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lieu par division ou segmentation ot s’applique do préférence à la disposition des plastidos lioros ou des éléments anatoniiiiues des tissus. (Rare.)

MÉRISMC i-issm’ — du gr. mt-risma, partie) n. m. Littor. Divi>iuii du sujet en parties distinctes. (Vieux.)

— But. Nom employé pai" certains botanistes pour désigner l’onsoniblo dos champignons du (^enro polypore, qui sont trôs ramifiés. (TiOurs chapeaux portent à leur faco inférieure une on plusieurs couches do tubes, sur la paroi desquels naissent les spores.)

— Kntom. Genre dinsecfes hyménoptères chalcidiens, comprenant doux espèces, du nord do l’Europe.

MÉRISMOPÉDIE {smOy dî) n. f. Genre d’ulvacées, comprenant des aliciios dont la division est quaternairo. (On en connaît neuï espèces, parasites de l’homme. j

MÉRISMOPÉDIE [s/no, dî) ou MËRISTE (nsst’j n. f. Colonie nii*iobienue, réunie en gruujje de quatre coccus formant un carré.

MÉRISTÈME {slèm’ — du gr. mcris, partie, et sféma, filamont ) n. m. Tissu jeune, dont les cellules, en voie do cloisonnomont, sont fortement sorréos les unes contre les autres ot do forme polyédrique.

MÉRISTÉMONE (stè — du gr. méris, partie, et stémon, fil) a-ij, r.ot. Se dit d’un androcéo dans lequel los étaminos su ratiiiliont.

MÉRISTIQUE {stik’) adj. Anat. Il Variation mt^istiqncVa.riation do nombre et de position dos organes similaires. (On la rcncontro dans beaucoup d’organes, doigts, dents, mamelles, vertèbres, pattes d’inseetos, pinces do crustacés, bras d’astéries, etc., qui peuvent se rencontrer en nombre supérieur à la uormalo.)

MÉRISTOTHÈQUE {sto-tèk) n. f. Genre do soliéréos, comprenant des algues à fronde plane, gélatino-membraneuse, Uout on connaît quehjues espèces dos pays chauils.

MÉRITANT {ttfi), ANTE adj. Digno. par son mérite, d’éloge ou de récompense : Une personne MÉuiTANTE. — Substantiv. : liécompenser les méritants.

— Arboric. Se dit dos arbres qui donnent de bons fruits.

MÉRITE, du lat. meritum, chose méritéo) n. m. Co qui rend digno de récompense ou de cliâlimont : Traiter quelait’un selon ses Miinniis. n Ce qui rend une personne digne a’ôlogo ou d’estime : Un homme de mi’ :rite. Le mi’ :riti- : console de tout. (Mohtosq.) il Ce qui rend uno action digno d’éloge ou de récompense : Le motif seul fait le mérite des actions. (La Bruv-) Il Ce qui rend un objet digne d’estime : Le MtcHiTK d’un poème, d’une œuvre d’art, ii Ce qui rend un objet utile, avantageux ou agréablo : Les vins d’Espntfne ont leur mériti :.

— Paroxt. Personne qui a du morito : Le vrai mérite est modeste.

— Se faire un mérite de. Tirer gloire, se faire honneur do. 11 Se donner le jnérite de, S’attribuer l’honneur do.

— Eiectr. J’hrmule de mth-ite, Fornïulo indiquant la résistance d’un circuit qui, avec un élément Daniel, produit l’unité do déviation sur l’ochoUo d’un galvanomètre.

— Philos. Co par quoi un agent moral se rond digno d’une récompense.

— Thôol, Les mérites de Ji^sus-Christ, Ce qu’il a voulu soutfrir pour nous racheter, n Les mih’ites des saints, Leurs bonnes œuvres.

— SVN. Valeur, vertu.

— Anton. Démérite.

— Encyci.. Philos. Il semble que lo m’h'ite et le déiiiérite doivent être considérés on eux-mêmes. On peut établir une hiérarchie entre les actions suivant qu elles élèvent ou rabaissent notre nature morale. A co point do vue, lo mérite est l’accroissement volontaire, ot le démérilo est la diminution volontaire do notre oxcollence intérieure.

On dit quelquefois que le mérite est on raison inverse de l’obligation ; d’après cette théorie, on n’aurait aucun mérite à ne pas tuer, on en aurait à se dévouer. Mais il n’y a pas d"acto obligatoire qui n’ajoute à notre valeur morale ; ot à une conscience aélicato lo dévouement apparaît comme un devoir.

Ou a prétendu qu’il n’y a pas de degrés dans lo mérite et que toutes les bonnes actions sont également méritantes. Il semble, au contraire, que lo mérite, c’est-à-dire la dignité de l’etî’ort, soit proportionné d’abord à la difficulté du devoir : la valeur morale s’angmcnto par la lutte contre los obstacles intérieurs ou extérieurs. Il semble aussi f|UO le mérite soit proportionné à l’importance du devoir accompli.

Mérite (ordres duI. Ce nom a été donné à un grand nombre d ordres de chevalerie destinés à récompenser lo mérite dans ses divers genres : agricole, artistique, civil, industriel, littéraire, militaire, naval, scientifique.

Mérite (croix de), instituée en 187 1 par Guillaume I"’, roi do Prusse et empereur d’Allemagne. Cette croix, réservéo aux dames, est portée sur le sein gauche par un uivud do ruban blanc bordé de noir.

