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Mariage de Figaro, op6ra. V. Noces de Kigaro. Mariage sous Louis XV (cn), comédie on quatre actes et eu prose, d’Alexandre Dumas pùro (Théàtro-Fraucais, l*’^juiu 1S41). — Deux cousIds, lo comte do Caudale et M"’ de Thori^ny, ont été uuis pour dos convenances do famille ; avant leur mariaye, ils ont promis l’un à la marquise d’Esparville, qu’il aime, l’autre au chevalier de Valclos, son adorateur, (ju’ils vivraient comme frôi’o et sœur. Ils s’avouent l’un à l’autre leurs intentions : la comtesse laisse le comte à. sa marquise ; le comte, de son côte, introduit lo chevalier chez lui en l’aisaiif voir iiuil n’est dupe de rien, mais qu’il sait agir on liuiiiiiie du hel air. Lo commandeur, oncle du comte ot do la otMiiiesse, ([iii les a mariés, arrive sur ces entrefaites, cl, stupetait, entend, avec ses principes de l’autre siècle, faire rompre un mariage qui n’a pas été consommé. Mais l’amour et la jalousie se sont éveillés chez les deux jeunes époux : le comte ne se soucie plus do la marquise, ni la comtesse du chevalier. M""* de Caudale va au bal de l’Opéra pour surveiller son mari ; elle est insultée, le comte se bat en duel pour elle et blesse son adversaire. Le chevalier a la générosité de se faire arrêter à la place du comte, et les deux époux tombent dans les bras l’un de l’autre. L’n Mariage sous Louis A’V'est une des meilleures comédies de Dumas père, qui vaut surtout par le charme élégant des manières et du dialogue.

Mariage d’Olympe (le), comédie en trois actes, en prose. d’Emile Augier (Vaudeville, 17 juill. 1855). — Cette comédie fut une réponse hardie, et quelque pou brutale pour le temps, à la Dame aux Camélias et à toutes les pièces qui avaient tenté la réhabilitation do la courtisane. Une femme galante, Olympe Taverny, parvient à se faire épouser par le jeune comte Henri de Puygiron. Les nouveaux mariés font courir le bruit qu’Olympe Taverny est morte, et la nouvelle comtesse, née Pauline Morin, se fait présenter au marquis et à la marquise de Puygiron, l’oncle et la tante de son mari, deux vieux Vendéens exilés en Allemagne. Méprisée par son mari, dévorée par l’ennui, reprise par la « nostalgie de la boue •>, elle veut se séparer du comte, mais en gardant son douaire et son titre. Pour pouvoir dicter ses conditions à la famille, elle s’efforce de compromettre une jeune fiUe, Geneviève de "V’^urzen, cousine de Henri, et qui l’aime en secret. Elle obtient d’elle, sous prétexte d’empêcher Henri de se battre en duel, une lettre où la jeune fille avoue qu’elle aime son cousin. Lorsque son mari la dénonce à ses parents comme une courtisane, elle menace d’accuser Henri et Geneviève d’adultère. Le vieux marquis propose à Olympe le moitié de sa fortune pour qu’elle quitte son nom et rende la lettre. Comme elle refuse, il la tue d’un coup de pistolet. Des personnages secondaires comme le parvenu Baudel de Beauséjour, amoureux d’Olympe, le spirituel aventurier Moutrichard, Irma Taverny, ex -concierge et mère d’Olympe, égayent la pièce. Mais le parti pris de rendre Olympe odieuse et l’audace, un peu imprévue, du dénouement, font une pénible impression, malgré l’éclat du style et la verve spirituelle du dialogue.

Mariage de Loti (le), roman de Pierre Loti (1880). — C’est le second volume qu’a publié l’auteur, un an après Aziyadé. Pas de sujet, à proprement parler, dans ce livre, sinon les amours de Loti avec Rarahu. Comme cadre, l’île de Tahiti, où la douceur du climat, la beauté des choses conseillent d’aimer, bercent l’esprit et le corps en une molle langueur. Loti aime Rarahu, la gentille sauvagesse, puis il la q^uitte en partant do l’île avec son vaisseau ; et Rarahu finit par mourir de cet abandon. C’est un récit voluptueux, mais, au fond, amèrement triste ; comme dans

  • ous ses livres, l’auteur v exprime la mélancolie de

l’n écoulement universel ». Les tableaux et les scènes se juxtaposent dans le livre sans former proprement un tout. Il y a là, d’ailleurs, beaucoup d’artifice, maintes mièvreries, un abus de l’exotisme. Mais ces défauts sont rachetés par le talent du peintre, doublé d’un poète qui, en retraçant les objets, exprime son âme songeuse, nostalgique, toujours frissonnante.

