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représentés dans les diverses régions du globe. Los plus aiici(»ns mamniifèros que l’on counaisso datent de l’époque triasiquo et se rapportent plus ou moins complètoniont aux marsupiaux ; on n’en a point trouvé dans lo crétacé, mais ils abondent aux époques tertiaires et quaternaires, où des espèces disparues atteiguirent dos dimensions dont les éléphants actuels ne peuvent donner qu’une faible idée.

Les mammifères sont pour l’homme d’une utilité de premier ordre. Il a domestiqué ceux dos herbivores qui pouvaient lui fournir lo lait, la laine, la viande et un travail régulier pour l’agriculture oi la traction, sans compter un des carnassiers les plus intelligents, lo chien, qu il a su vite dresser comme gardien de ses troupeaux. Beaucoup d’autres sont devenus des commensaux d’ag :ément, romme lo chat. Les matières premières : peaux, cornes, poils, fourrures, os, dénis, musc, civetle, fournies par les mammifères, ne se comptent point.

La classilicaiion la plus naturelle des mammifères les divise en deux grands groupes ou sous-classes : les aplacenraires et les placentaires. Les premiers comprennent deux ordres : marsupiaux et vtonotrèmes, les seconds en comprennent douze : èdentés , cétacés, périssodacti/les, ariiodnctyles, proboscidiens, rongeurs, insectivores, pinnipèdes, carnassiers, chiroptères, prosimiens, primates.

— BiBLiOGR. : Glaus, Traité de zoologie (1884) ; Albert Gaudry. les Mammifères tertiaires (1882) ; O. Schmidt, les Mnminifi^res et leui’S ancêti’es géologiques (1887) ; etc.

MAMMIFORME {77iajn — du lat. mamma, mamelle, et de forme) adj. Qui a la forme d’une mamelle.

MAMMILAIRE {mam’, 1er’ — du lat. mammilla, mamelle) n. m. Sobrifiuot injurieux donné, au xvi" siècle, à quelques mennonites de Haarlem, qui avaient pris parti pour un des leurs excommunié par le tribunal ecclésiastique pour avoir manqué de respect à une jeune fille. (Certains auteurs ont vu à tort, dans les mammilaires, une secte religieuse.)

MAMMITE Imam’ — du lat. mamma, mamelle) n. f. Inflammation de la mamelle, ii On dit aussi mastite.

— Encycl. Pathol. .ssez fréquente et aboutissant parfois à la suppuration chez les tout jeunes enfants (maramite des nouveau-nés) et chez les jeunes gens (mammite dos adolescents), elle est surtout importante chez les nouvelles accouchées (mammite puerpérale, phlegmon circonscrit de la mamelle). Le défaut de propreté, l’exposition à l’air du sein mouillé en sont les causes ordinaires. Elle débute par l’exfoliation de l’épiderme ei l’érosion du derme du mamelon suivies de fissures, de crevasses par où pénètrent dans les voies lymphatiques les microbes de la suppuration. Alors surviennent de la fièvre, un gonflementdur et douloureux et, au bout de quinze jours, quelquefois plus, si l’inflammation ne se termine pas par résolution, des abcès se forment. La résolution est favorisée par une compression bien faite et les pansements humides antiseptiques ; les abcès formés doivent être largement ouverts.

— Art vétér. La mammite s’observe à la suite de contusion ou d’engorgement laiteux. Elle est caractérisée par une fièvre intense, un décubitus persistant, la mamelle indurée, rouge, chaude et douloureuse, et, si l’on extrait le lait, il sort en grumeaux et (|uelquefois sanguinolent et purulent. — Traitement : diète, boissons alcalines, onctions de pommade de peuplier, et ne laisser séjourner de lait que le moins possible.

