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ainsi que dans

]es mômes qn

acte essentiel !

du 24 dOcoriit.r

MARIAGE

ane princesse de la maison de Lorraine. L’abandon des protestants d’Allemagne fut une des clauses du protocole qui précéda le mariage (1611). Celui-ci eut lieu malgré les protestations de Coudé, qui se fit payer son acquiescement, à deux reprises, et des protestants, qui, se sentant menacés, se disposèrent à prendre les armes.

2" En I8i6. mariages de la reine Isabelle d’Espagne avec le duc de Cadix, don François d’Assise, et de sa sœur et héritière possible, l’infante Louise, avec le duc de Montpensier. Ce fut Toccasion d’un grave conflit diplomatique entre la France et l’Angleterre, qui eût désiré le mariage de la reine Isabelle avec Léopold de Cobourg, cousin germain du prince consort Albert. La France, d’autre part, avec Guizot, ne voulait accepter qu’un Bourbon, et la reine Marie-Christine, mère d’Isabelle, eût même voulu unir sa fille au duc d’Aumale. Louis-Ph41ippe, dans son désir de la paix, ne se prêta point à cette combinaison, qui eût été de nature à blesser l’opinion publique anglaise. Mais la duplicité de lord Palmerston, soutenant, malgré les promesses faites, la candidature du prince de Cobourg , permit à Guizot de décider la reine Marie -Christine à accepter le duc do Cadix pour sa fille aînée, et le duc de Montpensier pour sa fille cadette. Le double mariage fut célébré le 10 octobre 1846, malgré les protestations du gouvernement anglais ; et ce succès diplomatique do la France eut pour premier résultat de mettre fin à la politique de l’enlente cordiale.

— Législ. comp- Le mariage a été réglementé dans toutes les sociétés civilisées. En Angleterre et en Allemagne, il a suffi longtemps du seul consentement, sans solennité civile, pour constituer un mariage ; plus tard, il a fallu l’intervention d’un ministre du culte ; enfin, des conditions spéciales ont été établies en Angleterre par Vact de 1836, et le mariag^e a été réglementé en Allemagne par la loi du G février 1875. En Ecosse, le mariage est resté un contrat consensuel, soumis seulement au régime d’un bill de 1753, mais pouvant être valable même sans céléltratioii n- ;.’iitirr(’ par tm .■■^■■iésiastique. La Belgique su !’ ' ■ ’ II-. En Espagne, le Code < l’i' mariage cano-

iiiariage civil, qu’on

’Itoque. En Italie,

1^ sont à peu près

. ■ -^t, en Russie, un

^ i^M-, une loi fédérale

i tijiiia^x à toute régle-

liins ios Etats Unis, en dehors de r[, chaque Etat est souverain en

1 , !. en général, le consentement en

« .,. .i, l>ans les Etats de l’Amérique du

Sud, 1^ imairement régi par la loi cano-

nique, ) ; . ivil a été introduit dans la répu-

blique A, .-t au Brésil (1850).

Chez irs l’cii ; ^ en civilisation, le mariage

est l’objet de i • i-ages des plus variés, qui

rontrentplusda : . ethnographie que du droit.

— Relig. cath" ! ’ h’diques.l^Q mariage toyxcXxQ à la théologie, au dnut «aïK. nique et à la liturgie. C’est Jésus-Christ qui l’a élevé à la dignité de sacrement pour sanctifier l’amour de l’homme et de la femme et leur conférer les u’iâce^ nécessaires à leur état. Ce dogme a toujour i>ar l’Eglise catholique, et le concile de Tf’ I l’Hir que ce sacrement soit reçu validcnif 1, ,iie que les deux époux soient chrétiens et 1j^,.. iut ensuite que le rnnt^r.nti^mi^r.t les

deux parties contractantes, qui est 1- lu

mariage, constitue un contrat réel et v.i rc

qu’il ne soit vicié par aucun cas de " >i le

sacrement de mariage est un sacrement cw cfium. ne conférant pas la grâce sanctifiante, mais l’augmentant dans ceux qui l’ont déjà, les deux époux doivent, avant do le recevoir, purifier leur oMis’ien.e [lar la confession et l’absolution. Lo maria- i a- les chrétiens et

sanctifié par le sacreuii hle. V. divorce.

