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OCÉAN — OCÉAiNOGllAl’lIIE

— Pliilos. OcMn de lumière, Forme sous laquelle la cabale juivo présente la matièro prcniiôro.

OCÉAN Atlantique. Arctique, Pacifique ou Grand Océan, etc. V. Atlantique, Abctiulk, 1*aci-

FIQI-U, etc.

Océan uu OkeanOS. Myth. gr. Uno des plus vieiUos divinités crect|uus, poi-sonniiitalion do la mer, (ils d Ouranos et do Gœa. Okoaiios était l’aîné des titans. Il épousa Tothys, ou, suivant d’autres, Amphilrite. 11 fut lo pure d’Eurynomo, do Porséo, des nymphes océanidos. Doyieilh ;s traditions faisaient aussi do lui lo père ou l’ancéiro do ; prosquo tous les dieux et do tous les ttres. Il jouait un rôle dans plusieurs légendes. Il avait caché Hùra dans son palais pondant la guerre des -lieux et des géants, pour la soustraire à la voraciié do Kronos. 11 était lo frero d’Atlas et l’ami do IVométliée. Plus tard, ou considéra surtout Okoanos comme uuo personnilicatiou du fleuve Océan.

— Iconogr. VOrMn est généralement roprésenié sous les traits d’un vieillard barhu. assis sur les ondes de la mot, avec un

monstre marin

à ses eûtes .

Son front est

armé do cornes

et couvert

d’herbes ma-

rines ; il tient,

lo plus sou-

vent, un scep-

tre, une corne

d’abond.inoo

et des likus ou

un réseau ;

(lueltiuofois

aussi uno urn<

qui épanche di-

1 eau, symbole

1 ;»tatue anticiup, tk Naples).

Thoé,

do la mor, des fleuves, des fontainos. I,a statue do JUarforio est pcul-filio une roprcscniaiion de l’Océan.

Au Vatican est une statue de ÏOc.’aii. en marbre antu(no. 1,0 musée dos ICtudos possède deux statues provenant de la collection Farnàse et représentant lOcém accoude sur un monstre marin. Sur un autel antique do la villa Borghèse, rOc.’rtii a le front surmonte des serres du Cancer. Parmi les œuvres modernes, nous citerons l’Océan et la Mnlilerrani’e, beau groupe do Guillaume Coustou, aux Tuilonos. Coustou a symbolise la jonction des deux mors on représentant l’Océan par un vieillard, près duquel ost couchéo une jeune femme.

Océan, comté mariiime des Etats-Unis (New-Jersey) ; liî.ooo liab. Cli.-l. Toms-lliter. Ce n’est cjunno plaine basse, arrosée par le Manasquan ot dont tout lo littoral est bordé do lagunes. Pays de pèche.

OCEANA, comté des Etats-Unis (Michigan), entre les onibouchnres des rivières Marquette et Whito ; n.ooo liab. Ch.-l. Huit. Culture des céréales.

OcÉANA, planète télescopique, n" 221, découverte en I8S-2, par l’alisa.

OCËANE (se) adj. f. Il ifer océane, Océan. (Inus.)

OCÉANIDE (»(■ — du gr. okéanis, idos ; do Okéanos, Océan ! n.f. .Mytiiol.gr. Nymplio do la mor, fille do l’Océan et de Ti’ilivs.

— Zool.’V. OCÉANtR.

