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Manches : 1. Ajust«^p fiiv s.} ; 2. A retroussis (xiv« s.) ; 3. En sac [xv s.) ; 4. En écrevisse (xvic s.) ; 5. A crevés (xvie b.) ; 6. A taillade » (xvr s. 1 ; 1. A épaiilette (xvF s.) ; 8. A bourrelets (xvi-’ s.) ; 9. A gigot [xvii*’ s.) : 10. Fendue (xviie s.} ;li.A parement (xvim s.) : 12. A botte (xvuo s.) : J^. A sabot (xYin^ 8.) ; 14. Aballon (Empire) ; 15, 16, 17. Modernes (1902). [V. les planches en couleur du mol

à crevés, à taillades, à bourrelets, à gigots, etc. Les deux manches n’étaient pas toujours pareilles. Les manches portées ouvertes et flottantes s’appelaient souvent ailerons, comme celles des mandilles. Au xvn" et au xyiii" siècle, le costume masculin comporte un justaucorps avec manche terminée par un parement rigide, retroussé très haut, du à botte », orné de

— Mar. Manche glisser le charbon

eaux du nav

, charbon, Conduit par lequel on fait I Manche de dalot. Petit conduit mo-

r" ;:-^’

Manche de velours.

pas salir la carène. Il Manche à saletés. Conduit par lequel on jette à la mer tous les détritus du bord. wMancheàvent, Grand tube en toile ou en métal servant à aérer l’intérieur d’un navire.

— Péch. Filet formant une sorte de poche fermée par l’un des bouts.

— Pharm. Manche d’Hippocrate, Sorte de cône en toile. en molleton ou en feutre, qui, suspendu dans un cadre à quatre pieds, sert à clarifier les sirops par filtration. ii On dit plutôt CHAUSSK d’Hippocrate.

— Sport et jeux. Se dit de chaque épreuve, dans les

— Techn. Tube de cuir, de caoutchouc, de toile ou d’autre matière molle,

dont on se sert pour conduire de 1 eau d’un point à un autre.

— Zool. Manche de velours. Ancien nom spécifique d’uue espèce d’oiseau de mer propre aux régions australes. (Le fou manche de velours sula dactt/latrn] est une belle espèce d’un blanc pur, ainsi nommée à cause de ses ailes noires ; il a été découvert à l’île de l’Ascension.)

— Enxycl. Antiq. Chez les Grecs et les Romains, l’usage de la manche était exceptionnel et de mauvais goijt. Chez les Ioniens comme chez les Doriens, sauf pour les acteurs, le chiton et Ihimation laissaient les bras nus. Par contre, les gens du peuple et les esclaves, qui ne portaient généralement pas de manteau, avaient un chiton à manches {cheiris). A Rome, les femmes, les pauvres gens et les esclaves portaient une tunique à manches ; mais, jusqu’au début de l’empire, les hommes de manières distinguées n’avaient de manches ni à la tunique ni à la toge. Plus tard, cependant, se répandit l’usage des tuniques aux larges manches qui descendaient jusqu’aux mains. La dalmatique du temps de l’empire était munie aussi de manches très larges et très longues.

— Moyen âge et temps mod. Durant les époques mérovingienne et carolingienne, on continue à porter la dalmatique avec manches longues ajustées, manches courtes, ou même sans manches. Du xi* au xiii" siècle, la manche du vêtement de dessus {hliant] est généralement évasée au poignet, parfois même traîne jusqu’à terre, et laisse toujours apercevoir les poignets finement l)rodés des vêtements de dessous ichainse]. A partir du xiv* siècle, les manches sont presque toujours mdépendantes des vêtements qu’elles devaient accompagner. Ainsi s’explique l’expression : C’est une autre paire de manches. Avec un Dourpoint ou une robe, on commandait plusieurs paires de manches de couleurs et de formes diverses, manches que l’on bâtissait le matin pour les découdre le soir, et, souvent, dans les tournois, lune était donnée au vainqueur comme un gage d’amour de sa dame {manche honorables Les formes varièrent extraordinaîrement avec les modes, et, jusqu’au rètrne de Louis XV. elles alTectôrent les coupes et les dimensions les plus extravagantes ; mais, depuis le règne de Louis XIII, elles faisaient presque toujours partie de l’habit. C’est au xvi« siècle qu’on fit les manches les phis riches, les plus déchiquetées, depuis la manche ajustée, iu’îqu’auy manches festonnées et déchiqueiées en barbes d’écrevisse, et qui traînaient jusqu a terre ; manches