Mariage aux lanternes (le), opérette en un acte, paroles de Michel Carré et Léon Battu, musique de J. Offenbach, représentée le lO octobre 1857, sur le théâtre des Bouffes-Parisiens. — Le fermier Guillot aime sa cousine Denise sans oser le lui dire ; Denise n’aime pas moins Guillot, mais le croit occupé par les agaceries de deux veuves délurées : Fanchette et Catherine. Un oncle de Paris, Mathurin, écrit à Guillot qu’il découvrira un trésor sous le gros arbre du village, à l’heure de l’angélus ; il écrit à Denise qu’elle trouvera un mari au même endroit. Les deux jeunes gens se rencontrent, et tout finit par une promesse de mariage à la lumière des lanternes que portent les villageois attirés par la nouvelle d’un trésor à découvrir. La partition d’Offenbach est fine et charmante ; citons l’introduction, les couplets : Que dirait l’oncle Mathurin ? et Mon cher mari quelquefois s’emportait ; le trio de Guillot et des deux veuves, la chanson à boire, le duo de Fanchette et Catherine en querelle, le joli quatuor de l’angélus.

Mariages de Paris (les) et les Mariages de province, deux séries de nouvelles, par Edmond About (1850-1868). Dans les Mariages de Paris, quatre nouvelles se recommandent particulièrement : les Jumeaux de l’Hôtel de Corneille, Sans dot, te Buste, la Mère de la marquise. Dans les Mariages de province, on distingue surtout celle ^ui est intitulée Mainfroi. Toutes, dans les deux recueils, sont d’ailleurs très agréables, grâce à l’esprit de l’auteur et à son remarquable don de conter. Toutes ont beaucoup de légèreté, de grâce, d’élégance. Il y en a môme quelques-unes qui esquissent des figures prises sur le vif. Mais, en général, Edmond About se laisse aller, là comme ailleurs, à sa facilité naturelle. II no fait guère que se jouer. C’est un badinage parfois charmant, mais ce n’est qu’un badinage. Et, si nous avons tout à l’heuie loué l’esprit d’Edm. Âbout, disons qu’il le prête indifféremment à chacun de ses personnages. Cet esprit continuel, après nous avoir charmé, nous fatigue bioulôt par son papillotement.

MARJALE n. m. Liturg. gr. Livre de prières, contenant l’ofllce de la vierge Marie. (Peu us.)

MAEUALITE n. f. Variété chlorurée et sodique de wernérite, que l’on trouve près de Naples.

MariALVA y MenEZES (Antonio Luiz, marquis de), comte DE Castanheda, général et homme d’Etat portugais, QÔ vers 1621, mort en 1669. Conseiller d’Etat d’AJphonse VI

cn 1657, gouverneur do l’Alemlejo, il cn chassa les Espagnols de don Luis do Haro (1659J. Secrétaire d’Ktat la mémo année, nommé gouverneur do l’Esirémadure, enfin lieutenant général des armées, il vit s’élever contre lui une puissante cabale, qui lui enleva la coufianco do la reinerégonto Luisa do Guzman. Il so retira alors dans l’Alemlejo ot continua la guerre contre les Espagnols, qu’il vainquit, avec l’aide de Schomberç, à la bataillo do Villa-Viçosa (1665) ; il fut un des signataires do la paix do 1668» qui garantissait l’indépendance du Portugal.

Marialva y Menezes (dom Podro Vite), diplomate nortugais, né on 1765, mort on 1823. Envoyé auprès do Napoléon ( 1807), afin d’obtenir la reconnaissance des droits de la famille de Bragance au trône de Portugal, il arriva à Madrid auiDioment où les troupes impôriaîes entraient à Lisbonne. La famille royale étant partie pour lo Brésil, Marialva. oubliant son rôle, se rendit à Bayouuo et y signa (1808) l’adresse par laquelle un certain nombre do nobles portugais demandaient un roi à Napoléon. Dès les ■premiers revers de l’armée impériale, il réussit à rentrer en grâce auprès de son ancien roi. Ambassadeur à Paris en 1820, il fut rappelé au moment do la révolution libérale du Portugal.

