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nclw OU heu) n. m. Huitième lettre de l’alphabet français, et sixième consonne. — L"// peut ôtre ou muet ou aspiré. Muet, il no s’entend pas dans la conversation, comme danfi thé, théâtre, les hommes, etc. l/ff aspiré a pour otTot d’empêcher l’élision et de produire 1 hiatus, comme dans ahuri, le héros. En outre, quand 17/ aspire commence un mot féminin, radjeciifpossessif qui précède ne preud jamais la forme masculine : Ma haine, sa hache, etc. (tandis qu’on dit, avec 1’// muet : ;no ;i habitude). La combinaison du C et de ni peut produire des articulations différentes [v. C et Cil :. G II a la valeur d’un G dur, même devant E. I, comme dans Ghérarài. ÎAi a souvent le son de LL mouillés, comme dans Milhaud. PH est un autre signe de l’articulation désignée par F [par ex. : phiiosophiel.

— Dans les noms géographiques d’Algérie, l’/i final a été supprimé eu 1885, par un arrêté du gouverneur de cette colonie.

— Paléogr. Une gutturale phénicienne, empruntée à l’hiératique égyptien, en passant dans le grec, y a pris le caractère dune simple voyelle. C’est dans le dialecte ionien que la transformation s’est produite, l’éolo-dorien réservant, au contraire, le même caractère pour marquer une aspiration. Les alphabets italiques, et notamment l’alphabet latin, dérivant de Téolo-dorien, ont naturellement conservé l’emploi du caractère H pour une aspiration. Parmi les modifications successives de ce caractère dans les alphabets occidentaux, on notera surtout la transformation de l’onciale qui supprime te haut de la seconde branche do l’H ancien, et qui est visiblement l’origine de l’A minuscule et cursif, et, au xvi* siècle, la transformation de l’A cursif minuscule, transformation analogue à colle do Vs au xvii«-xviii» siècle. Comme particularités graphiques, Il convient encore do noter la barre transversale dont l’A est affecté pour désigner une abréviation. Au XV" siècle, surtout, dans certains documents, le chiffre 5 est désigné par un signe fort voisin do l’A. Enfin, il est curieux de noter que l’alphabet russe a em-

Îirunté la forme de Véta grec majuscule pour désigner la ettre N, tandis quMl la modifiait un peu pour désigner la lettre qui correspond assez exactement à Viola grtc (l’i]-

OEUGINE ET DERIVATION DE L H

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I.H DANS LA PREMIÈRE PÉRIODE DU MOYEN ÂGE

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DIVERSES FORMES DE l’H DANS LES ÉCRITURES GOTHIQUES

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l’H dans LliS ECRITURES DITES ■ NATIONALES ■

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— Abrév. En français, H. signifie Hautesso ou Hai^, fommo titre d’honneur, n S. H., Sa Hautesse. 11 L. H. P. Leur Haute Puissance, pour désigner les états généraux des Provinces-Unies, n En chimie, H est le symbole d«