— K.vcïcL. Mythol. Hésiode comptait trois mille oc6anides, et il les appelle les sœurs des fleuves. Voici les plus connues do ces nymphes : Acastée, Adinète, AJrastéo, Asic,Callirlioé,Cafvpso,Clvmèue,Clylhie, Dioné, Eloclro, Elbra, Eudore, Europe, Kurvnonwî. Galaxaure, Uippo, Idoiliéo, Idyie, Libye. Monesilio. Moiis, Ocvroft. Parthonopo, Pasois. Pclriea, Philyro. Plexauro, Pitbo, Pleïoné Pluto. Polydora. Prymno, Rliodie, Styx, Tolesto Thraco. Tyché. Uranie, Xanthé. Los noms d’Asie, d’Europe, do Thraco, de Libye rappellent la croyance mythologique qui faisait sortir des eaux les pays du mémo nom. Rhodio, Partbénopo ont donné leur nom ti des villes que l’imagination des Grecs aimait à se rcj)résenler comme sorties des ©aux D’autres, parmi ces océanides, sont connues par leurs amours avec les dieux et les héros : Eurynomo eut pour amant Zous, ot de leur union naquirent les Charités ; Perseis plut à Apollon, Clyniène AJapot, etc. Ix !s Grecs ont souvent . .’ chanté CCS poétiques personniCicationsdesvagues. Esli le les a mises en s«-eiie. Ce sont elles qui furnient le chœur do son l*roimtlit}e.

Océanides au plsd du roc de Prométhée

(Dksoi.ation dics) . tableau de Henri Lelini :iiin (musée du Luxembourg). Cette peinture, popularisée par la lithographie, ost uno interprétation d’I'^schylo pleine de poésie.

OCÉANIE Ui>, ni) ou OCÉANIDE («■) n. f. Genre de ni’-duses hydroïdes, répandues on diverses mers.

OcËANIC, cinquième partie do monde, com-

rironanl toutes les terres baignées par l’océan ’acjliiiuo. entre l’Asie ot l’Amérique, exception faite lie quelques Iles regardi’es pour leur situation comme asiatiques (Kouriles, archipel japonais. Kormuse. Ilainan), ou comme américaines (Aléouliennes, Kovilla-Oigedo. Galapagos, Juan-Eeriiandez). Elle s’étend, en longitude, sur 1200 do la pointe nord-occidentale de Sumatra à l’îlo de PAquos. et, en latitude, sur » :.•. entre l’Ile .Morell et le petit groupe austral de • l’Evéqiie et sont.’lerc». C’est un rorniidatile polvgono irrégulierd’aumoins lenmillionsde kilom. carr.. déveToi)pé ilans les deux hémisphères. Il n’est connu cnie depuis l’ère moderne. Au début du xvi" siècle, les Portugais découvrirent les lies do la Sonde ot la Nouvelle-Guinée. Magellan (1519-1521) lit la première traversée du grand Océan, ’l'orrès (inoo) parcourut lo détroit qui porle son nom entre la Nouvelle-Giiinée et l’Australie. Los côtes de cette dernières furent explorées par h’S Hollandais, on particulier par l’asman (le 12-lc 13), lo découvreur des tics Viti et de la Nouvclle-Zélan’Ie. Aux xviif et XIX* siècles, des expéciitions méthodiques, coniiuites par des Anglais et des Français (f’ook, La Pérouse, Vancouver, Bougainvillc, Diimont d’Urville, etc.), achovèronl do lixcr la géographie océanienne.

L’Océanio ost. avanttout, un monde insulaire On le diviso habituellement en cinq régions : Malaisieiiicsda la Sonde, Boruéo.Molunues,Célèbos, Philippines), â 1 0. ; Melimésie (Nouvelle-Guinée ot archipels adjacents, Nouvelles-Hébrides, Nouvelle-Calédonie, lies Viii ou Fidji) et Austrnlalie (Australie, ’l'asmanie, Nouvelle-Zélande ), dans la partie médiane ; Micronésie (archipel des Mariannes, Carolines, Palaos, Marshall, Gilbert, Ole), au N. des précé.lentcs ; enfln, /’o(uii-’îif (archipels Samoa et Tonga, de la Société, Marquises, }lavaï ou Sandwich, lie do Pâques, etc.) ; au total, uno suporlicio de 11.300.000 kilom. carr.