MARIALVE n. f. Bot. Syn. de tovomitb. Il On dît aussi

MAHIALVKK.

MaRIAMNE (en syriaque Miriam), reine de Judée, née à Jérusalem vers l’année 60, morte en 28 av. J.-C. Petttofille d’Hyrcan II, dernier souverain juif, de la famille des Asmonoens, elle fut épousée par llérode I", roi de ta Judéo (40 av. J.-C). Mais le prince, circonvenu par sa mère Cvpris et sa sœur Salomé, conçut contre la reine une violente jalousie, et la fit mettre à mort, avec les deux fils qu’il avait eus d’elle, nommés Alexandre et Aristobule. — Une autre princesse du môme nom fut égalemont mariée à Hérode P (vers 10 av. J.-C). Répudiée, bien que mère d’Hérode Philippe, elle mourut de chagrin.

— Littérature. Les aventures de la femme d’Hérode, racontées par Josèphe, ont inspiré plusieurs auteurs dramatiques. Nous citerons : la 3/anom«e de L. Dolce. la meilleure tragédie de ce poète italien du xvr siècle ; la Mariamne d’Alexandre Hardy (1610), qui, malgré les rudesses de la forme, demeure une œuvre intéressanteetsa meilleure production ; la Mariamne de Tristan l’Hermite, qui, joué peu de temps avant lo Cîrf(1636), eut un assez long succès. [Le caractère de Mariamne est fort touchant, mais la pièce est souvent déparée par un style et une versification bizarres. Cette tragédie, retouchée par J.-B. Rousseau, fut reprise en 1731] ; la Mariamne de Voltaire (C-omédio- Française, 1724), composée avec les débris d’une autre tragédie de Voltaire, Artémire, qui avait été jouée sans succès en 1723 ; la Mariamne dQ Nadal (1725). L’Espagnol Calderon avait mis en scène l’histoire de Mariamne sous le titre : el Mayor monstruo los celos, y Terarca de Jérusalem.

MaRIANA (Jean), historien et théologien espagnol, de l’ordre des jésuites, né en 1537 à Talavera, mort à Tolède en 1624. C’était un enfant trouvé, que los jésuites admirent dans leur ordre, après l’avoir recueilli et élevé. 11 étudia la théologie à Alcala et l’enseigna à Rome ^1561-1565), à Palerme (1565-1567), enfin à Paris(l567-1574). De retour en Espagne et fixé à Tolède, il employa le reste de sa vie à la composition de nombreux ou-

vrages. Le plus important de

tous est VHistoire d’Espagne

(1592), écrite d’abord en latin

et, plus tard (1601), librement

traduite en espagnol par l’au-

teur lui-même. Cette traduc-

tion, écrite dans le meilleur cas-

tillan, place Mariana au pre-

mier rang des écrivains de

l’Espagne. Elle rappelle, par

l’éclat de ses narrations et la

perfection des discours, la ma-

nière de Tite-Live. On lui a

reproché, non sans raison, de

nombreuses inexactitudes,

traité latin Du roi (1599) eut

un grand retentissement. Ma^

riana y admet la souveraineté

du peuple et y affirme qu’un Mariana.

tyran, révolté contre l’Eglise,

peut être jugé et mis à mort par ses sujets. Ce livre fut à la fois condamné par la Sorbonne, le parlement de Paris et le général des jésuites, Aquaviva (1606-1610). Un opuscule latin : Des altérations de la monnaie, où il attaquait le duc de Lerme, fit enfermer pendant un an Mariana au couvent de Saint-François, à Madrid (1610). Parmi ses autres ouvrages latins, les plus remarquables sont : Brèves scolies sur l’Ancien et le Nouveau Testament (1620), et Erreurs du gouvernement des jésuites (1625).

