans les mers chaudes. (Ce sont des animaux grêles, oiyT^re

allongés , à coquille nautiloïdc , lai- "’

leuse, avec large opercule triangulaire et transparent.)

OXYHAPHIE {fi — du préf. oxy, et du gr. aptcin. toucliL-r n. m. Développement excessif du sens du toucher.

OXYHÉMOGLOBINE (du préf. oxy ; du gr. haima. sang, et du radie, de globule) n. f. Matière colorante des globules rouges du sang.

— Encycl. Cette substance protôiquo et ferrugineuse dérive de l’hémoglobine par oxydation au contact de l’air ; elle existe dans les glomiles rouges, et en petite quantité, dans les muscles. Elle cristallise dans le système urihorhombique, est soluble dans l’eau et les solutions salines faibles ; les alcalis concentrés, les acides décomposent ses solutions en donnant de l’hématine et un précipité albumincux. Il en est de mémo do la chaleur prolongée à 80", oui donne parfois de la méthémotrlobine.

V oxy hémoglobine est facilement dissociable ; placée dans une atmosphère contenant peu d’oxygène, elle so dédouble en hémoglobine et oxygène. La réaction inverse a lieu si l’aUnosphère est riche en oxygène ; l’hémoglobine donne alors de l’oxyhémoglobinc. C’est grâce à cette propriété que les globules rouges portent l’oxygène dans l’intérieur des tissus par l’intermédiaire de la respiration et de la circulation. Sous l’influence de la chaleur, de l’alcool, ou du suc gastrique, l’oxyhémoglobine se décompose en hématinc et en une matière albuminoTde.

Pour préparer l’oxyhémoglobine on ajoute à du sang défibriné 20 volumes d’eau saléo à 10 pour I.OOO et l’on centrifuge : on décante et de nouveau on lave les globules, que l’on sépare cucoro par centrifugation. On additionne alors la purée de globules de 2 volumes d’eau distillée, puis d’un quart du volume d’alcool à Uu". On laisse le mélange obtenu pendant quarante-huit heures à — lO". On ubtient ainsi des cristaux d’hémoglobine, que l’on peut purifier en répétant les mêmes opérations.

OXYHYDROQUINONE h) n. m. Composé C’H' (OU»), (|ue l’on obtient on fondant à lair de Ihydroquinone et de la soude caustuiue. Syn. phènetbiol.

OXYHYPOGÉIQUE i jé-ik’) adj. Se dit d un acide obtenu par l’action de 1 oivde d’argent sur l’acide bypogéiqtie iiromé.

OXYIODURE n. m. Chim. Composé analogue aux oxychlorures, qui so forme lorscjue, dans un iodure, deux atomes d’iode sont remplacés par un atome d’oxygène.

OXYISOVITIQUE {tik’) adj. Se dit d’uu acide C’H'O’ que Ion obtient par l’action d’un alcali sur l’éiher éthylique et qui par oxydation donne un isomère de l’acide urique.

OXYLÉPIDÈNE n. f. Chim. V. lê-

PIDÈNE.

OXYLEUCOTINE n. f. Chim. V. LEC-

COTlNE.

m. Bot. Genre de lé-

Oxylobe.

OXYLOBE n.

gumineuses papilionacécs.

— Encycl. Les oxyhbfs (ox-ylobium ^ sont des arbustes australiens, _

à feuilles simples, généralement opposées ou verlicillées. Ces jolies plantes étaient jadis cultivées assez communément dans les serres froides.

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