Toutes ces terres forment de grandes rangées parallèles, alignées du N.-O. au S.-E. Helativement petites et dispersées dans la Polynésie, minuscules dans la Micronésie, elles sont plus rapprochées, plus vastes, dans la Malaisio et la Mélanésie (.■Souvello-Guinéo, Bornéo, Sumatra, Nouvelle-Zélando). Los petites lies ne sont que des atolls madréporiques, entourés de brisants. Les grandes terres, excepte l’Australie qui, par son origine comme par ses dimensions, est un continent spécial, sont, en général, volcaniques, surtout les iles Malaises, une dos zones les plus actives du Cercle de Feu. Leur relief est, presque partout, constitué par de grandes cordillères, allongées sur les rivages opposés à l’Amérique, tandis que les plateaux et les plaines s’étalent plutôt sur les versants opposés à l’Asie. Cette conformation est aussi celle de l’Australie. Lo régime climatérinue de la Malaisie et de la Mélanésie est dominé par les moussons, qui .apportent dos pluies copieuses et périodiques. Cependant, l’Australie, massive et mal pénétrée par les vents, est, sauf sur la côte est et sud-est, un pavs à pluies rares, à climat continental. Le climat cssentieU’ement tropical des petites iles est atténué, surtout à l’Est, par les alizés. Dans l’ensemble, la salubrité est grande, sauf dans les pays do moussons à chaleur humide et lourde.

La végétation et la faune suivent le climat et rappellent celles de l’Asie méridionale dans la Malaisio et la Nouvello-Guinéo (forêts vierges, cultures tropicales, cannes A sucre, café, épices, riz, tabac, coton, grands fauves et grands serpents). L’Australie, dont les plateaux intérieurs no sont qu’un steppe buissonneux, se prête, dans ses régions arrosées, à la culture des céréales, de la vigne et à l’élevage du mouton. Le Icanguvooy est l’animal indigène caractéristique. Les iles micronésiennes et polynésiennes no produisent qu’une flore restreinte (cocotier, pandanus, igname, taro). Ajoutons que la Malaisie, la Nouvelle-Guinée, la Nouvelle-Calédonie, l’Australie surtout, ont do belles richesses en métaux, précieux ou industriels, et en houille. La population de l Océanio est estimée à 40 millions d’individus, dont 35 millions dans la zone occidentale, où la densité (à Java en particulier) est l’ortéleyce. Politiquement, lOcéanie tout entière n est plus qu’une colonie européenne. L’Angleterre occupe la partie nordouest do Bornéo, le sud-est de la Nouvelle-Guinée, l’Aiistralasio. les iles Fidji et de nombreux postes dans les petites iles. C’est le domaine le plus étendu (8.258.000 kil. carr.), et, sinon le plus peuplé (5.505.400 hab.), du moins le plus avancé en civilisation. La Hollande, établie dans la région occidentale de la Nouvelle-Guinée, la plus grande partie do Bornéo et toutes les iles do la Sonde, possède un empire moins vaste (1.915.420 kilom. carr.), mais plus riche par le nombre des sujets (35.06o.000 hab.). Les Etats-Unis ont acquis, avec un certain nombre d’Iles polynésiennes dont les Hawaï sont les plus importantes, la souveraineté des Philippines, enlevée à l’Espagne (au total 300.340 kilom. carr., 8 millions d’hab.). L’Allemagne (243.819 kilom. carr., 450.000 hab.) a également, par achat, recueilli les dépouilles de l’Espagne (Palaos, Carolines, Mariannes), qu’elle a réunies â ses établissements do date un pou plus ancienne dans la Nouvelle-Guinée (. Terre de l’Emporeur-Guillaiime », l’archipel Bismarck, les îles Salonion du Nord, les Marshall, etc.).

La France n’a que de petites terres, dont l’uno, la Nouvelle-Calédonie, peut donner une belle colonie de peuplement et dont les autres (iles de la Société, M.arquisos,

importantes (juo dans l’archipel des Philippines. Partout, ils ont été refoulés dans les forêts et les montagnes do l’intérieur par les Malais.

Les autres nègres océaniens vivent tous dans la .Mélanésie, dont les Papous ont cependant quelque peu débordé les limites.