Mérite civil (croix Dt), instituée en 1850 par Fran-Cois-Josoph P^ empereur d’Autriche, ot portée sur la poitrine par quatre classes do chevaliers ; croix d’or avec couronne, croix simple en or, croix d’argent avec couronne, croix simple en argent. La décoration, qui a la forme do celle do l’ordre de François-Joseph sans l’aigle impériale, est suspendue à un ruban rouge foncé.

Mérite artistique et littéraire (décoration du), créée en 1S*7 par l’empereur Frannois-Joseph P’ d’Autriche en t’avour dos artistes et des littérateurs des deux sexes. EIlo consiste en un médaillon dor à l’effigie du fondateur et surmonté de la couronne impériale. Elle se porte suspendue à. la houtounicrc par un ruban rou£ ::e foncé.

Mérite civil (décoration pour li :) ou décoration civique, instituée en 1867 en Belgique pour récompenser h^s services rendus au pays dans les fonctions provinciales, communales, électives ou gratuites, ainsi

3U0 los actes éclatants de courage, de dévouement ou "humanité. Elle est divisée en deux classes : la croix et la médaille, subdivisées, la première, en deux deprés (or et argent), la deuxième, en trois detrrés tor, argent et bronze). Klle est suspendue à un ruban ponceau,

MERISME

MERITE

Croix du M( !rUe civil (Autriche).

Croix de M-fîtc pour les dame* (Prusse).

DL-cor :vlioii dn Mérita

ariistiqiie et littéraire

(Autriche).

Ordre pour le mérite civil ou Di*coratioD civique eo Belgique (méd.).

Ordre pour le mérite civil ou Décoration civique en Belgique (croix).

Ordre du Mérite do Madagascar.

Médaille pour le Mérite des femmes (SaxeJ.

Croix du Mérite ecclésiastique (Autriche).

Ordre du Mérite do Saxe.

Ordre du Mérite militaire (Schwarlzbourg)-

Ordre du Mérite de VeQe^uela.

Ordre du Mérite pour

les arts et les sciences

du duché d’Anhalt-

Ordre du Mérite pour

les arts et les sciences

de Saxe-Meiaiugeo.

Ordre du Mérite civil de Bulgarie.

Or.Ire du Mérite militaire de Bavière.

Ordre du Mérite naval (Espagne).

Ordre du Mérite militaire d’Espagne.

Ordre du Mérite militaire en France.

Ordre du Mérite militaire de Pologne.

Ordre da Mérite militaire de Toscane-

Ordre du Mérite militaire ( principauté de "WaMeek).

Ordre du Mérite militaire (Uessej.

Ordre du Mérite militaire de Wurtemberg-

Ordre du Mérite militaire et civil en Prusse (croix militaire).

Ordre du Mérite militaire et civil en Prusse (croix civile).

rayé de noir (services administratifs), ou do jaune (actes de courage).

Mérite des femmes (mkdaillk pour le), instituée en 1869 par Ernest II, grand-duc de Saxo-Cobourgot Gotha, pour récompenser les femmes soignant les pauvres ot les malades. Cette médaille, en or, est suspendue à un ruban vert avec filet blanc.

Mérite ecclésiastique (croix du) [Autriche -Hongrie ], Instituée par l’empereur François I", en 1801, elle est destinée à récompenser les aumôniers do régiment, et comprend deux classes (or et argent). Le ruban est blanc avec trois raies rouges.

Mérite de Chine i^ordre du). V, dragon.

Mérite de Madagascar i ;ordri= : du), institué en 1862 par Radama II. La décoration à l’effigie du fondateur est suspendue à un ruban blanc bordé d’une large raie bleue de chaque côté.

Mérite d’Oldenbourg (ordre du). V. Pierre Frédéric-Louis.

Mérite de la principauté de "Waldeck iordre du fondé en 1S37, modiiii’ en lS7i et 1S7S. Il comprend trois

classes : r* classe, sautoir ; 2* et 3* classes, boutonnière. La croix des deux premières classes est en or ; celle de la dernière, en argent. Ruban jaune avec lisérés accolés, l’un rouge et l’autre noir, celui-ci à l’extérieur.

Mérite de Saint-Michel de Bavière (ordre dc ;. V. Michel (ordre de Saint-).

Mérite de Saxe (ordre du). Il a été institué en 1815, par le roi Frédéric-Auguste I•^ sous le nom d’ordre du Mérite civil, et réorganisé, en 1849, par Frédéric-Auguste II, qui l’a rendu accessible à tous les genres de mérite. Il comprend six classes : grands-croix, écharpe et plaque ; commandeurs do 1" classe, sautoir et plaque ; commandeurs de 2* classe, sautoir ; chevaliers de l" classe, de 2* classe et croix de mérite, boutonnière. La décoration de la dernière classe est en argent, celle des autres en or. Elle se compose d’une croix à quatre branches, émaillée de blanc, bordée d’or. Le ruban est blanc, avec un liséré vert de chaque côté. ,

Mérite de Turquie (ordre du). V. Nichas-Imtuz.

Mérite de Venezuela (ordre du), fondé en 1860 et composé de grands-croixfde commandeurs et de chevaliers. Le ruban est rouge, avec une raie bleu pâle do