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MELECE — MELHANIE

MÉLtcC Syrique, théologien grec, né à Candie en 158fi, inori u Galaia en 1GG4. Après avoir fait ses études à Padûue, il entra dans un monastère catholique do lilo de Candie ; puis, étant passé a l’Eglise grecque orthodoxe, il fui nommé protosyncello de Constantinople par le patriarche Cyrille Lucar Û630). En IGJI, il ouvrit, à Constantinople, une écolo célèbre, qu’il dirigea jusqu’en 1660. De ses nombreux ouvrages écrits eu grec, les plus importants sont : sa Héfutation de la confession de fui de Cyrille Lucar {ùy)), insérée en partie dans la « Perpétuité do la foi " d’Arnauld et do Nicole, et i)uhliôe, en grec et en latin, par Richard Simon (1683), sous le titre de Créance de l’Eglise orientale sur la transsultstuntlation (1687) ; et um-Aj )f)robation de la profession de foi de AJohila, th :êoue île Kief, <]ui devint, à partir de 10-12, io symbole ofticiel de l’Kgliso d’Orit-nt.

MÊLÉGIEN n. m. Hist. relig. V. mêlétien.

MÉLECTE ilèkt’) n. f. Genre d’insectes hyménoptères porte-aiguillon, comnrenani une vingtaine d espèces, des régions tempérées uo l’ancien monde. (Les mAectcs sont des mé^achilinés de taille moyenne, noirs avec des taches d’un blanc pur. Parasites des anthophoros et autres abeilles solitaires, elles s’introduisent dans leurs nids pour V pondre leurs œufs sur la pâtée mielleuse destinée aux iarves. La meltcta punctata est commune en France.)

Meleda, île austro-hongroise de l’Adriatique (Dalmatie), séparée de la presqu’île de Sabioncello par le canal dit « de Meleda «. Do forme allongée, montagneuse, vaste de 03 kilom. carr.,olleest peuplée do 1.800 hab. Vins, huile, fruits, niiol, vers à soie, chèvres.

Meleda (maladib de), nom donné par Ehlors à une maladie familiale qui s’observe dans 1 île de Moleda, et qui est caractérisée par une dilatation dos vaisseaux des extrémités, avec hyporkératose et hyperhidrose.

MÊLÉE {rad. mêler) n. f. Combat corps à corps entre les soldats de doux troupes ennemies, qui confondent leurs rangs : Se jeter dans la mki.iîk.

— Par ext. Rixe entre un certain nombre d’individus : H a perdu son chapeau dans ta lUKLiiE. il Confusion : C’est une MÔLÉE, une cohue.

— Par anal. Lutte do paroles : // faut que les hommes jettent cJiacun leurs idées dans la tjrande mêlée. i,E. Scheror. ) Il Contlit quelconque : La mklkk des intérêts.

— Agric. Mélange do paille et de foin. MelegaRI (Dora), femme de lettres, née à Lausanne

en isiy, rillo d’un ancien ambassadeur italien. Klle a dirigé longtemps la « Revue internationale ». Ecrivain délicat, au style élégant et sobro. elle a publié on français dos romans : Expiation (1S81), sans nom d’auteur ; puis, sous le pseudonyme de Fors.^n : Marthe de Thiennes (1883) ; les incertitudes de Livia (1881) ; Dans la vieille rue (1885) ; la Duchesse Ghislaine (1886) ; Ktjrie eleison (1896) ; etc. On lui doit encore : o Journal intime de /îenjamin Cotistant (1894) et les Lettres intimes de Joseph Mtizzini (1895).

Melegnano (en franc. Marignan). V. Mahignan.

MÉLÉGUCTTE {ghèt’) n. f. Nom vulgaire de divers amnrnes. li On dit aussi MHLiGUETTt :, maliguettei :, etc.

MelEK. Biogr. V. Mi^xiK.

Mélek el-Mout, l’ange do la mort, chez les Persans. C’est l’Azraél dos Juifs et le Mordad dos mages.

MÉLÉKIA P. m. Nom do l’une des sectes musulmanes qni rL-sidunt dans la régence do Tunis.

MÉLÉNA on MELANA imé) n. m. Flux intestinal noirâtre s’écliappant par l’anus.