D’après la législatloi ; a des conditions

tiui einjjrf h’Mit lo maii.j, . 1.1 lo et d’autres qui

• ilement qu il suit iH-rmis. Les premières

’ "’{jêchcments dirimants, les secondes empê-’ilifs. On compte quatorze empêchements ’ — .- . . .’.- défaut d’usaf/e de raison et le défaut d’âge (l’âge iiiimiaum est quatorze ans pour les garçons et douze ans pour les filles) ; 2" l’ïjnpitissance (non l’inf&condité ) que l’intéressé ne soit capable d’accomplir le devoir conjugal avec personne, ou qu’il soit impuissant seulement à l’égard de son conjoint ; Z" V erreur sur la personne ; A" la crainte et la violence, (Juand elles ont été assez fortes pour supprimer la liberté du consentement ; 5» lo rapt ; 0" le lien provenant d’un premier mariage encore valide ; 7" lo lien provenant de la réception de iun des trois ordres sacrés ; 8" la différence de religion, tj^uand l’un des deux époux appartient à une autre religion que la religion chrôtionne ; t)"* la profession religieuse ; 10" lo crime, c està-dire l’adultère ou lo meurtre, accompagnés d’une promesse de mariage ; 11" la parenté, soit naturelle, soit spirituelle {a première, appelée également consanguinité, s’étend à l’intini dans la ligne directe ; dans la ligne collatérale, elle constitue un empêchement dirimant, jusqu’au quatrième degré inclusivement. La parenté spirituelle existe outre celui qui a donné le baptême et le baptisé ou ses père et mère, entre lo parrain et la marraine et lo baptisé ou ses père et mère) ; 12" l’affinité, qui unit un conjoint avec les parents consanguins de l’autre conjoint ; elle a la mémo extension que la consanguinité ; 13" la clandestinité (cet empêchement a été établi par le concile de Trente ; il frappe de nullité tout mariage qui n’a pas et.’- ( :oriiracté devant le propre curé de l’un des deux

nvou trois témoins) ; H" l’honnêteté publigue. I lésigncnt ainsi un ompôchcraenl constitué

lii’.'ailles avec une autre personne contrac-’ I^a’Iise, soit par un mariage contracté, mais

Les empêchements simplement prohibitifs sont au nombre de six : l« la différenae de culte, lorsque, les doux conjoints étant chrétiens, l’un d’entre eux appartient à une secte séparée do l’Eglise catholique (les mariages de co genre sont appelés mariages mixtes) ; 2» le vœu simple de chasteté ; 3» le temps prohibé ; 4fi les fiançailles non contractées devant l’Eglise ; 5° le défaut de consentement des parents ; 6" le défaut de publication des bans.

Parmi les empêchements dirimants, les uns sont de droit naturel, les autres ont été établis par les lois ecclésiastiques. L’Eglise ne peut dispenser et ne dispense que des

seconds. Quant aux empêchements proniùitifs, l’autorité ecclésiastique peut les lever tous.

Les deux époux se présentent à l’église, devant le curé ou son délégué, qui reçoit et consacre par sa bénédiction l’expression de leur consentement mutuel ; l’officiant bénit ensuite l’anneau nuptial et une pièce de monnaie, symbole de la dot. Cette pièce est souvent remplacée par une médaille spéciale. La célébration du mariage est ordinairement suivie de la messe pendant laquelle le célébrant bénit encore les époux et récite sur eux certaines prières. Chez les grecs orthodoxes. Les Grecs admettent, comme l’Eglise catholique, des empêchements dirimants et des empêchements prohibitifs. Ils regardent le mariage comme un sacrement et rejettent le divorce. Mais, dans le cas d’un adultère commis par la femme, ils permettent au mari de la répudier, sans l’autoriser toutefois à se remarier. Au moment de la célébration du mariage, le prêtre dépose sur le front des mariés des couronnes bénites ; il bénit de même un verre de vin qu’il leur donne à boire et il brise ensuite le verre.