— Mammite contagieuse des vaches laitières. Elle se reconnaît à l’écoulement d’un lait jaune plein de grumeaux et à odeur fétide. La cause de cette affection, qui est contagieuse, est un microbe en chaînette ou streptocoque. Le traitement consiste en injections antiseptiques d’eau borifiuée ou de crésylc à I/iO* par le trayon. Il faut aussi isoler les malades et cesser do les traire. La sécrétion lactée étant perdue dans une ou plusieurs des mamelles, il est préférable, au point de vue pratique, d’engraisser les vaches pour la boucherie que de les garder.

— Mammite gangreneuse de la brebis ou araignée. La maladie des mamelles anciennement connue sous le nom d’araignée a été étudiée par Nocard, qui l’a reconnue comme étant causée par un engorgement facilement gangreneu, "c et mortel. La guérison peut s’obtenir par des injections d’un sel do cuivre en solution à 1/50*.

Mammola, comra. d’Italie (Calabre Ultérieure I" [prov. de H-’L'ji" , sur le Locano ; 7.811 hab.

Mammon du lat. mammona, gr. mamânàs, araméen. mamuua. iiclicsse), dieu des richesses, chez les Syriens. Il Nom que les Evangiles donnent au démon des richesses ou au démon en général : Vous ne pouvez obéir à Dieu et à Mammon. (St Matthieu.)

MAMMOUTH [mam’-mouC — du russe mamout ou mammouth ^ n. m. Eléphant fossile qui a vécu en Europe et dans le nord de l’Asie à l’époque quaternaire, et qui était couvert d’une toison à longs poils et d’une crinière.

— Encycl. Le mammouth (elephas primigenius) surpassait l’éléphant asiatique actuel par la taille, le dévelop-

MAMMIFORME — MANANCOURT

pement extraordinaire de ses défenses et la complication de ses molaires. Sa fourrure épaisse indique qu’il devait vivre sous un climat froid et brumeux. On pense qu’il était venu d’Asie jusque dans l’Europe centrale, et qu’il survécut à un autre éléphant elephas aiUirpius) jusqu’à l’apparition de l’homme, par qui il fut peut-être détruit en

Europe. Des morceaux d’ivoire, fournis par des défenses do mammouth, ont été trouvés dans les cavernes de la Madeleine (Dordogue) ; l’un d’eux porte même une figure

travée, qui représente nettement un de ces éléphants muni e sa crinière. Il disparut sans doute tant devant les chasseurs quo par le changement de régime des contrées où s’établissait un climat do plus en plus sec et froid. Ses ossements abondent en Franco, notamment dans lo lehm ou loess des anciens glaciers du Kliône. Dans lo nord do l’Asie, il semblerait que l’espèce ait succombé dans des cataclysmes subits. On a trouvé, enterrés dans les terrains d’alluvion des toundi’as, des individus tout oniîors, avec leur chair et leurs poils, et leur chair était assez bien conservée pour que des chiens la dévorassent. PJt les animaux ont été souvent trouvés debout, prouve qu’ils ont dû périr victimes do quelque boulevcrseraenl, enfouis dans la boue quo la gelée, survenant brusquement, a solidifiée ensuite pour en faire une véritable glacière.

Mammouth (grotte du) [Mammoth Cave], le plus grand dédale de cavernes connu aux Etats-Unis, dans le Kentucky. Bien que non encore entièrement parcourue, on y a relevé des centaines d’allées, des centaines de kilomètres de couloirs, généralement bas do plafond.

MamORÉ, rivière de l’Amérique du Sud (Bolivie et Brésil). Le Mamorë part de la Cordillère des Andes, à l’K. du lac Titicaca. coule dans de profonds défilés, puis dans d’immenses plaines sous le nom de Guapay, puis do Mamoré, reçoit lo Guaporé, et s’unit au Boni ou Veni, pour former lo Madeira ; 1.800 kilom. Il forme, dans son cours inférieur, la frontière entre la Bolivie et le Brésil.

MAMOSBANI (moss) n. m. Mousseline blanche rayée, provenant des Indes orientales.