Mariani (Angelo), compositeur et chef d’orchestre italien, né à Ravenne en 1822, mort à Gênes en I87 :i. II devint chef d’orchestre en 1844 à Messine, puisàVicence et à Milan. En 1847, il fut engagé au théâtre de la cour à Copenhague, mais il retourna en Italie l’année suivante et prit partcommo volontaire aux campagnes contre l’Autriche. La guerre terminée, il part pour Constantinople, où il fait exécuter un hymne en l’honneur du sultan ot deux cantates : Fidanzata del querriero et gli Esuli. Enfin, en 1852, il devient chef d’orchestre du théâtre Carlo Felice, et alors commence sa grande renommée. Quelques années plus tard, il va remplir les mêmes fonctions au grand théâtre communal de Bologne et reçoit lo surnom de Garibaldi de l’orchestre. Il a publié une dizaine do recueils de jolies mélodies vocales.

MARIANITE n. m. Membre d’une Société de Marie, fondée à Bordeaux, en 1818, par l’abbé Chaminado. il Ou dit

aussi MARISTE.

— Encycl. L’ordre des marianites, destiné à I enseignement, est composé prmcipalement de frères, qui ne reçoivent pas les ordres. Il dirige beaucoup d’écoles, surtout dans le midi de la France, et plusieurs collèges ; entre autres, le collège Stanislas, à Paris.

MARIANISME {nissjn’ — du lai. Maria, Mario) n. m. Tendance à exalter le culte de la Vierge Marie, dune manière qui dépasse l’enseignement et l’esprit do l’Eglise.

MariannA, ville du Brésil (Etat de Minas-Geraos), à la base do la montagne d’Itacolumi ; 5.000 hab. environ. Eli fui enrichie, puis ruinée par l’exploitation do 1’-- ’ '

La cit<

MARIAGE — MARIAZELL

HariannaIS, aise (o-n^, è :’), porsonne née aux lies Mariannos ou qui los habite. — Les Makiankais.

— Adjoctiv. : CôCes mariannaisbs.

Marianne, nom par lequel los rdactionnaircs français ilisiguont la Kc’publiquc, cn souvenir de la sociétâ socreto la • Marianne «. V. l’art, suiv.

Marianne (la), Société secrète républicaine dos départements do lOuesi, formée dans lo but do renverser lo socund Empire. Kilo était dirigée par lo comité démocratique de Londres, qui comptait parmi ses principaux membres Lcdru-Kollin et M.-uzini. Kn mars 1854, plusieurs perquisitions ayant fait découvrir des fusils ot des munitions, do nomhrouses arrestations eurent lieu & Tours, à Angers, à Paris, et plusieurs do ses membres encoururent des condamnations sévères.

Marianne ou les Avenluret de tacomlene de’", roman inachevé do Marivaux (lisi-nil), auquel M"’ Uiccoboni a ajouté une douzième partie (1755). — Née do parents inconnus et domouréo orpheline, sans protection à Paris, Marianne est recommandée & M. do Climal, un tartufe qui la met cn pension chez une liugèro, M"’ Ùutour, ot qui veut abuser do sa jeunesse. Elle lui échappe ot so réfugie au couvent, y emportant l’amour doValville, le propre neveu de M. do Climal, que lo hasard d’un accident do voiture lui a fait rencontrer. Elle gagne le cœur d’une dame généreuse, M"’ do Miran, qui la prend sous sa protection. Apprenant quo cotte dame est la mère do Valvillo, Marianne lui révèle toute la vérité et redouble ainsi son estime. Au bout de peu do temps, sa protectrice consent à ce qu’elle épouse son fils. Mais Marianne aura à subir bien d’autres épreuves. C’est d’abord la famille de M"« de Miran qui, pour empêcher une mésalliance, fait enlever Marianne. Puis Valvillo lui devient infidèle et s’éprend de M"* Varthon, une jeune Anglaise qu’il a rencontrée dans lo couvent de Marianne. Ici, Marivaux interrompt le récit des aventures do Marianne pour narrer l’histoire d’une religieuse, entrée sans vocation dans los ordres. Dans la W par tie, M"* Riccoboni raconte nue ’Valvillo, après avoir vainement essayé d’enlever M Varthon, est enfermé à la Bastille, y tombe malade ot est soigné par Marianne, à laquelle il rend tout son amour, et qui so trouve être la petite-fille d’un duc irlandais. Le principal intérêt de ce roman est dans l’analyse quo fait Marianne, avec une lucidité, un esprit et aussi une complaisance extrêmes, do son propre caractère, qui unit à l’honnêteté et à la fierté la coquetterie la plus ingénieuse. Ce livre contient encore une fine et minutieuse peinture des mœurs bourgeoises, populaires et conventuelles.