Chez les protestatits. Les protestants ne mettent pas lo mariage au nombre des sacrements ; ils admettent cependant qu’il soit célébré dans un temple, en présence d’un ministre ; là, il est accompagné de cérémonies qui dififèrent suivant les diverses communions. Pour ce qui concerne la législation du mariage, les protestants s’en tiennent ordinairement aux lois civiles de leur pays ; ils ne croient pas le divorce défendu d’une manière absolue par la loi divine. Chez les juifs. Autrefois, le mariage n avait pas, chez les juifs, un caractère proprement liturgique ; et, d’ailleurs, comme il n’y avait qu’un seul temple dans la nation, il eût été impossible que tous les fiancés vinssent y faire consacrer leur union. Aujourd’hui, les juifs ont donné un caractère franchement religieux à la célébration du mariage : il a ])r-ii ri In ’ vr :n :^n-Li-ii.-. rn présence d’un rabbin qui reçoit le Omii . :... . , Mi ; ., prononce souvent une allocution

ei r . ; j I I i._s. Diverses cérémonies sont en

iisa_r -il .mil II [|( -, ! !<• IX, par exemple les chants religieux, la présentation aux époux d’un verre plein de vin qui est ensuite brisé. Ordinairement, les juifs se font un devoir de ne se marier qu’entre eux ; toutefois, dans le cas d’un mariage avec un chrétien ou une chrétienne, la partie juive n’est pas pour cela exclue de la communauté. Ils admettent le divorce eu faveur du mari.

Chez les musulmans. Dans l’islam, le mariage est un acte purement civil, qui se célèbre sous la surveillence du cadi. C’est ce magistrat qui nomme les walis ou témoins, chargés de demander et de recueillir le consentement do la femme. Cette formalité terminée, il interroge le mari, et, si ce dernier consent à donner la dot réclamée par la famille de la jeune fille, le cadi récite la jjrière dite fatiha. Chez tes Hindous. Le mariage, ou Pânigrahana, marque la deuxième phase de la vie de l’Indien, en donnant au Brahraatchâri [Brahmacàri), suffisamment instruit de ses devoirs sociaux et religieux, le rang de maître de maison ou firihastha, et lui confère le droit primordial de procéder lui-même aux sacrifices domestiques obligatoires ; pour la femme, il tient lieu d’initiation et remplace tous les autres sacrements. Tous les législateurs ont entouré de nombreuses prohibitions les unions consanguines. Il est interdit à une veuve de se remarier ; le divorce ou la répudiation ne peut avoir lieu que si la femme est d’humeur querelleuse, si elle est stérile, si elle ne met au monde que des filles, si tous ses enfants meurent. Le jour du mariage, la fiancée est amenée processionnellement à la maison de son futur mari. Là, en présence des parents et des amis des deux familles, on allume solennellement le feu sacré, à l’ouest duquel on place une meule à broyer le grain, et au nord-est un vase d’eau. Le fiancé, tenant la main de sa fiancée, sacrifie dans le feu, puis lui fait faire trois fois le tour du feu ot du vase d’eau. Puis la fiancée fait au feu trois oblations de beurre clarifié, puis de grains grillés. L’époux défait alors les deux tresses de sa femme (coiffure de la jeune fillo). Après quelques prières et cérémonies, les époux rapprochent leurs têtes, et le brahmane officiant les asperge d’un peu do l’eau du vase.