MAMOUDI n. f. Comm. Toile fine de lin, de nuance jaunâtre, que le commerce tire de La Mecque.

— Métrol. Ancienne monnaie d’argent de la Perse et des Indes, valant environ 60 centimes.

Mamoun (Aboul-Abbas Abd-Allah III, el-). calife de Bagdad, de la dynastie abbasside, né à Bagdad en 78fi, mort près do Koshaïra, en Cilicie, en 834. A la mort de son père Haroun-al-Raschid, il fut proclamé par une partie de l’armée, mais il refusa le trône qui revenait à son frère, Amin (808). Co dernier, ayant privé Mamoun du gouvernement du Khoraçan, auquel il avait été nommé en 800, fut détrôné, et Mamoun fut proclamé calife (813). Il embrassa l’hérésie des motazalites. fil traduire en arabe les œuvres philosophiques et scientifiques de l’hellénisme et protégea les savants.

Mamoun (Yahia el-), souverain musulman de Tolède, né vers 1020, mort à Séville en 1077. Il succéda en 1045 à son père Ismaïl Ibn-Abd-er-Rahman-ibn-Omar, et fut dépossédé de la plus grande partie do son royaume par le roi de Castille, Ferdinand I", dont il dut s’avouer vassal et tributaire (1048). Il eut pour successeur son fils Hischam.

M’AMOUR ou MAMOUR (de ma, et amour) n. f. Forme ancienne des mots mon amour, restée dans le langage familier, et que l’on adresse à une femme ou à une jeune enfant. Il Flatterie, caresse : Faire des mamours à quelqu’un.

Mamouret-ul-aziz. Géogr. V. Kt

MamoZ (Pierre-Joseph), philanthrope français, né en 1825, mort à Paris en 1895. Simple ouvrier, puis employé de mairie, il fut chargé, pendant la guerre franco-allemande, de distribuer des secours. Devenu libre de son temps, Mamoz résolut de se consacrer à une grande œuvre d’assistance par le travail. Il achetait des matières premières : drap, toile, cuirs, fournitures diverses, qu’il remettait aux ouvriers malheureux pour qu’ils les missent en œuvre et leur allouait un salaire généralement supérieur au prix que ceux-ci auraient obtenu chez un patron. Comme complément, il fonda un bureau de renseignements qui assurait le bon placement des charités, et il rédigeait un bulletin : la Charité efficace.

MaMPAVA ou MpaWA, ville hollandaise de la Malaisie. sur la côte sud-ouest de l’ile Bornéo ; 2.400 hab. Cheflieu dune résidence et d’une petite principauté indigène, ayant 1.760 kilom. carr. et 12.000 hao.

MampoURSI, pays de l’Afrique occidentale, à l’intérieur de la boucle du Niger, sur le cours supérieur de la Volta Blanche. Capit. Gambakha. Visité par l’Allemand von François, par les Français Biuger, Baud, Chanoine, le Mampoursi fut attribué à l’Allemagne, lors do l’arrangement franco-allemand du 23 juillet 1897, puis à l’Angleterre (colonie de la Côte de 1 Or) par convention angloallemande du 14 novembre 1899.

MAM’SELLE [mam’-zéV) n. f. Abréviation populaire du mot MADEMOISELLE. Il On écrit aussi mam’zelle.

MamuRRA. chevalier , romain, préfet des ouvriers dans l’armée de César en Gaule. Il amassa d’immenses richesses par ses exactions et fit bâtir à Romo, sur le Cœlius, un palais somptueux, aux murailles incrustées de marbre, d’où cette décoration garda, en architecture, le nom de mamufrine. On croit qu’il possédait aussi une villa à Formies ; tout au moins naquit-il dans cette ville, (^u’il rendit célèbre par ses débauches. Horace, Catulle lont criblé de leurs épigrammes.