— E.NcYcL. Lo mtH’.-na apparaît chaque fois qu’une hémorragie imporlantose produit dans lo tube digestif ; suivant son origine, il est traumatique, idiopathique ou symptomatique. Dansions les cas, lors(|ue l’écoulement sanguin est abondant, on observe des colic^ues, do la tension abdominale, pâleur de la face, affaiblissement et rapidité du pouls, tendance aux syncopes, puis, plus tard, les fèces deviennent rouges ou noirâtres (couleur do suie), suivant la durée de séjour dans l’intestin.

Lo môléna traumatique s’observe dans les plaies do l’intestin ; le méléna idiopathique se rencontre surtout chez les enfants. Le méléna symptomatique le plus fré- (^uont peut être produit par une lésion intestinale (ulcération ) ou une maladie d’un organe voisin, etc. C’est ainsi au’il peut apparaître vers la fin de la fièvre typhoïde, ans les dysenteries ou chez les cancéreux.

ho traitement consistera en un repos absolu, injection d’ergotino pour arrêter l’hémorragie, injection do caféine et d’éihor pour stimuler lo cœur du malade ; bien entendu, une diète rigoureuse sera instituée : on no permettra que des boissons froides on très petites quantités.

Melenczc, bourg d’ Austro-Hongrie (Hongrie mérid. [coniiiat de Torontalj) ; 8.691 hab. Aux environs, lac de. soude de Russanda, dont les bains sont recommandés pour le traitement do la scrofule, dos rhumatismes et dermatoses.

MelenoA, ancienne ville de l’Inde en deçàduGango, sur la tûte occidentale, aujourd’hui Cochin.

Melendez Valdes (Juan), poèto espagnol, né à Rib.-ra del Fresno (Estrémaduro) en 1754, mort L Montpellier en 1817. n fut nommé

on 1789, alcalde del crinien

(jugo d’instruction) à Sara-

gosso, puis, en 1701, auditeur à la chanccllorio de Valtado-

lid, et, en 1797, trésorier des alcaldes de Covte, ù. Madrid.

Entraîné dans la chute do

son protecteur, Jovollanos

(1798). il fut exilé à Médina

del Campo et Zamora. En-

voyé en mission à Oviédo,

on 1806, il faillit être victime dos soupçons populaires. Il

se rallia au roi Joseph, et,

lors do la chute du nouveau

régime, il passa on France.

Ses succès académj()ues com-

mencèrent sa réputation : Sur

le bonheur drs champs (1780) ;

A la gloire des arts ; les Xoces de Camacho le riche (1784). Il excellait dans la poésie bucolique et anacréontiquc ; mais, BOUS l’iaflueuco do la poésie anglaise (surtout cellu de

Mcleodez.

Young) et des idées philosophiques françaises, il essaya d’élever le ion, et écrivit quelques poésies d’une plus haute portée : Epïtre à Jovellanos, Ode à la bimfaisauce, le Philosophe aux champs, les Misères humaines, les Adieux du vieillard, etc. Enfin, il imite souvent avec bonheur les poètes du xvi* siècle, particulièrcniont des Séviilans. Melendez possède la clarté, la limpidité, lo choix, le goût et l’art do composer. Il excelle surtout dans lo genre léger et erotique. J>es Poésies parurent successivement en 1785, 1797. isïo. Or. a publié quelques-uns do ses plaidoyers et discours [Discursus furenses).

Melendugno, comm. d’Italie fprov. de Locee [Terre dOtrautej) ; 3.079 hab.

MÉLÈNE n. m. Variété do paraffine. V. paraffine.

Melenki, ville de Russie, ch.-l. de district du gouv, de ladiiinr. au roiilluent de la Melenka et do t’OuiiJa, sous-afiluciit du Volga par l’Oka ; 9.000 hab. — Lo district a r..-.’70 kilom. carr. et 150. ooû hab.

MÉLEQUIN (/ci>i) n. m. Ancienne monnaie française.

MÊLER (du bas lat. misculare, dérivé du lat. class. miscere, même sens) v. a. Mélanger des choses diverses : Miller de l’eau avec du vin. Mêler des couleurs, ti Entremêler dans un ensemble : Mêler des fleurs à ses cheveux.