Le bouddhisme, considérant l’état de mariage comme une condition inférieure, un obstacle au salut, aucun prêtre n’intervient à la cérémonie.

— Jeux. Le mariage, connu aussi sous le nom de trisfjue, est un ancien jeu, antérieur au bésigue, qui en est dérivé. Le mariage lo plus répandu se joue à deux, avec un jeu de 32 cartes. Las est lo plus furt ; puis viennent le dix, le roi, la dame, le valet, etc. Chaque joueur reçoit six cartes ; la treizième est retournée et marque l’atout. Celui qui a dans son jeu ou qui tire le sept d’atout, a le droit do lo changer pour la carte d’atout retournée. Après chaque levée, on prend une carte au talon avant de jouer. Tant qu’il y a des cartes au talon, on n’est pas forcé de fournir la couleur demandée ; après, il faut forcer si l’on peut, ou fournir, ou couper avec de l’atout. La partie se jouo généralement en 100 ou 150 points. Lo mariage d’atout (roi eï dame) vaut 40, les autres mariages valent 20. Le joueur qui fait la dernière levée marque 10. On compte ensuite les cartes des levées selon leur valeur : l’as il, le dix 10. lo roi 4, la dame 3 et lo valet 2. (Les as et les dix sont appelés brisques.)

— Iconogr. Ce n’est pas toujours avec de riantes couleurs que Tes peintures représentent le mariage ; beaucoup on ont retracé les désagréments. Telles sont les six compositions peintes et gravées par W. Hogartb (National

MOJailIâ de mariage, d’après V

Gallery) sous co titre : le Mariage à la mode, et que beaucoup do connaisseurs regardent comme le chof-d œuvre do l’artiste. Bien qu’elles soient moins spirituelles, les six estampes gravées au xvii* siècle par Abraham Bosse

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font très bien ressortir les <■ Joyes d de la ie conjugale. G. Van Breen a gravé, d’après Carel Van Mander, deux compositions ayant pour sujet : deux Jeunes mariés dissipant en folles dépenses l’argent de leur dot, et les Jeunes mariés réduits à la misère. A Abraham Bosse on doit encore deux estampes : un Mari battant sa femme ot une Femme battant son mari. Citons encore : de Th. Major (1747), /e.Vanja/onj ;, d’après D.Tenicrs ; H. Hondius(1644j, ta Manée de village, d’après P. Breughel le Vieux ; Hans-Seb. Beham, la Marche des nouveaux vmriés ; Goya, un Mariage d’argent ; etc. Jean Steen a peint un Mariage forcé ; C. Vanloo, le Mariage oriental (gravé parLépîcié) ; E. Isabey, un

Mariage sous

Louis XIII ;

etc. Rappelons

aussi le Ma I

l’iage civil, par |

Gervex, pan- !

ncau décoratif

placé à la mai-

rie du XIX" ar-

rondissement

(Paris), et, en

sculpture, le

M art âge ro-

main, d’Ènghne

Guillaume. —

Dans la pein-

ture religieuse,

nous citerons

le Mariage de

la Vierge iLo

Spozalizioj, au

musée Brera

(Milan), peint

sur bois par

Raphaël à l’âgo

de vingt et un

ans. Saint Jo-

seph et la Vier-

ge se donnent

la main, et der-

rière eux le

prêtre bénit

leur union.