Mam’zelle Nitouche, comédie-vaudeville en trois actes et quatre tableaux, par H. Meilhac et A. Millaud, musique d’Hervé (théâtre des Variétés, à Paris, janvier 1883). Mam’zelle Nitouche est une pensionnaire qui, réclamée par ses parents, sort de son couvent et veut, avant de partir, voir jouer l’opérette que l’organiste de la maison, Célestin, donne le soir, au théâtre, sous lo nom de Floridor. Comme elle sait par cœur la partition, elle remplace uno actrice absente, puis se déguise en soldat, soupe avec des dragons, boit du Champagne, soufflette un major, rentre au couvent et se marie. Le livret, où la fantaisie de Meilhac se joint à l’esprit de Millaud, est amusant et se double d’une exquise partition d’Hervé. Ecrite pour Judic, cette pièce, comme celles du mémo genre, Lili, la Femme à papa, Ninicke, etc., a eu un vif succès.

MAN n. m. Figure symbolique de dragon armé de quatre ongles, que les Chinois emploient sur dos étoffos à l’usage du public (l’empereur seul ayant le droit de porter le lom ou dragon à cinq ongles).

MAN n. m. Métrol. Ancien poids de 30 ou 40 livres, usité dans les Indes orientales, ri Oh dit ausssi mem.

MAN n. m. Entom. Nom vulgaire de la larve du hanneton, appelée aussi turc, ver blanc. V. uannbton.

MaN |lat. i/ono6mouJ/enai’Ja]( !LKDB), Ile anglaise do la mer d’Irlande, en face do l’entrée du golfe do Solway. Superficie : 588 kilom. carr. ; 54.00U bah. Ch.-L Castletown. Lîlc. de forme allongée du S.-O. au N.-E-, est travorsco

Far doux petits systèmes do collines sur le prolongement un do l’autre, et culminant au Snœfell (617 m.). Sol granitique et schisteux, donnant do remarquables prairies d’élevage. Climat d’une douceur particulière. Richesses minérales considérables : cuivre, zmc, plomb argentifère ; carrières do granit el do pierre.

— Histoire. L’ile de Man {Eubonia) fut occupée par les Romains. Disputée du vi« au ix* siècle entre les Ecos.sais et les Gallois, occupée par les Norvégiens à la fin du ix*. elle fut rachetée par l’Ecosso en 12G6, puis occupée par Edouard I" d’Angleterre. A partir do 1344, elle forma un véritable royaume indépendant aux mains des comtes de Salisbury, puis do la famille de Stanley. Elle retourna â l’Angleterre en 1651. Ses derniers privilèges furent rachetés on 1825. Elle forme aujourd’hui une véritable colonie, administrée par un gouverneur, représentant do la couronne, assisté de trois conseils.

Mana, comm. ou quartier de la Guyane française, s’étendant entre le Maroni et l’Organabo, et traversé par le fleuve Mana, qui lui donne son nom. Sol plat, ou légèrement incliné jusqu’à 40 ou 50 kilom. du rivage, et cultivé on canne â sucre, café, riz, manioc. En arrière do la zone littorale, se développe la forôt tropicale produisant l’ébène, la gomme, les bois do construction. Au total, uno superficie do 387.100 hectares, peuplée seulement d’un millier d’habitants. Ch.-l. Mana, sur le fleuve côtior de ce nom, à 4 kilom. de son large estuaire dans l’Atlantique. En 1858, le quartier de Mana. le plus étendu de la colonie, devint lu siège do la transportation à la Guyane.

Mana, déesse étrusque, adoptée à Rome pour présider à la naissance des enfants et aux maladies des femmes. On lui sacrifiait de jeunes chiens.

IVIanabi, une des dix-sept provinces de la république de l’Equateur, comprise entre les provinces de Esmeraldas, Pichincha, Léon, Guayas et le Pacifique. Superficie 20.422 kilom. carr. ; pop. 64.100 hab. Ch.-l. Puerto Viejo.