Les éléments non nigritiques comprennent les Malais, les Indonésiens et les Polynésiens, auxquels il faut rattacher les Micronésiens. L’es premiers forment le fond de la population de toutes les iles do la Sonde et de la presqu’île de Malacca. Ils ont gagné non seulement tout lo grand archipel asiatique, mais l’Indo-Chino et certains points de la Nouvelle-Guinée.

Des croisements nombreux ont eu lieu entre ces diverses races et donné naissance à des métis variés. Ce furent des métis malayo-indonésiens qui peuplèrent la Polynésie, jusqu’à l’ilo de Pâques. Isolés dans leurs archipels et presque à l’abri de tout nouveau croisement, les Polynésien- ; Unirent par constituer uno belle race homogène.

En Micronésio, les mêmes métis so répandirent dans les différents archipels, mais ils y furent suivis parfois par des Malais purs.

— Relig. A peu près toutes les confessions religieuses sont représentées on Océatiie, où elles se sont superposées, sans l’étouffer complètement, au fétichisme primitif et grossier dos peuplades malaises et polynésiennes (Papous, Malais, etc.). L’islamisme est répandu, plus ou moins pur, â Java, Sumatra, aux Moluques ; les Chinois de Java cl une partie dos indigènes de Bali ont conserve les pratiques bouddhitjuos ; le brahmanisme compte oncoro quelques affiliés. Enfin, les missii.ns chrétiennes ont converti un assez grand nombre d’indigènes : missions catholiques espagnoles dans les Philippines, à Timor, etc., missions catholiques françaises aux Mariannes, aux lies Wallis, Ganibier, etc., missions anglicanes dans les possessions de la Grande-Bretagne.

Océanien, enne (si’, ni-in, en’), personne née en Océanic uu qui habile celte région. — Les Ocbaniens.

— Adji’ctiv. yui appartient à l’Océanie ou â ses habitants : Les îles OCÉANlI-NNES.

OCÉANIQUE (si’, nik’) adj. Qui appartient à l’Océan ou à un océan : Les flots ocÉAMtiUES. Il Qui ressemble à un océan : Mers ociiANiQUES.

OCÉANITE [se) a. m. Genre do pétrels, type de la tribu des occ<niif/ii(’s, comprenant deux espèces réparties sur tout le glolio.

OCÉANITINÉS (sfl n. m. pi. Tribu d’oiseaux palmipèdes, de la famille des procellariidés. renlermant les oiseaux du groupe des pétrels. — Un océamtiné.

OCÉANODROME {si !) a. m. Genre d’oiseaux palmipèdes, de la faniiUc- des procellariidés. comprenant une douzaine d’espèces répandues sur le globe. (Ce sont des pétrels caractérisés par leur queue longue et leurs pieds à tarses assez courts ; il .ssont de taille médiocre et de livrée brune, plus ou moins variée de blanc. Oiseaux do haute mer, ils nichent sur les rochers des terres glaciales.)

OCÉANOGRAPHIE (si, fi — du gr. okéanos, océan, et nraitlieiii, décrire) n. f. Etude de la mer. ■ — Encvcl. Il est bon do distinguer ’ océanographie de Vltiidioiirapliie : tandis que celle-ci s’en lient à l’étude du voisinage des côtes, là où lo problème semble avoir un intérêt pratique pour la navigation, l’océanographie étudio plus spécialement la topographie des fonds sous-manns, les conditions physiques dans les grands fonds, l’existence, la composition et l’origine de la faune sous-marine. Pour effectuer leurs recherches sous-marines, les savants disposent do quatre groupes d’appareils princinaux : 1» les sondeurs, dont tous les appareils dérivent plus ou moins directement de l’appareil imaginé par le marin américain Broke. en 1854 ; 2" les dragues et les chaluts ; 3» les appareils servant à déterminer les données physiques (thermomètres, manomètres, appareils photographiques immergeant dans l’eau des papiers impressionnables et délerminant ainsi la ciuanlité de lumière, etc.) ; 4» les bouteilles à eau rapportant, hermétiquement enfermés, des échantillons d’eau pris dans l’Océan à une profondeur déierminéo.