Dans ce tableau, qui est encore dans la manière peruginesque, il faut admirer la beauté des visages, la grâce de 1 ajustement et la noblesse de l’architecture. Des médailles de mariage ont été sculptées parRoty, Vernon,etc. Mariage iSlr le), traité de Plutarque. — Tout, dans lo mariage, suivant Plutarque, doit être commun, et surtout les idées et les principes ; aussi convient-il, avant de s’unir, de s’étudier mutuellement. Une fois unis, les époux doivent se donner mutuellement l’exemple de toutes les vertus. Le chef de la famille doit en être le modèle. Le meilleur moyen que Plutarque croit pouvoir indiquer pour conserver la pureté des mœurs, c’est la culture des lettres. Une sorte de pudeur, de bon goût, présidera aux relations des époux. Le traité Sur le mariage n’est autre chose que le code do la paix domestique ; mais on y sent la profonde honnêteté de l’auteur, qui communique à son livre une chaleur pleine de charme et une douce gravité qui intéresse et émeut. Mariage (les Quinze joies du). V. quinze. Mariage (Physiologie du), par Balzac. V. phtsiologib Mariage forcé (le), comédie-ballet de Molière, on un acte en prose (1664). Louis XIV y dansa. — Le barbon Sganarello a promis le mariage à la coquette Dorinièno ; mais il a de fortes raisons d liésiter. Il se décide enfin, après l’intervention du frère de Dorimône, Alcidas, qui lui propose doucement, s’il n’épouse pas sa sœur, de se couper la gorge avec lui. Les scènes les plus plaisantes sont celles où Sganarelle, embarrassé, comme Panurgo dans Rabelais, consulte diverses personnes : un voisin, Géronimo, qui, fatigué de lui donner des conseils que l’autre discute toujours, finit par le pousser au mariage ; puis deux philosophes, l’aristotélicien Pancrace ot le pyrrhonicn Marphunus. Le premier, pédant bavard, ne le laisse pas parler ; le second no lui dit ni oui ni non, et ne sort de son doute systématique que pour se fâcher des coups do bâton que lui donne Sganarelle, lequel répond à l’indignation du philosophe en lui renvoyant ses propres formules dubitatives. L’idée de cette scène, sauf addition des coups de bâton, se trouvait aussi dans Rabelais.

Mariage de Figaro (le) ou la Folle Journée, comédie en cinq actes, en prose, de Beaumarchais, représentée dans la nouvelle salle de la Comédie-Française i ;Odéon), le 27 avril 1784.— C’est la suite du Barbier de Séville. La scène est au château d’Aguas-Frescas. à trois lieues de Sévillc, chez le comte Almaviva, grand corrégidor d’Andalousie. Lindor a épousé Rosine. La comtesse a pour première camériste la sémillante « riante et verdissante » Suzanne, qui est fiancée à Figaro, resté au service du comte en qualité de valet de chambre et de concierge du château. Le grand seigneur, volage et libertin, délaisse sa femme, trouve Suzon fort à son goût, et les ruses qu’emploie l’inventif barbier pour déjouer les projets de son maître sur sa fiancée forment un imbroglio qui se dénoue heureusement par le mariage de Suzanne et de Figaro, et n tout finit par des chansons n, comme dit lo vaudeville final, bouquet de ce brillant feu d’artilice.

Esprit, gaieté, verve endiablée animent un dialogue étinceiant. Le stylo est inégal, souvent incorrect et vulgaire, mais toujours vivant et pittoresque. On retrouve le Basile et lo Bariholo du Barbier ; on y voit pour la première fois la délicieuse figure de Chérubin, le petit page dont le cœur s’éveille aux regards de sa belle marraine, et l’amusante silhouette du juge Brid’oison. Mais l’intérêt exceptionnel de cette pièce célèbre réside surtout dans l’audace et la portée sociale de la satire. Dans un cadre espagnol, c’est une charge à fond de train contre la noblesse et la magistrature de la Franco. Louis XVI jugeait la pièce trop dangereuse pour en permettre la représentation publique : « II faudrait, dit le roi après en avoir entendu la lecture, que d’abord la Bastille fût renversée ! » La pièce, restée cinq ans en portefeuille, fut enfin répétée à l’hôtel des Menus, essayée à Gennevilliers chez le comte de Vaudreuil et jouée enfin à Paris avec un éclatant succès. A sa 108* représentation, la Bastille n’existait plus.