MANABLE (du lat. manere, demeurer) adj. n Maison manable. Dans les campagnes normandes, Slaison susceptible de pouvoir être habitée, par opposition â la maison destinée à abriter les grains ou les animaux domestiques.

ManaCOR, ville d’Espagne (prov. des Baléares), dans l’ile de Majorque ; 15.000 hab. Ancienne résidence des rois de l’ile. Commerce de céréales, bétail, distilleries.

MANADE (anc. espagn. mesnada) n. f. Nom donné, dans les anciens royaumes chrétiens d’Espagne, à une compagnie de gens d’armes, conduite parle roi, ou par un richehomme.

Manado, MenadO ou Wenang, ville de la Malaisie (île de Célèbes), sur la côte ouest de la péninsule septentrionale, au bout d’une baie large, mais peu profonde, fermée par des îles ; 9.382 hab. Chef-lieu de résidence hollandaise. Marché important pour lo riz, l’or, lo café, l’écaillé de tortue, le trépang, les nids d’hirondelles. La résidence do Manado a environ 80.000 âmes.

Manage, comm. de Belgique (prov. de Hainaut), arrond. admin. et judic. de Charleroi ; 3.581 hab. Château de Scailmont. Cette ville dépendait autrefois de Seneffe.

Managua, lac de la république de Nicaragua. Superficie, 1.000 kilom. carrés environ ; peu de profondeur. Pendant la saison des pluies, ses eaux se déversent dans le grand lac de Nicaragua par le rio Tipitapa.

Managua, capitale actuelle de la république de Nicaragua ; 18-000 hab. C’était, au milieu du xix’ siècle, un hameau bâti à une centaine de mètres au-dessus du lac ; elle est actuellement la rivale de Léon et de Granada.

Manahem, roi d’Israël, mort en 7ôi av. J.-C. II monta sur le trône fU renversant l’usurpateur Sellum, et régna dix ans. Il fut cruel et impie, paya un tribut à Phul, roi d’Assyrie, et laissa lo trône à son fils Phaceia.

Manahem, chef des révoltés contre les Romains, après la mort de Hérode le Grand (i"^ s. de notre ère). Il pilla l’arsenal et se fit nommer roi de Jérusalem. Eléazar. nomme puissant, et sans doute vendu aux Romains, .souleva le peuple contre Manahem, qui fut vaincu el exécuté.

Manahiki ou Manihiki, archipel de la Polynésie, au N. des îles de la Société et à 10. des îles Marquises ; minuscules aio/Zs au nombre de 78. Le principal a89kil. carr., avec 1.700 hab., venus probablement de l’archipel de Cook.

MANAKIN n. m. Genre d’oiseaux passereaux, comprenant une cinquantaine d’es-

pèces propres à l’Amérique

tropicale.

— Enctcl. Les manakins

sont des cotingidés. de la tribu

dos piprinés. De taille médio-

cre, de couleurs brillantes et

tranchées chez les mâles, uni-

formes et ordinairement vor-

dâtres chez les femelles, ils ont un bec court, avec des soies

raides entourant les narines,

des ailes médiocres et uno

queue courte. Leurs mœurs

Manakin.

sont celles des mésanges. Le

manakin commun ou tijé du Brésil {pipra pareola) est noir et bleu avec la tète rouge. On a créé plus do vingt sous-genres de manakins,

ManambolO, fleuve du versant occidental de Madagascar. Il naît dans lo massif central et traverse la chaîne de Bemaraha, où des chutes en interrompent le cours. Navigable on amont et surtout en aval, il constitue une importante voie commercialod’Ankavandra à la côte.

MANANA n. m. Comm. Bois jaune de Taïti.

MaNANCOURT, comm. de la Somme, arrond. et â M kilom. do Péronne. sur le Manancourt ; 1.179 hab. Fabrique de chaussures. Rûperie do betteraves ; tissage à la main. Château de Manancourt /xviii’ s.).

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