— Unir, associer des hommes : Dieu ne nous a ài’oyés que pour nous mêlkr. (J. do Maistre.)

— Emmêler, embrouiller : Mêler ses cheveux, un écheveau, des notes.

— Confondre : Mêler ses pleurs à ceux d’un ami. La MaJ’neMÈLv. ses eaux avec celles de la Seine, il Joindre, unir, ajouter ; Mêler l’agréable à l’utile, il Comprendre, faire entrer : Mêler ^ueli^u’un à une intrigue, dans une conversation. Il Introduire, insinuer : Mêler partout son inot.

— Loc. div. Mêler une serrur’ef La fausser, n Mêler les cartes, Les battre avant do commencer la partie. — Fig. Embrouiller une afi’airo.

— Manèg. Mêler un cheval, Le mener à tort et à travers do façon tju’il ne sache plus ce qu’on exige do lui.

— Techn. Mêler les feuilles, Distribuer les feuilles suivant l’ordre qu’elles doivent avoir dans les cartons collés.

Mêlé, ée part. pass. du v. Mêler.

— Loc. div. Société mêlée, Monde mêlé. Réunion où il se trouve des personnes inférieures à d’autres par les mœurs, les habitudes, etc. it Cheval mêlé, Cheval dont les pieds sont embarrassés dans les traits, n Personne de sang mêlé, et,substantiv.. Cfn sang mêlé. Une sang 7nêlée, Personne issue d’une union entre père et mère de races différentes.

Il .4i’0fr les dents mêlées ou la langue mêlée, Avoir la parole très embarrassée, dans l’état d’ivresse. Se mêler, v. pr. Etre associé, amalgamé, confondu.

Il S’unir, se confondre, en parlant des hommes, ii S’accoupler en parlant des animaux : Les oiseaux qui ne font point de nid se mêlent indifféremment. (Buff. > il Se croiser, par des unions entre races diverses : I^s races immaines tendent de plus en plus à se mêler.

— 5e mêler à. Prendre part à : Se mêler X une intr’ique. Il .4ccompagner, être lié à : L’intérêt se mêle k tout.

— Se mêler de. S’occuper, s’ingérer de, s’immiscer ù. : Il ne faut pas se mêler des araires des autres, il Avoir rinlaruation do : Se mêler de mner, de pérorer.

— Loc. div. Se mêler de filer la quenouille. Se mêler do cela et pas d’autre chose, rester dans son rôle, en parlant d’une femme, n Le diable s’en mêle. Il y a là-dessous (quelque influence inexplicable.

— Syn. Mélanger, mixtionner. V. mélanger, ii Se mêler, s’immiscer.

— Anton. Démêler.

MELES (riê-lèss) n. m. Nom scientifique des blaireaux proprement dits. V. blaireau.

MÉLÈS, petit fleuve côtier de Lydie et d’Ionie, sortant des environs du mont Sipyle et tombant dans le golfe de Smyrno. On faisait naître Homère sur ses bords, d’où le surnom do Mélésigène quo porte parfois le poète.

Melesse, (•omtu.d’I]le-et-Vilaine,arrond.et à U kilom. do Rennes ; 2 537 hab. Tannerie, clouterie, moulin, toiles de lin. Carrières do pierre. Monuments mégalithiques. Eglise en partie du xv’ siècle, porche en bois sculpté.

MÊLE-SUR-SARTHE (Le), ch.-l. de cant. de l’Orne, arrond. et à 22 kilom. d’Alonçon ; 744 hab. Ch. de f. Ounst. Dépôt d’étalons et école de dressage. — Le canton a 15 l’omm. et 6. MO hab.