Mariannes (JLE.s), nommées aussi lies des Larrons {Ladrones), archipel allemand de la Micronésie.au N.dcs îles Carolines et à l’E. des Philippines, dont elles sont séparées par un bras do mer de 2.000 kilomètres el profond do 2.500 à 3.O00 mètres. Elles sont au nombre de dix-sept, alignées suivant un arc de cercle régulier do 1.000 kilomètres qui s’orionto à peu près du N. au S. Superf. totale : environ 1.200 kil. carr. Elles représentent les crêtes émergées d’une traînée de volcans à moitié engloutis. Le volcanisme s’y révèle encore par do violents tremblements de terre et dos éruptions brusques ot soudaines. Le piton i.Wlamagan est le point culminant (800 m.). Les côtos s’entourent do massifs madréporiques. Baignées d’une intense humidité tropicale, ces terres possèdent une végétation exubérante {cocotiers, bananiers, figuiers, arbres à. pain, pandanus). Les Espagnols, pour lo compte desquels Magellan les découvrit en 15"21, y ont introduit le coton, le cacao, la canne à sucre, le riz et lo maïs. La population est de lo.ooo à 12.000 habitants, convertis au catholicisme. Guam (5M kil. carr.) est la plus grande des Mariannes et renferme la ville principale, Agana. Cette île a servi de pénitencier ù l’Espagne jusqu’en 1899, dato à laquelle, par suite do la guerre hispano-américaine, les Manannos sont devenues possessions allemandes.

Mariano (Raffaele), philosophe italien, né à Capou© en 1840, et. depuis 1885, professeur d’histoire ecclésiastique à l’université de Naples. Disciple de ’Vera, il défend, après lui, les doctrines de Hegel. On lui doit, entre autres ouvrages : ta Pena di moric (1864) ; il Problemo reliaioso in Italie. (1872) ; Borna net meaio et>o (1873) ; l’indiiiiduo e lo Stato { 1876) ; lo Stato e t’Insegnamento delta religione (1886) ; la Persona de Cristo (1890) ; Cristia/iismo e buddismo (1890) ; etc. Mariano a publié en français : la Ptiilasofhie Italienne contemporaine en Italie (1868).

Mariano Comense, comm. d’Italie (Lombardie[prov. de Corne]) ; 5.126 hab. Soieries.

Marianopoli , comm. du roy. d’Italie (lie de Sicile [prov. de Caitanisettaj) ; 2.475 hab.

MARIANTBE n. m. Genre de pittosporées, comprenant des arbrisseaux volubiles. à fleurs odorantes, disposées en grappes et qui croissent dans la Nouvelle-HoUande.

Maria-PIA, reine de Portugal, née en 1847, fille de Victor-Emmanuel, roi d’Italie. A quinze ans, en 1862, elle épousa le roi de Portugal, Louis I". D’une vive intelligence, d’un esprit cultivé, elle s’est mise à la tête des œuvres philanthropiques et humanitaires de son pays d’adoption. A la mort de Louis I", son fils aîné, le prince Charles monta sur le trône (1889).

Marias ou Très Marias {las), petit archipel de la côte mexicaine, dans lo Pacifique, cn face du littoral de l’Klat de .lalisco. Il comprenu trois petites lies alignées du S.-E. au N.-O. : les lies Cleopha, Magdatcna et Maria Madré, jilus le petit Uot de St Juanito. Au total, une superficie de 252 kilom. carr., dépendant politiquement de l’Etat de Jalisco.

MaRIASCHEIN, village d’Auslro-Hongrio (Bohême [cercle do LwiinicrilzJ), au pied de rp ;rzgebireo ; 2.S84 hab. Mine de houille. Sources minérales.

MARIAULE (ôl") a. m. Ane. coût, du Haiuaut. Témoin peu digne do foi, à cause de son bas âge.

MARIAZELL, bourg d’Austro-Hongrio (Styrie [dislr. do Bruck-an-Jer-Mur]), sur la Salza, sous-affluent du Danube, dans les Alpes de Styrie ; 1.152 hab. Sources minérales. Lieu do pèlerinage très fréquenté, dont l’objet de vénération est une image en bois, de la Vierge, exposée dans uno chapelle érigée on 1363 par lo roi do Hongrie ; uno églisf

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