En ce (pli concerne la constitution géologique des fonds, on a été amené à distinguer, d’après leur étendue, leurs relations avec les continents, et leur profondeur, les mers continentales et les océans. Les sédiments des mers continentales et de la zone océanique bordant les continents sont des graviers, des sables ou des vases argileuses ou calcaires, provenant de la trituration des masses continentales ; ce sont les dépôts len-iijèncs (dépôts de plages, graviers et sables littoraux, vases et argiles fines recouvrant les fonds iusqu’à des profondeurs atieignant parfois 5.000 mètres, précipiiés cliimiiiues de calcaire dissous). L’épaisseur des sédiments est v.iriablo suivant les points ; elle atteint sa puissance maximum sur le parcours dos courants chauds par laccumiilalion des dépouilles des êtres oi"-anisésqui pullulent. Entre la zone tcrrigène et les fonds de 5 000 mètres, les .sédiments lerrigèncs sont remplaces

Wallis, lie Clipperton) sont de précieuses stations sur le Pacinquo (24. ■.’25 kilom. carr., 88.000 h.ab.). Do leur ancienne suprématie, les Portugais gardent la partie septentrionale de Timor. Enfin, le Japon s’est emparé des Bonin-Sima, et le Chili de l’île de Pâques.

— rtiDi.ioon. ; Elisée Reclus, Géoqrnphie unirerseltr. l. XIV (Paris, 1889) ; Paul Deschanel, les Inti’réts frnnfrtij en Oce’nnic (Paris, 1884) ; F. Katzel, Yôlkerkumlc’, die Aalwfi’ilker Oseaniens (Leipzig, 1887).

— Eihnol. [,’Océanie est habitée par six races distinctes. Il y a quelques années, elle comptait uno septième race, la race tnsninniennc, aujourd’hui disp.aruo.

Les éléments etlinuiues ()u’on rencontre â l’état do pureté en Océanie sont les uns nigritiques. les autres plus ou moins voisins des Malais. Dans lo premier groupe rentrent les Nogrilos. les Ausiraliens et les Papous ; les Tasmanions appartenaient au même groupe. Les Nogrilos océaniens no forment plus guère d’agglomérations

ar les dépôts d’origine organique (boucs calcaires à globigérines ou ptéropodes. boues siliceuses à radiolaires ou diatomées). Au delà de 5.000 mètres, il ne so forme plus qu’une argile ronge d’origine chimique, qui se produit avec uno extrême lenteur.

Mais c’est surtout en ce qui concerne 1 étude de la vio au sein des mers quo les résultais obtenus p.ar l’océanographie ont été nombreux et intéressants. On avait cru, en effet, pendant quelques années, avec le natiir.-ilislo Edward Forbes, que les abîmes des mers étaient inhabités. Une série déjà longue d’explorations a démontré que les grands fonds aussi étaient habités, non pas par des végétaux, mais par des animaux invertébrés et sédentaires, vertébrés et m.madcs. L’ensemble de ces êtres demeure assez constant dans des zones d’étendue variable, oui coiistiluenl des provinces marines. La localisation des espèces tient, en général, â des causes physiques ou géocrîiphiques, mais parfois !i dos causes plus lointaines, révélées parla géologie (disparition do continents, etc.).

Rien n’égale, particulièrement dans les régions voisines du continent, la richesse de la l’aune et de la floro marines. D’innombrables formes viv.antes, végétales et animales, donnent au littoral des mers un aspect très animé ; des algues bleues (oscillairesi et vertes (ulves). brunes (fucus et laminaires), rouges (floridés), se succèdent depuis la surface jusqu’au point oft l’action de la lumière cesse do so faire sentir ; des animaux-plantes ou phylozoairos