MélESVILLE (Annc-Honoré-Joseph Dcvetrier, dit), auteur dramatique français, né à Paris en 1787, mort à Marly-Io-Roi en 1865. Fils d’un magistrat, il quitta en 1815 la magistrature pour se consacrer au théâtre. Il a fait représenter, sous le pseudonyme de MélesviUe, trois cent quarante et une pièces de tout genre, soit seul, soit on collaboration avec Scribe, Bayard, Carmoucho, Dumersan, Théanlnn, Drazior. etc. Beaucoup de ces pièces, pleines do vorvo et d’esprit, représentées de 1811 à 1857, ont eu un vif succès. Nous nous bornerons à citer : les Deux précepteurs {S) ; Erontin mari garçon (1821) ; l’Espionne nia.îc(1829) ; Zoé{%2Q) le Philtre champenois (1831) ; Zam/)a (1831) ; une Affaire d’honneur {tZ2) le Chalet (IS3y) la Marquise de Senncterre (1837) ; le Chevalier de Saint-Georges (18-11) ; une Fièvre brûlante ilS47) ; le Eruit défendu (1848) : tes liijoux indiscrets (1850) ; etc.

MÉLÉTÉ(gr.nj(f/f’/( ?. proprem. " sollicitude h ) n. f. Lit ter. anc. Exercice oratoire, déclamation. li Sujet de discussion ou d’étude. Il Exerciecs ou manœuvres militaires.

— Kncycl. L’usage des déclamations oratoires se répandit dans les pays grecs à l’époque alexandrine, et passa ensuite à Rome. La mélété était une déclamation étudiée, où le rhéteur traitait lo plus souvent un sujet imaginaire, ou mettait en scène un personnage célèbre. Parmi les auteurs qui excellèrent dans ce genre de déclamation, on i*iie Lesbonax, lils do Potamon de Mylilèue et père de l’olénion, lo précepteur do Tibère.

Mélété. Myth. gr. Une des trois Muses primitives, suivant Pausanias et Varron. Les deux autres étaient JE.àé et Muémé.

Mélété n. f. Planète téloscopique, n" 56, découverte en 1857, par Goldschmidt.

MÊLÉTIEN ou MÉLÉCIEN {si-in^ n.m. Hist. roi. Disciple de Mélèce ou Mélélins, évêque de Lvcopolis. Il Partisan do saint Mclèce, patriarche d’Antiocho.

— Kncycl. Mélèco, évoque de Lycopolis (Egypte), fut, en 306, déposé par Pierre, patriarche d’Alexaudrie, après avoir été convaincu d’apostasie. Mais il refusa de se soumettre à cette sentence et demeura en possession de soa siège. A sa mort, ses fidèles ou méléciens se donnèrent un autre évêque, et le schisme persista durant deux cents ans. Vers 330, ils s’unirent aux ariens pour itersécuter saint Athanase, et un certain nombre d’entre eux embrasseront l’ariauismo. Le nom de <> méléciens » a été également donné aux fidèles de l’Eglise d’Antioche, qui recunnaissaient pour patriarche légitime saint Mélèce.

Meletos. Biogr. V. Melitos.

MELETTE (léf) n. f. Genre do poissons physostomes, laniillo des clupéidés, comprenant quelques espèces réparties dans presque toutes les mers du globe.

— Encyil. Les mf/cHes ressemblent à de petits harengs ; la molette commune [meletta sprattus) ou esprot, sprat, harenguet, est commune dans l’Océan et la mer du Nord» d’où on l’exporte, sa-

lée ou conservée dans -^

la saumure, sous I<-

nom d’nnc//ois de or

vt’ge ou petits fiarengs -^ — :=^ ^ — ~

de J orvêge ; on la

vend en Normandie Mclette.

comme sardine. Elle

est remplacée dans la Méditerranée par la meletta pha~ lerica. Dans les mors de l’Inde existe une molette [meletta lenenosa), dont la chair est an poison violent et mortel. La meletto do Cuvier est un autre poisson du genre anchois, Vengraulis enchrasicolus.

MELEUS [mé’lé-uss) n. m. Genre do charançons, delà tribu dos curculioninés, comprenant de nombreuses espèces, répandues surtout eu Europe et en Asie oi :ridentale. (Les ?ncleus sont lourds, trapus, aptères, à livrée fauvo ou rousse, variée de gri.s ou de jaunâtre.) Syn. plinthls.

MÉLÈZE (peut-être du lat. met, miel) n. m. Hot. GeDr& de conifères, de la tribu des abiélinécs.