MAJNCHE

enfin par une ligne imaginaire, qui joindrait l’île française d’Oucssant au cap Land’s Knd, à l’extrémité do la Cornouaillcs anglaise. Au point de vue géologique, elle apparaît comme un accident relativement récent, par lequel les eaux de l’Atlantique auraient peu â peu entamé au S.-(>. les couches concentriques du bassin parisien, do manière à venir on dernier lieu, par l’elVondrement du Pas de Calais, contemporain do l’homme, se relier â la mer du Nord. En fait, la correspondance des sédimoiils et des couches primitives est parfaite entre les côtes anglaises et franc ;-aisesde la Manche. La profondeur de la mer se maintient entre 50 et loo mètres, accusant l’existence d’un socle continental ininterrompu entre les îles Britanniques et le continent ; et le travail d’érosion des Ilots se poursuit toujours d’une manière appréciable, particulièronient sur les côtes do la Normandie et de la Bretagne fran( :aises, ainsi que sur les côtes du Woald et de la Cornouailles anglaise. 11 est favorisé par le peu do profondeur du lit marin, les dentelures dos côtes, la présence sur le littoral de lignes do hauts fonds, do récifs et parfois d’îles notables (telles que les îles anglo-normandes), entre lesquelles les flots do marée, les courants côtiers ou raz prennent une amplitude exceptionnelle et font do la Manche, particulièrement au largo des côtes de Bretagne ou des Iles Scilly, une des mors les plus daogoreuses qui soient. D’une manière générale, les courants côtiers suivent, le long des côtes do Franco, la diroction S.-O.-N.-E., faisant de la Manche comme un affluent do la mordu Nord, dans laquelle, au N. du Pas do Calais, ils répartissent en un éventail de bancs de sable la masse de débris qu’ils ont entraînés, Co mouvement des courants est favorisé par le régime des vents d’O.. qui domino sur la Manche, et dont l’action presque permanonto sur les côtes d’Angleterre et de France a pour résultat un adoucissement notable du climat de l’Europe occidentale.

Peu de régions de l’Océan ont une importance économique plus considérable que cet étroit bras de mer, par le<piel s’opère la circulation maritime, prodigieusement active, entre la Franco et l’Anglctorro d’ahwrd, et, en second lieu, entre les mers de l’Europe septentrionale et le bassin méridional do l’Atlantique.

Manche (départkment dk la), formé de l’extrémité occidentale de l’ancienne province do Normandie, c’est-à-dire de l’Avranchin et du Cotentin, et tirant son nom de la mer uui baigne ses côtes. Il est limité, à l’O.. au N. et au N.-E., i.ar la Mau.h.-, au S. ot à l’E-, par les dé-

galons de métal et d’où s’échappe le flot de dentelle des m i chettes ; dans le tu me féminin 1 manche propremri dite est plato et s ai rête au coude par un poignet que termine un « sabot i> de den telle et de ruban La Révolution et 1 Em pire apportent de no tables changemtnts dans le costume Ce lui de l’homme quant aux manches est assez simple et demeure tel jusqu à nos jours. Celui de la femme copie l’anti que, et la manche en

peu près à l’épaule seule, et se plisse en bouillonnes ressem blant à des paniers Quant aux manches actuelles, elles sui vent les caprices ie

la mod

Lhe

e, manche à gigot, manche pagode, etc. Manche (espagn

^l/a»c/irt), ancien pays et région naturelle le l’Espagne, comprise actuellement, pour sa plus grande partie, dans la proinoo deCiudad-Real pour le reste, dans les provinces de Tolède d’Albacète et de Cuença. C’est une vaste plaine dépri mée. calcaire, deboi sée,à climat sec ine gai, rude, un pa s déshérité et paure Les Manrhegos par mi lesquels Ceran tes a pris le type 1o son Don Quichotte sont parmi les plus misérables des Espa gnols.

Manche (le chevalier de La)

om de

Qui

chotle. parce qu 1 était né dans cette partie de l’Espagne

Manche (angl

thefnr/lishCham l) mer de l’Europe o cidentale, formée par l’océan Atlantique, lii au S. et à l’E. parles mandie françaises, ai lais, qui la fait-comm

f^rr^H

M I I

MANCHE

T PREFECTURE

SSFREFErTURE

Ch.1ieu ࣠Canton Commune t Eve he

Timitf de départent dertondïssem’. Chemin de fer Canaux

litée au N. par lo littoral anglais, rôtes de la Bretagne et de la Nor-N -E. par le ’UHroit, du Pas ’le Caniquor avec la mer du Nord, à 10.

rartemcnts d’Ille-ot-Vilaino, Orne, Mayenne ot Calvados Superficie, 594.573 hectares. .^1,1

VK dépancment comprend » arrrond. ’Satnt-Lo, cn.-i. ; Avranches, Cherbourg, Coutances, Mortain etValognes ;,