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HENRI

, bas-relief de

o ralcoco, par Bernard Palissy. — Il Bordurede tapisserie’. — 12. Verrou en fer — 13 Clef dort. — n. Poiiriiée d’épfo émaiUé ?. — 18. Poii-née de dasuette. — 19. Email de Limoges. |

de l’atelier do t’ontaiaebleau (musée des Gobeliss). — 22. Bas-relief e

do 157 !, comme arrachée par la violence, et se mit à la tète du parti huf^uenot. Il jûxa un rôle décisif dans tout<-s ces guerres civiles et s’y lit reiuarquor par cette vaillance audacieuse et héroïque, cette bonne humour qui donnent tant d’originalité à sa physioDomie et qui l’ont rendu si populaire. En 1580, il s’empara de Cahors, villo promise en dot à .sa femme et que Henri III refusait do lui donner ; il fit ensuite la conquête d’une quantité di>

ElacesdaoslaGuvenne, d.-i-i 1 Sainlonge, le" Poitou . • vaintjuit le duc de Joyeus’labatailIedeCoutras. on ir.- : Un an plus tard, Henri III. chassé de Paris par les Ligueurs, l’appela à son .secours, et tous deux vinrent assiéperlacapitale. Henri III étant mort assassine, Henri de Navarre se trouvait éiro l’héritier direct de la cou- ,,.uii...

ronne (1589). La Ligue refusa de reconnaître pour roi le chef des protestants , et il fallut à Henri IV prés do dix ans pour conquérir lo pouvoir. S’il ^,_.

avait pour lui _^^^^

oliti

que

huguenots avait COI lui la Ligue et son allié intéressé, le roi d’Espdpne. I.cs

ctoir

1 d A

3ues (158-, .. Ivry ( 15’Jù), lo siège avorté

M. :-dicij. (Médaille argent, d’après Dupré.)

de Paris, la prise do Chartres, sa rentrée définitive dans m giron de l’Eglise catholique (15951, la soumission de Pans ( 1594), la journée de Fontainc-Krançaiso (1595), la prise d Amiens (1596) sont les principaux jalons de cette

loyer sculpté.

longue période. L’année 1598 ■vit tout à la fois se fermer l’ère des guerres civiles par la signature de l’cdit do Nantes , et la guerre étrangère par celle de la paix de ■V’ervins avec l’Espagne. De cette année date une seconde période où, aidé du duc de Sully et de quelques intègres, dévoués et habiles serviteurs, il travailla au bonheur et à la grandeur de son peuple, >'oulant, dit-on, ■ que chaque paysan pût mettre la poule au pot le dimanche •. Il améliora les finances, développa le commerce, fraya des routes, créa des manufactures et mérita le titre de Restaurnlmr de la France. Cependant, les passions n’avaient pas désarmé — passions des ligueurs, toujours en défiance contre l’cv-protestant ; passions des prolestants, s’estimant méprisés parce que la fortune et la conscience de l.i France n avaient pas été livrées à leur omnipotence — sans parler des anciens compagnons d’armes du nouveau roi, mal satisfaits d’un gouvernement économe et vigilant, avec leurs habitudes, demi-féodales encore, do quasi-indépendance. Il y eut ainsi plusieurs complots (l’un d’eux coûta la vie au maréchal duc de Biron) et force tentative d’assassinats. En 1599, le divorce de Henri IV et de Marguerite fut prononcé. Los grands projets extérieurs, néanmoins, allaient leur train : en 1600, mariage du roi et de Marie de Médicis, qui rétablit l’influence française en Italie ; en 1601, guerre avec la Savoie, qui ajouta la Bresse au domaine royal. L’ouverture de la succession de Clèvcs et de Juliers (1609) allait servir à Henri IV do prétexte pour attaquer do front la maison d’Autriche, lorsqu’il tomba sous lo couteau d’un fanatique, François Ravaillac, qiii le frappa dans son carrosse, rue do la Ferronnerie, à Paris. Sa mort plongea la France dans une douleur profonde. Les soldats l’appelaient le /toi des limves, 1 Europe lui donna le surnom de Grand. Toutefois, l’histoire lui reproche son goût pour les plaisirs ; il eut de nombreuses maitrcs-ses, dont les plus connues sont Gabriolle d’Estrées et Henriette d’Entragues. La première lui donna un fils. le duc de Vendôme, aïeul du célèbre général de Louis XIV.

— Iconogr. Henri IV était, selon l’usage des rois de France, chanoine do Saint-Jean-de-Latran, dont le chapitre lui érigea une statue de bronze on 1608, exécutée par le Lorrain et Nicolas Cordier. En 1599, Jacquet, dit Grenoble, avait sculpté, pour la cheminée de la salle do comédie de Fontainebleau, un bas-relief ovale en marbre représentant Henri IV à cheval entre la France ot la Paix.

Après la mort de Henri IV, Côme do Médicis envoya à

14. Montre en forme de croix, en cristal de roche. — 15 r Pierre Reyniond. — ’20. Figurine en faïence, par Bernard Palissy." ’ " " ). — 23. Frise typographique. — 24. Bijou de suspension ^

la reine un cheval de bronze modelé par Jean de Bologne, Dupré fut chargé de modeler une figure du Béarnais qui devait être placée sur ce cheval, et le groupe fut érigé au Pont-Neuf en 1633, sur un piédestal décoré aux angles de quatre statues d’Esclaves ou de Nations

bronze, et, sur les deux faces latérales, de bas-reliefs également en bronze, représentant des Batailles siirmoo’ lécs de génies ; statues et basreliefs étaient l’œuvre de Pierre Fran-

chevillc

de

Cambrai. En 1792, la statue équestre do Henri IV fut fondue pour faire des canons. Les figures d’Esclaec.-i. épargnées , so voient aujourd’hui au Louvre, avec quelques restes du cheval. An ch&teau de Pau existe une statue de Henri IV, par Francheville. Une autre statue en marbre (Versailles) nous le montre la této ceinte d’une couronne de laurier. Lenoir attribue cette figure à Bar :hélemy Prieur. Le I.ouvre a de cet artiste un buste en albâtre *do Henri IV, très ressemblant.

Le peintre flamand Franz Porbus le Jeune est celui dont les portraits se sont lo mieux conserves. I^ Louvro en a