— Encycl. Le genre mélèze (larix ) comprend huit espèces des régions tempérées de l’hémisphère nord, parmi lesquelles le mélèze d’Europe (larix Europxus), originaire des Alpes et des Karpalhcs, C’est un arbre à feuilles caduques (fait assez rare chez les conifères), qui porte deux sortes de rameaux : les uns allongés et à feuilles très espacées ; les autres courts, et dont les feuilles forment une sorte de boufjuet. Les feuilles sont planes et molles ; les cônes sont dressés, ovoïdes, formés d’écaillés minces. Le mélèze recherche les sols meubles et profonds ; sa croissance est d’abord rapide, mais il commence ù vieillir dès l’âge de trente ans. U fournit un bois rouge brun, résis- , tant, facile à fendre, employé pour la construction des chalets de montagne ou des conduites d’eau ; c’est, d’ailleurs, un excellent combustible. Kn perdant des trous de bas en haut dans l’aubier, on obtient la térébenthine de Venise. Des feuilles s’écoulo 1* manne de Briançon.

MÉLÉziTOSE u. f. Espèce do sucre, extrait de la maonede Bnaneon.

Melfi, ville d’Italie (Basilicate ["prov. de Potenza])^ au pied du mont Vultur ; 12.1G6 hab. Ch.-l. de circondario. Kvêché. Commerce de bétail et de vin. Ruines d’un chàteait construit par Robert Guiscard. Le tremblement de terredo 1851, en même temps imil faisait périr i .000 personnes^ a détruit sa belle catliétlrale. Fondée au iv« siècle, ello> fut, sous les Normands, la capitale do l’Apulie (1041) ; ellefut pillée en 1167 par Frédéric Barberousse, et en 1528par Lautrec. — Le circondario a 109. S85 hab.

Melgar, bourg d’Espagne (Vieille-Castille [prov. do-Burgos ]), près de la Pisuerga ; 3.000 hab. TannorieSr cumnicrco d’étolTos, de lin et de grains.

Melghat, massif do l’Inde centrale, dans la chaîne desmonis Siitpoura. 11 se dresse, haut de 1.200 mètres, au N. du [dateau de Berar, qu’il domine de 600 mètres environ. Fait do roches métamorphiques, il est vêludevastesforêts.

Melghir ou Melrir, ou Melghigh (chott), une-

des grandes scbidias du Saliara algérien, au S.-E. de Biskra, au S. de l’Aurès, occupant la partie nord-ouest de la vaste dépression au-dessous du niveau de la mer qui suggéra au commandant Roudaire son proiot d’une mer saharienne. Alimenté notamment par l’oued Djedi cl l’oued Rir,, le chott Moltjhir est partagé en deux bassins distincts : celui du Nord et celui du Sud, communiquant par un seuil étroit, et parsemés de peiilcs îles. Cette vaste lacune fortement salée et d’une superficie très variable selon les saisons se continue vers l’E. par une série do dépressions, dunt les principales sont celles du choit P]l-Ghasra et du cliott Djcrid. dans la direction du golfe de Gabès.

MELGORIEN, ENNE [mèl’, ri-in, en’) adj. Géogr. Qui a rapport ù l’ancien comté de Molgueil.

— Métrol. anc. Sou melt/orien ou substantiv. Melgorien, Monnaie d’argent qui avait cours en Provence et daosJe Languedoc, et qui valait fr. 40 c.

Melgueil, nom primitif do Mauguio et du comté dont

ce bourg était le ehef-lieu. Le pavs de Molgueil (pagus Melgoriensis) s’étendait an N. de l’État de Maugtiio, entro Lunel et Montpellier. La forteresse romaine do Substantio, aujourd’hui Castelnau, en avait été d’abord le centre. Lo comté do Melgueil échut, par suite do la guerre des albigeois, an cointe-évê<|uo de Maguelonne. iu frappa les deniers melgoricns et jusqu’à des dinars arabes.

Melgven, comm. du Finistère, arrond. et à 26 kilom. dt»

Qnimporlé ; 2.928 hab. Tombelles, dolmens et menhirs ; dans la forêt do Lusuen, ruines d’une tour moyen âge.

MELHANIE Imé-lanî) n. f. Genre de malvacéos, comprenant des herbes et dos sous-arbrisseaux A feuilles alternes palminervées, à fleurs on cymes axillaircs. (On oû

Mélèze d’Europe :

a, graille.